L’IMPITOYABLE INJUSTICE…
La beauté est la pire injustice qui existe au monde ! Injustice pour ceux qui n‘en sont pas pourvus. Ou peu !!!
Je suis malade. Une grippe (soit dit en passant, c’est double nul la grippe !!! ). Et je suis à mon top de la beauté. Plus ça serait de l’arrogance. Une sorte de provocation permanente.
Les cheveux, sublimes. Pas du tout secs et en paquet Je ne pensais pas qu’on pouvait avoir les cheveux plats et en même temps touffus!! La peau, même pas grise (je savais pas que le teint pouvait être kaki) ! Les yeux…Comment dire…J’ai qu’à rien dire…Je ne veux pas agacer plus !!!
Le truc c’est que dans ces moments-là, j’ai juste envie d’être 6 jours plus tard ! L’avantage, c’est que je ne fume pas quand j’ai la double nulle maladie ( et comme chacun sait, et j’y reviendrai, la cigarette rend moche…)
Mon alitement, en plus de me faire ressembler à une moule, me fait réfléchir à l’importance de la beauté. Aux conséquences désastreuses de l’indifférence. Houellebecq dit, en substance, que le pire qui puisse exister au monde est d’être « une femme moche » .Passée sur l’aspect grandement misogyne de cette merveilleuse phrase, je me suis mise à réfléchir à la question (je l’avais déjà fait, on est tous bien d’accord, mais fiévreuse c’est beaucoup plus rigolo).
J’ai toujours tendance à penser aux choses au mauvais moment !
Et si, c’est effectivement une chose terrible. Au-delà du discours aseptisé de la beauté intérieure, il y a quand même une angoisse terrible de la laideur. De l’affaissement. De la médiocrité.
On aime être au mieux de sa forme.
Quand j’étais petite, je croyais que j’étais la plus belle du monde. Je sais c’est bizarre comme pensée, mais je n’arrivais pas à m’en détacher ! Et puis en grandissant, je me suis aperçue que c’était plus ou moins vrai. Ça variait d’un jour à l’autre…Plus moins que plus!
La vie d’une belle fille est agréable (je ne parle pas de ma propre vie, j’ai le teint kaki moi en ce moment !!!). Et quand je lis des articles où des belles filles nous expliquent la difficulté de vivre dans la peau d’une bombe, je ne peux pas m’empêcher de trouver ça rudement indélicat.
Nous, le commun des mortels, on aimerait bien ne plus être transparents. Alors quand la mannequin nous raconte comment sa beauté est vécue par les autres comme une provocation, je suis dubitative ! C’est peut-être parfois difficile, mais la beauté ouvre des portes inouvrables au commun des mortels…
La beauté est la plus grande discrimination. Bien plus que la couleur de peau. Si on est beau, il y a fort à parier que la vie sera plus simple...
Je m'excuse pour mon propos un peu à ras des pâquerettes mais 40°c de fièvre ne rend jamais pertinent, ça se saurait!!
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