VIDÉO 1 JUIN, EUSTACHE UNE SALE HISTOIRE
J'ai regardé cette semaine La maman et la putain de Jean Eustache.
Et je pense qu'il y a des caps avant de regarder La maman et la putain.
L'une d'entre vous m'avez dit sur un post précédent, celui sur le complexe de la prolo, qu'on ne pouvait pas commencer la littérature avec du Proust.
Je crois que pour Eustache c'est un peu pareil. Entre la longueur (3h28), le noir et blanc, le propos, la théâtralité du discours (Léaud en tête) et tout le reste, c'est relativement difficile d'accès (la première demie heure je me suis demandée comment j'allais aller au bout... Et pourtant je suis dingue de Rohmer et de ses faussetés de jeu). Et puis j'ai été happée.
J'ai profondément aimé ce film et je n'en suis pas sortie tout à fait indemne.
Et je pense qu'il y a des caps avant de regarder La maman et la putain.
L'une d'entre vous m'avez dit sur un post précédent, celui sur le complexe de la prolo, qu'on ne pouvait pas commencer la littérature avec du Proust.
Je crois que pour Eustache c'est un peu pareil. Entre la longueur (3h28), le noir et blanc, le propos, la théâtralité du discours (Léaud en tête) et tout le reste, c'est relativement difficile d'accès (la première demie heure je me suis demandée comment j'allais aller au bout... Et pourtant je suis dingue de Rohmer et de ses faussetés de jeu). Et puis j'ai été happée.
J'ai profondément aimé ce film et je n'en suis pas sortie tout à fait indemne.
(J'adore ce GIF, j'adore Léaud)
Mais avant de le voir, mon ami Gweltaz, un samedi après-midi, entre un saucisson et un brownie au chocolat (arrosés de litres de thé Mariage) m'a parlé d'un moyen-métrage d'Eustache, Une sale histoire. On l'avait regardé et j'avais adoré, ça m'avait beaucoup amusé.C'est un diptyque, la même chose jouée une première fois par Michael Lonsdale (la fiction) et l'autre par un ami d'Eustache, au cours d'une soirée (le documentaire il semblerait).
Je vous laisse découvrir si vous ne connaissez pas.
Le propos peut paraître très très étrange, il est possible que cela vous mette mal à l'aise.
La qualité de la vidéo est pas au top aussi, j'ai pas trouvé mieux.
Bon dimanche.
Commentaires
Merci Marie!
:)
Au décès de Bernadette Lafont je m'étais promis de regarder 'La Maman et la Putain'... tu me l'as remis en tête. Merci !
ceci est un test car je n'ai pas réussi à publié ce que j'avais d'abord écrit (because c'est la 1ère fois que je laisse un commentaire, forcément ça pouvait pas marcher du 1ercoup)..à supprimer si ça fonctionne
J’ai bien aimé cette réalisation, même si j’avoue je n’ai pas regardé la redite en entière, je crois à cause du 2nd acteur qui m’a moins accrochée. C’est probablement le genre de scène qui ne peut se passer de très bons comédiens. Je pense avoir manqué un effet intéressant avec la seconde partie mais j’avais tout de même envie de te laisser mon sentiment sur les sujets abordés par le texte. C’est un texte très honnête, telle que l’entrée en matière qui annonce préférer présenter l’histoire racontée, plutôt que l’histoire filmée. Les thèmes qui m’ont marquée sont ceux du désir, de son origine, et de ses apparitions dans la société et chez les individus. Le personnage principal est perturbé par un désir qui ne fait pas parti de ceux admis par la société. Ce qui le pousse selon lui à qualifier ce désir de hors-norme. Néanmoins on constate que sur le lieu du crime il est en compagnie d’autres anormaux dont les habitudes identiques ne lui prêtent pas de regard moralisateur. C’est un constat que l’on peut faire pour toutes les normes : certaines personnes agiront à l’intérieur, d’autres à côtés, mais aucun individu n’est suffisamment unique pour se sentir le seul être sur terre à ne pas être comme il faut. Ce n’est d’ailleurs pas ce qui semble perturber le plus le conteur. Même s’il parle d’un écart à la norme dans son comportement, ce n’est pas des conséquences telle que la honte ni l’exclusion d’un groupe qui semblent l’interroger. Il raconte son propre cheminement de pensée dans cette expérience et c’est très agréable d’écouter les étapes de ses sentiments, non pas seulement les évènements chocs (et pas chic ici).