UNE CHIQUE FILLE
Ohlala j'avais pas prévu de réécrire sur le blog avec un post comme ça.
Non j'avais plutôt prévu d'écrire un post un peu glam, un peu sexy, tout sauf un truc qui ne me mettrait pas en valeur. Sauf que ça serait dommage de ne pas l'aborder!
L'été était bien. L'été était beau. J'étais insouciante.
La rentrée commençait d'ailleurs à me laisser un peu de temps libre. Suffisamment de temps libre pour avoir l'esprit qui tourne dans des sphères, pour certaines jolies mais pour d'autres nulles. Des obsessions d'égo (ma spécialité) qui me laissaient un goût de vexation (nouveauté ça en revanche) dans ma bouche encore ensoleillée (c'est beau comme du Gilbert Montagné, non?).
Ré-avoir du temps de cerveau disponible, c'est le mettre à disposition pour de choses sans importance mais qui sont, pour une raison que j'ignore, envahissantes.
Tout reprenait normalement ses droits, la nature, la rentrée, mes petites névroses gentillettes plus ou moins envahissantes...
Et c'est là que les choses sont devenues aussi faciles que différentes dans ma tête. Comme quoi, il suffit de pas grand chose.
Mais il faut que je te raconte quand même...
Mardi matin je me réveille avec un léger mal de dents. Ca ne m'arrive pas souvent vu que je suis une psychorigide de l'hygiène bucco-dentaire, mais là, même si c'est un peu lointain et un peu lancinant, c'est là. Pas méchant mais présent. Je peux vivre ma journée normalement.
(Là je vais raconter ma vie mais c'est pour m'en souvenir et surtout pour ne tirer des conclusions... Tahu)
La nuit de mardi à mercredi a été un peu plus musclée. De plus en plus mal. J'ai réussi à dormir mais étais réveillée trop souvent. L'impression qu'un boxeur, invisible certes, m'aurait mis une bonne grossse patate dans la mâchoire. Et même en fouillant dans les méandres de ma journée, le boxeur, je trouvais pas.
Le mercredi ça se corse. La douleur se précise et se fait plus rock'nroll (la grosse conasse... D'ailleurs, je vais élaborer les jours qui suivront une classification de gros mots et une créativité hors norme dans la vulgarité. La douleur rend créative).
Je vois ma mère (rapport que je suis à Saint-Dizier), lui dit que j'ai mal. Je sens la douleur très profondément sous une toute petite dent de rien du tout. Toute minuscule...
Je prends des médicaments (je ne prends jamais rien, dans ma tête je suis une dure, pas la peine, je surentraîne mon système immunitaire que je me dis( là tu dois me trouver bien conasse avec mes toutes petites réactions de gogole qui n'a sûrement jamais eu vraiment mal pour réfléchir de cette manière...Et je ne peux pas te donner complètement tort aujourd'hui, j'ai remballé l'arrogance dans mon sac à main en coton, j'y crois plus à ma toute-puissance). Et j'attends. Je vois bien que ça ne passe pas... J'ai de plus en plus mal!
Le jeudi matin, je me réveille et j'ai envie de me taper la tête contre les murs. J'ai mal comme j'ai jamais eu mal de toute ma vie.
Ca ne s'arrête pas, aucun médicament ne me soulage, je tente de trouver des positions plus adaptées, rien à faire!
J'ai envie de me mettre des coups de poings ailleurs pour faire diversion, mon corps ne veut rien entendre.
Je vais vite fait voir un dentiste qui constate que j'ai un abcès, qu'il doit sortir et qu'il faut juste prendre antibio + nurofène.
Je pleure devant lui comme devant toute la salle d'attente tellement j'ai mal (thug life) et n'en reviens pas moi-même d'être cette toute petite chose qui ne se tient pas devant le monde (enfin devant Saint-Dizier qui est un monde dans une certaine mesure).
Je vais chercher des médicaments, je pleure.
La nana me propose de prendre les médicaments tout de suite, j'aurais pu lui rouler des pelles de reconnaissance.
Je prends les trucs, ça me calme pas tout de suite, mais ça prend un peu de temps.
Je peux remanger. Mon "mieux" marche 3 heures. Ma prise de médicaments me laisse 3 heures de répit et c'est reparti... La douleur permanente à se taper la tête contre les murs.
Je suis une privilégiée, je le sais et que des douleurs bien pires doivent exister et que je suis une chochotte, je le sais bien, mais j'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, rien ne peut test!
la nuit de jeudi à vendredi est la pire de toute ma vie. La douleur me réveille à 1 h du matin. Je ne peux reprendre aucun médoc avant le matin j'ai tout pris.
L'anti-médoc que je suis envisage de reprendre des nurofen (550 mg) pour que ça s'arrête même si 2 est le max par jour.
Je ne suis que douleur et elle seule dirige mes volontés.
Le matin cabinet du médecin, je pleure (ce qui devient une habitude, même dans la salle d'attente je pleure, miskina...) et la supplie de me donner de la codéïne ou d'autres trucs pour faire taire cette conasse de douleur.
Elle me file des opiacés... Moi c'est tellement surréaliste que j'accepte, mais je ne suis plus que douleur, sûrement plus volonté ou réflexion. Je suis un animal qui a mal et qui supplie l'univers de stopper ça, qu'importe ses principes.
Les opiacés c'est tout pourri vu que ça te donne la nausée + endort + laisse encore un peu de douleur (si ça continuait, on envisageait la morphine -__- Pour une toute petite dent...) mais ça me calme.
Et (l'histoire est trop longue, hein?) dans la nuit de vendredi à samedi, je sens mon visage qui enfle (oui parce que j'avais atrocement mal mais à part les yeux de lapins myxomatosés (à force de pleurer comme une nunuche trop sensible)) ça ne se voyait pas... Mais là je sens que j'ai moins mal (en même temps, on aurait pu me casser le bras que j'aurais eu moins mal je crois) mais qu'un truc pousse...)
Et le matin je me lève... Je sais que mon visage a enflé, le truc qui devait sortir et qui me faisait souffrir est là, devant moi et il ressemble un peu trop à Sinok (aime choco, les Goonies tout ça). Mais genre vraiment, Sinok m'aurait hurlé pendant la nuit que j'étais sa fille et que c'était bien comme ça...
L'été était bien. L'été était beau. J'étais insouciante.
La rentrée commençait d'ailleurs à me laisser un peu de temps libre. Suffisamment de temps libre pour avoir l'esprit qui tourne dans des sphères, pour certaines jolies mais pour d'autres nulles. Des obsessions d'égo (ma spécialité) qui me laissaient un goût de vexation (nouveauté ça en revanche) dans ma bouche encore ensoleillée (c'est beau comme du Gilbert Montagné, non?).
Ré-avoir du temps de cerveau disponible, c'est le mettre à disposition pour de choses sans importance mais qui sont, pour une raison que j'ignore, envahissantes.
Tout reprenait normalement ses droits, la nature, la rentrée, mes petites névroses gentillettes plus ou moins envahissantes...
Et c'est là que les choses sont devenues aussi faciles que différentes dans ma tête. Comme quoi, il suffit de pas grand chose.
Mais il faut que je te raconte quand même...
Mardi matin je me réveille avec un léger mal de dents. Ca ne m'arrive pas souvent vu que je suis une psychorigide de l'hygiène bucco-dentaire, mais là, même si c'est un peu lointain et un peu lancinant, c'est là. Pas méchant mais présent. Je peux vivre ma journée normalement.
(Là je vais raconter ma vie mais c'est pour m'en souvenir et surtout pour ne tirer des conclusions... Tahu)
La nuit de mardi à mercredi a été un peu plus musclée. De plus en plus mal. J'ai réussi à dormir mais étais réveillée trop souvent. L'impression qu'un boxeur, invisible certes, m'aurait mis une bonne grossse patate dans la mâchoire. Et même en fouillant dans les méandres de ma journée, le boxeur, je trouvais pas.
Le mercredi ça se corse. La douleur se précise et se fait plus rock'nroll (la grosse conasse... D'ailleurs, je vais élaborer les jours qui suivront une classification de gros mots et une créativité hors norme dans la vulgarité. La douleur rend créative).
Je vois ma mère (rapport que je suis à Saint-Dizier), lui dit que j'ai mal. Je sens la douleur très profondément sous une toute petite dent de rien du tout. Toute minuscule...
Je prends des médicaments (je ne prends jamais rien, dans ma tête je suis une dure, pas la peine, je surentraîne mon système immunitaire que je me dis( là tu dois me trouver bien conasse avec mes toutes petites réactions de gogole qui n'a sûrement jamais eu vraiment mal pour réfléchir de cette manière...Et je ne peux pas te donner complètement tort aujourd'hui, j'ai remballé l'arrogance dans mon sac à main en coton, j'y crois plus à ma toute-puissance). Et j'attends. Je vois bien que ça ne passe pas... J'ai de plus en plus mal!
Le jeudi matin, je me réveille et j'ai envie de me taper la tête contre les murs. J'ai mal comme j'ai jamais eu mal de toute ma vie.
Ca ne s'arrête pas, aucun médicament ne me soulage, je tente de trouver des positions plus adaptées, rien à faire!
J'ai envie de me mettre des coups de poings ailleurs pour faire diversion, mon corps ne veut rien entendre.
Je vais vite fait voir un dentiste qui constate que j'ai un abcès, qu'il doit sortir et qu'il faut juste prendre antibio + nurofène.
Je pleure devant lui comme devant toute la salle d'attente tellement j'ai mal (thug life) et n'en reviens pas moi-même d'être cette toute petite chose qui ne se tient pas devant le monde (enfin devant Saint-Dizier qui est un monde dans une certaine mesure).
Je vais chercher des médicaments, je pleure.
La nana me propose de prendre les médicaments tout de suite, j'aurais pu lui rouler des pelles de reconnaissance.
Je prends les trucs, ça me calme pas tout de suite, mais ça prend un peu de temps.
Je peux remanger. Mon "mieux" marche 3 heures. Ma prise de médicaments me laisse 3 heures de répit et c'est reparti... La douleur permanente à se taper la tête contre les murs.
Je suis une privilégiée, je le sais et que des douleurs bien pires doivent exister et que je suis une chochotte, je le sais bien, mais j'ai jamais eu aussi mal de toute ma vie, rien ne peut test!
la nuit de jeudi à vendredi est la pire de toute ma vie. La douleur me réveille à 1 h du matin. Je ne peux reprendre aucun médoc avant le matin j'ai tout pris.
L'anti-médoc que je suis envisage de reprendre des nurofen (550 mg) pour que ça s'arrête même si 2 est le max par jour.
Je ne suis que douleur et elle seule dirige mes volontés.
Le matin cabinet du médecin, je pleure (ce qui devient une habitude, même dans la salle d'attente je pleure, miskina...) et la supplie de me donner de la codéïne ou d'autres trucs pour faire taire cette conasse de douleur.
Elle me file des opiacés... Moi c'est tellement surréaliste que j'accepte, mais je ne suis plus que douleur, sûrement plus volonté ou réflexion. Je suis un animal qui a mal et qui supplie l'univers de stopper ça, qu'importe ses principes.
Les opiacés c'est tout pourri vu que ça te donne la nausée + endort + laisse encore un peu de douleur (si ça continuait, on envisageait la morphine -__- Pour une toute petite dent...) mais ça me calme.
Et (l'histoire est trop longue, hein?) dans la nuit de vendredi à samedi, je sens mon visage qui enfle (oui parce que j'avais atrocement mal mais à part les yeux de lapins myxomatosés (à force de pleurer comme une nunuche trop sensible)) ça ne se voyait pas... Mais là je sens que j'ai moins mal (en même temps, on aurait pu me casser le bras que j'aurais eu moins mal je crois) mais qu'un truc pousse...)
Et le matin je me lève... Je sais que mon visage a enflé, le truc qui devait sortir et qui me faisait souffrir est là, devant moi et il ressemble un peu trop à Sinok (aime choco, les Goonies tout ça). Mais genre vraiment, Sinok m'aurait hurlé pendant la nuit que j'étais sa fille et que c'était bien comme ça...
(Comme Sinok (celui de droite avec sa houpette) donc mais avec des cheveux longs. Belle gosse tu te doutes bien)
D'où le titre "Chique fille" (trait d'esprit tout ça)... J'ai une chique de la taille de l'Australie. Ah ça c'est sûr ça vous égaye un visage... Et donc, voilà ce que tout ça m'a inspiré pêle-mêle et je voudrais faire de mon mieux pour ne pas l'oublier, puisque tout ce qui arrive est nécessaire, cette douleur et cette chique ne sont pas arrivées par hasard... :
✔ Les dents ça fait mal... Mais mal...
✔ Malgré une hygiène bucco-dentaire de fou, je vais devoir stopper le Coca (ma passion absolue) mes dents m'ont rappelée qui c'était le patron de mes goûts et apparemment, c'est pas moi.
✔ La chique c'est pas facile pour se reconnaître... D'ailleurs ça doit pouvoir soigner n'importe quelle forme de narcissisme... Pour faire la moue boudeuse, ça calme. Pour se la jouer premier degré aussi...
✔ Quand t'as très mal, t'as pas faim
✔ Quand t'as très mal tu pourrais dire oui à n'importe qui, à n'importe quoi
✔ De ce point de vue là, notre corps est plus fort que notre esprit... Mais vraiment plus fort
✔ D'ailleurs, j'ai tenté la respiration ventrale, deux trois trucs de yoga pour contrôler la douleur...
✔ Naïve que j'étais... lol... Si si lol...
✔ Les névroses d'égo vont mieux. Elles ont été reléguées à la place qu'elles doivent occuper... la place de quand t'as le temps de te regarder l'égo vu que t'as que ça à faire!
✔ Le corps et son entretien vont devenir ma priorité, pour mettre toutes les chances de mon côté pour ne plus avoir mal comme ça (ou pire parce que j'imagine que face à d'autres douleurs plus graves, c'est rien... mais bordel, comment ça pique!)
✔ Je suis heureuse de ce que je suis, de ce que j'ai et tâcherai de m'en souvenir de mon mieux (dixit ma chique)
Maintenant il faut que ça parte, que je vois ma tête parce que c'est bon, ça va maintenant de se cacher derrière un foulard... Sinok powa!
Love.
I'm back.
Commentaires
Je sais exactement ce que tu ressent, j'ai eu (tient toi bien) TROIS abcès aux dents de sagesse. Non parce que la douleur des dents de sagesse qui poussent ça suffisait pas.
Le fait est que NON tu n'es pas une chochotte : ça fait tellement mal que je me balançais d'avant en arrière en pleurant, incapable de faire quoique ce soit et prête à tout pour que ça s'arrête. J'ai eu pas mal de trucs dégueu/attrocement douloureux dans ma vie (zona, colite, appendice prêt à exploser, cheville cassée) mais rien ne dépasse la douleur fulgurante provoquée par une rage de dent (ou de gencive en l’occurrence).
Mais je dois quand même te dire quelque chose. En France, les dentistes sont des gros bâtards. Voilà.
Ma première crise je l'ai eu chez ma maman. Même montée de douleur que chez toi, j'étais en prépa, hors de question de rater les cours pour une petite douleur à la mâchoire. Seulement voilà le vendredi c'était devenu tellement insupportable que je ne pouvais plus ouvrir la bouche (donc plus parler ni dormir ni manger). J'appelle mon dentiste et lui explique tant bien que mal la situation en précisant (et ça devais s'entendre) que c'est une urgence. Premier rendez-vous concédé : le lundi suivant. J'ai dû tenir TROIS jours de plus. Je le vois finalement, il me dit que c'est un abcès (en même temps j'avais bien enflé, je m'en doutais) me donne un anti-douleur qui fait effet, genre, le lendemain et me dit qu'il va falloir m'arracher la dent (la gencive faisait une sorte de cavité autour où les aliments pouvaient aller se coincer, d'où l'infection et l'abcès). Ma magnifique dent bien saine :( Je m'exécute (d'où s'en suis encore une belle semaine à ressembler à un hamster). Très mauvaise expérience en somme et un mauvais goût (haha) qui te reste dans la bouche.
Le deuxième je l'ai choppé en Hongrie. Je sens venir le truc et je me dit "noooon pas encore..." (de l'autre côté hein, là où il me restait une belle dent de sagesse). Le troisième jour à 5h du matin je pourrais me jeter par la fenêtre tellement j'ai mal. Mon copain (hongrois, oui le problème dans ce pays c'est la langue il va sans dire, ce qui fait encore plus paniquer à l'idée de se faire triturer le gosier, c'est de n'y rien comprendre), appelle un cabinet dentaire comme il y en a plein ici ouvert 7j/7 et 24h/24. OUI OUI. Il me prennent dans le 1/4 d'heure. Le mec me met une lingette direct sur la dent qui me soulage immédiatement. J'aurais pu l'embrasser. Autrement dit, ici il m'a pas droguée, ma immédiatement soulagée (et durablement) et j'ai été prise en charge immédiatement.
Voilà, autant dire qu'avoir mal au dents en France ça crain du boudin.
Bon courage en tout cas et oué, malheureusement, tes dents n'aiment pas le sucre, c'est dur mais c'est la vie. Enfin dans mon cas c'est plutôt les gencives qui ont posé problème, mes dents sont exemplaires :)
Désolée pour le roman !
Bise, Carole
Pas de bol un abcès dentaire pendant les vacances…
Sinon en plus des médicaments, essaie de mâcher un ou deux clous de girofle, c'est un anesthésiant naturel.
Pour ma part niveau grosses douleurs, c'est le premier jour des règles… tous les mois… :-S
Bon courage !
Sérieusement je compatis.
Take care !
Ca calme, hein ?
J'ai eu,non pas un abcès mais 1carie, très douloureuse.
Un dentiste novice m'avait soigné 2caries en commencant par la plus grosse selon lui.En laisant l'autre pour plus tard:)
Sauf que l'autre dent(3nerfs?) m'a fait tellement souffrir,1week end forcément.
J'avais juste envie de décéder.Pareil, médocs qui agissent que 3heures...
Bref abcès je sais pas mais bon courage.
Des bises sur l'autre joue!
Quelle joie de te retrouver après cette pause (bien méritée !)
Ce que tu écris m'a rappelé un épisode vécu pendant les vacances.
J'étais chez mon homéopathe, il avait du retard (comme d'hab)et je commençais à râler (comme d'hab), quand sont arrivées dans la salle d'attente une jeune femme, la trentaine, accompagnée d'une dame plus âgée. Elle était pliée en deux, le visage déformé par une douleur apparemment insupportable, elle n'arrivait pas à parler, bougeait avec difficulté.
Le médecin est venu la chercher pour lui faire une piqure et sa maman, au bord des larmes, m'a expliqué : parisiennes en vacances à Nice, sa fille avait été prise d'une crise.
Depuis 20 ans elle a une maladie aphteuse, à savoir toute sa bouche est couverte d'aphtes, elle ne peut pas travailler, toute sa vie est régie par cette terrible maladie.
Je me suis sentie bien nulle, avec mes petits soucis persos et d'avoir râlé aussi (c'est elle que le médecin a pris en urgence, d'où le retard...)
Alors quand je te lis et découvre la douleur que provoque un seul aphte, je n'ose imaginer ce que ça doit être d'en avoir plusieurs !
Te fais des bises ma belle, bonne rentrée !
Mais bon, vais faire bien gaffe à mes dents quand même.
Célestine
Comment qu'c est ? Comme c est trop bien de te retrouver, même avec ta tête sous le foulard :-)
L introspection, le questionnement, c est un peu un truc de ''nanti''quand même, de quand tu manges à ta faim, bois à ta soif, te soignes quand tu as besoin, baises quand tu en as envie, etc. Paske c est sur que quand t es en mode survie, quelles qu en soient les raisons, tu manques effectivement de dispo pour cogiter.
En plus d un corps en bon état de marche et du temps de cerveau disponible, j ai l impression qu il faut aussi du cerveau sécurisé pour s adonner à la passion du regardage de nombril et trituration de cortex
Jt embrasse ma belle
Soigne toi bien
Et je ne parle que de douleur physique, sans arrière pensée de maladie grave qui viendrait rajouter de l'angoisse. Le corps est (presque) toujours le plus fort.
Contente de te lire à nouveau.
La bonne nouvelle c'est que la douleur ne te fais pas perdre ton humour!!! Je compatis, j'y ai eu droit une fois!soigne toi bien, heureuse de pouvoir te lire à noubeau, biz
Bref, faut que j arrete les coms avant de dormir, après une soirée socialement riche (t as vu comme ça fait classe, plutôt que de dire que j ai un peu trop picolé :-)), paske le lendemain, ce que j ai écrit me paraît 'achement moins limpide :-D
Voilaaaa
Jt embrasse (bis)
Bon rétablissement :)
Courage !!
J'ai toujours plaisir à te lire (même dans la douleur ... ;))! Et j'apprécie ton autocritique, ton sens de l'autodérision, qualité importante à mes yeux et finalement assez peu répandue... Je suis moi même passée par la case abcès il y a quelques mois, je ne reviendrais pas sur la douleur ressentie, tu l'as suffisamment bien décrite! Alors je suis allée chercher un peu sur le net au moment de me taper la tête contre les murs (ou juste après...) pour trouver une signification psy à tout ça et je te copie ici le lien que j'avais trouvé à ce moment là et qui m'a paru (dans mon cas) direct assez évident...
http://www.psychanalysemagazine.com/medecines-douces-somatisations-le-langage-des-dents.html
Je te souhaite un prompt rétablissement (ouais c'est comme ça qu'on dit ;))
Ps : merci pour l'huile dhc... Great experience!
Bon courage quand même,
Ne le prends pas mal surtout, mais ton récit m'a plié en 2... J'en ai un peu honte, mais j'ai ri toute seule comme une conne devant mon écran au boulot (Au livreur qui passait à ce moment : non, non je ne suis pas folle..). C'est la référence à Sinok qui m'a achevée. Je compatis (vraiment, vraiment..) prends bien soin de toi et reviens-nous en forme et avec ta tête de belle-gosse !!
Plein de bisous et bonne rentrée.
Oh oui, les douleurs dentaires sont parmi les pires ! D ailleurs un probleme au dent peut te provoquer des maladies stomacales, est dire !
Pour en avoir eu aussi, et d autres qui ont provoque des hospitalisation d urgence, tu te rends compte de la fragilite de ton corps, de ta vie, et dieu que tu relativise une fois la douleur passee, du bonheur de profiter de ton etat normal :-)
Mais je ne suis pas sure que ces souvenirs restent et qu a la longue ils n empechent pas les petites nevroses existencielles de revenir.... Tu nous diras !
Je t embrasse !
Bravo !
Coucou miss, ça fait plaisir de te retrouver, ça compense la tristesse de rentrée! Si cette histoire te fait arrêter le coca, c'est que du bonus, faut PAS boire ça, c'est vraiment de la merde. Et light encore pire, carrément du poison, cette saloperie d'aspartame!
Ben moi je me suis cassé le petit doigt de pied, et j'ai un scoop: ça fait pas mal du tout! Je peux même marcher! Sachez-le, le petit doigt de pied ne sert à rien.
Voilà voilà ;)
contente de te revoir
c'est "une batarde" de dentiste française (et lectrice régulière) qui s'adresse à tes lectrices notamment à celles qui ont laissé des messages:
-d'abord oui, la douleur dentaire fait partie des plus forte (rapport à des connaissances d'anatomie que je vous épargne)
-de l'advil (ou tout autre anti inflammatoire...)comme dit plus haut sur un abcès dentaire (soit une infection) sans être aussi sous antibio c'est de la connerie en barre, l'infection flambe....et le visage aussi
-attendre près d'une semaine quand on a mal n'est pas l'idéal, un problème dentaire ne se résout JAMAIS de lui même (clin d'oeil à mes urgences du vendredi soir et du lundi matin)
-oui le coca et les sodas ça fait de gros dégâts (mais j'en bois 3 canettes de Zéro par jour et je n'ai pas une carie car je me fais suivre tous les 6 mois pour un contrôle...une consultation c'est 23 euros un détartrage 28.92 eur, et c'est remboursé)
bref je compatis de tout mon cœur car je gère des patients en galère comme toi toutes les semaines (d'ailleurs drainer l’abcès aurait pu être une initiative intéressante de la part du dentiste, mais bon faut voir où était le soucis)
voilà mon post était bien chiant et relou, comme les remarques cyniques et ignorantes faites plus haut
en tout cas soigne toi bien, mets du froid (genre glace dans un linge contre ta joue) ça fait désenfler, et si ce n'est pas le cas fais toi prescrire de l'augmentin ;)
allez des bises
Annesof
Courage .....
cécile.
dsl de ne pas faire une consultation en ligne, lis donc jusqu'au bout je donne effectivement à marie une manière de se soulager un peu...en mm temps pourquoi me justifier, mes patients sont les garants de l'attention que je leur porte, je ne suis certainement pas la seule, et oui qd on a un suivi régulier en général on douille moins.
bref, bon courage à celles qui souffrent
D'autre part les prix que tu as indiqué ne sont pas du tout ceux pratiqué par la plupart des dentistes en France (dans les grandes villes en tout cas et encore plus dans la région parisienne). Quand j'ai voulu faire une consultation pour un détartrage ça a plutôt tapé dans les 80€ ce qui ne rentre pas vraiment dans mon budget (soit dit en passant en Hongrie c'est gratuit une fois par an, sans avoir à faire l'avance). Si tu pratique les prix remboursés par la sécu tes patients ont bien de la chance mais il faut reconnaître que la plupart des praticiens se font un marge de folie... Un gros manque de contrôle à mon avis, c'est parfois même scandaleux.
Dans tous les cas si tu n'as rien à te reprocher en tant que professionnelle il ne fallait pas te sentir visée :)
Bonne continuation !
Carole
il y a effectivement des abus (ahhhh Paris....ville lumière et des dépassements d'honoraires) qui sont "normalement" interdits ;)
je travaille à Montpellier, c'est pas un trou non plus, et je ne cautionne pas le comportement de certains de mes confrères.
bon sinon les dents de léa seydoux vous les trouvez comment (vu qu'on ne peut pas les louper!)
des bises les meufs
si tu dois arrêter le coca, je te conseille ce documentaire sur tous les ravages (sanitaires, écologiques, économiques, culturels) de ce qui ressemble fort à une saloperie de drogue (je n'en bois pas, donc je ne connais pas cette dépendance) :
http://www.youtube.com/watch?v=l2it07Iw4_I
bises
Laure
Hey Marie, l'alimentation !!!! Ya que ça de vrai ^^
T'as regardé un peu le site que je t'avais conseillé par mail ? (vivrecru)
Des bisous