BILAN MODE 2015

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Photo de Leandra Medine du blog Man repeller 



J'ai encore 2 ou 3 trucs à vous dire sur l'année écoulée avant de passer pleinement à ce que sera, au moins en ce qui concerne son début, 2016.

2015 aura été l'année où j'aurais arrêté (du moins pour le moment et depuis 2 mois mais je l'espère pendant très longtemps) d'acheter de la fast fashion. Point d'H&M, Zara et consorts...
Alors bien sûr pour plusieurs d'entre vous c'est peut-être rien 2 mois (et d'un point de vue relativement objectif, c'est plutôt le cas) mais si vous lisez ce blog depuis longtemps, vous savez que cela n'est jamais arrivé. Ce qui fait donc une évolution intéressante de mes pratiques d'achat.

Le documentaire Netflix, The true cost dont je vous parlais dans ce billet  aura eu raison de mes envies encore parfois trop subites de mode.

Je ne veux plus acheter cette mode là, je trouve sincèrement, que j'ai largement eu ma part... Et ce doc a réussi à me faire passer de la culpabilité la plus inutile ("je suis qu'une merde à acheter toute ses sapes faites sous le coup d'exploitations en tous genre (humaine, écologique...) mais tant pis, de toutes façons, le reste est trop cher") à une culpabilité plus pragmatique ("je ne peux pas continuer à cautionner éternellement tout ça, j'ai acheté beaucoup, beaucoup plus que beaucoup, c'est vrai que ça me tente, c'est vrai que c'est beau, mais tant pis... C'est comme ça, je ne peux pas continuer toute une vie en portant des oeillères qui m'empêche de voir que ce n'est pas une bonne chose de consommer comme ça").

Voilà où en est ma réflexion en ce début d'année.
Alors 2 fois j'ai failli céder, à chaque fois que j'y vais (2 fois donc). Un pantalon en laine un peu jogging, et un jeans qui semblait être parfait pour mon boule qui n'en peut plus d'exister.
J'ai vraiment failli craquer.
Mais finalement je n'y suis pas retournée.
C'est pas bien grave, je m'en remettrai.

Plusieurs fois en commentaires, certaines et certains insistaient sur le fait qu'au vu du prix des sapes et au vu des moyens de chacun, le choix fast fashion s'imposait parfois... Je le comprends mais je crois aussi qu'il est important de réajuster ses besoins à la baisse.
En ce qui me concerne, bien sûr que j'ai envie de trucs, mais je sais aussi que mes besoins sont ultra limités.
Ma réflexion sur les questions de compulsion a évolué, plutôt de les penser uniquement à un niveau personnel (comment j'en suis arrivé là? J'ai un problème? Je dois comprendre ce qui dysfonctionne) il m'a fallu admettre que le problème était général. Je n'étais qu'un tout petit élément d'un truc très grand qui m'amenait à aller très très souvent dans ces boutiques là.
La société de consommation a des implications sur les individus, acheter trop n'est pas une tare mais bien une docilité à l'égard du système (ça me fait penser à la réflexion de Mona Chollet dans son livre, Beauté Fatale  (d'ailleurs beaucoup me le conseille en commentaires, je l'ai lu il y a longtemps et en ai longuement parlé sur le blog) quand elle y déduisait que l'anorexie pouvait aussi ne pas être une pathologie personnelle, au lieu d'être anormale, elle était plutôt significative d'une trop grande normalité (dans sa réflexion autour de la beauté / minceur / féminité).

Faire évoluer mes questionnements dans une globalité, sans me flageller m'a fait voir que j'étais juste une petite consommatrice tout à fait engagée dans le système. Et que c'était cela que je devais questionner et pas forcément les manquements dans ma vie personnelle qui ne sont qu'une partie du problème.

Après, ma mode n'évolue plus beaucoup, je me sape globalement toujours pareil, bien que cette année, j'ai été encore trop encombrée par certains complexes ce qui a, bien sûr, eu quelques répercussions sur ma mode.
C'est pour le moment en transition mais je pense que je vous en reparlerai quand j'en saurais plus.

Voilà les copains, je vous embrasse et vous dis à vendredi.

Love & Kiss on the beach



Commentaires

Lisa a dit…
Merci pour ce petit rappel, je viens de vider mon panier du coup 😅
Lisa a dit…
Et en fait ça fait du bien !!
Lou a dit…
Pour ma part, j'ai vu Demain (le film). Je n'en attendais pas grand-chose mais contre toute attente, il m'a fichu un sacré coup. J'en ai presque un peu honte d'ailleurs parce qu'au fond je sais tout ce dont parle le film et je n'assume pas trop que Mélanie Laurent ait eu de l'influence sur moi ;)
Donc en attendant de poursuivre ma réflexion sur "un métier qui sert à quelque chose", je me suis dit que ça ne serait pas mal d'arrêter d'engraisser toujours les mêmes et de consommer, consommer, consommer... En l’occurrence, l'essentiel de ma consommation inutile réside dans la mode. Donc même résolution que toi pour 2016 !
Anonyme a dit…
La fast fashion, c'est une double-exploitation, des ouvriers (pour la plupart des ouvrières) au niveau de la production, et de nous en tant que consommatrices, vu que c'est des fringues qui ne ressemblent plus à rien au bout d'une saison, qu'on se sent mal de n'avoir "rien à se mettre" parce qu'on n'a rien de correct, et que le budget peut mener encore une fois vers une enseigne fast-fashion, et finalement être forcée vers un comportement destructeur d'autrui, c'est aussi une infortune. En fait moi j'avais craqué cet été chez Zara, en général c'est la canicule qui me fait faire des achats panique parce que je ne sais pas quoi mettre en été. Bah, je me suis retrouvée avec des tops d'été dont j'étais contente sur le coup, mais au bout de trois mois j'avais plus du tout envie de voir leur gueule. Déjà c'est de la mauvaise qualité, mais en plus y a toujours l'un ou l'autre détail pour faire vachement printemps-été 2015 et ringardiser le truc au bout de deux mois.

Du coup, quand je me retrouve à contempler un achat fast-fashion, en général c'est parce que j'ai besoin d'un truc de saison assez rapidement. Alors, j'essaie de me rappeler la sensation que j'ai eue en trouvant ces tops dans mon dressing genre deux mois après leur achat, ensuite je jette un coup d'oeil aux coutures et je touche la matière: le 100% coton ou soie chez Zara c'est encore pire que leur polyester, viscose et compagnie, en général y a quelques fils qui partent déjà, et c'est à peine si les coutures tiennent. J'ai reçu une robe Dorothy Perkins l'an dernier, en jersey de coton a priori pas mal du tout, bah au bout d'une douzaine de fois, la couture au niveau de la taille commençait à se défaire, pourtant je ne suis pas bien grosse à ce niveau-là.

Vu qu'on trouve des grandes marques en seconde-main pour à peu près les prix de la fast fashion, le choix est vite fait. En fait - j'imagine que t'as déjà fait le tour de la question - faut vraiment penser en cost-per-wear et en investissement, et se poser des règles assez strictes. Franchement, si au lieu de passer chez Benetton, encore une fois en catastrophe, cet automne, j'avais commandé de l'occase, j'aurais payé moins et eu des meilleures fringues, comme c'est le cas maintenant.

Mais, je pense que le côté insidieux de la fast-fashion, aussi, c'est que ça nous culpabilise d'investir un peu plus pour éviter de foutre de l'argent par la fenêtre à moyen et long terme. En fait, ça chamboule totalement notre rapport à notre budget, à nos fringues et à notre présentation, et aussi à la valeur des fringues en tant qu'objet physique, de la matière, et des heures de travail minutieux qu'il faut pour les fabriquer. C'est pas juste des choses qu'on met pour couvrir sa nudité et se donner un certain aspect: ça doit tenir chaud, tomber d'une certaine façon, être robuste, durer. Je sais que quand je commande un truc Agnès B ou Isabel Marant d'occase, j'ai mon cerveau qui part dans tous les sens au moment de passer à l'acte, qui me dit "non mais sois raisonnable, fais dans tes moyens et passe plutôt chez H&M comme une personne normale", même si objectivement, je suis en train de me payer un super pantalon en laine noire pour 25€ et pas une sous-merde mal taillée pour 40€.
Anonyme a dit…
Je plussoie ton billet et les commentaires
Ca fait plus d'un an que je n'achète plus rien qui n'est pas fait dans des pays où les droits de l'homme sont à peu près respectés, ou de commerce équitable (après je me leurre pas, on ne contrôle pas tout, les étiquettes ne disent pas tout malheureusement...)
Et le bilan c'est que je suis 100 fois plus satisfaite de mes achats. Je ne dépense pas plus, car j'achète beaucoup moins, et tout est très réfléchi. Je ne m'encombre plus d'un 20ième t shirt que je ne porterai jamais car je ne mets que mes quelques fétiches, et je ne craque plus sur cette jupe à volants qui me fait réver à celle que j'aurai pu être, mais que concrètement, c'est pas moi du tout du tout du tout.

Du coup c'est double effet kiss cool, comme c'est très réfléchi en termes de "est-ce que c'est mon style, est-ce que concrètement je vais avoir envie de le porter tout le temps ?"
Et ben ma garde robe est beaucoup plus cohérente, tout va avec tout quasiment et ça devient très simple de se sapper !

(et achat éthique ou non, j'évite d'acheter plusieurs versions d'un même truc, en général on en a 1 préféré qu'on mets tout le temps, et les erstaz restent au placard)

et bonne année !
EMI. a dit…
J'ai arrêté de me prendre la tête pour les fringues. Et je m'en porte bien mieux.
Loin de moi l'idée drastique d'arrêter toute fast fashion. Même si je peux dire fièrement (oui tout est relatifs) que je n'ai acheté que 3 pièces Fast Fashion cette année. Et je me concentre, sur moins de pièces mais plus couteuses. par contre, quand je vois qu'un tee Levis coute 1€ à la marque est fabriqué en Inde et Chine et qu'on paie la marque, est-ce bien différent ? Ne sachant plus vers quoi me tourner réellement, je suis paumée. Si le courage m'en dit, je regarderai le documentaire Netflix, et le livre me tente bien depuis un moment.

Merci Marie, j'adore les TOP. J'adore tes bilans.
Anonyme a dit…
Hello Marie et bonne année!
Je viens de visionner la vidéo dont tu parles et ça me fait froid dans le dos. J'avais déjà vu un reportage sur la façon dont les chaussures et sacs "pas chers" étaient fabriqués et c'était pareil: à vomir .... La pollution extrême de l'eau, de l'air, les conditions de travail atroce des ouvriers exposés sous une chaleur accablante a des tonnes de produits toxiques... Bref ça calme bien quand on est (ou était dans mon cas) une adepte de la mode low cost H&M Zara et co.
Je me suis bien assagie et je n'achète plus autant de fringues qu'avant: bizarrement cela me fait du bien, je ne suis plus dans cette "urgence" de l'achat et c'est tant mieux.
merci pour cet article.
La bise
Louhna
cash cash a dit…
Salut Marie,
Comme toi et tes lectrices, j'ai décidé depuis un an ou deux de ne plus acheter toutes ces fringues pour lesquelles on craque à cause de leur prix dérisoire, donc je fuis zara, h&m, la redoute et consort. Mais je tiens à partager une expérience récente qui fait écho au message d'EMI, dans les commentaires précédents:
J'ai offert une chemise à mon fils de 19 ans pour Noël, et sa meilleure amie a eu la même idée. Comme nos moyens ne sont pas les mêmes, elle s'est fourni chez h&m et moi chez Levis. Quand j'ai passé les chemises à la machine, j'ai regardé les étiquettes, par curiosité: elles indiquaient toutes les deux "made in Bengladesh". Alors bien sûr la qualité n'est pas la même, mais je peux te dire que j'étais dégoûtée quad même :/
Bisous et tous mes voeux de bonheur à toi et tes lectrices
Polly a dit…
Hello Marie !
Je crois sincèrement que tu peux être fière de toi car avec ces deux mois, tu as déjà fait un énorme pas en avant, et pas le plus facile, qui plus est ! Accepter d'ouvrir les yeux, c'est compliqué.

Peut-être que tu auras, comme moi (et comme beaucoup d'ailleurs car nous ne sommes jamais des cas uniques), l'impression de retomber dans de vieux travers de temps à autre.
Pour ma part, j'ai amorcé le changement il y a 4/5 ans en me désinscrivant tout bêtement des newsletters asos, topshop et consort car elles me poussaient toujours plus à désirer l'inutile, et ensuite, même si j'ai réussi à zapper en un temps record H&M, j'ai par contre beaucoup culpabilisé car je n'arrivais pas vraiment à m'empêcher de rentrer chez Zara pour essayer vestes et manteaux !
Et, attention scoop : ça ne sert à rien, mais alors à rien du tout de s'auto-flageller comme ça ! On ne peux pas être au top du premier coup, les choses prennent un peu de temps à se mettre en place.
Et ce d'autant plus que changer sa façon d'envisager et de consommer la mode n'est pas forcément aussi superficiel que cela y parait. A mon avis cette évolution est beaucoup plus profonde qu'elle ne le laisse croire et s'accompagne d'une réflexion plus générale sur le fonctionnement (ou le dysfonctionnement) de nos sociétés.

Enfin bref, pour clore ce pavé, une fois de plus ta réflexion tombe dans le mille et bravo pour la mise en application de ce que te chuchote ta conscience ;)
The sheepskin a dit…
Quid de la fast-bouffe dans la même réflexion? :D Pardon, je viens de découvrir le film Samsara (des années à la bourre tard) et j'arrête pas de regarder des trucs sur le sujet. Et ces docus sont faits de façon assez similaires en réalité.
Ok stop digressions, une bonne synthèse et une belle avancée personnelle, voilà ce que m'inspire ton post et ta réflexion qui font sens, merci de nous le faire partager
Pauline a dit…
Bonjour Marie!

Je ne sais pas si ça a vraiment à voir avec tout ça, mais mercredi dans l'émission 'la tête au carré' ils parlaient de la maitrise de soi. C'est très intéressant et m'a beaucoup fait penser à toi!

http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-maitrise-de-soi

Bonne journée!

Pauline
Donoma a dit…
Je suis très contente Marie pour toi, sincèrement, et très heureuse de voir les autres commentaires. Je pense que le futur d'un monde plus stable c'est qu'on accepte de délaisser une partie de notre confort (en occident), en justement arrêtant toutes les consommations dont on n'a besoin et qui entraînent de l'exploitation quelque part, et il me semble que l'industrie du prêt à porter c'est l'une des pire sur ce point.

Donc je trouve ça absolument génial de voir les mentalités doucement évoluer.

Personnellement j'ai jamais été une grande consommatrice donc c'est plutôt facile pour moi de consommer peu. Ce qui est plus compliqué c'est de consommer mieux, car je suis étudiante et je vis avec 300€ par mois une fois mon loyer payé. Donc bon, je me fournis pas mal en friperie, et après dans les magasins "fast fashion" je regarde les étiquettes et essaye de prendre les pays qui ont un minimum de législation pour protéger les travailleurs (par exemple, la Chine c'est à priori moins pire que le Bangladesh ou l'Inde)
Après tout ce qui est "technologie" ça demande des matériaux non seulement très polluant mais en plus qui sont à récupérer dans des mines et les conditions sont souvent désastreuses. Donc j'essaye de garder mes affaires le plus longtemps possible en en prenant soin. Bien sûre obsolescence programmée toussatoussa mais en se renseignant il y'a quand même des marques qui sont connues pour durer. Quand mon portable ne fonctionnera plus je pense que je réfléchirais aussi au FairPhone.

Bref, voila, j'encourage tout le monde à faire des pas, fussent-ils minuscules, pour faire du bien à notre planète et à nos semblables ! :) Et ne jamais se flageller parce qu'on craque. Mais s'informer d'autant plus pour ouvrir les yeux sur ce qu'il se passe, et ensuite les comportements suivent tout seuls ou presque :)
virginie/mode9 a dit…
C'est super juste ce que tu dis ! L'être humain n'a de valeur que par son pouvoir de consommation aujourd'hui ! Ça me met la rage alors qu'évidement je suis un bon pigeon mais je ne VEUX pas de cette société pour mes mômes !
Anonyme a dit…
"Faire évoluer mes questionnements dans une globalité, sans me flageller m'a fait voir que j'étais juste une petite consommatrice tout à fait engagée dans le système. Et que c'était cela que je devais questionner et pas forcément les manquements dans ma vie personnelle qui ne sont qu'une partie du problème.
"

très bien dit. Tu mets des mots sur mon rapport à mon travail. Je ne m'y fais pas, il y a beaucoup de paperasse et de caporalisme. J'oscille entre burn out et envie de laisser tomber. En fait, c'est surtout le système qui dysfonctionne. Je suis de gauche je déteste l'idée de flicage, les petits chefs et je prends le temps de réfléchir en toute indépendance. Or ce sont des choses que mon boulot ne permet pas. Et on doit toujors en faire plus, sans se plaindre, sinon on est catalogué "feignasse", même si on part le dernier du lieu de travail et qu'on envoie des mails pros à 3 h du mat...J'ai à côté des problèmes de vie, comme tout le monde. et le dégoût que m'inspire mon milieu professionnel (pas mon travail, qu'en lui même j'adore) me plombe, je n'ai pls goût à rien , car plus le temps de me "remettre du monde". Comme on m'y invitais, je me demandais si mes pb persos n'étaient pas le point de départ de mes pb à faire mon métier dans ces conditions (organise -toi mieux (c'est un ta qui demande au bas mot 50 h de travail effectif dans la semaine, et 20 heures de rumination...). Mais ce n'est q'un moyen de faire durer la grosse arnaque du système qui te fait bosser comme deux (vive les nouvelles technologies, ça devrait être interdit de demander des documents préparés hors temps de travail , on a le droit à la déconnexion...je rêve d'une semaine sans portable ou boite mail..)... Il faut avoir le courage de se décentrer. Si on le faisait tous, en replaçant nos expériences dans le collectif (dans ma profession, 60 % des personnes veulent se reconvertir, c'est une hécatombe...), si on se disait que notre souffrance rejoint celle des autres et que manifester son refus peut changer les choses, le monde irait mieux ...
Anonyme a dit…
anecdote: 31 décembre à Iké, coin "bonnes affaires", aricles à 1 euros moins 50%....des milliers de déco de noël..j'étais écoeurée..je me suis dit "extraction des matières premières plus main d'oeuvre sous-payée et intoxiquée, conditionnement et transformation reconditionnement, avec le transport et tout et tout et les gens abïmés et exploités au passage, re-transformation et emballage , re-transport, mise en rayon, toujours avec main d'oeuvre sous -payée...le tournis!
Anonyme a dit…
nouvelles co déjà en rayon, 70% existe déjà dans les fiperies, les vide-greniers, les cartons qui dorment au grenier, l'armoire d'une copine , au rayon soldes et dans les outlets, mais bon.... le reste, c'est juste un peu plus court, les boutons sont pas les mêmes (mais on a même pas l'idée de les changer)....Et on va quand même continuer à acheter....
Anonyme a dit…
continuer à acheter ...et à tout retourner, c'est tellement facile (et polluant...)
http://www.wired.com/2016/01/holiday-returns-supply-chain/
Anonyme a dit…
http://www.natura-sciences.com/environnement/impacts-environnementauxindustrie-textile.html
http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/30/h-m-met-le-cap-sur-l-afrique_4356966_3234.html
http://www.jeuneafrique.com/249765/politique/obama-exception-visitant-lethiopie-regime-semi-autoritaire/
http://www.michelcollon.info/Hassan-Les-elections-en-Ethiopie.html

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