AVOIR CONFIANCE ETAPE 1

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Ce son est quand même une petite tuerie ensoleillée (bon elle s'arrête brutalement sur Youtube mais quand même ça fait plaisir)


J'ai commencé à aborder dans ce billet ce qui va occuper mon rapport à moi (petit nombril que je suis) en cette rentrée.

Bon j'en ai déjà parlé plein de fois, l'ai détaillé, décortiqué, analysé mais pour les nouvelles et nouveaux, je suis, ce qu'on pourrait appeler, un angoissée chronique.
J'ai peur de manière plus ou moins rationnelle, mais je suis aussi souvent, envahie par un inconfort physique, une oppression sur la poitrine, des crises plus du tout rationnelles et suis, parfois angoissée juste comme ça. Sans savoir vraiment pourquoi. Une forme d'angoisse pure qui semble n'avoir pas la moindre origine. Trop funcky pop d'ailleurs, laisse tomber!

C'est compliqué l'angoisse, parce que si tu parles à quelqu'un qui n'a jamais ressenti ça (ça arrive j'te jure), tu passes pour une fille qui n'a pas de problème et qui s'en invente en quelques sortes. Et c'est vrai qu'il y a un peu de ça parce que dans les moments où je suis angoissée sans savoir tellement pourquoi, je me mets à analyser ma vie et je suis dans l'incompréhension la plus totale.
Mais bordel, c'est quoi mon problème vu que je n'ai pas de problème? C'est ce genre de choses que je me dis... Angoissée certes mais lucide la meuf!

Ayant essayé l'auto-maltraitance et l'auto-dénigrement de mon ressenti, et m'étant heurté à la plus totale inefficacité, j'ai tenté des méthodes plus... Adaptées.

La thérapie  que j'ai "pratiqué" assidument pendant plusieurs années (vous en avez souvent parlé ici en commentaires). L'idée étant bien de comprendre mes "dysfonctionnements d'esprit" et surtout de mettre le doigt sur mes mécanismes intérieurs pour éventuellement les accepter ou les modifier.
La thérapie a eu de bons résultats sur moi, j'allais mieux. Mais je suis mitigée quant à son efficacité à long terme, il ne s'agissait pas pour moi de passer ma vie sur un divan 3 fois par semaine, et une fois le "traitement" arrêté  je me suis retrouvée avec les mêmes problématiques (les thérapies ont d'ailleurs une réponse à tout ça. Elle s'est arrêtée trop tôt, ça n'a donc servi à rien (6 ans quand même les mecs, je veux bien qu'on rigole mais quand même merde. Marie aka la thug). Ca n'a pas marché? Ouais ok mais c'est parce qu'elle n'est pas encore arrivée au coeur du problème... (Merde les mecs, arrêtez vos conneries, je fais que ressasser les mêmes trucs...) Ouais mais si elle ressasse c'est aussi parce qu'elle refuse de s'attaquer à ce qui est vraiment important, bref elle fuit cette bouffonne... (Ouais mais non les gars, là maintenant vous êtes relou)).

Bref, la psychanalyse c'est la science de la mauvaise foi ;-)

Il se trouve que je sais ce que j'ai. C'est pas le problème de comprendre, toi même tu sais que je passe ma vie à prendre du recul et à analyser, aller en thérapie m'a appris un truc, comprendre ça n'est pas guérir. Quelle déception, a priori je croyais que c'était le cas, et c'est en ressassant une énième histoire sur ma famille (que j'avais déjà dû lui raconter) que j'ai compris que bordel de merde, ça me faisait du bien mais est-ce que ça fonctionnait? Concrètement j'entends... Est-ce que je me débattais pas plutôt dans une forme de complaisance?
Je n'ai toujours pas la réponse puisque je ne sais pas ce qu'il en serait si je n'y étais pas allée...

Y a un autre truc que j'ai compris, ça n'était pas mon manque d'analyse qui était à l'origine de mes angoisses, c'était même plutôt le contraire. Je t'ai déjà dit que j'imagine toujours le pire, c'est vrai, c'est comme qui dirait ma nature même si ce mot ne veut pas dire grand chose mais d'aussi loin que je me souvienne, aussi petite que je sois, j'ai toujours été comme ça, la reine des anxieuses.
Alors c'est pas super grave (relou quand même) mais surtout ça n'est pas une raison pour rester dans cet état et l'accepter.

Mais que les choses soient claires, nous ne sommes pas égaux face à la manière dont nous voyons la vie, l'environnement joue un rôle déterminant c'est sûr mais il ne suffit pas à broyer du rose (kassdédi Cioran à qui on doit cette expression qui a méchamment de la gueule... Et c'était pourtant pas le roi de l'optimisme tu noteras!). 

Je côtoyais une femme à un moment de ma vie qui était (de ses propres dires et ça s'est finalement révélé très relatif) une combattante, une femme qui savait affronter la vie, qui ne se laissait jamais aller, elle passait son temps à me dire que les gens qui se battaient pas, qui étaient tristes (la dépression était de son point de vue une fausse maladie) étaient des faibles, elle les méprisait. Elle était convaincue que ce qu'elle était à l'intérieur, sa "force" était accessible à tout le monde.
Ouais elle pensait ce genre de trucs avec beaucoup de premier degré.
Moi je ne crois pas que ça fonctionne comme ça. Je le dis sans complaisance (enfin j'espère) .

Donc je disais,  je suis une femme qui angoisse tous les jours, toutes les heures, qui des fois se réveille avec le thorax oppressé alors qu'il ne s'est encore rien passé dans la journée.

Mais je ne me résigne pas du tout à ça, si mon angoisse s'est tellement installée en moi c'est aussi parce que je n'agis pas suffisamment. C'est pas que je pense trop, c'est que je ne fais pas assez.

La question n'est pas de savoir comment régler ses "problèmes" dans sa tête qui sont peu ou prou les mêmes que les autres, je suis même plutôt privilégiée de mon côté, non la question est de savoir quoi faire pour simplement améliorer les choses au quotidien. Le quotidien, la gestion pragmatique de la vie est je crois, la clé pour moi.

Je ne peux pas me changer intrinsèquement en le voulant très fort, ça n'existe pas ces choses là, la première étape est donc bien d'accepter la situation telle qu'elle est afin de l'optimiser. L'optimiser en partant de moi,pas en généralisant, non en partant d'un contexte initial.
Je m'appelle Marie, je suis angoissée tout le temps et n'envisage que le pire pour ceux que j'aime et pour moi-même.
Mais je m'appelle Marie et je ne veux pas vivre cette vie là, parce que c'est bien relou pour ceux que j'aime et pour moi-même.
Donc, je m'appelle Marie et je vais vous expliquer dans les billets suivants (vu que ça commence déjà à faire long) comment je procède.

Désolée pour la répétition du contexte dont j'ai déjà parlé mais ça me semblait pas mal de refaire un point avant de passer aux choses plus "sérieuses".

Allez salut, à demain les copains.

Commentaires

Marie D. a dit…
Mon dieu, tes articles tombent juste tellement bien à chaque fois, ca en devient mystique !
Je suis une Marie anxieuse aussi, et force est de constater que finalement triturer les mots dans sa tête pour essayer de comprendre ca ne m'a pas aidé. Plus j'essaie d'expliquer mes angoisses, moins elles me paraissent justifiées. Et l'idée de devoir m'en accommoder et vivre avec me révolte un peu j'avoue, j'aimerais qu'il y ait un bouton marche arrière, parceque finalement avant c'était moins pire ! Je me penche de plus en plus vers les trucs de méditation, toujours pleine d'espoir mais j'aimerais juste que quelqu'un me dise réellement si l'on peut vraiment extraire cette "merde" de l'esprit définitivement ou si ça nous hantera toujours un peu...
Bref je suis toujours aussi fan de tes écrits, merci d'aborder la vie crûment, ca fait du bien !
Des bisous
Marie a dit…

Marie D: <3 <3
Sincèrement? non je crois que ça sera toujours en moi, ce qui n'est pas en soi grave, mais juste un paramètre à prendre en compte.
Spontanément, je suis angoissée, je dois juste adapter mon mode de vie à ce paramètre là. L'angoisse est comme une forme de réflexe et je dois essayer de me déconditionner du mieux que je peux mais non, je ne pense pas que ça partira.
Je sais pas si je suis claire, mais à la différence de ce que tu décris, je ne trouve pas ça particulièrement injuste (en tous cas au vu des autres injustices je me sens toute petite joueuse) c'est juste comme ça, je dois juste agir pour améliorer mon quotidien, c'est tout.
Je t'embrasse prends soin de toi
Anonyme a dit…
Coucou Marie,

Merci pour ton post. ça m'interpelle que tu dises que parfois tu te réveilles angoissée alors que la journée n'a pas commencée, je suis un peu comme toi, un angoissé du réveil alors que je n'angoisse jamais le soir, en rentrant chez moi où je me sens "à l'abri"...

Il parait que le livre de Christophe André sur les phobies et la peur serait vachement bien, tu l'as lu?

Je t'embrasse

Susu
ELISE R. a dit…
Marie,

ça fait plusieurs fois que je me fais la réflexion en te lisant et je pense jamais à te le dire, alors ça y est. Tu m'impressionnes beaucoup dans ta connaissance de toi-même. Je trouve que tu as conscience de tes qualités comme de tes défauts et que tu fais un vrai travail pour apprendre à savoir qui tu es.
Ca m'impressionne toujours car je crois très mal me connaitre. Cette année, comme toi, j'ai pris des bonnes résolutions de rentrée : je me suis inscrite au yoga. Ouais bon, grave dans le mouvement de masse, tu vas me dire. Mais pour moi, il s'agit en fait d'un grand pas en avant pour plusieurs raisons : 1) je suis une "stressée de la vie" (comme dirait mon mec) et je pense que ça peut me poser vraiment 2) je ne suis assidue en RIEN, suivre un cours une fois par semaine, ça va être dur dur, je mets la barre haut à fond.
J'ai fait mon premier cours mardi dernier et j'ai adoré.

Bon bref, c'était unpeu de la disgression mais tout ça pour dire que BRAVO Marie, tu sembles savoir trouver les mots pour exprimer tes sentiments et tes impressions et ça, c'est déjà hyper balaise.

Bises de Nantes.
matou a dit…
Je voudrais savoir, tes douleurs au thorax, ça se manifeste comment?
Parce que je me suis réveillée un dimanche matin, avec une douleur horrible au thorax (j'étais persuadée que c'était l'oesophage), comme si on m'appuyait très fort, sensation d'étouffement et de compression, pile au milieu. Et après 3h au médecin de garde/urgences, rien à déclarer cliniquement parlant. Genre radio des poumons, ok ; prise de sans, ok ; cardiogramme, ok (enfin des extrasystoles mais connues depuis qq années mais ça ne me cause que des gênes occasionnelles et jamais cette douleur là).
Du coup on m'a juste prescrit des calmants "si je voulais", je ne les prends que les soirs car pas envie d'être shootée. Enfin du coup je me suis dit que c'était peut etre une sorte de crise d'angoisse, mais comme j'y connais rien. Voilà^^
Helene a dit…
Pas facile de vivre avec ses angoisses, de les accepter comme faisant parti de soI...
J'Ai découvert ce blog qui en parle, avec beaucoup de justesse: http://cairamieuxdemain.tumblr.com
Alors je partage...
Bisous Marie
Anonyme a dit…
Billet qui tombe à pic encore une fois!

Je suis de même nature que toi, angoissée, anxieuse je vois le mal à peu près partout :-s

J'ai remarqué chez moi que je réfléchis aussi beaucoup trop et je crois que c'est un facteur aggravant!

le lâcher prise est une vrai remède avec la méditation!

hâte de voir tes prochains articles

cindy
Fanny a dit…
J'ai eu moi aussi des angoisses et j'ai même du faire face à plusieurs épisodes dépressifs mais j'ai eu 2 déclics :
- le décès de ma mère qui m'a fait comprendre que jusque là, rien n'était vraiment grave et qu'il fallait profiter
- arrêter de vouloir prédire l'avenir. Si demain, c'est mon heure, et ben tant pis. J'ai pas mal d'angoisses qui se sont barrées comme ça.
Je bosse encore pas mal sur le fait de ne plus ressasser le passé. Une fois que ce sera réglé, ce sera le présent et ce sera bien suffisant.
lunelo a dit…
"comprendre ça n'est pas guérir"
oui je susi bien d'accord je les comprends assez vite, pourtant je me suis obstinée a poursuivre des therapies avec diferents therapeutes car comem tu le decris si ça ne fonctionnait pas c'est que je ne voualis pas assez fort...bien sûr et puis progressivement je me suis dit que ls therapies "verbales" apportaient pt etre du bien etre a certains mais que c'etait la pire des plaies pour un(e) analytique. un peu comem enfoncer des clous sur des clous sur des clous.. un truc qu icreerait encore lus de dechets en somme...
quand je relis des carnets de ma periode assidue analytique, je susi bluffée par ma clairvoyance et ma justessse passée...Pourtant je n ai pas la sensation que cela m'ai aidée. J'a ialors décidé de descendre plus dans mon corps de faire du sport de façon consciente, de la meditation de de travailler l'ici et maintenant.
ce que tu decris est ce que j'appelerais de l'angoisse existentielle(je sus quasi persuadée qu'elel est liée a un autre phenomene chez toi mais il ne m'appartient pas de le formuler ici et surtout le nommer ne reglerait pas la question de ton anxieté).Elle n'est pas vécue par tout le monde car sinon on serait une societé de l'inertie, mais c'est comme l'hypersensibilité. Je me dis qu elle a sa raison d'etre, son utilité même si c'est parfois lourd y compris somtiquement: un anxieux reflechit anticipe, cree parfois des solutions a des problemes que d autres n auraient pas formulé. apres malheureusement, oui il faut vivre avec une societé qu irefuse parfois le doute, apprendre a jouer avec son crocodile, l'apprivoiser, lui lacher du lest... se donner plus d espace...des bises la chic fille
Agnès a dit…
Coucou Marie,

Billet qui me parle énormément j'suis contente que tu abordes ce sujet, je te lis depuis pas mal de temps, je suis tombée sur une thérapeute et écrivaine qui fais des vidéos youtube elle s'appelle Raymonde Hazan dis moi si tu te reconnais là -dedans :

Parcours d'une surdouée
https://www.youtube.com/watch?v=PbutcanbZU0

Le mal-être
https://www.youtube.com/watch?v=iw84o7jTfm8

Je t'embrasse
Cécile a dit…
De la part d'une angoissée de la vie qui a passé des années sur le divan d'un psy sans réussir à s'en débarrasser, fait un burn-out et une dépression avant d'avoir trente ans et qui se couche un soir sur deux avec une emplume sur la poitrine et un éléphant dans la gorge, merci.
Maintenant, j'ai compris que la force ne veut pas dire n'avoir jamais été vulnérable, et que le plus important est de réussir à vivre avec ce que je suis et ne plus me laisser dévorer. J'ai appris à gérer les symptômes, mais le fond, la clé de tout pour moi, cela a été d'apprendre à reconnaitre qui j'étais, au-delà de celle que je devais être par habitude et convention sociale...
Je suis angoissée, mais ce n'est qu'un petit bout de moi, je peux vivre avec, je peux même avoir une vie très chouette comme ça!
Ben a dit…
Bonjour Marie,

J'aime la façon dont ton blog a évolué, je le trouve intéressant =)

Je me traine une angoisse pas possible depuis le début de l'année, qui a des conséquences physiques désagréables sans être particulièrement graves, j'ai souvent mal au ventre de stress, à tel point qu'il m'est parfois difficile de distinguer le sentiment d'angoisse dans la sensation de douleur à l'abdomen, les deux étant très liés dans mon esprit (je ne sais pas si c'est clair...)

Aucunes raisons particulières, je suis même assez privilégié dans un sens, j'ai une famille et des gens qui m'aiment.

Donc je trouve tes questionnements intéressants, voila. Bye =)
Claire a dit…
Un petit moment que je n'était pas venue ici mais j'aime toujours autant te lire Marie.
La justesse de ton écriture, ta facilité de mettre des mots sur ton ressenti, la finesse de tes analyses.. j'adore!

Je ne sais pas si quelqu'un de profondément angoissé peut un jour ne plus l'être du tout.

Pour ma part, je l'ai été. Beaucoup. Longtemps.
Ce que je sais, c'est qu'on peut par contre apprendre à les gérer ces angoisses, et ne plus les laisser gouverner notre quotidien... Apprendre à faire taire ce fichu mental qui parfois prend trop de place, ne plus l'écouter, ne plus le laisser dominer.
Je trouve aussi que les bouquins et conférence de Christophe André sont de véritables mines d'or et aident à comprendre de nombreuses choses. J'ai d'ailleurs passé énormément de temps à lire, écouter, étudier de nombreux auteurs. Mais comme tu le dis : comprendre les mécanismes et les origines n'aide pas forcément ! Les théories, aussi cohérentes soient-elles, n'ont pas de sens si on ne les mets pas en pratique dans nos vies. C'est l'expérience, les essais, les loupés, les nouvelles tentatives... qui aident à avancer, à trouver !

Juste aussi partager que toutes mes angoisses sont devenues bien moins nombreuses, (voire certaines périodes quasi absentes), depuis que je suis plus authentique, plus alignée avec moi-même, dans les différents domaines de ma vie. Plus en accord avec qui je suis et me respectant enfin ! c'est un peu comme si cela m'avait enlevé certaines peurs.
Je ne sais pas si cela te parle ou parlera à quelqu'un ?! C'est parfois difficile d'expliquer tout cela en quelques mots...

Pleins de bisous Marie et merci encore pour ces belles réflexions partagées :)
Marie a dit…

Susu: non je ne l’ai pas lu… Je vais regarder ça, merci

ELISE R: OH ça me fait super plaisir ce que tu dis là…
Tu nous diras comment s’est passé ce cours
<3 je t’embrasse

matou: une forme d’oppression, l’impression que tu peux pas respirer parce que quelqu’un (du type géant) t’appuie dessus.
Ce que tu décris, mais je ne suis pas médecin, ressemble à mes crises d’angoisses, ça a des effets physiques assez costauds, certaines personnes perdent tellement pied qu’elles se voient mourir.
T’as essayé de respirer (genre médiation même si ça fait babos, ça fonctionne pas mal)?
Courage

helene: j’ai adoré merci du lien.
Bise

Cindy: oui moi aussi c’est un facteur aggravant

Fanny: Merci de tes conseils, tu as tellement raison.

lunelo: Je crois, comme toi, que la clairvoyance ne m’a pas du tout aidée.
(Evidement, j’aurais aimé avoir ton analyse autour de moi,mon petit nombril est curieux).
Oui elle n’est pas vécue par tout le monde, je m’en aperçois et surtout elle n’est pas forcément liée à un contexte défavorable (j’ai eu une enfance heureuse ce qui apporte donc une certaine de culpabilité vu que je trouve mon angoisse inappropriée).
Bise

Agnès: Je vais regarder ça, merci beaucoup pour les liens

cécile: Oui c’est vrai, qu’une fois assumée, je suis moins dans ce type d’angoisse.
Et si elle était un baromètre pour justement savoir si c’est ou pas la bonne voie pour nous?
Merci pour ton commentaire.

Ben: Merci Ben (et ce que tu décris au début de ton commentaire, je m’y reconnais beaucoup)

Claire: Je découvre Christophe André avec ton commentaire.
Merci donc.
C’est ce que je disais à cécile au)dessus, la question du désir profond et de l’authenticité est effectivement à prendre en compte dans la gestion des angoisses.
Merci pour ton com Claire
Je t’embrasse

Cécile a dit…
C'est bien vu, l'angoisse c'est souvent un bon indicateur pour savoir où ton "moi" profond est en harmonie et réajuster certains choses dans ta vie. Ce que je suis en train de faire, à commencer par un projet de déménagement au bord de la mer! :)
lunelo a dit…
et puis l'angoisse peut etre un super indicateur ex j'hesitais ces derniers jours sur un truc... j etais attirée et en meme temps super mal a l'aise pour le choix d une formation. ça me rappelait des relations toxiques autrefois...eh bien j'ai juste exprimé ma sensation de malaise au reponsable et ça a entrainé une reaction en chaine qui a confirmé ma sensation premiere...encore une fois nous sommes des etres de sens mais aussi de sensations. tout a une raison d etre ;) y compris l anxieté meme si ok l hyper anxiété pffff

PS je t ai contacté en MP sur FB avec mon pseudo R...
Anonyme a dit…
regarde ça...
http://reseauinternational.net/petite-demonstration-dimpuissance-acquise/

lilibulle a dit…
T'es pas précoce hypersensible par hasard ? Je le suis et je suis une angoissée permanente qui voit et ressent des choses que les autres ne sentent pas (ça fait un peu hallucinée là non ? 😉). J'ai beaucoup de recul sur moi même et les autres et à la fois c'est bien (je me connais mieux et je comprends mieux les autres) mais c'est moins bien (je suis différente et non conformiste et c'est compliqué ). Il ne s'agit pas de poser une étiquette mais de mieux se connaître pour apprendre à gérer ses problèmes.

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