CULPABILISER RESPONSABILISE-T-IL?

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(Oui encore une chanson de Camélia Jordana, mais Miramar est tellement, tellement jolie)

J'ai enfin vu le documentaire  Le monde selon H&M  où l'on voit quelques "dessous", dont nous ne sommes plus tellement dupes, du géant suédois.


Au début de l'été Géraldine de Café mode en avait parlé dans un billet et c'est en lisant les commentaires que j'avais vraiment eu envie de le voir.
 Géraldine soulignait que dans ce documentaire on y apprenait pas grand chose qu'on ne savait déjà, ce qui est tout à fait vrai.

Alors, si on sait-déjà ce que Marie Maurice (la réalisatrice) nous dit, à quoi pourrait bien servir ce documentaire?

J'avais lu un commentaire assez intéressant chez Géraldine.
Une fille y expliquait que peut-être, voir / savoir (voire revoir / resavoir) ce qu'implique la fast fashion dans la monde permettrait au consommateur de ne plus continuer à se cacher derrière sa méconnaissance. À un moment ça ne passe plus le coup de "ah bon, je ne savais pas!".
De fait, si tu continues à acheter comme ça, c'est que tu sais ce que cela implique et que tu fais donc le choix de continuer à le faire, en tout état de cause. Et dans ce cas, tu dois savoir ce que tes achats impliquent, de manière individuelle.

Je vais encore parfois chez H&M, j'achète encore chez H&M alors même que j'imagine parfaitement que le conditions de fabrication de mon t-shirt à 5 balles sont déplorables. Est-ce que je m'en fous? Non mais c'est loin dans mon cerveau, comme derrière le brouillard de l'envie, du pas cher et du renouvellement. Toutes ces choses que la société met avant pour justifier l'injustifiable et qui apportent toute la satisfaction à ma pulsion d'achat. Elle n'est pas regardante.

Distinguons les 2 éléments qui s'opposent face à un achat fast fashion. T'es devant ton t-shirt pas cher, bien coupé... et surtout pas cher. Mais pas cher, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de prix à payer, c'est juste que ce prix, ce n'est pas toi qui le paie:

✔︎ L'envie 

✔︎ L'éthique (la morale si tu préfères)

Mon envie d'acheter est souvent de l'ordre de la pulsion j'en ai déjà amplement parlé. 
Extrait de ce que j'ai dans la tête face à un achat potentiel:
 "Pas mal ce t-shirt blanc. Oui mais j'en ai plein des t-shirts blancs. En-a-t-on jamais assez? Non. C'est fabriqué où? Au Bangladesh... Ah ça craint ça, les gens sont pas bien payés pour mes tergiversions et versatilités de sape, je suis une conasse occidentale qui respecte rien ni personne pour des trucs dont on se fout... Ouais mais en même temps, le coton est beau..."

Pathétique technique de diversion interne. 
Evidement je sais que ça craint, mais la douceur dans les boutiques fait tout pour exclure la culpabilité du processus d'achat. Seuls le plaisir et la mode participent à la décision d'achat (je parle de mon cas, je suppose que certaines et certains ont une capacité d'empathie immédiate et généralisée plus grande que la mienne). 

Je savais donc au fond de moi ce qu'impliquait que je puisse acheter des t-shirt à 5 balles mais ce demi-savoir ne contrecarrait jamais mon désir d'achat. 

J'ai regardé le documentaire et là, je ne pouvais plus tellement faire comme si je savais à moitié. 
Je me suis mise à culpabiliser d'abord parce que c'est ma spécialité et aussi parce que tout ce qui était montré allait dans cette direction. 
Et c'est en regardant les gens, les possibles futurs salaires entre 36 et 50 euros mensuels des ouvriers éthiopiens, les impôts de moins en moins payés par le géant que je me suis dit que, d'une certaine manière, je cautionnais ces choses. 
Je découvre donc l'eau tiède... ça va je sais...
Les oeillères de soie (pour reprendre une expression trouvée dans le bouquin de Mona Chollet, Beauté fatale), la mise en avant systématique de la prise de plaisir dans le shopping éloignait clairement l'acte d'achat du rapport éthique qu'il implique. Parce que oui, acheter, dans mon cas, un t-shirt à 5 euros ne relève pas de la nécessité et le faire c'est montrer avec quel type de monde et de fonctionnement j'accepte de négocier.

Oui H&M n'est pas une entreprise caritative, elle existe pour faire de l'argent mais je cautionne ce qu'elle fait pour en gagner encore plus... 

Donc je me posais cette question, finalement, peut-on se responsabiliser à force de culpabiliser? 
Le meilleur moyen de mettre sa pulsion à distance n'est-il pas de "moraliser" son rapport au monde? 
Venez on en discute.


Je vous mets le documentaire en-dessous.




Bisous smack

Commentaires

Je partage assez ton sentiment sur la culpabilité. Mais moi je me demande si le T-Shirt payé 120 balles dans une autre boutique branchée a été fait dans de meilleures conditions ? Parce que je n'ai pas l'impression qu'on puisse se fier qu'au prix. Et là ça devient vraiment difficile de se sentir responsable.
Marie a dit…

Voyages-Babillages: C'est sûr.
Disons que pour être sûr il faudrait mener des enquêtes systématiquement.
Je me souviens que j'avais vu que les fringues Isabel Marant ( collection étoile) étaient fabriquées pour certaines en Chine.
Au vu du prix de la sape, même si je suis néophyte des tenants et aboutissants du business textile, j'avais été un peu choquée.
Charlotte a dit…
Je rejoins le premier commentaire.
J'ai lu Luxe & Co Comment les marques ont tué le luxe dernièrement, dans lequel on apprend que même Vuitton et cie font produire leurs trucs en Chine ! A part Hermés et un peu de Chanel, c'est tout produit dans des usines à côté de celles d'H&M et cie.
Peut-être que les conditions y sont quand même meilleures mais comment peut-on savoir ?

Suite à l'effondrement du Rana Plaza, certaines voix s'étaient élevées pour appeler au boycott des marques qui faisaient fabriquer dans ces usines. Sauf que les OGN sur place avaient vite expliqué que ce n'était pas la solution. Car malheureusement, les gens qui bossent là-bas ont besoin de leur salaire, aussi misérable soit-il !
Alors comment faire pour faire changer les choses ?
Anonyme a dit…
Bonjour! Tout d'abord je tenais simplement à saluer ton blog et sa qualité d'écriture ! je trouve aussi très intéressant cette introspection que tu as par rapport à un sujet assez futile ( en apparence? ) qu'est la mode. Quant au sujet du post je pense que la culpabilité peut avoir deux effets : avoir une prise de conscience et dont agir en conséquence ou alors l'effet inverse qui est d'accentuer le principe de "je fais l'autruche". J'ai l'impression que le deuxième effet est quand même plus répandu ( je sais je suis négative)suffit de voir nos réactions ( je m'inclus malheureusement) quand on passe devant un SDF qui dors dans la rue...et bin pour H&M c'est pareil , on passe devant et on ou oublie. alors oui on va culpabiliser, mais est-ce que pour autant on va changer? La nature humaine est désespérante parfois :(
Juliette a dit…
Bonjour Marie,

Je me retrouve totalement dans ton article ! Acheter en sachant parfaitement que les conditions de travail frisent l'esclavage (que l'Occident n'a pas aboli, juste délocalisé), mais acheter quand même.

Je vais faire le parallèle avec le fait de manger de la viande et des sous produits animaux, parce que le processus est un peu le même je trouve : on sait dans quelles conditions vivent la plupart des animaux dont nous nous nourrissons, on sait que des animaux sont mis à mort pour atterrir dans nos assiettes. Mais, même si on ne veut pas cautionner cela, on le fait quand même on consommant ces animaux.

Dans mon cas, si j'ai réussi à ne plus consommer de viande, lait, oeufs, (cuir, & co) (je suis vegan quoi), et bien je n'arrive pas à faire pareil pour les fringues ... Et je me dis que ces docu sont quand même utiles pour, oui nous faire culpabiliser, et petit à petit nous éloigner de ces fringues, chers ou pas, fabriqués dans les conditions que l'ont sait (et à des milliers de km plus est, sachant en + que la culture du coton par ex est extrêmement polluante).

C'est aussi en regardant pas mal de docu du genre "Solutions locales pour un désordre global" qu'on se rend compte des questions cruciales (au niveau humain, environnemental, etc) de la production de notre alimentation, de l'importance de consommer bio, local et de saison, de préserver les terres agricoles (au lieu de bétonner et construire des centres commerciaux, ou des aéroports, ...)

Bref, le chemin est parfois long, semé de docu et de fast-fashion, mais petit à petit, on change. Il le faut de toute façon !

Et puis un autre mot pour la fin, Marie : MERCI pour ce genre d'articles (notamment celui sur le féminisme). Je ne commente pas souvent, mais j'adhère très souvent à ce que tu écris (et tu l'écris bien, en plus).

Juliette
Clairette a dit…
Une personne que je connais bien qui a travaillé au Bengladesh m'avait dit qu'on pensait souvent qu'H&M maltraitait profondément les populations locales avec ses conditions de production mais qu'en réalité, sur le terrain, on se rendait compte qu'ils n'étaient vraiment pas les pires et qu'ils les payaient plutôt "correctement" en vue de ce qui pouvait se pratiquer gééralement.
Alors je n'ai pas vu ce documentaire et je comprends bien que ce n'est pas tout à fait le propos. Dans tous les cas ces marques-là vont à l'encontre de ce qu'on peut tolérer pour soi-même et pour l'humain en terme de conditions de travail.
En tous cas je te rejoins sur ta problématique, et cela va pour de nombreux sujets (l'alimentation, la santé par exemple). Une fois que tu sais, ça devient difficile de faire abstraction et la culpabilité peut motiver à être responsable, en tous cas ça marche pour moi. Il y a des rechutes malheureuses quand même mais au fond ne faut-il pas mieux se limiter que s'enterrer la tête dans le sable (sachant que le mieux serait encore de ne plus consommer...) ?
Juliette a dit…
Je re, au sujet du boycott (commentaire de Charlotte) : je pense au contraire que c'est la seule solution. Notre pouvoir en tant que consommateur se situe là, et pas ailleurs.

Je vais encore faire un parallèle avec la nourriture, mais pour moi, manger bio, c'est d'un certaine manière boycotter les produits arrosés de pesticides et d'engrais. Et on ne dit : halte au boycott, les agriculteurs conventionnels ont besoin de travailler et d'écouler leur marchandises. On trouve plutôt que ça chouette que l'agriculture bio se développe.

Pourquoi n'a-t-on pas la même démarche pour les fringues ?
Marie a dit…
Je ne sais pas si je vais vraiment répondre à ta question, mais voila mon point de vue sur les achats :
Personnellement, je n'ai pas ou très peu de pulsion d'achat vestimentaire, je me maitrise plutôt bien de ce cote là... je viens de me rendre compte que je n'avais rien acheter depuis 6 mois, et que 85% des fringues que je porte ont plusieurs années. Je ne suis donc pas une grande consommatirce et voir des reportages m'a aussi aider a rationnaliser mes besoins et réfléchir plus avant d'acheter (pas que ce domaine d'ailleurs)

Le probleme est que j'en suis arrivée à : ou puis-je acheter un tee shirt fabriqué en France (ou en europe) sans utiliser de techniques polluantes et qui ne soit pas de la merde? (les trous, boutons décousus, couture pourries, tissus de plus en plus fins...) j'en peux plus. Je suis prete à mettre 40euros dans un debardeur tout con si on me dit qu'il va durer 10 ans. Pareil pour un pull.

J'aime les fringues usées que je peux porter années après années et qui me rappellent tant de souvenir... mais ces fringues là sont de plus en plus rares...

J'ai eu beau craquer mon porte monnaie parfois, j'ai toujours été décue ces derniers temps

Donc pour conclure : plutôt que de nous culpabiliser ils ne pourrait pas nous guider vers des marques sympa??
Juliette a dit…
Merci pour cet article très intéressant! Je m'y retrouve également, surtout ces derniers temps entre Zara et son tee-shirt pout enfant à étoiles, Chanel et son défilé avec des manifestantes alors qu'en Chine le peuple se révolte...Mais je pense que c'est le paradoxe de l'Homme, oui pendant un bref instant ça éveille notre conscience, mais finalement notre petite personne, notre égoïsme reprend le dessus. Sinon pourquoi les gens continueraient à acheter de la fourrure en connaissant les conditions épouvantables des animaux d'élevage? Je sors un peu du contexte mais pourquoi fumer alors qu'on sait que pertinemment que c'est nocif pour la santé? Parce que le plaisir prend le dessus, et acheter des vêtements peu onéreux, manger de la viande, bref se faire plaisir passe avant tout...
Juliette a dit…
@Marie : tout à fait d'accord avec toi!
Juliette a dit…
Pourquoi nous culpabiliser au lieu de nous faire découvrir d'autres marques respectueuses des travailleurs, je crois que c'était aussi le point de vue de Géraldine de Café mode suite au visionnage de ce reportage.

Les 2 démarches sont complémentaires je crois (et celle de moins consommer est aussi importante !) ... Mais c'est vrai qu'on parle moins des alternatives éthiques que usines pourries. Pour les t-shirts, il y a Ekyog qui en fait des pas mal, je crois !
Juliette a dit…
PS : désolée pour les mots que j'oublie (je me relis pourtant, mais surement trop vite !)
trefle a dit…
Le problème qui se pose après, c'est qu'on l'achète où le t-shirt blanc?
AchACT a fait un gros dossier sur le sujet, où on se rend compte qu'H&M est loin d'être le pire (mango, benetton sont plus horribles). Au final les alternatives sont maigres :/

Sinon absolument rien avoir, mais je viens de voir ce reportage sur les blogueuses modes. Il est vraiment bien fait https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=-p9P-JRFh44
Anonyme a dit…
je pense que démonter certains mythes (le "conscious", le recyclage en boutique (on te file un bon d'achat si tu amènes des vêtements que tu ne portes plus..) est utile.
On ne peut pas comme ça surfer sur la vague des "bons sentiments" ambiante pour se faire du fric,sans contrepartie, comme je ne peux pas militer contre l'esclavage moderne et avoir une nounou sans papiers et sous payée...
Après ça servirait à quoi de montrer qu'on trouve des marques qui oeuvrent "bien", avec des prix qui suivent forcément (tee à 50 balles au moins..).Faut être débile pour ne pas le savoir, et si tu en as l'envie et les moyens , bein, tu vas vers ces marques...La remarque de Géraldine de Café mode était très bête, désolée... Moi par exemple, j'aimerai bien bouffer bio, si je bouffe des légumes bourrés de pesticides , c'est pas que j'aime me bousiller la santé...mais parce que soit je mange ça, soit je ne mange pas de légumes, ou alors je ne paye pas mon loyer... Après, je suis contente de pouvoir être au courant que ces pesticides ne sont pas bons, que je ne dois pas manger la peau, que je dois renoncer aux ananas à 1 euro en hiver...J'essaye de me payer des bananes bio (pas chères à Auchan) et des tomates bio en barquette de 500 g (j'en mange moins, donc..). C'est pas le doc sur le fermier du coin qui vend son kilo de pommes à 5 euros qui m'a fait consommer bio, mais ceux sur l'agriculture, ses pesticides, ses travailleurs, ses confiscations de terre, sa déforestation... tout ce que Géraldine, depuis qu'elle boit des verres avec des nanas qui portent des particules à leur nom de famille, ne veut pas voir, des considérations de gueux quoi...
Rien que par solidarité avec ces travailleurs, il faut ces docs..
je suis une Fashion victim (qui se soigne) mais ça ne fait pas de moi une conne de capitaliste égoïste ou une fille complètement déconnectée du monde.
Ces docs peuvent permettre de faire pression sur les marques
Merci à la réalisatrice.
Unknown a dit…
Bonjour,
tout ceci n'est pas simple. En effet j'ai de plus en plus de dégoût devant tous ces produits, que ce soient des fringues par milliers ou la nourriture de mauvaise qualité.
Je n'achète presque plus de vêtements et en tout cas je regarde où c'est fabriqué, je ne peux pas m'en empêcher, et je cuisine tout (et je tricote haha!)... C'est en partie la culpabilité et en partie j'essaie de ne pas empoisonner et j'essaie d'élever mon fils pour qu'il respecte les autres et l'environnement. Déjà que je me demande dans quel monde il va vivre, j'espère qu'il aura une conscience. Mais enfin, on ne peut pas tout se fabriquer soi même. Et puis c'est vrai quand on vit dans des grandes villes, il y a de quoi être écoeurée par le nombre de ces enseignes partout partout partout.
Parfois j'ai l'impression d'être une caricature bobo, ben tant pis.
Clémence a dit…
COucou Marie,

Il y a aussi une frange à prendre en compte ce sont celles qui aimeraient acheter mieux/ plus responsable mais qui n'en ont pas les moyens. Je ne peux pas mettre plus de 40 balles dans un jean et 5 dans un tee shirt parce que sinon je ne peux plus "vivre"

ensuite efffectivement je pense que culpabiliser responsabilise mais malheureusement peut etre aussi longtemps que dure la culpabilité, bref c'est une grande question!

j'ai vu que tu avais changé le design du blog je voulais t'informer que les mention partage ,laisser un commentaire s'affichent sur le coté gauche des articles mais à moitié... (si c'est utile sache que je navigue sous safari)

bonne soirée !

C
Anonyme a dit…
Bonjour Marie,
Je trouve ton blog de plus en plus intéressant et je rejoins d'autres commentaires sur cette question : payer un article un bras et demi nous assure-t- il de bonnes conditions de fabrications? Évidemment la réponse est non. D'ailleurs j'avais lu dans un autre article que les consommateurs faisaient évidemment preuve d'hypocrisie lorsqu'ils disaient ignorer les conditions de travail minables alors qu'ils payaient leur tee shirt "au même prix que leur café". D'autre part, je serais intéressée de lire d'autres blog dans la même veine que le tien mais ,oh surprise, en allant sur ta blog roll j'ai la surprise de ne trouver que des blogs de conasses. Désolée pour le terme mais les snobinardes Garance doré, café mode et compagnie qui ne vivent absolument pas dans le même monde que nous y' en a assez...
Merci pour tes articles en tout cas, bonne continuation
Pauline.
Magali a dit…
Oui, je pense que beaucoup d'entre nous ne touche pas un salaire mirobolant, surement autour des 1000/1500€, moi la première, et je fais des achats chez H&M et consorts mais on ne doit pas se cacher derrière cela!
En le faisant on le cautionne et on le sait, mais on apaise notre conscience occidentale en se disant qu'on n'a pas les moyens d'autres choses, que de toute façon même si on l'avait pas pris le t-shirt à 4,99 ça n'aurait rien changé!
Si on ne peux rien se payer d'autre (d'ailleurs même plus cher ce n'est pas plus éthique) alors achetons moins, quand c'est nécessaire...

"Changer le monde commence par se changer soi-même"....
Je pense que tout est dit, oui ça ne va peut être pas changer la face du monde la tout de suite, mais à force, pour plus tard si chacun s'y met ça changera! Et c'est ce vers quoi j'essaye d'aller, en fréquentant de moins en moins ces boutiques, en réfléchissant chaque achat "j'ai besoin d'un 15eme t-shirt?" Pourquoi? Parce qu'il me rendra bonne/belle/fashion/jeune peu importe, ce n'est qu'une consommation massive qui n'apporte pas grand chose, je pense Marie que tu nous l'as assez démontré ici, ce n'est pas en achetant à outrance sans même sans rendre compte, presque machinalement qu'on devient heureux... Si en plus on contribue à foutre en l'air ce système capitaliste on aura tout gagné.

Nous sommes conditionnés depuis le plus jeune age pour devenir des consommateurs, rien d'autre, juste bon à injecter notre salaire dans l'économie mondiale...
Je pense qu'arriver à un monde plus juste passe par chacun d'entre nous, alors si nous faire culpabiliser y contribue c'est très bien, même si on le sait au fond de nous, ça ne nous fait pas de mal de nous prendre notre hypocrisie en pleine face de temps en temps car je trouve qu'on s'assoit un peu trop facilement sur nos grands principes de pays des droits de l'homme quand il s'agit de s'acheter une sape qui finira au fond du placard peut être même avec encore l'étiquette dessus.

A mon avis, il faudrait déjà regarder sa penderie en face, il y a surement un tas de choses à faire, (des associations de pièces auxquelles on n'avait pas pensé, un peu de customisation, un détournement, un troc) avant de courir s'acheter un nouveau truc... Je suis prête à parier que vos armoires sont pleines à craquer comme la mienne!

On s'est tous plaint de la viande de cheval, on a crié haut et fort qu'en tant que consommateur on ne voulait pas être pris pour des cons, qu'on voulait savoir... On crie moins là quand il s'agit des fringues, pourtant on sait...
Si on ne veut pas être pris pour des cons agissons en consommateurs responsables et surtout en personnes intelligentes.

PS: Je suis plutôt d'accord avec Pauline, afin de ne plus subir cette "envie", cette "pulsion" d'achat, il faut aussi arrêter de cautionner des blogueuses/youtubeuses qui te font la pub de tout ça, ces nanas ne sont que des femmes sandwichs qui vont t’inciter à acheter un chemisier super cher qu'elles ont eu gratos ou un mascara qu'elles trouvent soi disant mortel alors qu'elle disent juste ça parce qu'elle l'ont lui aussi eu gratos!
yo a dit…
Si il y avait une étiquette 'fabriqué avec souffrance'....peut être que l'on changerait nos modes de consommation, des photos comme sur les clopes...il y a ce collectif qui milite :

http://www.ethique-sur-etiquette.org/

les fringues d'occasion sont peut etre un moindre mal....mais y a rarement le Tshirt blanc nickel qui va bien..

audrey sasha a dit…
je voulais voir ce reportage depuis longtemps, donc merci de l'avoir posté!!!!
ouai sinon je suis d'accord avec les autres comm, est ce qu'acheter plus cher nous assure de meilleurs conditions de fabrication et des gens honnêtes qui paient leurs impots??? je ne sais pas, mais je pense qu'on peut essayer de faire des efforts effectivement, en essayant au max d'éviter ces géants, je pense qu'il ne faut pas être trop radical parce que ça risque d'être compliqué, mais juste se dire " je ne vais plus systématiquement chez H&m". Dans un autre registre, il y a starbuscks qui ne paie pas non plus ses impots chez nous, je n'y vais plus non plus, mais je ne me flagelle pas si je dois y accompagner quelqu'un, quoique j'arrive à ne pas consommer au strabucks, j'aimerais que ça soit pareil pour HM.
je ne sais pas si mon com est trés clair et pertinent mais tant pis je le poste quand même!
bisous marie
RENARDEAU a dit…
Salut les moules,

Au début je voulais poser un petit commentaire énervé (ma spécialité de jeune troll, ne me jugez pas), et puis finalement comme tu étais assez dure envers toi meme dans l'article ("connasse occidentale", "j'invente l'eau tiede", etc.) je n'ai plus eu envie de grogner et je me sens donc d'humeur a apporter une contribution paisible au débat.
(nous sommes tous contents)

Je pense que les mots sont mal choisis. Ici on ne parle pas de culpabilisation, on parle de vérité. Etre au courant des conséquences de ses achats sur le monde, ce n'est pas se culpabiliser (notion qui implique une forme de subjectivité, du genre je culpabilise mais peut etre que je ne devrais pas; je suis trop dure avec moi meme, il ne faut pas se prendre la tete avec des émotions négatives et profiter de la vie car on en a qu'une, etc) mais regarder la réalité en face. Et la vérité n'est pas subjective, yen a qu'une... La vérité du monde, c'est que la société de consommation est un désastre et qu'en vrai il nous suffirait de pas grand chose en termes de sacrifices individuels occidentaux pour changer pas mal les choses.
C'est pas une histoire de culpabilisation. C'est une histoire d'intégrité personnelle. Sartre a pas mal parlé du concept des salauds, ces gens qui savaient, qui voyaient des choses immorales, mais qui ne faisaient rien. Pour moi la culpabilité est une émotion vraiment méprisable parce que ca veut dire qu'on sait les conséquences néfastes de nos actes mais qu'on est faible, qu'on se cache derriere de fausses excuses pour ne pas agir.
Donc maintenant qu'on sait tous que les marques de fast fashion ainsi que les pulsions de surconsommation c'est mal, pourquoi on continue?
Je serais intéressée si tu dépassais le constat sur ce blog et s'il y avait plus d'actions concertes.

Mordillement chaleureux
Anonyme a dit…
(N'ayant pas encore eu le temps de regarder le documentaire, je vais faire un commentaire hors sujet)
Juste pour te remercier d'être là Marie, c'est pas vraiment la joie pour moi en ce moment, mais voilà hier j'étais chez moi, il pleuvait, j'étais sur mon lit et je me suis maté toutes tes vidéos dead fleurette (je n'avais jamais pris le temps de toutes les visionner), ben avec ta bonne humeur et ton sourire, j'ai kiffé ma race et j'étais contente du coup. Donc merci :)
marie a dit…
Je suis d'accord avec 100% de ton post, cet espèce de drap que l'on se met devant les yeux pour ne pas voir la réalité, à un moment où on a juste envie de se faire plaisir. La culpabilité sous-jacente avait fini par me faire tant de mal que j'ai décidé d'arrêter l'hypocrisie consciente, et de voir les choses en face. Et ça passe bien evidement par les vêtements, mais chez moi ça passe surtout par l'alimentation. Parce que cette hypocrisie consciente n'est jamais aussi présente que quand est venu l'heure du repas. On sait tous dans un coin de notre tête que l'industrie de la viande est abominable, mais on fait tout pour ne pas le voir, on se dit que c'est pas si tragique que ça. Newsflash : c'est encore pire que ce que le pire qu'on peut imaginer. Qui est au courant que 15% des animaux sont encore vivant quand on les découpe en morceaux ?
Je suis devenue vegan il y a un peu moins d'un an, et ça fait un bien incommensurable. Parce que ça m'a fait comprendre quelque chose d'essentiel : le bonheur ne passe pas parce ce que l'on a ou ce qu'on mange à midi. Le bonheur passe par les choix qu'on fait, et la fierté qu'on a de faire les bons choix. Je n'ai jamais été aussi fière de moi que depuis que je suis vegan, et je le suis à chaque repas. C'est cette fierté de vivre selon mes convictions qui fait que je suis sortie d'une très longue dépression. Pas de médicaments, juste la fierté de faire des choix responsable.

Ps : regardez Cowspiracy, un documentaire sur l'impact écologique de l'élevage et la puissance des lobbies de l'agro-alimentaire. Si tu ne tombes pas de ta chaise une vingtaine de fois pendant le documentaire, je mange un steak.
Anonyme a dit…
On peut aussi prendre réellement conscience sans culpabiliser, et se dire qu'on va faire au mieux.
Culpabiliser parce qu'on achète un t-shirt H&M, c'est doublement amoral à mon sens.
Comme tu le dis, l'acheter alors qu'on n'en a pas besoin et qu'on sait ce que ça implique, c'est pas top. Mais culpabiliser ça en rajoute une couche, parce qu'en plus on se focalise sur notre petite conscience, alors que le problème de ces grosses industries est quand même au-delà de ça.
Ca n'est pas très constructif à mon sens.

Ce n'est pas un jugement, ou alors si c'en est je m'inclus totalement dedans, puisque ça m'arrive !

Ce qui ne veut pas dire on s'en fout on achète sans culpabiliser. Ca veut dire on fait au mieux pour éviter ce genre d'achats. Et si on faiblit, on essaie de faire mieux la prochaine fois, et on cherche comment éviter que ça se reproduise. Ca ne veut pas dire être complaisant avec soit-même, mais pas non plus se flageller, ce qui ne sert strictement à rien et dont les ouvriers du Bengladesh se foutent royalement j'imagine!

Ce documentaire ne m'a pas du tout fait culpabiliser en ce qui me concerne. J'essaie depuis quelques temps de faire attention à ce que j'achète, et le voir ne fait que me motiver à faire mieux encore. Il m'est arrivé d'acheter des choses comme toi, après avoir regardé l'étiquette, et de me dire "c'est mal mais..." Libre à moi maintenant de l'éviter. Mais culpabiliser, non vraiment, je ne vois pas l'intérêt. Utilisons notre énergie vers l'avenir !

Encore une fois, ce commentaire n'est pas une critique envers ton ressenti ! Mon avis est donc que ce genre de doc est utile, peut aider à faire avancer les choses, et que ça ne passe pas forcément par la culpabilisation (que je n'ai pas vraiment vu dans ce doc).



Iris a dit…
et en même temps, juste boycotter ces marques, c'est la double peine pour les ouvriers traités de façon indécente..ça n'arrangera absolument ni leurs conditions de travail ni leur salaire en tout cas pas dans un premier temps. Il faudrait plutôt une mobilisation générale, des pétitions de consommatrices pour réclamer de meilleures conditions de travail, des campagnes de dénonciation (et pas que dans des docus) qui terniraient l'image de ces marques, là elles réagiraient certainement.
Iris a dit…
Pour ma part, je m'oriente de plus en plus vers des sites comme etsy, et ses boutiques hand-made, au moins on sait que c'est fait maison, qu'aucun être humain n'a été maltraité durant cette création, c'est joli, original, et comme les créatrices n'ont pas encore un succès international, les prix restent raisonnables.
Camille a dit…
J'essaie de consommer de moins en moins (ce qui ne se mange pas) parce que de plus en plus ça me fait gerber cette opulence, le fait de crouler sous les fringues, etc. Maintenant, je fais surtout avec ce que j'ai, avec ce qu'on me donne, avec ce que je bricole... et c'est déjà trop. Mais je suis comme toi, je n'ai aucun surmoi quand j'ai décidé de m'acheter un T-shirt dans ce genre de boutique. Ça m'arrange bien de faire comme si ce T-shirt était là comme par enchantement pour ma bourse - exit toute l'histoire qu'il peut y avoir derrière. Tu as raison, je pense que le seul moyen est une démarche cérébrale, un effort, de moralisation au niveau individuel. Après, ça ne suffit pas en soi. Il faudrait avoir une pensée un peu plus globale parce qu'il faut que dans le monde entier on puisse bosser et bouffer à sa faim. Par quel système cela doit-il passer ? Doit-on revenir à des choses plus simples (ce qu'on a détruit), des cultures vivrières, etc. ? Je ne sais pas, peut-être. En tous cas, je pense que les mentalités en Occident sont en train de changer en profondeur quand-même, transition oblige.
Marie a dit…

Charlotte: Ben j’en sais rien…

Anonyme: Tu as sûrement raison pour les 2 principes existants.

Juliette: Merci pour ton commentaire et notamment le rapprochement que tu fais avec le fait de manger des animaux.
Merci sincèrement d’avoir pris le temps!
Bise

Clairette: Mais les choses sont complexes et souvent c’est difficile de changer en un one shot (j éprends l’exemple de la clope où il fait souvent plusieurs tentatives pour que ça change…)

Marie: oui c’est vrai… je crois qu’il existe des marques clean de ce point de vue là. Bon je les connais pas mais j’imagine qu’il y en a de plus en plus, non?

Juliette: Je crois que c’est plus complexe que la notion de plaisir.
et s’il prend tant le dessus c’est aussi parce qu’il est survalorisé dans notre société. Le plaisir solitaire et courtermiste est ce qui est le plus valorisé…

Juliette: Oui c’est clair…

trefle: je l’ai regardé après que tu aies posté le lien. Je sais pas trop quoi en penser, t’as aimé toi?

Anonyme: Ce qui importe c’est de savoir donc. Et oui, le mise en avant de la solidarité est très importante. Et plus salutaire et moins nombriliste que ce que je disais.

Carole Sternicha: Pourquoi une caricature? Parce que tu ne consommes plus pareil?

Clémence: Oui c’est mon nouveau template, les commentaires sont à côté, ça peut être déstabilisant.

Pauline: Merci Pauline pour ton commentaire
« blogs de conasse », un peu rude, non? Après je suis d’accord que certains ont muté (mais je mettrai pas du tout celui de Géraldine) dans un truc plus.. oui plus non, c’est vrai!

aemi: Oui c’est vrai… Ou alors, on achète quasi plus? Je crois qu’il y a peu d’alternative mais ça en est une…

Magali: Merci Magali pour ton commentaire, le changement perso est la priorité mais c’est fluctuant.

yo: ouais c’est vrai!

audrey sasha: starbuck je savais pas!
bise Audrey

RENARDEAU: ah le troll est pénible, la forme, la man!ère d’aborder est décidément condescendante (en même temps rôle à tenir, je comprends) mais le fond est décidément pertinent.
Oui c’est vrais qu’il y’a une forme de faiblesse morale à ne pas simplement passer à l’action.
Il y a dans le « se plaindre » du post, une lâcheté.
Rien n’est parfois, j’aspire à mieux en tous cas.
Merci pour ton commentaire (sincèrement… Ce qui est le comble pour un troll)

Anonyme: <3

marie: Je vais regarder le doc dont tu parles, merci pour ton commentaire

Anonyme: tu parles d’étapes donc? Ne pas arrêter, améliorer?
Je sais pas, je pense que finalement c’est lié à ce que l’on est et comment sont nos modes d’action.

Iris: Oui je sais… c’est la double contrainte totale, quoi qu’il se passe, c’est pourri!

Camille: Un retour au simple est, pour moi en tous cas, l’option qui me paraît pour le moment, la plus intéressante.

Lalectrice: Je vais lire ça, merci!
Anonyme a dit…
Non, je ne parle pas spécifiquement d'étapes.
si on a arrive a arrêter du jour au lendemain tant mieux, si on n'y arrive pas, et bien se concentrer sur la prochaine fois pour faire mieux. Ca dépend en effet des personnes.

je me suis mal exprimée.
ce que je voulais dire c'est surtout que ça ne passe pas forcément par le ressenti de culpabilité.
J'ai regardé le doc avant de lire ton post, et j'ai été "étonnée" que tu parles de culpabilisation, car je n'ai vraiment pas 1 seconde pensé à ça.
Bref, je parlais de ça aussi parceque je suis en ce moment étonnée de voir à quel point dans la vie de beaucoup de gens les regrets et la culpabilité prennent une part importante. Et je trouvé ça dommage car je ne crois pas que cela serve à être meilleure. Je pense qu'on peut être meilleur sans en passer par l'auto-flagellation :)

En fait mon propos rejoignait celui de Renardeau, que j'ai lu après avoir mis le mien.
Sarah a dit…
Tu as fait quels études à Nancy ? parce que moi aussi je fais mes études en ce moment à Nancy :D
Bonjour je viens de découvrir ton blog en me baladant sur le blog de epcoline. Et merci vraiment pour ton post. C'est drôle je venais de finir d'écrire un billet Ssur mon blog La Marquise a la triste robe concernant mon addiction au shopping et je découvre ton article! C'est drôle parce que je pensais aussi à ça en lisant un article du monde sur les survivantes de l'atelier de Bangladesh qui n'ont pas encore été indemnisé. Et les magasins qui sous-traitent avec cet ateliers ce sont des enseignes pas cher. C'est dingue le tabou autour de cette catastrophe dans le monde de la mode. Et je partage ton avis sur le fait que moraliser est la solution !
Yasmina a dit…
Ne faites pas l'autruche !! http://www.faitespaslautruche.org/
Je partage tes réflexions sur la consommation de mode : j'ai envie de moins consommer, de mieux consommer la mode, d'arrêter de stocker des fringues à tel point que je n'arrive plus à fermer mon armoire, ce qui renforce encore l'impression de n'avoir rien à me mettre...
Je pense qu'on peut imaginer plein d'alternatives pour faire bouger les choses : diffuser des documentaires pour dénoncer les conditions de travail et favoriser la prise de conscience, mais aussi agir directement en inventant des nouveaux modes de consommation basés sur le collaboratif. C'est ce que je fais à mon échelle : je suis en train de lancer une startup qui propose un service de location dédié à la mode (en 2 mots et pour caricaturer, c'est le air bnb de la mode). J'en parle sur mon blog et sinon la version beta est en ligne depuis qq jours (www.beIconity.com). L'idée c'est de partager les meilleures pièces de son dressing (pas les Tshirts à 5€, mais justement les pièces qu'on a payé cher et qu'on culpabilise de ne pas assez porter) et d'accéder à une énorme variété de vêtements et d'accessoires qu'on loue pour une semaine auprès de particuliers ou de designers. On est d'accord, c'est pas ça qui va empêcher H&M et autres de faire bosser des gens dans des conditions déplorables pour fournir des fringues à bas prix, mais c'est une vraie alternative à la fast fashion, qui permet de renouveler constamment son dressing sans culpabiliser.
Merci pour ton article (repéré via Marose le blog de Morgane) et pour les réactions qu'il a suscitées, très intéressants à lire!
MissGé a dit…
Bonjour Marie,
ton post me touche particulièrement aujourd'hui car mon frère vient tout JUSTE de lancer une toute nouvelle marque 100% transparente sur la fabrication de vêtements et prouve que c'est possible (même si très difficile) de produire des vêtements autrement que par des petites mains mineures !
Il reste encore beaucoup à faire mais je trouve que toutes ces initiatives (et surtout celle de mon frère !! :))) sont belles et font garder espoir dans un avenir meilleur pour tous !
voici son site si tu es intéressée pour jeter un oeil : www.larevolutiontextile.fr
En tout cas merci encore pour tous tes posts que je lis toujours avec plaisir.
Anonyme a dit…
Les damnées du low-cost dans le meme genre : https://www.youtube.com/watch?v=WinWfOyVL4c
Anonyme a dit…
TAPAS (There Are Plenty of Alternatives) > http://www.pinupbio.com/21-marques-ethiques-a-connaitre-absolument/
Alois parisienne a dit…
Pour moi culpabiliser responsabilise.
En tant que styliste personnelle, je ne diabolise pas l'acheteuse de fast fashion et en achète moi-même mais j'essaie de sensibiliser mes clientes à la responsabité qu'elles ont lorsqu'elles font un achat fast-fashion et pourquoi, en dépit d'un prix extrêmement bas, un achet fast-fashion ne doit pas être traité à la légère.
http://dresslikeaparisian.com/fr/faut-il-shopper-la-fast-fashion/
hello =)
J'ai vu ce reportage il y a quelques mois et il a eu un effet électrochoc sur moi. J'en parle un peu sur mon petit blog si ça te tente. En tant qu'acheteuse compulsive voire maladive, j'ai réussi dans un premier temps à ralentir mes achats, mais faut pas se leurrer, la nature refait toujours surface. Résultat: aujourd'hui, quand j'achète, j'ai envie de me foutre des baffes, et j'me dis cette fois j'arrête.
Un jour peut-être =)
Bise

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