« AH NON, JE NE SUIS PAS FÉMINISTE! »

cher kirkland

Cher qui fait des cabrioles avec ses rollers est quand même vachement kiki ♡__♡ )




( Viens on écoute les Roots )

Après avoir visionné la vidéo d'une fille qui se défendait (encore... ces choses là sont courantes...) d'être féministe (alors même qu'elle semblait se préoccuper de la condition des femmes) j'ai eu vraiment envie d'aborder la question avec vous. Ca risque de se faire en 1000 volets mais on a le temps...

Ca fait 453 fois (la meuf compte) que j'entends des femmes préciser en société ou en tête-à-tête qu'elles ne sont sûrement pas féministes. Après elles (et ils aussi mais là on ne parle pas de ça) précisent que les combats des féministes sont souvent mal ciblés, bourgeois et qu'ils ne traitent que de trucs pas graves (la question du nivellement et de la légitimité des combats à mener est, remarquez, une méthode infaillible pour décrédibiliser un mouvement).

Dans leur bouche le mot "féministe" fait presque gros mot. À les entendre, être féministe ça serait mal.
Je comprenais pas trop leur truc, surtout que je voyais bien que ce discours se généralisait.
Tout se confondait, le contenu et les expressions du contenus. Evidemment on a toutes et tous des sensibilités, des manières d'entendre les choses différentes, mais comment ne pas être sensible à un mouvement qui vise l'égalité totale dont nous serions mes congénères et moi bénéficiaires. Ca n'a pour moi aucun sens et présenter le féminisme et la lutte contre le patriarcat comme un mouvement anti-hommes est d'une grande malhonnêteté intellectuelle.

Je ne sais pas si vous avez vu la promo du film Sous les jupes des filles d'Audrey Dana.
Indépendamment du fait que le film m'a mise super mal à l'aise et que son propos est discutable sa promo était super coton.

Notre Vanessa nationale (que j'aime beaucoup) à 1 minute de la vidéo que je vous mets juste en dessous nous dit "c'est un très beau film de femmes, sur les femmes... absolument pas féministe..".
Au "absolument pas féministe", petite moue boudeuse pour bien marquer sa distance prise avec le propos.
Elle ajoute "C'est un film sur les femmes sous toutes leurs coutures...".
Si tu me demandes, de mon côté  j'espère surtout ne pas être de ce type de couture, sinon ça craint, mais là n'est pas le propos.


Si féministe c'est un gros mot on est quand même pas sorti, tu trouves pas?

Imaginer que qualifier ce film de féministe serait clivant et exclurait une partie des spectateurs me gêne profondément... Ceci dit, bienheureux les spectateurs exclus...

Moi, Marie, j'aimerais être féministe. Sincèrement. Je ne me trouve jamais assez engagée sur la question, par lâcheté probablement mais aussi par paresse ce qui est encore pire...

Si le féminisme est (et c'est ce qu'il est) un ensemble d'idées politiques, philosophiques et sociales cherchant à définir, promouvoir et établir les droits des femmes dans la société civile et dans la sphère privée. Il s'incarne dans des organisations dont les objectifs sont d'abolir les inégalités sociales, politiques, juridiques, économiques et culturelles dont les femmes sont victimes, alors pourquoi je ne voudrais pas être taxée d'appartenir à ce mouvement.

Vanessa pourquoi bordel?

Tiens un exemple gentillet parmi 1000:

Cet été j'ai bossé aux côtés d'un homme (plus de 60 ans) qui n'était pas du tout mon supérieur hiérarchique, techniquement nous étions sur un pied d'égalité.
Il était plutôt bienveillant à mon égard, sincèrement, mais tout ce qu'il faisait sonnait comme "paternaliste".
Alors bien sûr il y avait cette histoire d'âge entre nous, mais ça n'était pas tout, il me parlait aussi comme ça parce que j'étais une femme. Alors en soi, ça n'était pas grand chose, ni violence, ni agressivité, juste l'impression qu'il me parlait comme à une petite nunuche dont il devait prendre soin... Et cet été, ça m'a gonflé de penser que son paternalisme "tendre" était la meilleure option que je pouvais tirer de cette situation et de nos échanges.

En fait, ce que je voulais surtout vous dire c'est que je veux être féministe, je ne comprends même pas qu'on puisse dire, suggérer que c'est une mauvaise chose. C'est une grande chose de vouloir l'égalité de droits totale, comment on a pu en arriver à faire passer ça comme un truc d'aigreur ou d'anti-hommes, ça n'a aucun sens. Et ça n'a aucun sens que la plupart des filles se disent que si elles se qualifient elles-mêmes de féministes elles seront rejetées, voire plus aimables... Donc désirables... Ca craint sérieux, non? 

Commentaires

Charlotte a dit…
Je ne sais pas si tu as lu les derniers articles de Crêpe Georgette mais elle en a fait un suite au tumblr Women against feminism très intéressant et un dernier où elle explique qu'une fois qu'on se rend compte du sexisme qui règne dans notre société, on est foutu, on ne peut plus faire machine arrière et on ne voit que ça !
Se dire non féminisme pour une femme, c'est un peu la facilité, non ?
On vit dans le déni, en se disant que les féministes c'est vraiment rien que des hystériques qui n'ont rien compris et que tout va très bien pour les femmes à l'heure actuelle.
Ca permet aussi de se ranger du côté du "dominant", ne pas passer pour la casse-couilles qui relève les remarques sexistes, les attitudes déplacées des uns et des autres tout ça parce que l'on est une femme...

Si seulement TOUTES les femmes choisissaient d'ouvrir les yeux, on ferait déjà un grand pas en avant !

Charlotte, féministe et fière de l'être !
Nini la sardine a dit…
Bonjour Marie,
Merci pour ce billet. Je pense que, pour la plupart des jeunes femmes (car elles sont plutôt jeunes, celles qui se revendiquent non féministes), être féministe, c'est être une harpie mal baisée. Je crains que, abreuvée de la culture porno, même les femmes pensent qu'une épilation du maillot intégrale, c'est la norme, que n'importe quelle femme qui refuse la sodomie est une coincée. C'est navrant, mais cela va avec le reste (classe politique au ras des pâquerettes, téléréalité désespérante de bêtise...). Il faut rester vigilant(e), faire preuve d'intelligence et de patience, mais ne pas s'asseoir sur ses principes.
Manoushka a dit…
Je trouve que l'espèce d'anti-féminisme des femmes vient surtout de l'image qu'on a des féministes justement.
Je relève les blagues sexistes, pas drôles, rabaissantes pour les femmes. Mais je refuse d'être assimilée à ses filles qui font l'image du féminisme! Oui je préfère avoir les aisselles épilées, oui j'aime bien quand mon copain est galant et prévenant parce que je suis une femme et qui plus est sa chérie. Mais non je refuse d'avoir peur, de me dire que je dois être protégée parce que je suis une faible femme sans défense. Non je refuse d'être la cible de blague de mauvais goût.

Le féminisme n'a pas bonne image parce que les féministes " post soixantihuitardes" ont, je trouve, decridibilisé le mouvement.

Au delà du clivage Homme/Femme, je suis "égalitariste" plus que féministe. Je veux du respect.
Idoia a dit…
Je suis entièrement d'accord.
Et je n'arrive pas à savoir à quel moment on s'est dit que le féminisme était une mauvaise chose. A quel moment les gens on pu se dire: "Ah, Beurk! Les féministes, c'est ce mouvement anti-hommes,avec des mal-baisées violentes qui veulent le pouvoir... hors de question, pas de ça chez moi". Amalgame quand tu nous tiens...
Je crois que c'est un vaste, très vaste sujet, extrêmement passionnant (mais sur lequel je ne me penche pas assez).
Bref, le féminisme n'est pas un gros mot, c'est du bon sens.

Julie a dit…
Merci Marie, pour ce billet. De rappeler que le féminisme, c'est d'abord se battre pour l'égalité des droits entre femmes et hommes. Une évidence, en somme.
Il y a de multiples façons de vivre ce féminisme: l'action, voire l'activisme, la réflexion, surtout. C'est d'abord s'interroger, ouvrir les yeux, comprendre des mécanismes, réaliser que peut-être, oui, parfois, on valide un système patriarcal par habitude, par ignorance.
Il y a quelques années, je ne me sentais pas touchée par ce questionnement….et puis, de fil en aiguille, je me suis posé des questions, j'ai commencé à lire un peu, des blogs (l'excellent Crêpe Georgette notamment)…qui m'ont interpellée, fait réfléchir. Aujourd'hui, je m'assume féministe, calmement, posément, parmi bien d'autres engagements.Je ne milite pas, peut-être que cela viendra ou que je m'impliquerai autrement. Mais se revendiquer féministe, aujourd'hui, c'est déjà casser ce préjugé machiste qui voudrait résumer la féministe à une fille frustrée, en guerre contre la gent masculine.
sandrine a dit…
tu commence fort pour une rentrée, en même temps je me disais "mais elle est partie en nouvelle papouasie et elle à décidée de revenir à la nage ou quoi"... j'aurai tendance à dire que les féministes d'aujourd'hui et par conséquent les plus médiatiques sont celles qui ont le plus decridibilisé le mouvement.
j'ai une haine absolue envers des femmes comme caroline fourest et les femen, avec leur discours, leurs propos on est plus proche de la misandrie que de l'égalité homme/femme. c'est féministe d'aller simuler un avortement dans une église?wtf, c'est féministe d'interdire aux hommes de venir à un festival homosexuel? wtf
en ce qui concerne le film sous la jupe des filles, pas vu et pour les échos que j'ai entendu, pas envie de le voir. j'aime bien vanessa, mais dire une telle phrase m'attriste vraiment car ça voudrait dire qu'aujourd'hui, exiger les même droit que les hommes, être scandaliser à l'idée qu'on puisse kidnapper des gamines en afrique pour en faire des esclaves sexuels,avoir le droit de ne pas vouloir s'épiler la chatte comme une actrice porno, fait de toi obligatoirement une connasse mal baisée... je suis perplexe
Anonyme a dit…
Moi, j'ai l'impression d'être née "féministe" dans le sens où toute petite déjà les différences de traitement entre mon frère et moi, la vie sentimentale de ma mère, les vies de mes grands-mères m'écoeuraient, me révoltaient... Petite, déjà, je voulais une révolution. Elle ne portait pas de nom. Je n'avais aucune idée de ce qu'était une féministe. Je savais simplement qu'en tant que filles je devais vivre certaines injustices sans "moufter", qu'en tant qu'être de sexe féminin, les membres de ma famille devaient fermer leur gueule et en prendre plein la leur. J'ai grandi dans une famille de prolos au chômage, je suis la fille de femmes qui ont passé leur vie à nettoyer la merde des hommes, les merdes des femmes bourgeoises aussi... Et j'ai grandi en regardant beaucoup de films, de très beaux films (le cinéma m'a sauvé, je continue de le croire), j'ai lu "Antigone" et j'ai cru que j'étais elle, j'ai lu le "20 ans" et j'ai vu que ma vie pouvait être différente, que je pouvais faire ce que je voulais, il suffisait de le vouloir, j'y ai cru. J'ai fait de ma "féminité" une arme, j'ai usé de cette féminité jusqu'à parfois en avoir honte. A l'université - parce que je suis allée à l'université, j'en suis sortie première même de ma promotion, putain - j'ai compris que j'étais féministe. J'en ai fait mon domaine de recherches. Et aujourd'hui, le féminisme me blesse. Parce que oui, il continue d'être bourgeois. Aujourd'hui le féminisme qui s'auto-promeut sur internet, je le trouve, idiot et agressif et souvent - tiens toi bien misogyne... Et je n'arrive pas en être et pourtant je continue de me dire "féministe" et je continue de croire qu'il existe des "féminismes " (même si on me le souligne de rouge même ici)... Je ne sais plus ce que je disais, je suis en syndrome prémenstruel et j'avais simplement envie de parler à quelqu'un ;) Merci Marie d'être là quand je suis en phase maniaque de mon syndrome !
anna a dit…
Je suis féministe à ma façon . Je crois que le féminisme ou le néo c'est pas la mal baisée criarde qui est pas féminine.
On a le droit à être féminine et féministe.
Pour la femme elle fait ce qu'elle veut comme elle veut avec la même égalité et les mêmes chances que n'importe quelle autre personne.
Une bonne femme a le droit d'être en mini jupe et être chef d'entreprise, on s'en fiche de comment elle s'habille.
La galanterie masculine je l'accepte quand je ressens que le mec il est comme ça avec tout le monde, un gentil avec les hommes et les femmes.
C'est vrai qu'il y a des feministes qui vont dire "y a pas à tenir la porte c'est bon !" Mais enfin le type si il faut il est juste poli ! Il le ferait peut-être aussi si c'était un homme .

Après je suis féministe concernant le traitement des femmes dans la rue (cf : harcèlement de rue)
J'en parlais avec ma mère et elle m'a dit qu'elle trouvait qu'il y avait plus de propos orduriers à l'encontre des femmes dans la rue.
Enfin c'est compliqué tout ça
A mon sens on peut être féministe et mettre du vernis etc..
Quelque part pour moi être féministe c'est se poser des questions sur la femme que l'on veut être ou que l'on est ?
Ne pas suivre et être sans se demander, questionner
Voilà
christine a dit…
Bonjour Marie
mon premier commentaire sur votre blog est donc pour cet article ! (oui je vouvoie quand je ne connais pas, pardon...)
Tout d'abord : bravo, la question que vous posez est juste.
Je rêve d'une voix respectée par tous, hommes et femmes, pour dire que le féminisme s'inscrit dans la défense des droits de l'homme, celle de l'égalité entre les êtres quels qu'ils soient, quels que soient leur couleur, leur sexe, leur âge etc.
En clair je rêve d'une Simone Veil d'aujourd'hui, une de ces personnes que l'on ne puisse pas taxer d'hystérie (immonde mot basé sur une erreur scientifique que l'on emploie encore tellement ! Non, l'utérus des femmes ne leur dicte pas leur comportement, au secours !), pour dire calmement et fermement que ne pas lutter pour cette égalité absolue c'est baisser les bras devant toutes les inégalités : le principe d'égalité entre les êtres impose de défendre les droits de tous et de toutes les catégories. Et un jour, il n'y aura plus de catégorie. J'ai peur de ne pas vivre assez vieille...

Concernant cette image de "mal baisée" ou frustrée, le fait que certaines se sentent obligées de se défendre d'être féministes, cela me rend extrêmement triste.
Tout d'abord, personne ne devrait avoir honte de ses opinions et de ses combats, quel que soit le sujet.
Ensuite, et je le vis hélas très souvent comme beaucoup d'entre nous, tant qu'untel se permettra de vous faire remarquer que "tu fais chier avec ton féminisme" lorsque vous évoquez un de vos droits de base (genre, garder votre nom...) alors que lui-même vous a pourri l'après-midi à faire valoir ses droits à des points fidélité (véridique... ce n'est pas mon mec heureusement !), c'est que le combat est loin d'être terminé et qu'il s'agit bien de combat.

Voilà, pour terminer, une anecdote tellement typique : la semaine dernière dans un resto un peu chic (là où le service est normalement irréprochable et les serveurs polis...), le serveur apporte les plats en disant "attention les assiettes sont chaudes", "je le répète parce que les femmes n'écoutent pas, les assiettes sont chaudes". Je m'offusque en riant qu'il se trompe, que chez nous c'est mon mec le distrait (là, normalement un serveur futé aurait arrêté la discussion ou m'aurait donné raison par professionnalisme)... le serveur insiste : "ah alors vous êtes une exception parce que les femmes n'écoutent pas". Que dire ? que l'on se tait parce qu'on est là pour passer un bon moment en amoureux, et que la politesse veut qu'on ne se lance pas dans les leçons de morale dans ces circonstances, mais je regrette presque de ne pas lui avoir réglé son sort. Non, on ne dit pas "les femmes n'écoutent pas". Est-ce qu'on dit "les noirs n'écoutent pas" ? Non ? Et bien c'est pareil. Pour finir sur le personnage, il a fait des remarques nazes à la table d'à côté où c'est "madame" qui a goûté le vin.
Tant que certains ne verront pas le problème à tenir ce genre de discours, à entretenir l'idée que les femmes, parce qu'elles sont femmes, ne sont pas aussi concentrées / attentives / intelligentes / palais fin etc que les hommes, le féminisme aura un sens. Ne pas se battre contre ces discriminations, c'est ouvrir la porte à toutes les discriminations, au racisme, etc.
Quand je me bats pour moi, je me bats pour tous.
Joanne a dit…
Comme si être féministe, c'était ne pas aimer les hommes...
Anonyme a dit…
C'est la première fois que j'ose écrire un commentaire sur ton blog, et pourtant je te lis depuis pas mal de temps.
Déjà rien que le fait de lire et de parler féminisme m'enchante, même si c'est sur plusieurs posts, c'est encore mieux :)
Déjà je pense qu'il y a vraiment plusieurs féminismes, et que chaque femme a le droit de choisir et d'aller vers celui qui lui parle le plus. Ce n'est pas mouvement uniforme, il y a un féminisme bourgeois, c'est sûr, un féminisme qui ne se préoccupe pas des filles noires, asiatiques, arabes... qui rejettent les filles voilées. Un féminisme essentialiste qui met la femme sur un piédestal car au miracle elle engendre la vie. Et puis y'a un féminisme qui dit que le féminisme doit se joindre aux luttes contre le racisme, contre les discriminations envers les LGBT... C'est mon préféré celui-ci :)
y'a aussi le féminisme radical
Je ne les connais pas tous, mais tout ça pour dire que le féminisme est multiple, et que comme tu le soulignes si bien ce n'est pas un gros mot, et que moi aussi je trouve que toutes les femmes devraient être féministes :)
parce que c'est un combat essentiel, pour l'égalité. Et je pense que l'égalité ben comment dire ça devrait être normal et naturel non? sauf que dans notre société patriarcale on ne l'a toujours pas. Parce qu'aussi simple que cela je ne vois pas en quoi les femmes devraient être traitées, considérées, jugées différemment que les hommes. Je ne vois pas pourquoi les possibilités, les chances, les choix des femmes devraient être amoindries. D'ailleurs je ne vois pas pourquoi les femmes ne seraient pas capables d'attraper et de prendre à bras le corps leurs vies, de saisir leurs chances. Leurs proches choix, leurs propres rêves, leurs propres engagements.
c'est passionnant de découvrir tous les sujets qu'aborde le féminisme. c'est un long chemin à parcourir et que lorsque l'on décide d'entreprendre ce chemin, c'est vrai qu'on ne peut plus revenir en arrière je pense.
Et internet, les blogs sont une vraie chance d'avance dans nos réflexions.

Marine, féministe débutante et fière de l'être!
Merci Marie pour ton blog, je suis contente que tu sois de retour.
Et je continuerai de te lire avec grand intérêt.

Anonyme a dit…
Juste un mail pour te souhaiter une bonne rentrée...
et te dire que c'est un plaisir de te lire de nouveau tu m'as manqué!
Ha oui et merci pour ton article qui me parle beaucoup moi la fille en guerre depuis toujours contre les inégalités.
des bises
Mag05 a dit…
Bonjour Marie,

Et encore, si tu avais des enfants... Le constat est encore plus dur. Je me dis que je peux supporter (et encore!), mais pas mes filles. Ça non, sûrement pas.
La grande (10ans) me réclame des bermudas-comme-son-frère pour l'été prochain, parce que les jupes-shorts, ça va bien 5mn!
Et la petite (5ans) est allée se faire couper les cheveux (avec son père, elle n'est pas si autonome que ça!). Elle les voulait courts, comme moi. La coiffeuse n'en revenait pas. Elle lui a d'abord proposé des carrés courts, très courts, plongeants... elle est revenue coiffée comme Jean Siberg!

Tout ça pour dire, que eux, mes enfants, me donnent l'énergie de lutter contre ce machisme, ce paternalisme, ce nunuchisme de certaines femmes pour qui petite fille = mignonitude.

Rha, ça y est, ça m'énerve!

merci, merci, de me stimuler avec tes questionnements incessants...
Magali
petitprunier a dit…
ce que dit anna m interpelle : "etre féministe c est s interroger sur la femme que l on veut etre ou que l on est". moi aussi je pensais ça avant de m éduquer sur le sujet. je voyais le féminisme comme une espèce de développement personnel, d empowerment par le girly, sur le mode "je fais ce que je veux (avec mes che-veux... ok je sors, pardon pour cette référence pourrie mais je ne pouvais pas passer à côté ^^), chui pouffe si j ai envie, etc". aujourd'hui, je pense toujours que si ca me dit, je mets un short et des paillettes. mais j ai compris que la lutte féministe était indissociable des autres luttes sociales, qu elle s inscrivait dans une histoire sociale et sociologique, donc dans le temps et dans la communauté; qu elle n etait pas qu une histoire d individu ni d individualité. tu vois, si on fait de ce combat un combat individuel, ca minimise l impact des comportements machistes ou misogynes : si elle essuie des réactions violentes, c est de sa faute à cette gonzesse, c est pas un probleme de société, ca vient d elle, de son comportement. elle a qu à savoir s imposer". c est un discours de plus en plus relayé, notamment avec la sortie de bouquins comme celui de la pdg de yahoo ou google je sais plus, qui envoie le message que si les femmes n y arrivent c est de leur faute. ca nie completement l aspect social et patriarcal du truc

voilà, je sais pas si c est hyper dans le theme ce que j ai dit mais merci d avoir ecrit là dessus

jte bisoute ma belle
marie s a dit…
Je trouve ça un peu gonflé Manoushka de jeter la pierre sur les "féministes post soixante huitardes" qui ont plus contribué que quiconque à faire évoluer la cause des femmes (avortement, contraception, accès à de nouveaux métiers, parité...). Leurs méthodes et leur image peuvent nous paraitre rédhibitoires, il faut toutefois savoir être reconnaissant(e) parfois.
Marline a dit…
Bonjour Marie,

Je suis totalement entièrement complètement d'accord avec toi.
J'ai eu un entretien il y a quelques mois avec Anne-Cécile Mailfert, porte-parole d'Osez le féminisme, et elle avait confirmé un sentiment que j'avais eu, à savoir que ces dernières années, l'anti-féminisme faisait son grand retour. Phénonème qui était aussi passé par le biais des Manifs pour tous et les débats sur le genre qui ont suivi.
Je trouve ça extrêmement triste.
Moi-même, dans ma famille, parmi mes amis, dès que je dis "féminisme" on me dit "agressivité" et "contre les hommes". J'essaie d'expliquer mais c'est comme si certaines personnes refusaient de comprendre.
Quand j'ai suivi un cours de Gender Studies à Sciences Po (qui devrait être au programme de tous les collèges et lycées, à mon avis) les réactions les plus violentes sont venues de filles lorsque je louais l'intérêt fondamental de ce cours.
C'est tellement triste parce que ça fait beaucoup de mal au féminisme.
MaRiOn a dit…
tout de suite je pense à ça:

http://m-e-u-f-s.tumblr.com/

welcome back et bonne rentrée !

Marion
Ysabelle a dit…
Ah ben toi tu t'arrêtes longtemps, mais quand tu reviens c'est pas pour des prunes !
Evidemment que je suis féministe, depuis toujours, et sans doute aussi longtemps que je vivrai. Je n'ai personnellement jamais eu à me "battre", j'ai grandi dans une famille aisée où mon père s'occupait de nous tout autant que ma mère, j'ai fait les études que j'ai choisies, et j'exerce un métier dit "à responsabilité" où je ne laisserais personne remettre en doute mes compétences et ma légitimité. Mais je me rends compte, au quotidien, que ce n'est pas un combat d'arrière-garde, que rien n'est acquis, et que les inégalités demeurent. Et vouloir que ça change, ça ne devrait même pas poser question, qu'on soit homme ou femme.
cash cash a dit…
Il me semble que des mouvements comme les "chiennes de gardes" ou "ni putes ni soumises" (rien que leur nom est violent)ont donné à beaucoup de femmes l'envie de se démarquer de ce féminisme agressif.
Il me semble qu'aujourd'hui la grande majorité des gens (hommes et femmes)en occident est POUR l'égalité des sexes et je pense que petit à petit on y parvient. Pour moi le vrai problème aujourd'hui est plutôt celui des femmes qui subissent l'intégrisme musulman, comme en Afghanistan où le régime taliban leur interdit (sous peine de mort) le droit à l'instruction, qui est pourtant un droit fondamental. Il s'agit clairement ici d'un crime contre l'humanité qui malheureusement se perpétue, en raison du désintérêt des médias et des pouvoirs publics.
Sinon, I'm happy 'cause you're back ;-)
lilo2 a dit…
Welcome back Marie !
Ben voilà un theme qui me plait. Je crois, moi, être assez feministe. Je me prends souvent la tete avec certains de mes amis à ce sujet car ils trouvent que ça ne se justifie plus d'etre feministe à notre époque. Sauf que... il y a tellement encore de discrimination lié au sexe. Et je trouve que les femmes se tirent très souvent une balle dans le pied en véhiculant des idées reçues. Par exemple, le nombre de fois où j'ai entendu dire que travailler avec des femmes c'était galère, qu'elles faisaient des histoires. Moi, je travaille avec une équipe féminine et c'est super. Et j'ai mille exemples encore. Il suffit de lire le blog vide de meufs pour en lire quelques morceaux choisis :http://www.viedemeufs.com/mostpopular
Et encore, on est en France. Les revendications sont davantage de l'ordre de la survie et des libertés fondamentales dans certains pays. Bref, le féminisme c'est bien !
Lilsirene a dit…
Marie, Marie, Marie... Mais comme je t'aime toi. Je me sens féministe et je réponds "oui" quand on me pose la question, et j'en ai marre de ces discours complètement ignorants et rageants contre le féminisme. A bas e de: "ouais les féministes c'est les Chiennes de Garde"(trop pas mais trop pas les amis), "ouais les féministes vous voulez écraser les hommes", "ouais les féministes ont des combats inutiles", voire "ouais les féministes, tu parles d'un combat que de vouloir effacer la case Mademoiselle des formulaires administratifs"... Euh comment dire... Certes il y a des "combats" estampillés féministes qui me font doucement rigoler (voir ci-dessus), MAIS: s'inquiéter du droit des femmes dans une société où coexistent plafonds de verre et inégalités salariales, pointer du doigt les violences domestiques, violences sexuelles et autres harcèlements divers et variés dont les femmes sont victimes ne revient pas à dire qu'on est aveugle à toutes les autres causes, ne revient pas à dire qu'on hais les hommes, ou je ne sais quelle autre ineptie. Moi je suis juste une fille qui pense que notre sexe ne devrait pas justifier des inégalités flagrantes, tout comme je pense que notre race, religion ou origine sociale ne devrait pas être un frein à l'égalité de nos droits. Ca n'est rien de plus que ça... Alors oui tu peux être féministe en adorant les hommes (beaucoup, beaucoup...) et en sachant que la misogynie est très (trop) souvent féminine. Parce que tu veux être considéré comme un être humain qui a la même intelligence, la même capacité à s'élever, les mêmes droits et devoirs que n'importe qui d'autre, que tu ne veux pas être un objet sexuel ou au contraire que tu considères que prendre en charge ta sexualité quitte à l'afficher te rend fière et te donne du pouvoir, à la fin tout est histoire d'égalité. Et ce n'est pas non plus un gros mot. Bisous Marie, et merci.
Lilsirene
Claire a dit…
Yo Marie,
Ravie que t'abordes le sujeeet, tu peux pas test.
Chaipas si t'as déjà lu le dernier billet de la Valérie. Jpense vraiment que son analyse du truc va t'intéresser.
http://www.crepegeorgette.com/2014/09/09/yeux-grand-ouverts/#more-7866
Chaouinette a dit…
Ouiiiiiii un billet comme je les aime.
Perso, je ne me suis sentie féministe qu'à partir du moment où j'ai senti qu'on me manquait de respect parce que j'étais une femme. C'est venu tard parce que je pensais (bêtement) qu'être une femme ne pouvait pas être vu comme un handicap. J'ai commencé à bosser dans un milieu très féminin et les hommes autour voyaient plutôt ça comme une chance de bosser avec une femme. Et puis j'ai changé de domaine pour un milieu beaucoup plus masculin, une ambiance hyper virile où les femmes qui avaient réussi avaient forcément toutes coucher pour y arriver. Je recevais des mails qui commençaient forcément par "bonjour monsieur". Si mon collègue décrochait mon téléphone, on le prenait pour mon chef alors qu'on me prenait pour sa secrétaire. J'ai aussi eu le droit au vieux briscard qui te tape sur l'épaule avec une petite réflexion paternaliste et aux blagues de mauvais goût. L'un d'eux m'a clairement blacklisté parce que j'ai eu l'audace de me plaindre d'une de ses réflexions sur mes seins.
Depuis j'ai changé de boulot en partie à cause de ça. (Devine qui était la seule femme de l'équipe et qui était la moins bien payée !!!). Comme toi je n'ai pas du tout aime le discours des actrices de ce film. Comme si on pouvait ne pas être féministe... Contrairement à ce que beaucoup pensent, être féministe ça ne veut pas dire tout pour nous et rien pour eux. En quel honneur une femme mérite 30% de salaire en moins qu'un homme (et c'est le cas en France). Remplace femme par noir ou arabe et ça choque tout le monde... Sans parler du harcèlement de rue, du manque de représentation dans les instances politiques ou à la tête de grandes entreprises, des temps partiels et autres CDD qui sont toujours pour les femmes... Et ne t'avise pas de tomber enceinte surtout.
Tout ça pour dire que j'aimerais beaucoup ne pas avoir à être féministe mais malheureusement la société à besoin de féminisme.
Bonjour Marie,

C'est un plaisir de te lire en cette rentrée et surtout sur ce sujet.

Je suis tout à fait d'accord avec ton article. Là où le bas blesse ce sont un peu les commentaires.

Cette vague d'anti-féminisme me paraît tout à fait horrible. Ce que je lis, c'est que des tas de féministes ne font en ce moment que décrédibiliser le mouvement. Cet argument revient souvent et je le trouve effarant. Il sous-entend que pour plaider la cause des femmes, l'égalité, il faudrait être irréprochable. En tant qu'humain, qui peut se targuer de l'être? Tous les jours, des hommes importants, des politiques, ont des attitudes honteuses. Pourtant je n'ai pas l'impression que l'on reviennent sur leurs idéologies.

À mon sens la décrédibilisation des femmes commence ici, et c'est un instrument du patriarcat: on leur demande d'être parfaites, de ne pas être en colère, de ne pas s'emporter, de ne jamais se tromper sur la façon d'exprimer leurs propos. Pour ne pas effrayer. Pour être soit-disant crédibles.

Et ensuite, je pense que ces questions de poils ou de sodomie n'ont pas du tout leur place dans le propos. En quoi est-ce anti-féministe de s'épiler? C'est le choix de chacune il me semble et c'est bien ce que nous voulons: le choix.
Lucie a dit…
Je soutiens les idées du Féminisme et pourtant je ne me dis pas féministe. Tout simplement parce que je ne veux en aucun cas être reliée de près ou de loin aux groupes de féministes connus, censés nous représenter.
Après je me dis que c'est pas non plus la peine de l'annoncer. C'est pas le fait de le dire qui changera les choses, c'est les actions qui peuvent améliorer cette égalité : demander un salaire égal, relever les propos mysogines, etc.
Anonyme a dit…
La définition que tu as donné du féminisme est la bonne, un ensemble d'idées qui visent à promouvoir l'égalité hommes/femmes dans divers domaines. Le problème c'est que de très nombreux courants existent dans le féminisme et c'est bien souvent aux mouvements les plus extrêmes ou les plus médiatisés qu'on a tendance à réduire le féminisme. C'est une erreur. Combien de fois, ces dernières années, j'ai pu entendre des blagues sur les Femen parce que je me revendiquais féministe, comme quoi je passais forcément mes journées les seins à l'air à détruire des monuments religieux! Les gens mélangent tout, et j'ai l'impression que c'est dû à beaucoup d'ignorance sur le sujet. Comme toi je ne vois pas comment en tant que femme on peut être contre plus d'égalité... Entre le harcèlement de rue, le slut shaming, les différences de salaire et tous les domaines politiques et sociaux où les inégalités persistent, il y a encore de quoi faire. Le féminisme n'est pas un gros mot et il est légitime. MERDE à la fin! ^^
PS: c'est la première fois que je commente ici mais je te lis depuis longtemps et apprécie de plus en plus le contenu de ton blog, sensible et intelligent.

Marion
Léa a dit…
Bonsoir!
Alors sur le sujet, le chouette reportage de Emily Vallat...:
http://www.arteradio.com/son/616137/feministes_a_barbe/
En 16'38, le pourquoi du comment, être féministe, c'est important, simplement. Pour un peu plus de justesse...
Jess a dit…
merci merci pour ce billet Marie.
je ne sais pas si tu as vu ce post de Muriel Douru, vraiment bien aussi!
http://www.huffingtonpost.fr/muriel-douru/le-feminisme-mais-pour-quoi-faire_b_5633338.html

xsmack
sandrine a dit…
Avec tout le respect que je te dois, spleen est idéale, la majorité des commentaires sont "pro-féministe", mise à part le fait que manoushka et mon commentaire, ce sont permis de critiquer certaines féministes, personne à parler d'irréprochabilité. j'assume totalement mes propos sur les femen. j'ai beau me considérée comme une féministe ( je remercie les simone veil, simone de beauvoir,angela davis, judith butler,virginie despentes,antigone, joumana haddad et mes copines activistes de m'avoir "éduquée") mais quand on remarque que les seules féministes les plus médiatisés ce sont elles, je suis très perplexe. qu'elles utilisent leurs corps comme "arme", pourquoi pas, mais quand on commence à avoir un discours proche l'islamophobie/christianophobie, là c'est dangereux et pourtant je suis quelqu'un d'athé. sans compter d'autres choses quand on commence à chercher des infos qui ternisse leur militantisme.
ensuite tu parle de poil et sodomie (qui en a parler?) en disant "n'ont pas du tout leur place dans le propos". pourquoi ils n'ont pas leur place? je suis d'accord avec toi,avoir le choix c'est ce que nous voulons.
il n'y a rien d'anti-féministe, c'est seulement une préférence esthétique, mais, quand j'entends des gamines me sortir "c'est plus hygiènique, l'intégral" je me dis que la presse féminine et le porno ont bien fait leur boulot.
allez je te l'accorde, c'est maladroit. mais je ne changerai pas mon avis et si pour toi critiquer le choix de certaines c'est avoir un discours patriarcal, merde... sans rancune toutefois
May a dit…

Le problème du féminisme c'est le terme en lui-même..
Y'a un côté trop "communautaire", trop belliqueux, trop suranné.
Et c'est vrai je pense. Dans les années 60, les inégalités hommes/femmes étaient plus visibles et importantes qu'aujourd'hui. Y'avait une vraie lutte entre les hommes d'un côté et les femmes de l'autre (enfin pas toutes hein...). La dualité du terme avait du sens et les féministes ont menées de vraies guerres sociales (et putain MERCI LES MEUFS!).

Je n'aime pas dire que je suis "féministe" parce que ça ne représente pas l'idée que je me fait du "féminisme" aujourd'hui; parce que le terme lui-même écarte les hommes et oppose les genres. Il me met mal à l'aise.
Les nouveaux combats sont plus subtils et doivent être menés avec les hommes.
On ne pourra jamais combattre les stéréotypes qui nous empêchent d'être libres, on ne pourra jamais redéfinir le rôle des femmes sans changer le rôle de l'homme (en ce qui concerne les congés maternités par exemple...).

Après oui, j'aime pas les meufs qui disent (comme vaness) "Je suis pas féministe" uniquement pour ne pas avoir à rejeter sa féminité et son héritage culturel stéréotypé, ça me donne un peu la gerbe.
On peut être "féministe" et être bonne (genre Emmanuelle DUEZ, une entrepreneure d'une 20ène d'années, elle a un discours vachement mature sur le sujet, elle est super inspirante).

Merci Marie pour tes articles qui me font toujours autant de bien!
May

lenna a dit…
bonsoir

merci Marie pour ces questionnements, et une belle direction (une parmi d'autres) pour faire grandir le blog :-)

pour moi, le féminisme est dans l'articulation entre vivre selon ses propres termes et l'expérience sociale en interdépendance avec les autres humains (où on a une place quel que soit son genre, sa sexualité, sa couleur de peau, etc.). les féminismes (dont certains me "parlent" et d'autres pas du tout, et c'est normal) me permettent d'ouvrir les yeux sur la société, et moi-même dedans, et sont des outils de compréhension, de libération, de remise en question, qui me permettent de grandir, de mieux agir, pour moi et les autres, d'être plus présente au monde en qq sorte (même quand ça fait mal, hein).

je suis pour un féminisme joyeux, transformateur, partageur !

bises bises
lenna
lunelo a dit…
rhalala tu l'attaques fort la rentree
je n'ai pas le temps et je ne sais pas si je pourrais lereprendre après mais à la volée

mon coeur saigne (ou plutot mes oreilles) en entendant vanessa paradis.au secours quoi!

j'ai trouvé sous les jupes des filles cretin reducteur et si etre une femme c'est laisser trainer son tampo usagé ou entendre laetitia casta qu'ellepeut foutre un doigt dans le cul a son mec pour considerer qu on a parler de sexualité eh bien....merde
je ne sais pas je veux dire je suis assez loin d'etre pudibonde je peux etre pudiqueben ouais le paradoxe mais j'appelle un chat un chat et meme si SATC a bien vieilli enfin mal enfin bref je le trouvais petillant et revigorant parce que certaines des problematiques etaient des trucs entendus...des vrais trucs de convers de copines

ous les jupes d'abord j'ai eu mal pour les actrices ensuite... quels personnages? une galerie de clichés sans consistance, pas d'ecriture... on peut parler bite chatte poil couille ou la jouer realiste fille qui se lave pas comme dans ce film dont le nom m'echappe sur ces jeunes adultes de 18 balais (il ne m'a pas plu mais pas pour des histoires d'hygiene des protagonistes)
Je n'ai pas de probleme avec les blagues de cammionneur et l'humour pouet pouet mais la sans ecriture ni humour c'etait....tres difficile

je viens d'un matriarcat ou les femmes conchiaient les hommes alors qu'elles les utilisaient pour faire des bébés.
Pourtant je lutte contre mon education
J'ai toujours espéré l'égalité des sexes je crois au droit a la non paternité, comme au droit a la nullité pour une femme cadre sup/ceo car je ne pense pas que la connerie ou la cruauté est un sexe pas plus que la douceur la tendresse, la gentillesse ou l'intelligence....
l'egalité des sexes donc pour qu'elle libere la femme mais l'homme aussi que nous puissions nous liberer du carcan culturel.

Que suis je, qu isuis je sans l'enveloppe sociale?

quand j'etais ado mon pere me traitait de mlf et cie
primo j'etais pour la parité et secundo je ne voyais pas en quoi c etait une insulte quand on imagne pourquoi ces femmes ont milité et qu'on s'interesse a l'evolution du statut juridique de la femme... mais le pire c'etait bien d'etre traitée de feministe par des ...femmes et bien sur je m'en defendais (par jeu) en leur expliquant que je n'etais pas feministe mais pour la parité (je biaisais pour qu'elles essayent d'envisager que les chiennes de garde c du boudin et qu'il y a bien plus important)
lunelo a dit…
ps badinter n'est pas parfaite e tout ce qu'elel dit non plus mais elle souleve cerains mammouths.... mon propos manque de precision je suis crevee tout ça

plusieurs idees m'ont interpellé dans les commentaires et je ne sauis pas sure qu'elles soient incompatibles alors que certaines s'en defendent ;) une sorte de mise en abime du propos initial du post qu'est ce que le feminisme pt etre?
bref bonne nuit tout le monde et vivement les prochains echanges
Anonyme a dit…
Merci,merci pour ton article !!! Il reflète totalement mon ressenti et je le souhaite de tout cœur celui de beaucoup d'entre nous !!
Oui je suis féministe , oui je suis pour l'égalité des droits et je ne vois pas pourquoi je devrais m'en défendre ,en avoir honte ou passer pour une arriérée.
Estelle (qui éleve sa fille en lui disant bien que tout lui est possible , tout comme son frère )
Clairette a dit…
Vanessa a raison, le film d'Audrey Dana n'est "absolument pas féministe", et c'est peut être son plus gros problème d'ailleurs !
Je pense que le féminisme, comme le communisme, souffre de son histoire. Quand les gens pensent au féminisme ils pensent aux années 60, aux soi-disant soutifs brûlés, aux intellectuelles qui avaient des idées assez radicales, ça a choqué, une idéologie en est sortie et malheureusement aujourd'hui féministe ça veut dire agressif et pas féminin. Comme le communisme veut dire URSS, goulag, oppression, c'est une insulte, bouh, si tu l'es tu devrais avoir honte.
Mais ce terme a évolué pour moi. Je me revendique comme féministe, toute ma vie je serai choquée et je combattrai les petites et les grandes inégalités définies par le sexe, ça ne m'empêche pas d'aimer le rouge à lèvres, les talons, la chicklit, les comédies romantiques... Etre féministe, ça veut dire n'avoir aucune contradiction aussi ? Qui sait si on ne sait pas prendre du recul avec tout ça ?
Bref, merci d'avoir pris le temps pour revenir Marie, tu m'as manqué, et c'est trop un plaisir de te retrouver !
Anonyme Amande a dit…
Ouais ca craint.
J ai ressenti exactement la meme chose que toi en allant voir le film d audrey dana. Mal a l aise.

J ai l impression que la decredibilisation du feminisme a commence dans les annees 80 ou si les mouvements agressifs tels que les "chiennes de garde" et l autre furie d isabelle alonzo a leur tete n a pas fait du mal aux feministes dans les annees 90... De maniere generale il y a cette facon de penser que les hommes nes dans les 70(dont les mamans etaitent plus feministes et commencaient a travailler) ont ete casses (les pauvres) et que pour retablir l ordre juste il ne faut surtout plus trop s imposer en tant que femmes...
Il y a encore tant de progres a faire. Dans l entreprise bien macho italienne ou je bosse, 98% du board est masculin ! Et toutes les secreatires sont des femmes a qui on demande encore parfois de servir le cafe en reunion.
Infecte.
Camille a dit…
Merci pour ton article. Je n'ai pas eu le temps de lire les autres commentaires même si j'aurais bien aimé.
Peut-être que le "problème" du féminisme tel qu'il s'est incarné avec le temps, c'est que, comme tout mouvement qui tend à promouvoir les droits d'une partie de la population lésée (ce qui est tout à fait légitime), il y a toujours le revers de la médaille : la tendance à diviser plutôt qu'à rassembler. Je crois que cet aspect ne doit pas être négligé. En plus, comme aujourd'hui nous sommes dans une phase de transition, de fin des idéologies, je pense qu'il y a quelque part une volonté dominante de tout réinventer, tout repenser, de dépasser les "vieux" concepts. Je pense que ça sous-tend beaucoup cette attitude de préciser qu'on n'est pas féministe. (Ce qui est d'ailleurs paradoxal avec le fait que la société se clive de plus en plus et que de plus en plus de minorités revendiquent une reconnaissance, plus que des droits d'ailleurs). Mais effectivement, il ne faudrait pas que tout ça nous fasse oublier la base, l'origine de ce mouvement, et que cela masque les problématiques encore bien actuelles. Merci pour ce rappel.
larcenette a dit…
Je ne saurais que trop conseiller à toutes celles qui disent "Non mais je ne suis pas féministe" de lire ce très chouette texte de Tanxx http://www.soupe-a-l-herbe.antifa-net.fr/je-suis-pas-feministe-mais/
qui m'a réconcilié avec mon féminisme que je n'arrivais à caler ou que que ce soit dans les asso ou luttes qu'on nous montre.

Je suis féministe, profondément, je veux l'égalité et pas la suprématie des femmes (ça serait utopique de croire qu'on ferait mieux qu'eux), mais je ne suis pas des femens, je ne suis pas toujours d'accord avec Osez le féminisme, les écrits de crepe georgette, sophie gourion et autres me permettent aussi de comprendre et de concrétiser des choses que je ressens, qui me titille mais que j'ai du mal à formuler.

Pour mes jeunes collègues, je suis la féministe de service parce que je râle souvent, mais je sais que râler aussi, ça leur permet de comprendre qu'il y a des choses qui ne sont pas normales et totalement inégalitaires...

Je ne peux donc que +1 ton texte :)
Gloewen a dit…
Juste un message en passant pour te soutenir par rapport à ton article!
Bonne continuation!
Sonia a dit…
Ca fait du bien de te lire j'aime tjrs autant tes articles comme d'hab ne change rien ;)
welcome back Marie
Anonyme a dit…
comme Anonyme (7 ème com), j'ai toujours été révoltée par les différences de traitement qu'on réservait aux hommes.
Je suis méditerranéenne,et j'ai toujours trouvé que les femmes de ma famille s'écrasait . je parle là des "anciennes" mais aussi de leurs photocopies, celles qui ont préféré le confort de la soumission, le mec qui t'assume et qui pense pour toi ...
Ma tante faisait faire le lit de ses garçons par leur soeur, fille qui avait envie de devenir médecin, mais qu'on essayait de persuader de devenir infirmière (ça va plus vite, tu peux te caser plus vite...avec un médecin).Ses deux frères étant deux gros branleurs qui se pensaient gardien de la réputation de la fille, avec la sainte bénédiction de la mère . La mère étant celle qui a fait les 400 coups étant jeune mais qui a retrouvé son statut de femme respectable aux yeux des siens en contractant un mariage bancal, avec un mec qui se fout royalement d'elle , mais dont elle est royalement folle, car d'autres femmes le trouvent beau...un beau mari grand, viril, macho , mais bienveillant, comme on les aime chez les miens...
Déjà, vers 6 ans, le salon fermé dans lequel je n'avait pas le droit d'entrer car il y avait là "Les Hommes", et que les mioches devaient rester avec les femmes dans la cuisine, me questionnait. J'avais envie d'y courir et je devais rester là, avec ma mère...ça me donnait envie de leur tirer les cheveux , à ma mère, à mes tantes, à leurs copines, tellement excitées d'avoir , dans ce putain de fumoir, des demi-dieux, des sages, là où il n'y avait qu'une bande de mecs qui prenait tout l'espace et qui ne faisaient rien de plus intéressant que ces femmes compactées à l'arrière, càd, discuter... (20 gamins et 10 nanas dans 12 m carré...)
J'ai vu comment on éduquait les fils, comment les naissances des garçons étaient célébrées, comment on préparait pour eux, des choses merveilleuses , comment ils faisaient la fierté de leur mère, à quel point ils étaient le salut du père (le vrai patriarche, il a des fils).
Dans mon métier, les hommes sont promus plus vite. Ils sont moins nombreux que les femmes(je dirai 30 % des effectifs) et pourtant, statistiquement, ils doivent représenter plus de la moitié des cadres dirigeants...
Mon mari, pourtant féministe, m'avoue se sentir dérangé par le fait que je gagne plus que lui, que j'ai atteint un niveau d'étude qui me permet de défaire ses raisonnements, d'interroger sa pensée, de relativiser son niveau de culture...
J'espère que des féministes, il y en aura encore, car on en a encore besoin.
Après les petites bourgeoises qui ont envie de poigne et les fainéantes qui ont envie qu'on les mène, les princesse qui ne se soucient que des fleurs à la saint valentin, sans se dire que le monde ne se résume pas à ce qui se passe autour de leur nombril, je leur dit M....,, car si ces féministes n'étaient pas là, moi j'en serais encore à me cacher dans la cuisine!J'aime les hommes, je ne leur souhaite pas de mal, je les considère comme mes égaux, et je prendrais ce qu'on ne me donne pas naturellement, ce respect et cette place à laquelle j'ai droit...Pour ça, je suis féministe.
Anonyme a dit…
Etre féministe pour moi et à notre époque ça va de soit, même si ça n'est pas la grande lutte comme nos mères ont pu être plus engagées pour faire avancer les droits à la contraception, l'avortement... C'est juste ne pas accepter de servir la soupe là où on nous attend. J'entends par là être jolie sourire, être la touche féminine ou sexy . Ca arrive toujours dans le milieu professionnel ou dans une assemblée très masculine ce sentiment ou lorsque vous ouvrez la bouche on vous regarde comme si vous sortiez de grosses bêtises ... C'est très compliqué, certaines blagues sexistes me font rire ; je suppose que si chacun est capable d'avoir un peu d'auto dérision ça passe ... Mais ce qui me rends triste à notre époque c'est que certaines choses et droits que l'on pensait acquit sont remis en question. L'avortement dans certaines régions d'Espagne par exemple donc je pense que être féministe et être vigilante on sort des femmes est très important. Rose
Anonyme a dit…
je reviens (deux com au dessus)pour m'excuser des fautes d'orthographe (ça m'énerve aussi) et pour repartir à la charge, juste pour dire que dans certains endroits d'ici et du monde, être féministe, c'est simplement être le propre gardien de son temps et de son espace. Avoir le droit de ne pas consacrer ces heures à prendre soin des autres (des hommes, des enfants, des parents, des invités, des frères, des soeurs...) , avoir le droit de ne pas traverser la rue pour éviter une bande de mecs qui te matent depuis que t'es dans leur champ de vision et qui attendent que tu sois à leur niveau pour balancer La phrase qu'ils t'ont préparée pour te faire rougir ou baisser la tête ...C'est peut-être rien pour certaines, mais c'est une sacré violence encore présente partout.

(ah, la vanessa...non...)
PPP a dit…
tu vas me prendre pour une débile mais je trouve que c'est exactement comme aimer le drapeau français mais avoir honte car ça fait fachot
tu comprends ce que je veux dire ?
Si on dit qu'on est féministe, on va nous demander si on met toujours des soutiens gorges et si on a arrêté de se raser sous les bras...
Je pense l'être un peu quand meme et oui, je mets des soutiens gorges et je m'épile !
la bise !
Caroalix a dit…
Je trouve ce sujet extrêmement compliqué, et pourtant vital. Je suis à un moment de ma vie où les questionnements autour du féminisme commencent à se bousculer, et malheureusement, je manque cruellement de connaissance par rapport à l'histoire du mouvement, etc...

Ce qui m'étonne le plus, c'est ce besoin d'avoir constamment à se justifier sur des idéaux qui paraissent juste basiques: tous les êtres humains naissent égaux en droit!!

Je viens de terminer le livre "les Débutantes" de J. Courtney Sullivan, et ce qui me semblait au début un roman fade pour pré-ados est en fait une réflexion sur le fait de commencer une vie d'adulte, quand on est une femme aujourd'hui. Pas si vain que ça du coup comme lecture!


Je viens de me fiancer, et mon amoureux a une vision tellement naïve de la chose... Par exemple, nous n'avions jamais vraiment parlé de mariage avant, et il a simplement pensé que se présenter avec une bague devant moi serait mon souhait ultime. J'ai accepté, parce que je l'aime, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ce que ça va changer pour notre couple, notre relation.
Le modèle parental est clé pour moi, et en l’occurrence, les filles de sa famille (mère et sœur) sont souvent tournées en dérision sur des choses futiles, alors qu'il voue un culte à son père (j'exagère un peu, mais pas tant). Moi je viens d'une famille de filles (j'ai 3 sœurs), et je n'ai jamais eu à subir ces différences de traitement, ce qui les rend encore plus insupportables dans la belle-famille.
J'ai peut être une vision tronquée de la chose car je ne suis pas confrontée à des situations extrêmes de violence, réelle discrimination, etc. Mais ces petites choses du quotidien m'interpellent de plus en plus. Le pire que j'ai eu à entendre récemment est venu de l'intérieur même de mon groupe d'amis. Un jour, une de mes amies filles discute avec un ami garçon. Celui-ci lui propose alors qu'ils s’organisent un "plan cul" la prochaine qu'il est dans les parages. Mon amie, étonnée de ces avances qui n'avaient aucun précédent, décline. Elle se rend alors compte que ce garçon a suivi les recommandations de son pote, qui a déjà couché avec elle et sait qu'elle est célibataire et soit disant "open". Tout ça venant de personnes qui se connaissent depuis des années, et qui je le croyais, se respectent!! Comme quoi certains clivages restent ancrés bien profond dans les esprits...
Madame H a dit…
Bonjour,
1er com ici pour dire

JE SUIS FEMINISTE

parce que je suis une femme
parce que je suis la fille d'une mère
parce que je suis la mère d'une fille
parce que je suis la mère d'un fils
parce que je suis la femme de mon homme
parce que je suis enseignante et que je fréquente des jeunes filles et des jeunes gens qui vont construire le monde de demain
parce que tous les jours je vois des femmes qui travaillent et qui vivent avec courage et force
parce que tous les jours je suis obligée de rappeler à un homme (ou une femme) quelle place est la mienne en tant qu'être humain et quelle place je refuse de me contenter d'occuper parce que je suis une femme

JE SUIS FEMINISTE ET FIERE DE L'ETRE

Merci Marie de ce post très juste

ienabene a dit…
Bah moi je suis féministe, et j'emmerde ceux que ça emmerde.
Et je m'épile quand je veux, si je veux. Le premier qui fait une réflexion, je lui fais le torse à l'épilateur.
Et j'ai déjà du boulot avec ma petite fille de trois ans qui affirme que les garçons ont le droit de parler fort et de dire "ouais" tandis que les petites filles sont censées parler doucement et dire "oui" ... D'où ça sort, ça ? Mystère, mais comme quoi on n'est pas tout seuls à élever nos enfants. J'espère tellement qu'elle sera plus forte et moins soumise que moi, et qu'elle trouvera un compagnon (si elle en veut un) qui la respecte ! Pas forcément en lui tenant la porte ou en payant l'addition, mais en partageant les tâches quotidiennes les plus humbles et les moins gratifiantes, celles qui sont encore aujourd'hui l'apanage des femmes.
Quel recul par rapport à ma propre mère, quand je regarde ma situation et celles de nombre de mes amies aujourd'hui !
Charlotte a dit…
Je pense comme May que le malaise vient du mot lui même.
On se dit contre le racisme, contre la xénophobie contre les discrimation mais il n'y a pas de mot pro étranger ou pro noir (la négritude de Senghor? ou les "libertaires " mais cela a pris une autre connotation politique maintenant)Alors que tout le monde( (enfin la plupart des femmes au moins puisqu'il est question du point de vue des femmes sur le féminisme) est d'accord avec cette lutte CONTRE quelque chose qui est la mysogynie et le patriarcat , lutte qui est encore d'actualité. J'ai adoré le commentaire d'anonyme 5:02 PM car comme elle dit "car si ces féministes n'étaient pas là, moi j'en serais encore à me cacher dans la cuisine!"
Merci les féministe pré per et post 68ardes.
Mes féministes préférées restent celle qui savent réparer une roue sans le crier sur les toits, faire une prise de judo, le tout en tailleur ongles manucurés , rouge à lèvre escarpin: féministes qui s'ignorent (souvent) et que j'admire.

Anonyme a dit…
C'est dingue qu'à l'heure actuelle ca soit systématiquement les un(e)s contre les autres. Dans un monde idéal les hommes seraient égaux aux femmes (les pauvres, ils ne s'en rendent pas compte mais en fait la race dominante c'est nous, les femmes - humour je précise, je n'ai pas envie d'être lunchée ou pire... maraboutée sur 15 générations), les chats seraient égaux aux amibes et tout le monde trouverait sa place sur cette belle planète qu'est la Terre! Bref ca c'est la théories. En réalité les hommes et les femmes nous montent les unes contre les autres (les vraies féministes contre les pseudo féministes de femen etc...), les pauvres contre les riches, les bobo contre les ruraux etc. Tout ca pour dire qu'on s'en fout de savoir quel groupuscule a le droit de se targuer de féministe! Chacun(e) fait ce qu'il veut, revendique ce qu'il veut à partir du moment ou c'est fait dans le respect des lois et des individus! Nous ne devons pas passer notre temps à juger de la capacité de certain(e)s à nous représenter ou pas, nous pouvons toutes faire ce qui nous plait et c'est tant mieux. Je suis féministe, je revendique à ma petite échelle une égalité de droits, de pensées, d'actes avec mes égaux masculins... Et je respecte tous les êtres vivants de la planète (sauf les extrémistes et les moustiques!). Marie merci d'avoir ouvert le débat, et vivement ton prochain post...
Caroline
Anonyme a dit…
J'imagine que tu as déjà du voir cet article de Cheek magazine/Rue89, mais je poste quand même le lien :
http://rue89.nouvelobs.com/rue89-culture/2014/06/07/sous-les-jupes-filles-film-feministe-promis-jure-252769
Cécile a dit…
Bonjour Marie, c'est la première fois que j'écris ici. Merci pour ce billet.
Je dis que je suis féministe sans aucun complexe, et ton article est tout à fait juste. Lorsque j'avais 20 ans, il y a 15 ans, nous étions de nombreuses étudiantes à le dire et cela ne posait aucun problème. Aujourd'hui, même mon mari que j'aime trouve qu'il y a une connotation négative dans cette appellation. Je lui réponds souvent qu'il n'y a aucune connotation négative dans les revendications légitimes (!) portées par le féminisme. Cécile, Architecte féministe qui côtoie beaucoup d'hommes sur ses chantiers, avec qui j'entretient des rapports de respect et d'égalité totale. Bises!
Laëtitia a dit…
C'est marrant, ça me fait penser à une anecdote. Un soir je regardais "Vendredi tout est permis" avec une bande d'amis. Il y avait une fille dans l'émission dont mes potes n'arrêtait pas de se moquer. Moi je ne trouvait pas ça drôle et je me suis demandée pourquoi. Et je me suis rendue compte que, dans cette émission -comme dans la vie- les filles doivent êtres belles et sexy. Elles n'ont pas le droit de faire des trucs drôles (où alors elles doivent êtres moches et masculines). Quand ils dansent, les filles doivent danser de manière sexy. Les hommes, ils peuvent faire les cons et danser comme des dindons, aucun soucis.

A un moment, justement au court d'une danse ou d'un mime ou un mélange des deux, la fille dont je parlais a prit sa chaussure et l'a mise contre son oreille pour mimer un téléphone. Tous mes potes ont protesté en disant que c'était "trop nul", "pas drôle". Dix minutes plus tard, un des mecs a fait la même chose. EXACTEMENT la même chose. Mes potes se sont marrés comme des baleines.

J'avais vraiment de la compassion pour cette fille parce que je me disait que mes potes n'étaient sûrement pas les seules derrière leur télé à se foutre de sa gueule alors qu'elle n'avait rien fait. Et peut-être que j'avais de la peine pour moi à travers ma peine pour elle : quand j'ai fait remarquer à mes potes (hommes et femmes) l'injustice de leurs réactions, ils m'ont clairement fait comprendre que j'étais une mal baisée sans humour et moralisatrice. Du coup j'ai fermé ma gueule.

Ça peut paraître stupide comme anecdote, mais pour moi c'est pour ça qu'il faut encore se revendiquer féministe aujourd'hui. Parce que les femmes sont encore coincées dans le rôle "soit belle, sexy, et donne pas ton avis", et que celles qui veulent sortir de ce rôle s'en prennent plein la gueule (et souvent des femmes elles-mêmes). Et surtout, parce que tout le monde trouve ça normal.

(Bon, et je ne parle même pas des inégalités de salaire ou du harcèlement de rue. Mais c'est un peu pareil, parce qu'au final, le pire dans ces situations, c'est que les gens les acceptent et ne les remettent pas en question -genre "c'est sa faute si elle est moins payée elle a un gamin" ou bien "c'est sa faute si elle s'est fait agressée elle avait une jupe")
Céline a dit…
Ah Marie enfin te voilà... welcome back!

Dire qu'on est féministe c'est un peu comme dire qu'on aime les animaux et qu'on les défend (attention je ne compare pas les femmes aux animaux hein...) c'est à dire que les gens vous toisent et vous prennent pour une hystérique en mode "tu n'aimes pas les hommes" "tu dois être malheureuse en amour" ou ce genre de cliché!

Mais bon sang vouloir défendre une cause noble (droits des femmes, des animaux ou autres) c'est quand même pas une tare non? c'est ce qui fait de nous des humains tout simplement
voili
bises
celine a dit…
A VOTRE ATTENTION Madame et Monsieur
Vous qui êtes à la recherche de prêt d'argent, je ne sais pas comment vous faire part de ma joie car étant moi même à la recherche de prêt, je suis tombé sur un Mr nommé Jean-Luc un Mr d'affaires français. Il m'a octroyé un prêt de 98000€ pour finir l'achat d'un immobilier ,Il est disposé a faire n'importe quel prêt allant de 2000€ à 45.900.000€ à n'importe qui et partout dans le monde à un taux d'intérêt très faible de 2% et j'en ai parlé à plusieurs collègues qui ont également reçu des prêts chez ce monsieur sans avoir de soucis. Particulièrement à moi, j'ai reçu ma demande de crédit par virement bancaire en une durée de 72h sans protocole et je suis tout à fait satisfait. La raison qui me pousse à publier cette annonce sur les blog du net et que ce monsieur continue toujours de faire des merveilles à des gens qui sont vraiment dans le besoin. Alors j'ai décidé de faire part de cette opportunité à vous qui n'avez pas la faveur des banques ou qui avaient eu à faire à des prêteurs malhonnêtes qui ne font qu'abuser de la personnalité d'autrui; vous avez un projet ou un besoin de financement, vous pouvez lui écrire et lui expliquer votre situation; il vous aidera s'il est convaincu de votre honnêteté ,
son email est : berardjeanluc052@gmail.com
Nais a dit…
Salut Marie ! Quel retour !

Merci de mettre le doigt là où ça fait mal : pourquoi on assume pas d'être féministe ?

Parce que c'est juste une question de honte/gêne qui en bloque plus d'une.
On nous a tellement appris à subir et à minimiser les violences quotidiennes que seules les violences extrêmes sont prises en compte. Râler contre des "petites" blagues sexistes ou homophobes, c'est être rabat-joie, faire remarquer que tel ou tel acte c'est une forme de violence, c'est être parano. Je pense vraiment que toutes les luttes d'égalités sont liées : rascisme, sexisme, lesbophobie, transphobie, spécisme.
Tant que l'on continue à séparer les vivants (hommes femmes animaux) pour les respecter de manière différentes, à des niveaux différents, il y aura besoin de l'égalitarisme et du féminisme etc etc.

J'ai lu certains commentaires qui parlaient d'épilation, de galanterie. Le féminisme n'a pas à choisir pour vous, votre corps, votre tenue et qui vous tient (ou pas) la porte. A vous de juger ce qui est vraiment bon pour vous, ce qui vous respecte ou vous réduit. Mais le féminisme permet souvent des mises en lumières de code sociaux qu'on a si bien intégré qu'on ne les voit plus. Par exemple, le fait de s'épiler -> le corps de la femme devient glabre, enfantin -> le poil, c'est la virilité -> un peu comme si on retirer une forme de puissance aux femmes.
Pour autant, une fois que toi lectrice, tu sais ça, et le pourquoi du comment de la chose et que tu choisis de t'épiler, libre à toi de le faire "en pleine conscience".
Jamais le féminisme ne devrait dicter une conduite autre que respecte toi et respecte les autres. Mais ce respect sous entends de ne pas juger la personne en face sur ses codes personnels. C'est là qu'on retrouve souvent des comportements terribles de femmes qui se disent féministes mais qui jugent la première qui passe avec une jupe trop courte et les mollets lisses.

En fait, des fois je me dis que plus qu'un pb Homme/Femme, Blanc/Noir, Hétéro/Homo, c'est plus un grand pb sociétal du jugement constant d'autrui.
Si chacun réussissait à vivre sa vie en cohérence avec ses attentes et à côtoyer les gens dans la bienveillance, il y aurait moins de souci...

Bref, 20ans, un peu féministe, un peu anarchiste, un peu écologiste, à quoi bon nommer et séparer toutes ses idées qui ne sont que mon bon sens. : )
marie a dit…
Ton post tombe, comme toujours, à point nommé !
Je suis en école d'infirmière à Paris, et hier, cours de calcul de dose. La prof, infirmière elle-même, nous explique qu'il est frequent que les medecins fassent des erreurs, soit dans la dose, soit parce que ce n'est tellement pas précis que c'en est dangereux. Et nous exlique, le plus naturellement du monde, qu'il faut aller voir le medecin en question pour lui demander des précisions, mais en "jouant la blonde". En se faisant passer pour une petite nunuche, en abusant des "c'est probablement moi hein, j'ai peut-être mal compris, mais vous pouvez m'expliquer ce que vous avez écrit ?", le tout avec des yeux de biche et une voix de coconne. Oui, parce que ces messieurs peuvent mal le prendre.
Et le pire, c'est que ça se voyait que ça lui faisait mal de nous dire ça, elle a l'air d’être tout sauf la petite nana frêle, mais malheureusement, selon elle, c'est la réalité du service.
J'en suis sortie en me disant que jamais, jamais, je ne ferais passer pour une gentille conne pour fluidifier les rapports avec les médecins.
RENARDEAU a dit…
Je suis désolée mais ce blog c'est vraiment de l'enfonçage de portes ouvertes...et les commentaires aussi...je sais pas où vous vivez et qui vous fréquentez mais le débat sur "le féminisme est-ce un gros mot?" comme disserte sur "y-a il de la pauvreté dans le monde?".
Tu sembles découvrir la poudre - donc oui, il y a des filles qui n'aiment pas se revendiquer féministes, et oui c'est con. Mais quel est le but de cet article? Tout le monde sait ça quoi...lachez vos magazines féminins et vos blogs de mode à la con un jour, vous verrez, on aura des débats plus intéressants que "OH MON DIEU SAVIEZ VOUS QUE LE PATRIARCAT EXISTE TOUJOURS???"
Sophie MC a dit…
Hello Marie,
Rentrée de we, dimanche soir, je commente un peu tard, ton post, comme d'habitude très pertinent.
En fait, je suis surtout effarée par le ton des commentaires, par le manque de bienveillance des filles entre elles : elles sont bien dures, trop dures les unes envers les autres.
Selon moi, il n'y a pas un féminisme mais des féminismes, peut être autant qu'il y a de femmes, avec leurs vécus, leurs attentes, leurs peurs, leurs questionnements...
Je te lis depuis longtemps parce que justement je sens chez toi cette bienveillance, cette empathie, cette volonté de ne pas blesser, de rester en lien, sans choquer inutilement. Et c'est ce qui pour moi fait de toi une féministe : tu écoutes tes consœurs, tu les interroges, et tu ne les juges pas.
Cela me fait plaisir de te retrouver Marie, comme je retrouverais une amie, dans une communauté de femmes qui s'interrogeraient, et essaieraient de trouver leur vérité individuelle ensemble.
Bises
Sophie
lilou a dit…
oui ça craint
lunelo a dit…
Masterclass de dolan 5 octobre au forum des images...comment ça rien a voir?;-)
steffie a dit…
Malheureusement, aujourd'hui, beaucoup trop de gens, hommes et femmes confondus, confondent féministes et castratrices.
Car oui, ne pas accepter qu'à travail égal, une femme touche un salaire moins élevé, c'est féministe.
Oui, ne pas accepter qu'une femme ne puisse pas se balader dans la rue en jupe sans se faire draguer/insulter/tripoter, c'est féministe.
Oui, ne pas accepter que l'on juge une femme parce qu'elle ne veut pas avoir d'enfants (comme si c'était le but ultime de la vie de toute femme), c'est féministe.

Seulement, les gens en général ne voit dans le féminisme qu'une manière détournée de vouloir inverser les rôles. Ce n'est pas le cas!

Ce que les féministes veulent, c'est l'égalité des droits, pas l'inversement des tendances. On devrait s'appeler EGALISTES ^^
Gwen a dit…
Yo Marie

Contente de te relire.
Je ne parlerai pas de la question du féminisme sur laquelle je suis ok avec toi.

Tu m'as rappelé via ton billet que je voulais voir Sous les jupes des filles. Ouais j'aime bien les films français de filles (Les Gazelles m'ont fait plaiz lors de leur sortie, ça sonnait plutôt juste d'une manière générale, et très bien du point de vue perso puisque je sortais d'une rupture. Bref fermons la parenthèse).

Alors ouais je me dis "Youhou un film de meufs encore allez on se fait zizir avec une bonne pizza et..." et putain consternation. Du début à la fin. J'ai pas compris. Elles gueulaient toutes. Plus caricaturales que celles faites à Montmartre à la va-vite. Je ne me suis retrouvée dans aucune de ces nanas (je veux dire même pas un poil de trait, un propos, une blague, un gimmick-une phrase choc, un truc quoi). J'ai poussé le film jusqu'au bout ("la chance au produit quoi"), j'ai arrêté le film à sa fin et je me suis dit tout haut "ben merde...quelle merde". J'étais déçue. De pas avoir vu un bon film, de pas avoir ri, de pas avoir eu de "compassion" un instant, d'avoir été agacée qu'un film comme ça soit un film "de femmes, pour (toutes ?!) les femmes". Alors je me suis demandée "c'est peut-être fait exprès et je n'ai pas saisi le propos (ze famous caricature)". Mais non franchement je vois pas et comme toi je ne suis pas faite des mêmes coutures.

Voilà, c'était le point cinéma (atchitcha).
Bises Marie.
Marie a dit…

Charlotte: Oui je l’ai lu (j’aime tellement son blog).
Oui c’est surement la facilité…

Nini la sardine: Oui c’est vrai…

Manoushka: Je crois que dans le même temps tu vis le truc comme tu l’entends et ce que c’est précisément le propos du féminisme…

Idoia: Déjà cette idée que les féministes sont mal baisées… ou baisent mal lol :-)

Julie: L’éxcellent crêpe georgette, elle me fait vraiment du bien, sa décontraction m’aide beaucoup, je la trouve vraiment brillante.

sandrine: la papouasie exactement ahahahah
caroline fourest je peux pas l’encadrer non plus, sa condescendance généralisée, mêe quand elle parle des femen, on dirait qu’elle parle d’un groupe d’enfants qu’elle affectionne -__-

Anonyme: Merci sincèrement pour ton commentaire, je ne crois pas pouvoir rajouter grand chose.

anna: oui c’est clair, s’interroger c’est le point central. Parfois déconstruire c’est quand même compliqué au vu de la manière dont ça eut êre ancré

Christine: Merci pour ce premier commentaire.
l’anecdote dont tu parles est consternante;… ce serveur est magnifique…

Joanne: ben ouais c’est ce qu’ils disent!

Anonyme: Merci d’avoir commenté :-)
Merci sincèrement pour tes précisions, je pars de zéro et j’ai besoin de m’éduquer…

Anonyme: merci <3

Mag05: J’imagine oui…
merci magalie

petitprunier: J’attendais ton commentaire sur la question ma beauté…
Cette idée que quand on veut on peut (au-delà même de la distinction homme femme) est très très dangereux. Toute cette culpabilité tellement facile.
Je t’embrasse

Marline: C’est quand même très étrange…

jujuK: Merci pour les liens.

MaRiOn: merci :-)

Ysabelle: Je suis plutôt comme toi, dans mon éducation, enfin un peu, et c’est vrai que ça me maintient dans un état qui ne révèle pas les réalités plutôt la mienne…

cash cash: je pense que non, en occident y compris, la plupart ne sont pas pour légalité des sexes. Se concentrer justement sur des cas différents empêchent de voir que les choses ici sont un peu craignos aussi.

lilo2: Tu sais quoi, je me déteste mais j’ai déjà dit ce genre de trucs sur le fait de bosser avec des femmes. Je ne mettais pas ça sur le compte du sexe, mais plutôt du contexte du sexe, ce qu’il est dans la société.

Lilsirene: exactement :-)
Merci pour ton commentaire

Claire: j’avais lu ce texte avant et ça m’avait serré le coeur.
merci d elle remettre en lien

Chaouinette: Comme toi, c’est venu tard parce que je n’avais pas de raison de le voir…

Spleen est idéale: <3 oui c’est vrai, la question de l’irréprochabilité est centrale. Ca craint!

jade Cactus: Oui c’est vrai, mais c’est un peu comme pour les coming out, on le fait pour les autres pas pour soi :-)

Marion: Après décridibilser, faire des amalgames sont des armes (toutes pourraves) qui font justement du mal à tous les propos. difficile de lutter contre ça!
Merci Marion pour ce premier commentaire

léa: Merci Léa

Jess: Non je n’avais pas lu, merci!
Marie a dit…

May: le mot je l’aime bien, en tous cas il ne me gène pas.
Merci pour ton com.

lenna: Oui joyeux :-)
Bises Lenna

lunelo: ce film est une merde je le dis rarement mais là, n’ayons pas peur des mots… Comment a-t-elle pu avoir autant d’actrices? Adjani bordel! (que j’ai eu de la peine à voir…)
Merci pour ton commentaire et ton histoire, c’est vrai ce truc de femmes qui utilisaient les hommes? Dingue…


Estelle: <3 Oui tout lui est possible!

Clairette: T’es complexe et ambivalente, oui… :-)
merci pour ton commentaire

Amande que j’aime d’amour: la gêne la plus totale c’est clair
<3

camille: se dire non féministe serait une lanière de dire, j’appartiens à l’ancien modèle, il me va très bien?
Pourquoi remarque ça se tient, ça montrerait la peur de la nouveauté voilà tout…

larcenette: J’ai adoré ce post… Merci pour le lien :-)


Gloewen: <3

Sonia: Merci Sonia

Anonyme: J’ai tellement aimé ton commentaire que je veux le mettre tout seul dans un post, merci beaucoup beaucoup!


Rose: merde il faut que je souris moins alors…

Anonyme: C’est pas grave…

PPP: ahahahah

Caroalix: Je suis comme toi, mais ne rien savoir ne nous dispense pas de faire un effort :-)
Je suis un peu comme toi, comme il ne l’est rien arrivé de « grave » au vu de ce que certaines subissent, je me dis que c’est pas grave… C’est effectivement moins grave mais pas normal pour autant…

Madame h: <3
Merci

ienbene: Je bosse régulièrement avec des enfants.
je vais te dire un truc fou que j’ai constaté, sur plusieurs groupes, les petits garçons sont souvent plus « pleureurs » que les petites filles, comme quoi…
Et une fille, meuf d’un de mes potes, lui avait dit que je parlais trop fort -__-
tu vois le délire…

Charlotte: oui c’est assez vrai!

caroline: Merci Caroline d’avoir commenté

Anonyme: Ah oui je l’avais lu, c’est sûrement ça quia laissé son empreinte dans mon cerveau
Merci d’avoir remis le lien

Cécile: Merci de commenter Cécile.
<3
Signe que la mauvaise pub a bien fonctionné.
Bise cécile.

Laëtitia: -__- C’ets fou…

céline: ben ouais.
Bises céline
Marie a dit…

Nais: Merci vraiment pour ton commentaire.
Je suis laconique, mais qu’est)ce que je pourrais rajouter?

Marie: Mon Dieu… C’est incroyable, ménager la susceptibilité de l’incompétence… Hallucinant!

RENARDEAU: Ecriture en lettre capitales carrément, vous êtes bien remonté, non? (alors que comme vous le dites, ce n'est pas si grave, ma naïveté ne doit surtout pas vous énerver).

Sophie MC: merci Sophie.
Je n’ai pas ressenti le ton agressif dont tu parles, certaines un peu remontées certes mais sans plus.
Bises Sophie.

lilou: :-) Ouais

lunelo: tu avs y aller?

Steffie: Exactement…

Gwen: Ce film est un putain d drame… La gêne du début à la fin…
Lili a dit…
Hello, premier commentaire ici je crois, merci pour tes réflexions pertinentes !
Juste qq lectures à te proposer sur la question : "Ainsi soit-elle" de Benoîte Groult http://www.amazon.fr/Ainsi-soit-elle-Benoite-Groult/dp/2253016055 (qui date de 1977 mais est tellement actuel et important à lire...) et en miroir "Ainsi soit Benoîte Groult" une bd de Catel, qui retrace la vie de cette femme. Catel qui a aussi écrit des chouettes BD sur des femmes, notamment l'excellent "Olympe de Gouges", http://www.telerama.fr/livres/olympe-de-gouges,80321.php
A bientôt ! bises
Alice a dit…
Je pense que beaucoup de femmes ne se disent pas féministes car, comme dit plus bas, les féministes les plus médiatiques actuellement se distinguent par des actions faciles et insultantes ; elles brouillent la définition même du féminisme (sélection sur le physique des membres, association dirigée par un homme... suivez mon regard). Qui dirait aujourd'hui que le principal problème dans la cause des femmes en France est celui du droit à l'avortement ? Il y avait un gros problème il y a quelques années sur le vide juridique causé par l'annulation de la loi sur le harcèlement sexuel au travail : je ne les ai pas vues ramener leurs couronnes de fleurs et leurs talons de 12 au Parlement. On a l'impression que les Femen ne connaissent rien à la politique et à la culture française ! Je leur préfère des associations comme "La Barbe", qui luttent contre les discriminations au travail (je n'en fais pas partie, hein ^^).
Je préfère dire que je suis "égalitariste" plutôt que féministe, mais de toutes façons, tous les mots en -isme font peur aujourd'hui : ils suggèrent une idéologie, et avoir des idées politiques, apparemment ça craint...
Nall a dit…
http://www.dailymotion.com/video/x26fcj4_l-impressionnant-discours-d-emma-watson-pour-l-egalite-des-sexes_news#from=embediframe
redhaedair a dit…
Super article !
Effectivement beaucoup de femmes prennent le féminisme avec des pincettes, parce que bon ça fait casse-gonades !
Le féminisme est porté par des humains, et à ce titres les personnes qui se sont réclamées ou se réclament du mouvement ne sont pas toujours parfaites. Néanmoins c'est bien grâce aux combats féministes qu'aujourd'hui en France on a le droit à la contraception, à l'avortement, à posséder un compte en banque, à avoir les mêmes relations juridiques avec ses enfants que son conjoint, à avoir juridiquement droit au même salaire qu'un homme pour le même travail... Cela nous paraît tellement évident aujourd'hui mais je ne crois pas un seul instant que si certaines femmes, heureusement soutenues par des hommes, ne s'étaient pas battues pour, ces vieux messieurs constituant très majoritairement le pouvoir politique ne les auraient pas donnés d'eux-mêmes !
Alors effectivement il y a des individus qui interprètent et vivent le féminisme d'une manière que l'on peut juger inadéquate. Mais contrairement à beaucoup de théories politiques, il y a, que je sache très peu d'exactions commises au nom du féminisme alors qu'il est bcp plus fréquent qu'une femme soit menacée pour oser penser qu'elle a les mêmes droits et devoirs qu'un homme et qu'elle doit être respectée comme un être humain. Les dissensions internes aux mouvements féministes ressemblent aux différents entre mouvements se réclamant du socialisme ou du libéralisme, notamment sur la manière d'y arriver. Ensuite c'est le débat qui permet d'avancer, plus que l'étiquette.
J'ai bcp aimé le discours d'Emma Watson cette semaine car je la rejoins complètement sur le fait que la domination masculine est également oppressive vis-à-vis des hommes. Bien sûr que l'on a besoin d'eux ! Cela a tjours été ma vision du féminisme : que chacun puisse faire et penser ce qu'il veut, être respecté quel que soit sa situation et son sexe.
Bref, merci.
lunelo a dit…
nope pas aller car j'etais en vacances
j'essayerai de voir si la video est sur les site

j'avais assité a celle de patrice chereau qq mois avant sa dispartition. c'etait tres chouette meme si je suis un peu desolee des echos d agnes joui sur sa personne. je ne saurais jamais je ne l'ai pas rencontré...
bref
j'irais voir mommy cette semaine

sur les mantes religieuses de ma famille, tu sais ce n'est qu'une lecture de ma part, certainement très reductrice ;) j'essaye juste de ne pas reproduire et c'est tres difficile car j'ai peur c con la peur ça empeche parfois de faire et donc de reinventer...
Maric a dit…
normal que paradis ne soit pas féministe, elle est complètement fausse, et pas du tout investie sur le plan de sa carrière, en bref il n'ya rien qui vient d'elle. Cest un pure produit marketing qui fait travailler les autres à sa place, ce n'est rien qu'une muse, pas une artiste puisqu'elle n'a jamais rien créé. Une muse qui a trouvé le filon de la lolita qui épuise ce filon depuis ses 14 ans, de manière à susciter les pulsions masculines d'un certain âge ( ce qui était son principal public d'ailleurs à ses début). Elle n'est ni musicienne ( elle fait semblant de jouer de la guitare sur scène, comme Johnny Hallyday), elle devais apprendre la musique à ses début et elle dit : " je suis trop fainéante je n'ai pas continué". Un jour M ( un autre fils à papa qui ne dois ses chansons qu'à sa grand-mère Andrée Chedid) lui prêtera un xylophone en concert et elle jouera quelques notes hasardeuses ( au clair de la lune?) et M commentera ainsi : "c'est bien que Vanessa Paradis puisse faire des performances de temps en temps". Vous parlez d'une performance...Elle n'est ni auteure compositeur ( enfin si il y a la ballade de lily rose qu'elle a écrit et qui est affligeant de nullité, elle même avoue que les chansons qu'elle écrit " sont toutes niaises", ce qui a le mérité d'être dis). Son succès elle le doit qu'aux pulsions qu'elle fait naître chez les hommes avec sa voix orgasmique qui lui offrent des bouquets de chansons car il sont facsinés par son physique de lolita ( bonjour les penchants pédophiles), elle les valorise en tant qu'hommes car elle est l'archétype de la féminité passive avec tous ses clichés. Aujourd'hui le terme de muse est presque devenu ridicule tellement le cliché est écculé et complètement vide de sens. Lou Doillon parlait Serge Gainbours comme de quelqu'un qui tenait à ce que les femmes ne soit que des muses, qu'elle n'aient pas le droit à la parole, comme c'était le cas Jane Birkin, il était très misogyne (ça explique pourquoi il a insulté Catherine Ringer sous prétexte qu'elle avait tourné des films pornos en en rajoutant une couche et la traiter de boudin, alors que c'est la forte personnalité de Catherine Ringer qui lui déplaisait et surtout ses capacités créatrices). Pas étonnant qu'il ai voulu écrire pour vanessa paradis qui est l'archétype de la muse passive à qui on apporte tout sur un plateau d'argent. Celle-ci a réussi grâce au népotisme qui désigne la tendance de certains supérieurs et par extension de certains dirigeants, à favoriser l'ascension des membres de leurs familles de ses protégés ou de ses amis proches au détriment de processus de sélection ordinaires, du mérite ou de l'intérêt général, désignant alors le favoritisme ou le copinage.
Bref au final quand on voit le personnage de vanessa paradis, il est extrêment tourné autour du sexuel, mais dans la version pour flatter les hommes. On dit de madonna qu'elle se sert du sexe pour sa carrière ( qui doit être des artistes la plus travailleuse de sa génération contrairement à Vanessa Paradis qui se contente sur les enregitremants de tourner autour des profesionnels qui s'activent, en répétant : "qu'est ce que je travaille, qu'est ce que je travaille", mais en réalité c'est toute la carière de paradis qui est vraiment organisée autour du sexe, le tout enveloppé dans une belle cage à respectabilité. Au moins madonna, elle a le mérite de ne pas tourner autour du pot et de pas s'entourer d'une belle cage à beauté pour prendre des airs de respectabilité, et elle a crééé tout une culture gay et elle très créative pour se renouveller sans cesse et surtout elle ne doit sa réussite qu'à elle-même, ce qui est rare dans ce milieu et ce qui est aux antipodes de Vanessa Paradis, qui finelement est un belle cage à beauté autour du rien.

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