FOOTING ET ACRASIE

Edwige

( Edwige Belmore, aka la meuf qui faisait entrer les gens au Palace )






« Ce que je veux, je ne le fais pas ; ce que je ne veux pas, je le fais. »

Saint Paul

Fin de semaine dernière, je vais faire mon troisième footing de la semaine.
Il fait beau, je sors de l'hôtel où je suis pour essayer de trouver un lieu pratique voire joli pour pouvoir courir agréable.
Il fait chaud, je cours depuis 300 mètres quand je tombe sur un mini-stade. Je crois ne plus avoir couru sur une piste comme ça depuis la 5ème E, alors j'y vais, fais semblant d'être pleine d'entrain pour que ça passe le plus vite possible.

Je suis tout de suite claquée. J'essaie de faire décrocher mon esprit parce que clairement j'ai pas envie.
Je vais pas faire la belle, j'ai très, très rarement envie de courir, ce qui joue en ma faveur, en revanche, c'est que j'ai le sens du devoir.
Je suis capable de faire des choses qui ne sont pas agréables pour moi si peu qu'elles m'apportent des bénéfices.
J'arrive à me raisonner mais cette course est dure... Et puis je sens mon corps. Je le trouve lourd.
J'étais la sportive menue, celle dont le corps ne l'encombrait pas, celle qui ne le sentait même pas, celle qui était tout le temps légère, qui ne sentait pas ses articulations, celle qui volait quoi (j'en fais des caisses, mais tu vois ce que je veux dire).
Je ne savais pas que le corps pouvait être un obstacle.
Alors là, sur la piste, j'ai chaud, je me galère sa race, l'impression que je n'arrive pas à me porter. Je me mets à chouiner. Et vas y que je pleure en pestant que c'est pas juste, que bordel j'en fais des efforts, plus que j'en ai jamais fait (en sport) et pourquoi ça marche pas? Pourquoi je progresse pas?

Ca fait 5 mois que je cours, que je suis persévérante, que je fais de mon mieux, que je baisse pas les bras et putain, j'ai l'impression d'à peine progresser.
Je ne me sens pas mieux dans mes pas, mon corps est lourd toujours (beau comme du Baudelaire ma rime) et ça me soule...
Mais je continue, en pleurant, en pestant, 3 mômes jouent près d'un arbre, à se balancer des pommes de pin, quand je passe à côté d'eux, je fais mine que je suis digne tout de même, faut pas déconner.

Et puis ça passe. je continue à courir, le temps qu'il fallait. Je rentre. Et demande sur Twitter "c'est quand que courir sera agréable?"
Quelqu'un me dit "3 semaines, 1 mois et ça va venir, courage".

Je suis dépitée, pourquoi  c'est toujours profondément relou pour moi?
Ca fait des mois et même si j'ai connu quelques vagues moments de grâce, ça ne ressemble surtout qu'à un putain de labeur ce truc...
Je ne veux pas arrêter mes lamentations ne sont pas une raison suffisante, mais si ça pouvait être cool, ça ferait pas de mal.

Je suis tombée quelques jours plus tard sur un article sur L'acrasie (tu te demandes comment je tombe sur ce genre de choses? ben je les cherche... Bienvenue dans ma tête!)

L'acrasie, c'est le fait d'agir à l'encontre de son meilleur jugement (un truc de philo qu'on pourrait qualifier de "faiblesse de la volonté").

Exemple simple: tu sais que le tabac c'est tout pourri. Tout te le dit, tu le sais profondément mais malgré tout tu continues à fumer. C'est une acrasie.

Ou genre t'es amoureuse du meilleur copain de ton mec, et clairement ça serait sale de succomber.
tu n'as aucune raison de le faire (rationnellement j'entends) mais dominée par tes désirs, tu peux aussi basculer du côté obscur.
C'est aussi manger des cochonneries à longueur de journée tout en sachant que pour vivre en forme, c'est pas le mieux.
L'article distingue deux éléments, ce qui est bon (pour soi par exemple) de ce qui est plaisant.
L'un et l'autre ne vont pas forcément ensemble.
Est bon ce qui est bénéfique. S'entrainer par exemple pour avoir le coeur qui fonctionne bien.
C'est (pour moi en tous cas) nettement moins agréable que de manger des Pim's en matant des séries (Black mirror en ce moment, j'en reparlerai) moitié cul nu sur mon canapé.

C'est donc une réflexion autour du terme, du temps. Ce qui est agréable est court termiste (et possiblement source de désagréments dans le futur) et ce qui est bon voit loin et aura des conséquences positives.

(Si j'ai fait des erreurs d'interprétation, n'hésitez pas à me le dire en commentaire, je ne suis pas susceptible)

Bref, (j'en ai perdu la moitié là), cette course en larmes (mais je suis une chochotte donc je me suis modérément émue de tout ça) a réussi à mettre des impressions sur un truc que je sentais déjà depuis quelques temps. La lecture de ce texte autour de l'acrasie m'a juste permis de mettre des mots dessus.

Je ne cours pas par plaisir.
La course n'est pas pour moi source de plaisir, elle est source de fierté, c'est à ça qu'elle me sert. Je fais quelques chose contre mon plaisir immédiat, je fais un truc à long terme. C'est à ça que ça sert.

Tahu.

Après, c'est peut-être histoire de me rassurer cette histoire de "volonté vs "faiblesse de volonté", alors si t'as des plans, des astuces, pour m'aider à progresser, je prends quand même. On est pas des bêtes.

Bonne journée, bisous snack.

Commentaires

Viny Breizh a dit…
Salut Marie,
Désolée d'avance, je n'ai pas de trucs ou d'astuces pour que courir devienne un plaisir pour toi...car je les cherche aussi ces trucs et astuces.
Comme je me reconnais dans ta description du corps lourd et gênant... J'ai tenté le footing, histoire d'être un peu plus en forme mais sans grande conviction car je ne suis pas une sportive dans l'âme. Du coup, j'enfile mes basket une fois tous les 36 et je reste le cul moitié nu sur mon canap' devant la télé (c'est plus une image que la réalité, hein !) le reste du temps, en me disant que "c'est pas bien, je devrais être en train de bouger mon petit corps tout flappy et molasson" mais non, ça marche pas (en même temps, on a vu mieux en terme d'auto-motivation, je sais)
Donc je te félicite de t'y tenir (contrairement à moi) et t'encourage virtuellement (ben oui quoi, je vais pas brailler à côté de toi pendant que tu cours, sinon ça veut dire que je cours aussi [ce qui serait peut-être la solution pour moi cela dit]) dans tes efforts !
Sur ce (le commentaire qui fait 10 pages) je te souhaite une belle journée :)
Tibo a dit…
Moi qui pensais me remettre à courir, j'ai comme un doute :-/
Courage en tout cas !
marie s a dit…
Mais j'ai une question : pourquoi te forcer à courir alors qu'il y a 1000 autres moyens plus sympa d'entretenir son cœur/corps ? Surtout toi qui as longtemps fait du sport co, tu sais que le temps passe plus vite quand il y a un enjeu...

Avoir le sens du devoir c'est top mais encore faut-il s'accrocher à ce qui compte vraiment. C'est bien que tu sois fière de courir régulièrement, mais en contrepartie il faut parfois s'affranchir de cette "rigueur" que l'on s'impose pour penser par soi même à ce qui est bon pour soi. Je sais pas si je me fais comprendre, désolée si je ne suis pas super claire !
petitprunier a dit…
salut ma belle

chui assez d acc avec le com précédent : est ce que la fierté exclut forcément le plaisir, et inversement? est ce l idee qu il faut etre dans la répression de ce plaisir et dans la brimade pour réussir et faire quelque chose qui ait de la valeur en tant qu effort?

c est assez judeo chrétien finalement cette façon de voir : n avoir de gratification que dans la souffrance et l expiation, ne pas pouvoir/devoir prendre du plaisir dans l effort et n en garder que la contrainte.c est un peu la fierté de triompher de la punition en fait :-)


jt embrasse ma belle
Marie a dit…

Viny: Merci pour ton commentaire.
belle journée à toi aussi

Tibo: ;-) ahahah

Marie: Praticité. Je ne suis jamais jamais au même endroit (donc en club, c'est impossible) et c'est courir tu peux le faire n'importe où, n'importe quand, gratuitement.
C'est pas par masochisme mais juste parce que c'est le sport que je peux vraiment faire (sans me trouver d'excuses).
Bise

petitprunier: Comme je disais au-dessus, c'est parce que c'est ce qui est le plus adapté à mon mode de vie. J'ai des horaires étranges et je ne suis pas souvent chez moi. Courir je peux le faire partout et n'importe quand (j'ai pas encore trouvé mieux)

Anonyme a dit…
Grande fan de running, j'avoue que parfois l'entrainement est plus une corvée qu'une source de plaisir. Perso, ce qui a vraiment fait une différence c'est de 1) mesurer mes progrès grâce à l'application Nike+ et 2) rencontrer un groupe de fille fan de running grâce aux réseaux sociaux. ça fait une différence de se sentir soutenue quand on a vraiment pas envie de courir.
La prochaine fois que tu as une petit baisse de moral ou de motivation, contact-moi, vraiment, via mon blog, instar ou twitter (@Peachylau). xxx
Jess a dit…
c'est marrant parce que justement hier, on disait avec ma soeur que franchement l'été c'est dur de garder la motivation pour aller courir parce que là tout de suite plutôt que de trainer nos jambes lourdes, on aimerait bien s'étaler sur l'herbe en mangeant une boîte entière de snickers glacé...
et puis finalement on a couru, un peu par sens du devoir mais surtout parce qu'on s'est dit que quand même quand on sera rentrées chez nous, on sera achement fier! tahu!
ça fait environ 6 mois qu'on s'y est mise et quand même entre les crises d'asthmes du début et l'envie de mourir, il y a du progrès! mais je pense qu'à deux c'est quand même plus facile...
une bonne playlist ça peut aider aussi! et c'est con mais depuis que j'ai acheté une vrai bonne paire de pompes pour courir ça a aidé pour la motivation, parce que je me dis comme j'ai l'air de savoir ce que je fais beh va falloir que j'assure!

bref, continue, accroche toi, y a des jours où tu vas en chier et des jours où tu vas juste kiffer! si si promis!

bonne journée!
xsmack
Emeline a dit…
Est-ce que tu cours toujours au même rythme? J'ai un bouquin à la maison (en allemand malheureusement, ça ne sert surement à rien de donner son titre ici) pour apprendre à courir. Ça commence doucement avec des temps de marche et de jogging alternés puis ça se poursuit par des entrainements variés. Certains jours tu fais du footing tranquille, d'autres tu alternes courir et les pointes de vitesses. La fois d'après c'est beaucoup moins dur de courir. Peut être que c'est une piste pour que la courses devienne un plaisir...
Bon courage!
lulurun a dit…
je cours régulièrement depuis des années, mais uniquement en nature et ça c'est une sacré motivation car non seulement je cours et produit des endorphines mais je fais aussi le plein de verdure et de beaux paysages et le temps passe très vite..
Le secret c'est d'avoir un entrainement raisonnable (des sorties jamais supérieures à 1 h en semaine pour ne pas fatiguer la machine) mais le plus important c'est le rythme ! nous avons tous tendance à courir trop vote, ce qui nous fatigue et nous empêche de progresser. Pas facile de connaitre notre vitesse idéale, tu peux t'aider avec le calcul de la VMA ou seulement écouter ton corps et ralentir lorsque tu te sens fatiguée.

C'est la première fois que je commente ici alors que je te suis depuis des années, selon moi le blog le plus inspirant et intéressant, merci !
Anonyme Amande a dit…
Alors la pareil je n ai aucune idee de motivation a te donner vu que j ai lache l affaire en avril.
J avais pourtant commence serieusement, en janvier, a raison de 2x par semaine, j ai vu des progres reels les 1eres semaines et puis plus rien, au contraire, je me sentais de plus en plus lourde, j ai aussi connu des crises de rage/larmes en courant parce que putain, c est pas juste de faire tant d efforts pour qu a la fin ton corps te freine. J avais beau essayer de tenir, contrairement a toi j avais trop mal aux jambes ou un point de cote trop violent pour continuer.
J avais choisi le running car je me suis dit que c etait un sport facile a faire anywhere, mais finalement courir autour de l aeroport du luxembourg ou dans mon ignoble village dortoir a eu raison de ma (faible) motivation. J ai remplace par la piscine mais je sens que deja apres de bons debuts je commence a reduire mes sorties, la faute au soleil qui me donne plutot envie de lezarder que de nager, la faute au fait de me comparer aux vrais nageurs qui osent mettre la tete bien dans l eau et font 4 longueurs quand j en finis une.
Je pense que c est important de ne pas se trouver de mauvaises excuses et je te felicite vraiment pour cette volonte de fer que tu as. Mais c est vrai que pour toi qui aime le sport en equipe, ca serait peut etre une bonne idee de faire autre chose ou d y aller accompagner (mais encore fait il trouver la bonne personne).
Je suis en acrasie devant une bouteille de blanc, devant du parmesan et un tas d autres trucs aussi !!!

Cela dit je ne perds pas l espoir qu un jour (j ai deja reussi a le faire), j arriverai accepter de faire un truc bon pour moi meme si c est dur.
Amélie a dit…
Hello Marie,
C'est dur dur le running pour moi aussi. Ca me fait mal, à tous les niveaux. Du coup et comme je te lai dit sur twitter, je nage. J'ai pris de cours pour apprendre à faire un beau crawl et même si je débute, ça me challenge grave d'essayer d'enchaîner les longueurs et mon prochain objectif, c'est le papillon !Du coup je prend plaisir à aller à la piscine et surtout, surtout, je souffre nettement moins pendant l'effort (mais après j'en chie niveau courbatures etc). Voilà pour l'experience perso, je n'arrivais pas à trouver la motivation suffisante dans la course que je n'aimais vraiment pas, et je continue juste un petit footing par semaine pour améliorer mes performances (ahem..) en natation. Bises !
Je ne sais pas à quel point c'est dur de courir parce que je sais que ce sera tellement dur si je le fais que je préfère ne pas le faire (suis-je claire... je me le demande).
Je suis définitivement une acrasienne professionnelle. Et ça m'ennuie de l'être.

Courage Marie! Tu ne m'inspires pas pour courir, certes, mais tu m'inspires tout court :)

Célestine
karima a dit…
Je souffre d'acrasie sévère!! Mais bon depuis quelques années je me répète tout le temps "si t'as pas envie, ne le fait pas, ça viendra plus tard" Et ça marche... parce que tu ne l'exclue pas totalement de ta tête, tu t'autorises à ne pas te l'infliger comme une "sanction". Donc la conséquence du ressenti vient du rapport que tu as avec l'action à mener. Ca marche pour moi, puis au final je fais toutes les choses que j'ai pu exclure à un moment donné. Je n'obtiens pas la fréquence ou la durée que je souhaitais initialement, mais l'action est belle et bien effectuée. De façon imagée, si tu appuie sur le même bouton de ton ordinateur de bord (cerveau), le résultat sera le même. Il faut tenter d'autres touches...ou réévaluer le résultat visé. Ps : bienvenue dans mon monde! ;)Puis un peu d'indulgence... ça fait pas de mal... ;)
Soleil a dit…
Bonjour Marie,
J'ai commencé à courir il y a 4 ans avec des pauses plus ou moins longues (hivers, grossesse, manque de temps...)et dormir, bouquiner, mater une série étaient TOUJOURS une meilleure perspective qu'enfiler mes baskets.
Mon objectif était de me défouler, d'avoir un corps plus tonique, pas spécialement de perdre du poids, mais de pouvoir manger de tout sans en prendre.
Je m'y suis remise en février dernier et cette fois-ci était la bonne. Je ressent une progression, de la motivation et même l'attente de ma prochaine séance avec impatience!
Qu'est-ce qui a changé? J'ai commencé à me motiver avec des petites choses comme l'application Nike running qui est amusante pour faire la compét' avec les copines, me suis offert une tenue dans la laquelle je me sens jolie et sexy, me suis baladée sur des blogs sport de filles (comme Hins), me suis inscrite à des courses (comme Odysséa, la Parisienne, WOTN)pour me fixer des objectifs et me suis obligée à faire 3 sorties par semaines à mon rythme dont 2 aux Buttes Chaumont, parc avec 1 bonne grande montée qui te donne envie de mourir à tous les coups. Au bout de 3 semaines, j'ai senti de l'amélioration, je me suis forcée à rallonger les séances. J'ai commencé par 5 horribles km hebdomadaire et suis aujourd'hui très très fière d'en faire 30 et sans courbature. Je me lève même 1h plus tôt 2 fois par semaine pour aller courir avant d'aller bosser! (je ne l'aurai JAMAIS cru il y a 6 mois).
Il parait que faire du fractionné fonctionne très bien pour progresser rapidement et améliorer sa vitesse. C'est trop contraignant pour moi car je préfère courir sans chrono mais ça vaut peut être le coup que tu essayes?
Il faut aussi savoir que le fameux second souffle (et donc plaisir de courir), n'intervient qu'à partir d'une demi heure de course, il faut donc persévérer.
Et enfin il est vrai, qu'il est plus facile de courir quand on se sent légère... Donc plus tu cours, plus c'est facile, plus tu en veux... Bref c'est un cercle vertueux mais il faut se faire sacrément violence au début pour y entrer.
Courage Marie, tu vas y arriver!
Bise
Camille a dit…
J'ai moi aussi essayé le running, pendant un bon mois.
Je partais de zéro niveau sport (je n'en ai jamais vraiment fait). Les débuts étaient encourageants, j'étais contente de réussir à courir à chaque fois un peu plus longtemps.
Et puis, quand j'ai atteint mon objectif personnel (courir 1h, 1h15), je n'ai plus vu d'enjeux, et surtout, j'ai ressenti l'ennui. Qu'est-ce qu'on se fait chier quand on court !

Alors j'ai décidé d'arrêter, puis ai choisi de m'inscrire en salle pour suivre des cours collectifs de danse, body balance (mélange de yoga, pilates, tai chi), de la piscine... et j'aime vraiment beaucoup.

Donc je pense que le secret réside plutôt dans le fait d'aimer le(s) sport(s) que l'on pratique. Peut-être que le running ne te convient pas, et alors ? Il y a tellement d'autres choses à tester pour être en forme, d'amuser et être fier de soi (c'est compatible, si si !)
audrey sasha a dit…
salurt Marie, pour remédier à cette non envie de courir mais faire du sport quand même, j'ai trouvé une solution ( qui fonctionne pour moi) je ne me déplace qu'en vélo et donc au final je fais facile 40min voir 1h de vélo par jour. Alors je sais, j'habite dans une grande ville ou c'est trés bien aménagé pour les vélos, je n'habite pas super loin de mon boulot,je sais que ce sont des conditions assez idéales, je vais plus galère le jour ou je change de boulot mais pour l'instant, c'est tout bénef!!! economie et sport en même temps!!!
bisous marie
Bettounette a dit…
Bonsoir Marie,

Tes écrits me touchent beaucoup et nous poussent toutes à réfléchir. On a toutes des trucs à dire d'ailleurs. Tu voudrais pas créer un concept, genre café philo ? Histoire qu'on en discute en vrai un jour ?
Moi j'aimerai bien t'écouter parler, écouter d'autres filles ou mecs et parler moi-même pendant des heures... Tu veux pas qu'on lance un café tricot philo psycho médico mode et cosméto ?

Voilà c'était le com du jour bisous
Morgane a dit…
Coucou Marie !

Ah c'est toujours chouette de t'écrire un commentaire (ok c'est rare, mais justement!!), j'ai l'impression d'écrire à ma meilleure amie ! (mais je suis conscience que l'on ne se connait pas, hein!)

Mais pourquoi courir si tu ne prends pas de plaisir ? Ok, au bout d'un temps (toujours plus reculé, genre pendant une semaine au bout de 10 min on touche l'extase, mais avec plus d'entrainement, il faut courir plus pour l'atteindre!), mais si le fait de courir, en soi, n'est pas un plaisir, alors ne te donne pas cette peine Marie ! C'est un sport du corps, mais aussi de l'esprit : lui aussi doit se sentir transporter par tes pas.

C'est un peu comme l'histoire du voyage, ce n'est pas la destination qui compte...

Pourquoi pas tenter le vélo, ou le roller ? ou n'importe quoi d'autres ? Le kiff, c'est de se sentir autant épanouie lorsque l'on cours, qu'après avoir couru. Je ne suis pas une grand joggueuse, mais quand j'ai envie de courir, alors oui, je chausse mes baskets, mon mini short rouge, et c'est parti pour le kiff. Etre bien à l'instant T. C'est ca qui compte. Kiffer dans sa tête, kiffer dans son corps (c'est un peu comme faire l'amour en fait!)

Plein de bisous Marie !

Laure-d-c a dit…
Comme je te comprends !
Je cours (un peu) depuis quelques mois, environ une demie-heure trois à quatre fois par semaine.
Et pas vraiment de plaisir. Sauf à la fin parce que je suis tellement fière ! Je nargue l'ex ado en surpoids qui peinait à faire le tour du terrain en EPS...
Et pourtant le surpoids est toujours là...
Je suis comme toi je cours sur le long terme.
En fait je crois qu'on est visionnaire.
Valentine a dit…
Coucou Marie,

Lorsque j'ai lu ce texte j'ai pensē à moi pendant des années. En effet j'ai essayé à plusieurs reprises de me mettre à la course à pied...La première fois il y a plus de 7 ans et à chaque fois la même sensation désagréable : a quel moment vais je découvrir cette notion de plaisir. Même en maintenant la course à pied a raison de 3 fois par semaine pendant des périodes de plus de 6 mois...RIEN!!! Et côté silhouette idem. De quoi baisser les bras et opter pour les PiMS sur le canapé. Et puis il y a maintenant un an je me suis mis un coup de pied aux fesses et inscrite dans une salle ( Amazonia : tu peux d'ailleurs faire tes séances dans toutes les salles de France pratique qd tu es en déplacement régulièrement). Au début j'en ai chier je dois bien l'avouer.... Et puis au bout de 3 mois miracle j'ai commence à prendre du plaisir sur le tapis roulant. A titre d'info c'est agréable d courir dans une salle climatisée tout confort. Côté silhouette pas de grand changement les 6 premiers mois..... Et après quasiment un an ça y est je vois ENFIN le résultat sur mon corps. Les jambes et fesses se sont galbées, le ventre est dessiné et la cellulite a disparu. Une délivrance à l'approche de l'été;) je n'ai qu'une chose à te dire: trouve la bonne solution ( la salle c'est le top) et après des mois d'efforts tu es récompensée..... Et se sentir bien dans sa peau c'est un sentiment tellement plaisant. Courage bises

PS: désolée pour la longueur du com;)
Julie a dit…
Hello,
Moi aussi ça m'arrive de courir pour me bouger, alors que je n'aime pas ça.
Je n'ai pas de conseil technique à te donner. Ce que je fait c'est que je "ressens" mon corps, sentir comme mes muscles se déroulent, comme au bout d'un moment ta foulée devient automatique, ton souffle...
Hum... c'est pas très clair tout ça enfin peut être que tu as saisi. ;)
bisous
sophie a dit…
ce qui m'a beaucoup aidée c'est l'achat d'un cardiofréquence mètre, qui m'a permis de courir dans une certaine zone cardiaque, car toute petite capacité de mon coeur, et donc d'alléger la souffrance et de rester dans une zone confortable pour moi. depuis je m'en passe car ça m'a permis d'apprendre à écouter mon corps et de reconnaître les jours ou je peux pousser et ceux ou je ne peux pas.
Anonyme a dit…
Coucou jolie Marie !

Est-ce que tu ne cours pas tout simplement trop vite ? La course à pied est devenue très agréable pour moi dès lors que j'ai compris qu'il ne fallait pas courir vite pour progresser ! Un copain m'a passé un bouquin très bien foutu où l'auteur raconte que pour progresser, il faut les 3/4 du temps, courir en endurance, c'est à dire très lentement, et seulement de temps en temps en résistance douce (rythme soutenu) et en résistance dure (= fractionné). Il semblerait que courir trop vite soit anti-productif, peut faire progresser dans un premier temps et régresser à long terme. Voilà, pour moi, ça a été une révélation, depuis je me force à courir doucement (je dois calmer mon esprit de compétition qui me dit de doubler tout le monde au parc!!) et c'est plus facile. En suivant ces conseils, j'ai réussi mon premier semi-marathon sans difficulté, moi qui ne pensais pas arriver à courir plus d'une heure.
J'espère que ça pourra t'aider !
Bisous
Emilie a dit…
C'est bien pour ca que je ne cours pas et que les salles de sport me pareissent si ennuyeuses! Apres plusieurs tentatives. Mais j 'ai quand meme trouve mon mode agreable de bouger. Je marche, tres souvent, aussi longtemps que possible et ca me donne le temps d observer tout en poussant la poussette! Courir ce n 'est peut etre pas ton truc non?! Bonne continuation..
Anonyme a dit…
Je te comprends très bien!
Quand j'ai repris la course après une longue pause (maladie) j'ai ressenti la même chose que toi. Jusqu'à ce qu'une amie me donne ce conseil super: chaque semaine tu fais deux footings, un "méchant" de 30min (avec des accélérations, une montée qui déchire, etc.)où tu sais que tu vas souffrir mais bon ça dure pas longtemps. Et le deuxième footing c'est un "gentil", tu vas aussi lentement que tu peux/veux, mais plus longtemps (genre 1h), si tu es fatiguée tu marches un moment, tu fais des pauses, bois de l'eau, etc.
Au bout de quelques semaines (4 pour moi) le footing "gentil" devient super facile et agréable! J te jure ça marche :)
Anonyme a dit…
la musique. Un petit sentier sympa en forêt. Seul ou presque (des renards, hier une biche). Parfois c'est très dur, parfois je vole. Penser à plein de chose ou rien.

En ce moment je suis dans une phase sans, sans envie, sans énergie, mais je m'accroche parce que ça vas changer, et parce que c'est un moment à moi, que j'aime. Courir comme un enfant, parfois, s'essouffler et marcher... ou parfois, courir sérieusement...

Tiens le coup Marie, trouve toi ton plaisir dans courir...
Anonyme a dit…
un livre que j'ai trouvé très bien : Le cahier running des paresseuses, un « programme de course en 4 semaines » signé Marie Poirier
Mylène a dit…
Merci Marie! grâce à toi, je vais lire des commentaires sur l'acrasie, je crois que c'est juste le concept qui peut expliquer ma vie, même si moi, j'adore faire du sport (mais parfois courir c'est dur!)et qui arrête de fumer en s'en autorisant quelques unes quand même! bref, l'ambivalence always!
Roadiary a dit…
Bonjour Marie

Bravo pour ton courage, ce n'est pas toujours évident d'être rigoureux surtout avec la course.
Ce qui à marché pour moi et ce très rapidement (je préfère courir le soir par contre): beaucoup boire dans la journée avant la course (genre 2 litres d'eau), un gouter avec de l'énergie mais pas lourd (fruits secs) et la préparation d'une playlist de ouf quidure pile poil le temps de ma course. Mieux je suis hydratée mieux la course se passe, si j'ai mangé deux avant je n'ai pas une sensation de faim ou de fatigue qui me traine traine sur le bitume, et la musique me fait voler, c'est clairement ce qui me fait oublier que je cours. J'écoute de tout en courant: d'un morceau d'opéra (tu as l'impression d'être dans un James Gray) au neptunes, la musique de rocki.... Tout ce qui me donne envie de bouger me fais courir.
À oui et enfin je cours de façon assez lente sans trop tirer, une fois que j'ai mon rythme je pourrais courir des heures :)

Bon courage pour la suite de ta course
Mirabelle a dit…
bonjour Marie

d'abord, je trouve ça très chouette ce que tu oses dire sur ton blog, d'une manière générale, parce qu'on sent que c'est sincère, personnel, que tu ne portes pas de jugement (sauf sur toi, tu es dure avec toi parfois)...

et sinon, ben à part encore te remercier pour le parfumeur Frédéric Malle que tu m'as fait découvrir, ben j'ai la chance d'avoir "à disposition" une piscine pas loin de chez moi, et qu'il se trouve que nager est une source de plaisir...
quand la question s'est posée pour moi de faire du sport j'ai choisi la piscine
(je te la fais courte, j'ai eu dans mes jeunes années un métier qui me permettait de bouger tellement que je pouvais manger des hamburger frites avec supplément mayo tous les midis sans prendre un gramme... et puis un jour je me suis mise à bosser dans un bureau, et il a fallu trouver quelque chose, parce que pour la première fois de ma vie, mon corps m'a fait comprendre qu'il avait besoin et envie de bouger...courte j'avais dit)

te dire que j'y vais toujours avec entrain, non, j'y vais parfois à reculons, je pleure parfois dans le bassin (moins en ce moment, tiens, je m'en rends compte en l'écrivant)

bref, pas trop constructif ce que je raconte là,
mais il doit être possible de trouver un compromis entre se faire du bien sur le long terme sans que sur le moment ce soit une purge.... trouver quelque chose qui te convienne, au corps et à l'esprit...
j'aime bien le commentaire de roadiary au dessus du mien, ça me donnerait presque envie de courir...

belle journée à toi, et merci encore
pour tout...
Carole (NY etc.) a dit…
Bonjour Marie,
moi je cours régulièrement, et même si parfois j'ai du mal à m'y mettre, et si certaines courses sont plus dures que d'autre, j'en sors toujours entre satisfaite et ravie (les endorphines?). c'est surtout que ça me permet de complètement m'évader, et de penser, révasser, fire des plans sur la comète, à tel point que je perds parfois le fil de ma course. Finalement, moi qui détestait ça, maintenant j'ai du mal à m'en passer car en plus de faire du bien à mon corps je m'échappe un peu dans ma tête. En même temps je trouve que la course c'est un peu un sport de "vieux", et que quand j'étais plus jeune, ça me paraissait ennuyeux à mourir, et trop dur. Fallait que je fasse des trucs un peu plus intenses. En tout cas, le "truc" de pouvoir penser à autre chose sans contrainte, ça m'aide bien.
Bonne chance pour la suite.
lulab a dit…
Black Mirror : excellent !
Valentine a dit…
Hello Marie !

J'ai commencé le footing en y allant à reculons...C'est bien la dernière chose que j'appréciais, courir.

Le premier mois a été dur mais je trouve qu'avoir quelqu'un avec qui courir pour te motiver (pas pour papoter) c'est un vrai plus. En tout cas, moi ça m'a permis de me motiver les premiers temps et maintenant je cours toute seule, avec mes écouteurs et c'est parfait.
Je ne cherche pas à faire la performance du siècle et si je sens que c'est dur je m'arrête.
J'évite de me fixer des objectifs et je sais qu'il y a des jours où c'est plus dur, où notre corps est plus lourd, nos jambes plus molles.
Mais finalement les bénéfices se ressentent, et c'est le principal ;)
Anne a dit…
Salut Marie,

Tu sais, faire du sport, ça veut dire prendre du temps pour soi, pour son corps et son esprit.
Faire du sport, c'est un peu comme se faire un cadeau.

Et un cadeau, avant tout, ça doit faire plaisir :)
Je t'embrasse.Happy Summer !
Anne.
marie a dit…
Bon, moi j'ai lu "Black Mirror", donc maintenant j'attends un article ! Parce que c'est la plus grande gifle télévisuelle que je ne me suis jamais prise, et je suis pressée de voir ce que tu en as pensé.
Sinon, grande acrasiste de nature (comment je vais me la péter avec ce nouveau mot :p), je ne vais pas beaucoup pouvoir t'aider pour ton footing. A part que tu as toute mon admiration pour t'infliger ça !
Séverine a dit…
Coucou, j'aime beaucoup te lire, mais c'est la première fois que je commente l'un de tes articles :-). Pour la course, cela fait environ 10 ans que je me suis mise au sport après avoir lézardé sur mon canapé jusqu'à mes 20 ans (j'en ai 31 maintenant ;-)). Et après des hauts et des bas dans ma condition physique (2 grossesses entre temps), ce qui m'a vraiment permis de me sentir légère en courant c'est de combiner course d'endurance (2x/semaine) et quelques exercices de musculation pour les jambes que je fais tranquillement chez moi en regardant des séries tv (en ce moment "Orphan Black" et "Orange is the new black")... Et grâce à ça, j'apprécie vraiment mes sorties running (avec une bonne playlist, ça aide aussi ;-)). Je n'ai plus l'impression de "me trainer" comme tu le dis dans ton article. Bon courage pour la suite, biz
LNK a dit…
C'est fou que tu parles de ça parce que la dernière fois que je suis allée courir, ça a été l'enfer pour moi.
Il faisait trop chaud, il y a avait du monde, j'arrivais pas à gérer mon souffle.
Bref, l'enfer de A à Z. Et c'est long, un enfer de 30 minutes.
Tellement que j'ai fini par m'arrêter. Et j'avais les boules.

Et là je me suis dis, dans l'ordre:
1: je suis une merde
2: ce n'est pas parce qu'on s'arrête pendant un course que ça n'apporte rien.
3: l'important c'est de s'accrocher.

Donc j'ai redémarré vite fait pour la gloire, parce que je me suis définitivement arrêtée 500m plus loin.

Conclusion:
-je vais retourner courir
-si je souffre,si je me sens lourde, c'est partiellement parce que je ne suis pas assez musclée, donc depuis, je fais la planche tous les jours pour me renforcer. Et peut-être aller nager.

Dans un mois je verrai si ça a porté ses fruits...
Unknown a dit…
Coucou ! Courir m'a toujours saoulé. Mais fort, genre. Pour moi c'est de la torture. Je suis pas une grande sportive, du coup, si je fais un truc qui me déplait, j'ai encore moins envie d'y aller. Pourquoi pas chercher plutôt un truc qui te plait? c'est con, mais moi je me suis mise à la balle aux prisonniers. A 32 ans. Ouais madame. Et je m'éclate. Et je cavale, sur le terrain, crois-moi. Sans y penser. L'an prochain, j'essaie les arts martiaux. Bref, s'entretenir, c'est bien, mais s'éclater en le faisant, c'est mieux, non?

Bises, ma Marie, et du courage.

Aurore
http://histoiresdedeuxdos.wordpress.com/
Marie a dit…

Peachylau: un groupe c’est une idée intéressante mais j’ai toujours peur qu’elles me trainent ;-)
Mais oui je veux bien un peu d’aide. qu’est ce que je dois te demander? Bise et merci

Jess: Ok je m’accroche Merci

emeline: Je crois que j’ai fait une erreur, grâce à tout ce que vous m’avez écrit ici ou en mail. je cours trop vite. pas dans l’absolu parce que ne je cours pas vite mais trop vite de mon niveau d’où mes soucis.
Merci

lulurun: c’est ce que je faisais, tu as vu juste, je courrais trop vite. Merci pour tout, tes conseils et tes gentillesses.

amande que j’aime de tout mon coeur: En fait je courrais trop vite, c’est pour ça que c’était trop nul!
C’est clair que le sport en équipe serait mieux mais je n’ai pas la possibilité technique d’en faire (je suis jamais chez moi…)
t’embrasse

amélie: C’est chouette que tu aies trouvé… J’aime bien nager aussi.

Les causettes de Célestine: Je comprends oui.
<3

karima: tu as raison,mais pour moi, culpabilisant sans cesse (et rien n’y fait) j’ai du mal à me décontracter de ça.
Merci en tous cas.
bise

soleil: C’est trop cool ce que tu décris.
je le relirai en baisse de forme.
Comme je le disais au-dessus, je courrais trop vite, ça m’a trop fatigué.
Bise et merci de croire en moi <3

camille: c’est tout à fait vrai, faire un truc qu’on aime aide nettement plus, pour le moment je ne pouvais pas faire autre chose que la course (je bouge beaucoup). Mais je reconsidèrerai ça très vite

audrey sasha: Ah ouais pas mal :-)
Bisous

bettounette: Ah ouais ça serait chouette… J’adorerais

morgane: j’ai lu l’inverse, que plus on court plus les endorphines se libèrent rapidement.
Merci pour ton commentaire :-)
t’embrasse aussi

Laure-d-c: Question de fierté je suis d’accord.

Valentine: La salle j’avais essayé j’aimais pas l’ambiance, le rapport un peu narcissique au truc me déplaisait.
Mais ça doit dépendre des salles.
merci (et t’excuses pas pour la longueur des commentaires, j’aime bien quand c’est long ;-)

Julie: être dans l’instant quoi!
Merci bise

Sophie: Je cours plus doucement et ça va mieux…

Anonyme: Ton commentaire m’a permis de voir que je courrais trop vite, j’ai essayé d ralentir et ça allait mieux. Nettement.
Je vous tiendrai au courant.

Emilie: … oui peut-être, je me laisse encore 6 mois, si pas d’amélioration, je reconsidèrerais la question.
Bise

Anonyme: J’adore, le footing gentil et méchant. J’ai bien fait de vous demander, j’ai ralenti depuis et ça va mieux…

Anonyme: Une biche *__* la vache

Anonyme: Je vais regarder ça merci

Mylène: <3 ambivalence voilà

Roadiary: Je vais boire plus avant, je crois que là, je crains. merci!
je cherche mon rythme et ça se précise.

Mirabelle: Merci pour ton témoignage, la piscine j’avais fait pendant 6 mois quasi, et c’est vrai que j’aimais pas mal (sans souffrance).
Bise, t’embrasse

carole (NY etc.): C’est clair c’est un sport de vieux. Surtout l’endurance!
Merci!

lulab: Oh que oui!

valentine: c’est vrai des jours sont plus durs que d’autres.
Merci

anne: je sais, je suis une fasciste pour moi-même ;-)

marie: ouais je vais essayer d’écrire un truc, c’est vraiment chouette.

Séverine: Merci pour tes conseils, j’ai enfin compris qu’il ne faut pas trop courir ni trop vite!

LNK: Il faut que tu ralentisses le rythme. C’est la clé de la réussite. On essaie viens!

Aurore Baie: J’adore la balle aux prisonniers… Y a des clubs?
Anonyme a dit…
Si un jour tu n'as pas trop de motivation, envoie moi un message et je ferai de mon mieux pour t'encourager et te soutenir :)
Mirabelle a dit…
merci Marie de prendre le temps de répondre à chaque commentaire !
je penserai à toi en allant à la piscaille (demain sans doute)
merci de tous tes chouettes articles (je radote, c'est l'âge !)
bises
et beau weekend
Chloé P a dit…
Je dois te dire que j'ai explosé de rire en lisant "court termite" (oubli de s) et en imaginant un termite en plein footing !

Mon cas est peut-être encore plus désespérant que le tiens : depuis quelques mois je vais courir de temps en temps et honnêtement, une fois que je suis dedans, je trouve ça agréable. Malgré tout, m'y mettre est toujours aussi difficile : même si je sais que je serai bien une fois lancée, je ne me motive que 2/3 fois dans le mois, ce qui équivaut à presque rien.
A l'inverse, depuis janvier, je fais des exercice de muscu à la maison entre 2 et 3 fois par semaine (avec le bouquin d'Olivier Lafay, super bien foutu pour celles qui veulent se tonifier sans se ruiner en salle de sport ou en matos) et j'arrive à m'y tenir alors même que je n'y prend aucun plaisir, si ce n'est la satisfaction d'avoir accompli mon devoir et d'être plus tonique.
C'est pire que l'acrasie : même lorsque bon et plaisant se rejoignent, je rame et à l'inverse, j'arrive à me tenir à quelque chose que je déteste faire. Peut-être parce que quand je cours il y a des gens autour, ou que ma tendance à m'auto-pourrir la vie est plus forte que je ne le croyais... Les voies de mon esprit sont impénétrables pour moi-même !

Je signale tout de même que ce sont tes anciens articles sur le sport qui m'ont motivée à me mettre à courir et même si je le fais donc très peu, c'est toujours mieux que rien, et je ne désespère pas d'arriver à m'y mettre 2 fois par semaine. Plus récemment, j'ai adoré l'article dans lequel tu rappelais que le sport pouvais être autre chose qu'un moyen pour être bonne : justement, quand je cours, c'est pour ma santé et ma tête (peut-être pour ça que c'est dur de m'y mettre d'ailleurs ? parce qu'une partie de moi accorde plus d'importance à ce qui peut participer à ma bonnassitude ?)

Encore une fois, merci Marie :)
PPP a dit…
idem...
Je déteste courir...
Pourtant, j'essaie et j'essaie !
Mais là, j'ai laché l'affaire...
Alors pour l'instant je fais rien mais à la rentrée je m'inscris au Yoga et ça j'adore (mais c'est cher)
arrête de courir si tu n'y prends pas du plaisir et trouve toi un autre sport où tu te sentiras mieux !
xoxo
Camille a dit…
Je suis assez d'accord avec lulurun. Dans mes anciennes tentatives de me mettre au jogging, je ne comprenais pas ce qui se passait, au bout d'un quart d'heure, je n'en pouvais plus, ça me paraissait insurmontable. Je m'essoufflais, j'étais rouge comme une tomate, j'étais en sur-régime. Maintenant, je cours très lentement mais le plus longtemps possible. Il faut que j'adapte mon parcours d'ailleurs pour courir 1h car actuellement je cours 45 min et je ne suis pas assez essoufflée. Mais je pense qu'avec un peu d'entraînement, j'arriverai progressivement à augmenter mon régime et à trouver ce fameux "deuxième souffle". Cette façon de faire me convient bien mieux parce que même si je n'ai peut-être pas "tout donné", j'ai fait un truc de fond d'endurance qui m'assure un bien-être et me permet de prendre de l'assurance pour durer.
Bises
Anonyme a dit…
Marie tu manques,
il faut absolument que tu écoutes la musique de ce lien, tu dois probablement connaitre mais moi qui débarque complètement je ne tombe sous le charme que maintenant...

http://www.vogue.com/culture/article/christine-and-the-queens-remix/#1
Delphine a dit…
Bonjour Marie,

Je n'ai pas osé t'écrire au moment de ce post. Mais suite à une petite déambulation sur les podcasts de france culture, je suis tombée sur cette émission :

http://www.franceculture.fr/emission-du-cote-de-chez-soi-metaphysique-de-la-course-a-pied-2014-05-25

et j'ai pensé à toi et à ton précédent post sur la course.
Ils parlent d'ailleurs du livre de Murakami, Autoportrait de l'auteur en coureur de fond, que je te conseille vivement.

Bon 14 juillet !
Delphine
shoubbi a dit…
Je ne crois pas les gens qui disent "mais si au bout d'un moment tu deviens accroc". Je suis capable d'être hyper sportive (notamment si j'ai certains objectifs), pourtant je sais que chaque séance de cardio / course à pied que je fais est une victoire contre le moi intérieur qui resterait bien vautrée sur le canap à manger du peanut butter. La souplesse et l'endurance, c'est putain d'injuste, mais c'est comme ça! C'est comme les meufs qui ne transpirent pas quand je finis toute rouge au bout de 5 minutes.
roca a dit…
ralavache putain tu viens de mettre un nom sur ce que je vis depuis...5 ans!!!
5 ans que je cours en me disant bordel je déteste!! je trouve ça relou, relou le moment où il faut y aller, relou sur le moment mais j'y vais comme un bon petit soldat , en revanche après je suis fiers et contente (et moins dépressive) (et moins malade aussi)
bref le jogging c'est pourri (j'ai teste la boxe française et j'y allais bcp plus facilement) (mais je me suis péter une côte) mais je m'obstine par raison
ps: bon après 5 ans je trouve que le résultat est pas si de ouf, je veux dire que j'ai eu plus de résultats avec la boxe, ou la natation par ex, mais bon c bon pr ma tête, mon corps, et mon portefeuille donc...
Nasturtium a dit…
Bien longtemps que je suis pas venue visiter ton blog ... Mais après avoir regardé des docs sur Arte (c'est dimanche hein), je tombe sur cet article, et ouais, moi aussi j'aimerais bien aller courir comme toutes ces filles qui ne transpirent même pas et qui te disent "j'ai réussi à courir QUE 40mn c'est nul". Hem, moi c'est max 15mn, et je suis déjà rouge comme une pivoine.

Donc en fait je pense que je vais juste faire des choses qui me plaisent, et arrêter de vouloir faire comme tout le monde, tout ce que la société nous vend (ah ça, Nike a conquis le monde des hipsters).

(ce commentaire a l'air un peu rageur, mais non en fait.)

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