FUMER / NE PLUS FUMER / FAIRE SANS Y CROIRE
(Pour une raison que j'ignore, je trouve cette photo de Kidman et Cruise (prise par Jonatha Becker) absolument spectaculaire… La lumière sur Kidman, le plaisir immense qu'elle prend à aspirer la toute première latte de sa clope, la bouche ouverte de Tom qui lui dit un truc dont elle se tamponne au plus profond d'elle-même. Je me fous plus ou moins de cette fille, mais là, là, elle est dingue!)
(Je découvre tout Disclosure tardivement… mais ça me plaît beaucoup… J'ai plein de trucs à vous dire sur la musique. J'ai entendu plein de nouveaux trucs depuis cet été dont je ne vous ai pas encore parlé)
(POST RTT* j'annonce)
(POST RTT* j'annonce)
Le 22 novembre 1963 Kennedy a été assassiné.
Le 22 novembre 2010 j'ai arrêté de fumer.
Ouais j'en fais des caisses, mais c'est ce que mon copain Karim m'a dit quand j'ai arrêté de fumer, ça m'a marqué, je le garde toujours en tête pour mieux m'en souvenir.
Il y a 3 ans, après un nombre incalculable d'arrêts, toute armée de mon hypocondrie, motivée par ces désagréables impressions persistantes de poumons froissés ressenties à chaque réveil, le porte-monnaie de plus en plus vide et la honte de plus en plus présente (ben oui, chacun sait ici que j'ai le sens de la mesure et une véritable tendresse à l'égard de mes travers ;-) ) j'ai écrasé ma toute dernière cigarette.
J'ai jamais rien refumé depuis, pas une latte de cigarette ou autre d'ailleurs (tmtc).
Mes échecs précédents m'avaient appris:
De toutes façons, je ne voulais pas fumer toute ma vie (comme la majorité des fumeurs) et qu'il fallait bien y aller, j'avais dépassé la trentaine. Je devais essayer. Encore. Oui encore parce que pour moi, arrêter c'est pas ce qui me demande le plus d'efforts, même que j'adore ça ces impulsions de changement de vie profond, vous savez ces fameux moments où on se dit "Demain, c'est le premier jour du reste de ma vie"…
Et bien des premiers jours du reste de ma vie, j'en ai 1000 à vous citer.
Des grands, des ensoleillés, des qui font battre le coeur, des auxquels j'ai cru au plus profond de moi, des premiers jours du reste de la vie qui se sont par moment raréfiés à mesure que l'espoir baissait, des autres qui augmentaient à mesure que je reprenais confiance en moi et en le reste (ça va ensemble).
J'avais arrêté de fumer 1000 fois, tellement de fois que, comme je vous l'ai déjà dit, je n'y croyais plus moi-même.
Le 21 Novembre au soir, j'ai singé mon arrêt. J'ai fait semblant d'être motivée, j'ai fait comme si ça allait le faire.
Le 21 novembre au soir tout sonnait faux quand je regardais les volutes, j'aimais encore fumer, je culpabilisais c'est tout.
Et comme j'avais toujours entendu dire que sans motivation on arrête pas de fumer, je me sentais très très mal barrée…
Ce qui ressemblait à mon pire arrêt s'est transformé en ma victoire.
Je n'en reviens toujours pas.
Oui parce que si vous ne me lisez pas depuis longtemps, je vais vous le dire, arrêter de fumer a été très, très facile.
Je l'ai pourtant fait dans les pires conditions (à ce qu'on nous en dit):
Tout était mal choisi, succession de balles dans le pied.
Pourtant…
Ca n'a jamais été aussi facile d'arrêter.
Je retrouvais ma joie de vivre motivée par une fierté d'y arriver sans la moindre difficulté.
Je prenais du cul à mesure que les semaines passaient… Je me suis dit que mon cul de clip de R&B était cool.
Mes poumons allaient mieux. Plus jamais froissés.
Les gens pouvaient fumer à côté de moi, ça ne ne me faisait rien…
Je dormais. Je riais. Je n'ai mordu aucune jugulaire.
Un rêve (je n'ai pleuré qu'une fois, le cinquième jour, à base de "ma vie est dégueulasse, je vais mourir, fumons qu'est ce que ça peut nous foutre après tout. ", mais c'est vite passé pour ne plus jamais revenir).
En fait si je vous reparle de ça c'est pour vous dire 2 choses (3 heures de lecture et je n'en suis toujours pas au coeur de mon sujet):
3 ans plus tard, j'ai eu envie de refumer à de rares occasions.
Une fois cet hiver sur un télésiège, la moufle coincée sous mon cul, le soleil qui tapait ma figure, la montagne belle comme c'était pas permis, Yassine a côté de moi, un moment de grâce où j'ai eu envie de fumer. 3 minutes.
Une autre fois, dans ma bagnole (ma passion), sur l'autoroute, les fenêtres ouvertes, les cheveux au vent (les clichés c'est abusé) en chantant (hurlant plutôt) Le bitume avec une plume et Kalash (B2O)
Fumer en roulant, était une de mes préférences.
Encore une fois 5 minutes.
Et puis c'est tout.
En 3 ans…
Je suis toujours plus grosse que quand je fumais. J'ai un peu reperdu mais léger, c'est mon corps, je peux l'optimiser si je le veux, pas le modifier…
Rien n'a vraiment changé à part ça. J'ai juste arrêté de fumer. C'était pas dur, j'ai vite arrêté de me kiffer vu que ça ne me demandait aucun effort…
Et ça m'a surtout appris un truc que je n'ai pas compris tout de suite et qui parle à chaque aspect de ma vie…
J'ai arrêté de fumer sans y croire. Je vous le jure, je n'y croyais pas. J'ai pu arrêter un truc réputé difficile sans me croire une seule seconde capable d'y arriver.
Et je crois que ça marche pour plein d'autres choses.
Croire à quelques chose (sa réussite, ses rêves, ses ambitions) ne garantit pas du tout la réussite.
J'ai lu 8000 bouquins de développement personnel (oui ça va la névrose merci et toi? ) qui avaient des phrases mortelles pour croire en soi sa vie et son destin. 8000. Ca marche vite, un éclair, un souffle et ça passe.
Là, je n'y croyais pas et j'y suis arrivée.
Je n'en reviens toujours pas. Je suis certaine que ça ne m'est pas spécifique, c'est un truc plus global (genre peut-être toi aussi), on peut changer des trucs sans y croire.
Y croire n'est pas la garantie.
Ne pas y croire n'est donc pas la garantie pour qu'on échoue…
Donc, nouveau mantra pour faire la nique à ce gros con de novembrisme (dépression saisonnière):
Je ne te demande pas d'y croire je te demande de le faire…
On ne doit jamais sous-estimer ses propres ressources, même celles dont a pas conscience… (Ouais phrase de développement personnel un peu pourrie, mais je te jure que je le pense…)
Voilà ce que je me répète…
Ca a déjà marché? Alors...
Love et ayé je l'ai écrit ce premier post de retour, le blog n'est plus en jachère…
* Le POST RTT est un post tellement long qu'il faut poser sa journée pour le lire
J'ai jamais rien refumé depuis, pas une latte de cigarette ou autre d'ailleurs (tmtc).
Mes échecs précédents m'avaient appris:
- Que je ne pouvais plus fumer aucune latte, rien de rien sous peine de replonger ( c'est difficile pour moi la modération, beaucoup plus que l'abstinence la plus totale… Je suis une personnalité additive, "entière" mais pas dans le bon sens du terme. Tout ou rien en quelques sortes).
- Que toutes les fumeries sous toutes ses variations devaient être rangées dans la même catégorie, sans exception, sinon ça ne marche pas.
- Que je grossirai pas parce que ça rend gros l'arrêt de la cigarette mais parce que fumer rend plus maigre que ce qu'on est pour de vrai.
- Que normalement j'allais passer par des nuits d'insomnie (j'ai l'habitude).
- Que normalement j'aurais envie de péter la gueule à des gens que je ne connais pas.
- Que normalement j'aurais envie de péter la gueule à mes copains, copines, mère, papi et le reste que je connais certes plus mais, ça ne rend pas pour autant plus tolérant.
-Que s'ils m'énervaient très fort, peut-être même que je pourrais les mordre, là, à même la jugulaire. En toute simplicité.
- Que je penserais qu'à ça. Fumer. La clope. L'odeur. La clope. Fumer.
- Que c'était une étape relou à passer mais qu'après ça irait…
De toutes façons, je ne voulais pas fumer toute ma vie (comme la majorité des fumeurs) et qu'il fallait bien y aller, j'avais dépassé la trentaine. Je devais essayer. Encore. Oui encore parce que pour moi, arrêter c'est pas ce qui me demande le plus d'efforts, même que j'adore ça ces impulsions de changement de vie profond, vous savez ces fameux moments où on se dit "Demain, c'est le premier jour du reste de ma vie"…
Et bien des premiers jours du reste de ma vie, j'en ai 1000 à vous citer.
Des grands, des ensoleillés, des qui font battre le coeur, des auxquels j'ai cru au plus profond de moi, des premiers jours du reste de la vie qui se sont par moment raréfiés à mesure que l'espoir baissait, des autres qui augmentaient à mesure que je reprenais confiance en moi et en le reste (ça va ensemble).
J'avais arrêté de fumer 1000 fois, tellement de fois que, comme je vous l'ai déjà dit, je n'y croyais plus moi-même.
Le 21 Novembre au soir, j'ai singé mon arrêt. J'ai fait semblant d'être motivée, j'ai fait comme si ça allait le faire.
Le 21 novembre au soir tout sonnait faux quand je regardais les volutes, j'aimais encore fumer, je culpabilisais c'est tout.
Et comme j'avais toujours entendu dire que sans motivation on arrête pas de fumer, je me sentais très très mal barrée…
Ce qui ressemblait à mon pire arrêt s'est transformé en ma victoire.
Je n'en reviens toujours pas.
Oui parce que si vous ne me lisez pas depuis longtemps, je vais vous le dire, arrêter de fumer a été très, très facile.
Je l'ai pourtant fait dans les pires conditions (à ce qu'on nous en dit):
- Je venais de déménager dans une nouvelle région, j'y étais mal et avais déjà envie de me barrer.
- Je vivais en coloc' avec deux fumeurs dont une très très grosse.
- Je n'avais aucune motivation.
- En plein mois de novembre, ce mois tout pourri où t'as intérêt à prendre du magnésium pour ne pas basculer dans cette déprime bien nulle.
Pourtant…
Ca n'a jamais été aussi facile d'arrêter.
Je retrouvais ma joie de vivre motivée par une fierté d'y arriver sans la moindre difficulté.
Je prenais du cul à mesure que les semaines passaient… Je me suis dit que mon cul de clip de R&B était cool.
Mes poumons allaient mieux. Plus jamais froissés.
Les gens pouvaient fumer à côté de moi, ça ne ne me faisait rien…
Je dormais. Je riais. Je n'ai mordu aucune jugulaire.
Un rêve (je n'ai pleuré qu'une fois, le cinquième jour, à base de "ma vie est dégueulasse, je vais mourir, fumons qu'est ce que ça peut nous foutre après tout. ", mais c'est vite passé pour ne plus jamais revenir).
En fait si je vous reparle de ça c'est pour vous dire 2 choses (3 heures de lecture et je n'en suis toujours pas au coeur de mon sujet):
3 ans plus tard, j'ai eu envie de refumer à de rares occasions.
Une fois cet hiver sur un télésiège, la moufle coincée sous mon cul, le soleil qui tapait ma figure, la montagne belle comme c'était pas permis, Yassine a côté de moi, un moment de grâce où j'ai eu envie de fumer. 3 minutes.
Une autre fois, dans ma bagnole (ma passion), sur l'autoroute, les fenêtres ouvertes, les cheveux au vent (les clichés c'est abusé) en chantant (hurlant plutôt) Le bitume avec une plume et Kalash (B2O)
Fumer en roulant, était une de mes préférences.
Encore une fois 5 minutes.
Et puis c'est tout.
En 3 ans…
Je suis toujours plus grosse que quand je fumais. J'ai un peu reperdu mais léger, c'est mon corps, je peux l'optimiser si je le veux, pas le modifier…
Rien n'a vraiment changé à part ça. J'ai juste arrêté de fumer. C'était pas dur, j'ai vite arrêté de me kiffer vu que ça ne me demandait aucun effort…
Et ça m'a surtout appris un truc que je n'ai pas compris tout de suite et qui parle à chaque aspect de ma vie…
J'ai arrêté de fumer sans y croire. Je vous le jure, je n'y croyais pas. J'ai pu arrêter un truc réputé difficile sans me croire une seule seconde capable d'y arriver.
Et je crois que ça marche pour plein d'autres choses.
Croire à quelques chose (sa réussite, ses rêves, ses ambitions) ne garantit pas du tout la réussite.
J'ai lu 8000 bouquins de développement personnel (oui ça va la névrose merci et toi? ) qui avaient des phrases mortelles pour croire en soi sa vie et son destin. 8000. Ca marche vite, un éclair, un souffle et ça passe.
Là, je n'y croyais pas et j'y suis arrivée.
Je n'en reviens toujours pas. Je suis certaine que ça ne m'est pas spécifique, c'est un truc plus global (genre peut-être toi aussi), on peut changer des trucs sans y croire.
Y croire n'est pas la garantie.
Ne pas y croire n'est donc pas la garantie pour qu'on échoue…
Donc, nouveau mantra pour faire la nique à ce gros con de novembrisme (dépression saisonnière):
Je ne te demande pas d'y croire je te demande de le faire…
On ne doit jamais sous-estimer ses propres ressources, même celles dont a pas conscience… (Ouais phrase de développement personnel un peu pourrie, mais je te jure que je le pense…)
Voilà ce que je me répète…
Ca a déjà marché? Alors...
Love et ayé je l'ai écrit ce premier post de retour, le blog n'est plus en jachère…
* Le POST RTT est un post tellement long qu'il faut poser sa journée pour le lire
Commentaires
J'ai trouvé aussi que l'arrêt a été facile, surement parce que je fumais très peu à la base.
C'est quand même pas évident tout ça. Je pense aussi que pour les gens qui fument comme moi, il y a certainement la peur du vide quant à cet arrêt. Parce que l'air de rien, ça donne une contenance, on a l'impression de combler un vide (ce qui est un leurre bien entendu), et d'en avoir besoin aussi dans les moments de grand stress.
Que faire alors ? Apprendre à se maîtriser avant, sinon j'ai bien peur que ce soit la rechute non ?
Bon, à suivre...
Ce qui m'avait marqué quand j'avais arrêté, c'est que je n'avais mal à le tête le lendemain matin, si la veille on avait un peu abusé à l'apéro ;)
Sylvie
C'est ridicule, je sais, je fais du 34, et prendre 4 kilos n'aurait aucune incidence sur ma santé, contrairement à ces 10 clopes quotidiennes.
C'est terrible, je me trouve affligeante de stupidité, mais je n'arrive pas à dépasser cela... et j'admire tout autant ton arrêt victorieux!
J'ai fini par demander à mon oncologue s'il y avait des études qui démontraient que la croyance en la guérison ou le bon moral permettait de guérir. Sa réponse m'a heureusement beaucoup rassurée : "J'ai vu des patients avec un moral à toutes épreuves qui sont morts et d'autres très déprimés qui s'en sont sortis!".
Il ne faut donc pas se convaincre que penser positif amène forcément la victoire, l'atteinte de l'objectif ...... la lucidité est tout aussi importante à mon sens !!
Je voulais partager un article qui m'a fait pensé à ton post : http://www.ufunk.net/insolite/twins-smokers/ (j'adore le site ufunk)
Bonne journée
En ce moment, je me lance dans un truc auquel je ne crois que très peu mais, un peu pareil, je me dis : faut que tu le fasses et on verra ce que ça donnera. Je pense que ça peut être une bonne méthode (FAIRE tout simplement) pour les adeptes comme moi aussi des "aujourd'hui c'est le premier jour du reste de ta vie". Faire et éviter de se mettre la pression et de gamberger sur notre monumental succès/échec lamentable, fantasme qui nous hante.
Hé ben moi j'ai pas pris une journée de RTT, et j'ai quand même lu ton post (mais j'aime beaucoup le concept), car c'est mon souffle d'air, mon souffle de liberté quand je suis au taf.
Je vois le soleil à ma fenêtre, beau soleil de novembre, et je lis tes mots, et c'est vraiment chouette.
J'ai la chance de pouvoir apprécier une cigarette de temps en temps et pouvoir m'en passer pendant des mois si je le veux car je n'ai jamais été fumeuse.
En revanche, je suis incapable de m'arrêter de consommer (des fringues/des produits de beauté/toute autre addiction du moment). Et pourtant, j'y crois, j'y crois à fond, je suis motivée pour arrêter, j'ai toutes les bonnes raisons du monde de le faire, mais je ne le fais pas.
Et les seuls moments où j'ai réussi à le faire, les périodes où j'ai moins acheté, c'était des moments pas prévus, avec aucune motivation.
Je ne sais pas si c'est tout à fait la même chose, mais même si je n'ai jamais été fumeuse je suis complètement d'accord avec ce que tu dis.
C'est d'ailleurs ce qui me gêne dans les bouquins de développement personnels : à force de te rabâcher qu'il faut "y croire", soit tu repousses jusqu'à attendre la soit-disant vérité, soit tu culpabilises à mort.
Non, faut juste le faire. Fais-le ou ne le fais-pas comme dirait Yoda (oui merci les références).
Y croire c'est bien gentil, faire de belles phrases pour s'en convaincre c'est bien joli, mais tout ça c'est des mots rien que des mots.
La réalité, c'est ce que tu en fais, de ça.
Des fois tu te rends compte que t'as réussi à faire des choses dont tu te ne sentais pas capable. Tu sais c'est comme dans Shrek (oui, oui), l'âne il a peur du vide, il ne veut pas passer ce petit pont de bois, et Shrek il fait quoi ? Il lui parle d'autre chose pendant que l'âne traverse le pont, ce qu'il fait sans difficulté. Et une fois qu'il l'a traversé, quand il regarde derrière lui et qu'il se rend compte qu'il est y est arrivé, il est tout ébahi.
Ben oui, notre esprit nous joue des tours...
En tout cas t'as beau être dure avec toi-même, moi j'admire beaucoup ton caractère "entier", et j'ai envie de te dire : bravo,d'avoir arrêté, comme ça, du jour au lendemain.
bonne journée Marie
D'ailleurs grâce à la cigarette électronique je pense que je vais y arriver.
Et merci severi27 pour ton commentaire, j'ai toujours pensé qu'avoir un "très bon moral" quand on a un cancer, c'était une aberration. Le corps et l'esprit ne sont pas deux entités séparées.
PS: on devait être au lycée ensemble si je ne dis pas de bétises (ESTIC 93-98)
En arrêtant de fumer, j'ai été tendue et facilement énervée pendant une dizaine de jours (nombre de jour où la dépendance de la nicotine est encore présente).
Surtout que mon mec fume.
Après, ça a été fini. Je n'ai pas grossi (juste un touuut petit peu de bidou ; les apéros et gros repas sont + stockés par le corps).
J'ai évité les dit apéros. (Tous les potes fumeurs).
J'ai bu du thé quand j'avais faim. Et je n'avais pas vraiment faim. Juste ce creux au ventre. Qu'on peut confondre avec la faim, mais qui sont la nicotine et toutes ces saloperies.
Pas de substitut, rien. Juste un livre, "la méthode facile pour arrêter de fumer". Une bonne béquille. Que je n'ai pas réouvert depuis.
Je me lève + fraiche. J'ai meilleure haleine. J'ai les yeux moins bouffis. Je me lave moins les mains. Je ne pues plus. Je revis.
Avec l'argent économisé, je me fais des petits "plaisirs".
Je ne me vois plus fumer.
Merci Marie.
est-ce que c'est ça du coup la fameuse phrase "fake it till you make it" ?
bises bises
lenna
un autre aurait dit "la prise de conscience, l’action et la persévérance." cf une pote qui m'a envoyé un texte
j'ai lu qq bouquins de DP, t sure tu veux pas nous faire partager ta super liste (non, tu n'es pas seule ;) et c bien rare le reconfort, le baume
mais effectivement je suis sure que le passage a l'action bouge forcement des choses, le mouvement c'est la vie et des elements basculent toujours pour se reinventer differemment issus de ce mouvement
evoquerais tu un kick du systeme limbique genre "mais non mon crocodile tu vas voir je vais pas reussir a arreter "et Bam le croco se fait avoir et la chic fille peut arreter tranquillement? ;)
delire d une lunelo fatiguée... qui va aller se coucher
pas encore regardé mais il parait que black orphan est pas mal(des clones, des clones, des clones)
moi je n ai pas eu de mal a arreter car j'etais une fumeuse psychologique j'ai arreté pdt 6 ans repris l'annee derniere (avec rachat de paquets SIC)et RE arreté cet été a nouveau. Par contre je fume en soiree une ou deux clopes si je bois (ce qui m'arrive rarement en fait sf l'annee derniere ou je suis ressortie bocou)et ce depuis aout 2006
tout ça pour dire aussi qu on est pas egaux et que je reste persuadée que c'est aussi une question de constitution et pas uniquement de nique au croco
dodo
bo reves et brume ouatée
j'ai super envie de te croire, là-dessus, et ça contourne TELLEMENT le truisme à la con comme quoi si tu n'as pas la motive, c'est normal que ça déconne, alors qu'en fait, l'inverse non plus n'est pas vrai...
Un de mes vices les plus proches de ce que tu décris c'est mes ongles, que je ronge depuis mes 7 ans. Autant dire que se débarrasser de cette habitude qui a donc bien 25 ans c'est dur. Impossible. J'essaie 6 fois par an. je m'ne veux de pas y arriver. En fait je vais tenter à nouveau demain, et tant pis pour le reste. Je suis pas motivée, j'y crois plus... let's go.
Je fume depuis mes 16 ans, pas beaucoup, et curieusement je n ai jamais eu envie d arreter, meme quand j etais enceinte il m arrivait d en griller une ou 2 par semaine.
Je n ai jamais eu envie d arreter peut etre parce que je n ai pas envie de plus de 3 clopes par jour et qu il m arrive meme d ecraser la clope allumee par habitude et sans reel besoin...Alors pourquoi me priver de celles qui me font plaisir ?
j aimerais neanmoins tant avoir le dessus sur ce fichu cerveau reptilien qui s impose, je pense que ca passe d abord sur le fait de casser ses habitudes, en tous cas pour la pauvre petite chose faible que je suis devant un verre de blanc (beaucoup trop regulier) par exemple ;-)
Des bisous ma belle.
C'est très intéressant cette idée que des changements n'impliquent pas forcément des conditions ou dispositions particulières... Ça rejoint des idées de simplicité et d'authenticite qui me parle bien...
Sinon pour ma part j'avais à une époque arrête de fumer durant plusieurs années.
Ce 1er arrêt c'était fait un soir de concert au Bikini d'avant azf un 1er avril !.... (les toulousains de + de 40 ans visualiseront....)
Je m'était dit que si je pouvais ne pas cloper un soir de concert ce serait gagné !
Des fois se sentir héroïque ça porte et des fois c'est pas du tout ça ....
Sinon ton post sur Zahia Nabilla .... Continue de me hanter... J'aimerais bien que tu approfondisse ce sujet...
Sur le "sevrage tabagique" :c'était facile mais tout ça s'est joué à ton insu: tu avais accumulé des litres et des litres de bonnes résolutions, d'arguments pour , de motivation dans ton propre vase et un jour une petite goutte d'eau ("nieme remarque, copain malade, date fixée etc) a fait déborder ce vase et c'était le jour de ton arrêt.
Pour moi idem: arrêté depuis 2 ans pas trop de kilo , relativement fastoche et ceci après un milliard d’arrêts ratés.
ne pas rater le coche
Bises
En écoutant DISCLOSURE à fond.
Bah ouais, "When a fire starts to burn" est un véritable hymne.
Surtout en bagnole, avec des potes, une clope au bec, pour se rendre à la RdR et voir Disclosure, pour de vrai <3
Bonne soirée Marie, bises
Crazy Clemcy
Des bises,
Brian
Ben moi j'ai toujours fumé une clope ou des clopes (plus jeune) sans jamais en être dépendante, à l'occase ou quand j'en avais envie (ouais trop injuste,je devrais peut-être être cobaye anti-tabac dans une autre vie!!??) et je trouve la photo de nicole Kidman incroyable, très juste ce que tu en dis!
Em
http://ouhlacopieuse.blogspot.fr/
Pourtant bizarrement j'en ai parfois envie, dans les périodes de spleen mais sans céder (bon par contre c'est la razzia niveau massepain et chocolat ;-) Je hais LIDL et son assortiment de Noël dès octobre, 4kl dans le boule )
Tibo: Lucky you…
Le cabinet des rugosités: Grave magnifique!
La gueule de bois, c'est sûrement plus le scolies que le vin, oui…
Anonyme: Tu n'as pas du tout envie de prendre 4 kilos? Ca changerait vraiment un truc pour toi? Je comprends… certaines de mes copines sont comme toi, ça n'a m'a jamais trop gênée parce que je suis si hypocondriaque que ça domine le reste…
severi27: Et puis se forcer à penser positif, c'est comment que ça se passe en fait? Comme ces histoires de lâcher prise, je comprends pas comment on peu être "volontaire" dans ce genre de démarche.
Anonyme: <3 Merci Je vais aller voir le post!
Camille: ouais… grave…
Juju: Merci juju, c'est trop mignon tout ce que tu me dis…
Ce que tu décris ressemble fort à un comportement compulsif, non?
Une dépendance est une dépendance donc si c'est plutôt la même chose.
L'exemple de Shrek est parfait… faire les choses sans y penser…
Elya: ahahaha
Simon Raulot: Merci Simon… je ne me souviens pas de toi mais au vu de nos connaissances communes sur Facebook, oui on est de la même génération à l'ESTIC.
Amely BZH: Possible oui… Pas de pression donc!
audrey sasha: les boules de r&b t'aimes bien? ;-)
Beauteetc: j'avais lu ce bouquin aussi, il était cool… bon j'ai refusé après l'avoir lu mais cool quand même!
Bise et merci pour ton commentaire!
lenna: peut-être oui…
amélie: ahahah merci alors!
lunelo: Ah ouais je pourrais partager toute la liste…
Ben ouais ça doit être u truc comme ça… je nique mon croco intérieur, le con je l'ai berné.
Anonyme: Tu me diras si le "no pression" a fonctionné…
Amande que je love de tout mon coeur: T'as pas l'air de trouer ça problématique de fumer dans le même temps… alors pas de gros souci… Moi je me détestais chaque jour un peu plus (à quasi un paquet par jour…)
je the love
Anne-Marie: Ah oui… Tu voudrais qu'on en reparle, attends je réfléchis si j'ai encore des choses à en dire et je te redis…
huguette: Peut-être oui… Mais ce truc de coche je l'ai ressenti très fort, c'était le bon moment alors même que ça l'était pas… Bizarre
Crazy Clemcy: Arrête de me tenter petit sheitan ;-)
Sabrina: Ah oui s'il te plaît…
Brian: <3 je t'embrasse
Ouh la copieuse: La chanceuse….
Nunu: ahahaha
Un seul mot me vient... ENFIN!
Enfin un blog vrai, naturel et convivial... J'aime ta façon d'écrire les choses, a la fois simple et compliquée (je reconnais volontiers mon manque de culture, à 22 ans, je découvre encore des mots qui m'étaient jusque là inconnus...)
J'ai l'impression d'être a un groupe d'anonymes (dans le bon sens), parler de tout et de rien sans se faire juger!
Bref, je te découvre et j'adhère grave!
Continue comme ça
je découvre votre blog via celui de Mai
cet article me cause drôlement
pas par rapport à la clope
par rapport au fait qu'on peut y arriver même si on n'y croit pas
je peux pas avoir les larmes aux yeux parce que je suis au bureau
mais merci
mille fois merci
ça m'encourage...
Bon j'arrive mille ans après tout le monde mais en regardant cette video j'ai pensé à toi, à ton post et à la photo.
http://www.youtube.com/watch?v=aZ38CcJ-2vw
Belle soirée à toi,
Hélène