VIENS ON PARLE DE TUBES...

Stromae


 

(Comme la chanson parle de Cesaria Evora, c'est l'occasion de rajouter un remix mortel de Angola, par Carl Craig que j'adorais... J'adorais tous les remixs ce cet album Club Sodade)




C'est l'année de Stromae, vous avez vu?
J'ai mis un peu plus de temps que les autres, mais j'ai succombé aussi (les tubes, ces machines de guerre).

Donc après avoir saigné Papaoutai (je suis pas la seule) j'ai commencé à écouter un peu le reste et surtout à décortiquer ce que ce mec faisait.

Il y a deux trucs qui m'ont frappée:

- Ce mec qui pioche dans sa loose pour en faire un truc plus beau que ce que la société en dit (dans le même registre j'ai été assez fascinée par la chanson de Mademoiselle K, Ca me vexe qui a fait un truc sexy de sa période de loose... Comme quoi!)

- Il a utilisé plein de trucs musicaux qui caractérisent probablement son identité (ni vraiment variéoche, ni vraiment chanson française (ou belge), ni vraiment éléctro, ni vraiment hip-hop, ni vraiment salsa, ni... En fait c'est quoi sa musique?).

Comme un smoothie...

Alors je résume, Stromae a utilisé sa loose à l'ère des photos flatteuses Facebook où rien de moins bien n'est toléré et il n'a renoncé à rien de ce qui faisait son identité musicale (mais ça doit marcher pour toutes les identités) pour faire les tubes de l'été.
On a dansé sur sa loose un peu alambiquée les bras en l'air en connaissant tout par coeur.

Je la fais brève pour aujourd'hui mais y a plein de choses dont j'aimerais parler avec vous sur l'identité (tout de suite les grands mots) et je vais y revenir.
Devant le moral environnant plutôt tristounet, je me demande si la win intergalactique dont on est obligé de faire preuve sous peine de passer pour une merde ne nous fait pas nous éloigner d'un truc élémentaire pour aller bien, accepter ce qui nous rend grand (ça c'est fastoche) mais aussi nos petitesses avec la même sagesse. Sans jugement (ça moins fastoche).

Vous vous souvenez du discours de Whedon à l'université? Celui où il parle de ne négliger, jamais aucune partie de nous-même?
Et bien j'y pense beaucoup depuis quelques semaines.

Allez salut les copains.
Je vous kiss le cou.

PS: C'est un peu confus je sais, mais si ce blog était bien rangé ça se saurait.

PS2: Et puis même si c'est mal rangé à qui j'en parle à part à toi, hein?

Love

Commentaires

Camille a dit…
Oui parle-nous d'identité !
Cécile a dit…
Dans une société de l'apparence, il n'y a plus grand monde qui accepte de montrer aussi bien ses faiblesses que ses forces. C'en est presque impoli, de ne pas être toujours au top!
Anonyme a dit…
Je trouve ça vraiment très fort d’arriver à mettre des textes d’une infinie tristesse ou juste réaliste sur des musiques plutôt dansantes. C’est comme un exutoire, on trouve ça dans plein de sortes de variétés de chant pour transcender la peur ou en rire. Stromae je le trouve touchant et pourtant je n’aimais son look trop caricatural mais peut-être est-ce aussi pour se cacher derrière un personnage.
Et puis cet accent belge me touche beaucoup, Arno, Benoit Poolvoerde bourrés ou pas ils me plaisent le rire cache souvent quelque chose d’autre. Des bises Rose
Juju a dit…
Alors là mais comment tu fais pour tomber juste comme ça hein ?

Moi ça fait 2 semaines que j'écoute Stromae, enfin depuis la rentrée, que je l'ai découvert, vraiment. Je l'écoute à fond dans ma voiture, dans la rue, chez moi, et si je le pouvais je l'écouterai au boulot.
C'est effectivement un super exutoire, moi je trouve qu'il est très fort car en même temps sa musique glisse sur toi tellement facilement, en même temps sa voix est belle et ses paroles sont justes.
Quand je rentre chez moi après une journée de taf où j'en peux plus de m'en être pris plein la tête, des morceaux comme "alors on danse" ou "ta fête" me parlent beaucoup ! J'ai envie de fermer les yeux, de tout oublier, et de danser jusqu'à épuisement.
C'est comme un film de Xavier Dolan, "Laurence anyways", tu sais la scène où Suzanne Clément porte cette robe à paillettes si magnifique, et qu'elle danse danse danse comme si elle était seule et que la nuit n'avait pas de fin ... (http://www.youtube.com/watch?v=ZojwMUAczk0)

Je sais plus où j'en étais, mais moi je suis entièrement d'accord : il faut se regarder avec indulgence.Mais c'est pas facile.
Qui on est ? Suis-je intègre, honnête, responsable ? Suis-je exemplaire ?

Putain, ben voilà à force de mettre des trucs confus moi aussi j'écris confus. Mais j'm'en fouts, ça fait du bien de te lire et de "parler" sur ton blog Marie.

Bonne soirée !
Juju a dit…
(d'ailleurs, Xavier Dolan dit des choses chouettes sur l'identité à travers ses films)
bénédicte a dit…
aiiiieeeeee marie

moi stromae je m'en fou, j'aime pas je crois, ça me prend pas aux tripes, en fait je trouve que c'est (un peu) de la merde ... j'ai peut-être tort, surement ...

par contre tu nous fait très mal avec ton remix de carl craig.
ça j'aime ! CE mélange des genres me transporte vraiment. C'est le genre de musique qui m'amène loin (jusqu'au bout de la nuit bien souvent), je saurais pas l'expliquer, mais du jour où j'ai commencer à "baigner" dans la musique électronique , c'est tout un monde musical qui c'est ouvert à moi et quel monde !
J'aimerais que les gens s'y intéressent et arrivent à ressentir l'émotion autour de cette musique, loin des préjugés et de l'image galvaudée que l'on montre.

commentaire sans vrai rapport avec l'article donc, mais merci pour cette découverte musicale
Juliette a dit…
j'avais pas écouté l'album de stromae, entendu une fois papoutai et deux fois formidable, mais celle-ci m'a carrément convaincu ! trois fois de suite pour l'instant...
Berlioz a dit…
Hello,

Stromae, j'avais kiffé "alors, on danse", mais genre vraiment, c'est typiquement le genre de chanson sur laquelle j'aime danser comme une dingue, en me foutant du monde qui m'entoure et en ayant l'impression de vivre enfin ma vie. (Ouais, ouais, il s'en passe des choses dans ma tête).

"Papaoutai" et "Formidable" m'ont d'abord mises mal à l'aise... avant de m'emporter dans leur groove. Faut dire que je suis quand même grave un mouton (problème d'identité tout ça, tout ça).

En fait, c'est Stromae, tout court, qui me met mal à l'aise en fait.
Je suis typiquement le genre de fille qui a zéro confiance en elle et qui se rétrograde systématiquement. Mais tellement, que je me suis mise à dos pas mal de monde.
Au début, les gens, par pitié et compassion, te soutienne parce qu'à force de ne monter QUE du négatif autour de toi et de ta vie, ils ont bien enregistré que t'étais naze et que ta vie était pourrie.
Sauf, que les gens ont pas que ça à faire, les gens veulent réussir des choses et quand tu continues par habitude à te sous-estimer et bah les gens ça les saoule et ils s'en vont parce qu'ils se sentent inutiles et que la déprime c'est contagieux.

Stromae ne montre que ses malheurs, ses faiblesses, ses défauts à chaque chanson.
Ok, c'est cool de voir qu'on a tous des soucis et qu'on est tous imparfaits mais quand même la lueur d'espoir, l'optimiste, la vie simple et belle, ça me manque dans les sons de Stromae.

Pardon pour le roman (encore).

Love.
Hey! C'est bizarre. Ca fait longtemps que je ne suis pas venue ici (sur les blogs, en fait)et de retour, que vois-je? Un article sur Stromae. Je suis trop d'accord avec toi. On a un article (pourri, trouveras-tu peut-être...) sur le même sujet. Ca nous ferait plaisir si tu passais le lire.

Kiss

www.greluchesetfanfreluches.blogspot.fr

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