ÉBAUCHE AUTOUR DU CORPS


(Paz de la Huerta par Annelise Philips)


Je voudrais commencer aujourd'hui une réflexion, en plusieurs étapes, avec vous parce que y a pas à dire, plusieurs cerveaux, cœurs, expériences, c'est plus pertinent et subtil que mon petit nombril, autour du corps.

En préambule je reprécise que ce que je vais dire n'engage que moi, qu'il ne s'agit que d'opinion avec toutes les inexactitudes et approximations (et mauvaise foi) que cela implique. Je vous donne simplement mon point de vue sur cette question autour du corps qui bouge beaucoup ces derniers temps.

La lecture du bouquin de Mona Chollet me colle un peu à la peau, je ne vais pas vous mentir.

Il a soulevé beaucoup de questions que je me pose sur mon rapport au corps, au beau, à ce que j'estime normal, anormal, sain ou déviant.

J'ai arrêté de fumer depuis maintenant 2 ans et demi bientôt 3. En arrêtant, je savais que je grossirai, mais j'étais à peu près sûre que ça ne serait pas le drame et que mon enthousiasme et ma fierté d'avoir arrêté la clope allaient équilibrer mon changement de garde-robe.

J'ai pris vite (en moins de 6 mois une dizaine de kilos) et puis j'ai un peu reperdu mais je suis toujours à 7 kilos de plus que mon poids de fumeuse.
Est-ce que c'est un problème pour la petite occidentale lectrice de magazines féminins que je suis?

Et bien ça dépend des fois...

Ça dépend de comment je suis au monde, ça n'a rien à voir avec une quelconque donnée objective, ça a à voir avec un seul truc, comment je me sens.
Parfois c'est fluide, sans souci et d'autres fois je vois un truc qui me plait moins, et je m'observe alors sous toutes les coutures sans aucune distance, sans la moindre bienveillance... Et rien de bon ne sort jamais de ce narcissisme absurde et chronophage. Rien.

Des fois je déteste mon corps, des fois je le kiffe, des fois je m'en fous, des fois il me complexe, des fois je suis reconnaissante de tout ce que j'ai.

En revanche ce dont je suis absolument certaine, convaincue de manière absolue, c'est que je ne suis pas d'accord avec ça. Je ne veux pas accepter d'avoir ce type de rapport ambivalent avec mon corps. Je ne veux pas être avec lui comme s'il n'était pas moi, comme si je devais le dresser ou je ne sais quoi.
Je ne veux pas qu'une partie qui me plairait moins (esthétiquement, visuellement) de mon corps menace toute la bienveillance que j'aurais à son égard.

Je ne veux pas faire un régime pour enlever les 3 kilos avant maillot de bain, je ne veux pas fuseler mes jambes en 10 minutes d'exercices par jour, je ne veux pas palper rouler comme si mon corps, ma peau, ma graisse étaient sales ou pire honteux, je ne veux pas avoir "à faire attention".

Je ne veux pas de ce rapport absolument tout pourri à mon corps. Je ne veux pas avoir penser que j'ai 4 kilos en trop (en trop de quoi, de qui), je veux qu'on m'apprenne à bien le traiter, à l'habiter, à l'incarner, à être aussi parfaitement lui. Que lui et moi ça soit pareil, je ne veux pas penser que je dois lutter contre lui.

Je veux penser, tous les jours, que je suis parfaite. Peu importe ce à quoi je ressemble, peu importe la vérité ( norme ) sociale, jm'en fous, je ne dis pas que j'y suis arrivée, 1 jour sur 2 j'ai trop de ventre, je le malaxe comme s'il m'était étranger, mais ce jour sur 2 je n'aime pas ça.
En revanche, quand je suis au monde, que c'est comme si j'avais 5 ans, j'm'en fous mais d'une force... Je me trouve parfaite comme je suis, pas mieux que quelqu'un d'autre, ça n'a rien à voir avec ça, ce n'est pas de l'orgueil, c'est juste l'impression d'être en place et d'avoir la pensée claire.

Puisque le monde n'est jamais que ce que j'en vois, à travers mon filtre, il n'y a qu'une chose pertinente à faire je crois, changer le filtre (ou le nettoyer c'est selon).

Pour finir ce post qui ne parle de rien d'autre que de ma versatilité et de mes contradictions (c’est un début) je voulais vous mettre un commentaire qu'un anonyme a laissé sur un des posts il y a quelques temps... Il m'a beaucoup plu (mais si l'anonyme en question veut que j'enlève son commentaire, qu'il me le dise!)


Hello :)

Je vais avoir 30 ans, et je voulais laisser un petit message pour raconter "ma" prise de conscience qui, comme souvent n'est pas passée par moi mais par une collègue de bureau. Elle était assise à côté de moi et avait un rapport vraiment compliqué à la bouffe et à son corps. En gros, elle passait sa matinée à dire qu'elle avait faim, pour finalement refuser d'aller manger le midi, pour finalement nous suivre, pour finalement commander une salade, pour finalement taper dans nos assiettes. Ça semble caricatural mais c'est vraiment ça. Alors comme on  était de bons copains avec elle, au début on la rassurait à base de "t'as pas besoin de faire gaffe" etc. Et puis bon au bout d'un certain nombre de mois on (je) a commencé à perdre patience. Dans un moment d'emportement, je lui ai lâché un truc du genre : "Tout le temps que tu passes à te prendre la tête sur la bouffe, tu l'aurais passé à apprendre des langues, tu serais polyglotte !"
En fait, en lui parlant, je me suis moi-même débloquée. Ce qui m'énervait avec cette collègue, avec moi-même et les autres filles, c'est que pendant qu'elles pensent/parlent/réfléchissent à leur poids et à leur silhouette, et bien elles font rien d'autres. J'ai lu une interview d'Alexandra Lamy qui expliquait qu'elle mettait sa fille en garde : "les garçons font plein de choses, du sport, ils montent des groupes de musique... Et les filles regardent des photos d'elles mêmes sur Facebook... C'est dommage." Bref, tout ça, ça a enterré toutes ces histoires. Je me force, je me fais vraiment violence pour passer outre et faire des choses plus constructives. Agir vraiment.

C'était ma petite histoire :)


C'est drôle, j'ai croisé un de mes anciens entraîneurs de basket, il m'a dit que la section féminine de mon ancien club avait fermé, il n'y avait quasiment plus de filles... 
 
Je vous embrasse et si vous avez envie de parler de votre corps, du rapport que vous entretenez avec lui voire des thèmes qu'on pourrait essayer d'aborder ensemble lors des prochains posts sur la question, dites-moi. 


Commentaires

Carmen a dit…
Bonjour Marie,

Très interressant cette reflexion!
C'est vraiment vrai de truc de s'occuper pour ne pas penser aux choses inutiles (ou du moins pas cool pour nous).
Comme tu le sais, je suis en Inde, et je n'ai donc plus "besoin" de penser toujours à mon physique! En revanche, le problème de l'apparence vestimentaire s'est beaucoup posé. Je me suis pris la tête pour savoir comment me saper et surtout où acheter de la sape?!!
Et puis (à cause de l'Inde biensur, pas d'un résonnement personnel..), j'ai pas trouvé de réponses... Alors mon esprit, tout seul, comme un grand, a commencé à penser à d'autre choses, à comment s'occuper différement!
Depuis que je vis ici j'ai commencé plein de nouveaux trucs, je couds, je fais du yoga,je cours et je cuisine beaucoup (le tout-prêt connait pas ici!. Et du coup, j'ai plus de temps libre pour penser fringue et petit ventre!
Et ça fait beaucoup de bien!

Bisou sous la mousson!

Carmen

ps: et puis, honêtement, à mes yeux, t'es juste un meuf trop canon!
Peregrine a dit…
Commencer la semaine sur son rapport au corps, ça fait mal... ;)
Comme tu dis, c´est une variable, un truc qui bouge sans cesse et qui ne nous laisse jamaias tranquille, en ce qui me concerne en tout cas.
Et puis, quoi que j´en dise, je suis sensible à l´esthétisme, influencée par ce que la société décrète de beau, c´est à dire, un corps ferme et harmonieux. J´ai pris conscience que mon sens de l´esthétisme pouvait évoluer dès lors par exemple que les magazines changeaient de regard... Je pense notamment au magazine Paulette dans lequel toutes les silhouettes sont les bienvenues, et qui met en avant ce que ces magnifiques filles ont de plus précieux: leur féminité.
Si on part du principe qu´on se voit en grande partie dans le regard de l´Autre, alors il est temps aussi que l´Autre change de regard aussi, ce qui nous serait d´une grande aide!
Camille a dit…
J'aime beaucoup ce que tu dis sur ce corps que l'on traiterait comme une chose extérieure à nous-même, ça me parle ! Est-ce que ça viendrait du fait qu'en occident on a tendance à trop dissocier le corps de l'esprit ? Je m'interroge.
Et merci d'avoir re-posté ce commentaire de cet anonyme bien inspiré. Enfin, entre deux activités, basket, tricot, etc., continue de nous livrer tes réflexions ! Bises
Anonyme a dit…
j'ai passé tellement de temps à juger mon corps...Pendant longtemps il a été LE responsable, celui qui faisit que comme j'étais moins jolie que ma soeur mon père la préférait, celui qui faisait que comme j'étais pas aussi mince et blonde que ma copine, je devais en faire plus pour plaire aux profs et aux garçons...J'ai fait une anorexie quand j'atais en première année de fac, puis je suis devenue boulimique (mais je restais hyper mince).Pendant cette période où je souffrais beaucoup mais où je me permettait petites jupes, où je faisais hyper attention à mon look et à mon apparence (du genre traquer le défaut pendant 3 heures avant de sortir), j'ai eu beaucoup de succès avec les mecs...et j'ai eu plus d'amis... En gros ça allait mieux quand j'allais mal! Alors ça a conforté mon idée que c'était mon corps qui avait posé problème. En y réflechissant, c'était plus mon assurance qui avait fait un pas en avant,aidée des quelques connasses qui une fois devenue "présentable" m'adressaient la parole...
Puis je suis tombée très malade (perte de cheveux, denst abîmées) et aussi très amoureuse. Cacher tout mon malheur était compliqué, on vivait ensemble et je me cachais tout le temps, je courrais à la superette pour remplacer le pot de chocolat dégommé en une crise. Alors je lui ai dit, et puis c'est parti comme ça, en quelques mois, je n'étais ni ano, ni boulimique.
Je ne suis pas pour autant guérie de ce rapport à mon corps, il est un appât, un aimant pour attirer sympathie et amour. En gros on veux toutes ça, que ça même. je complexe devant des gamines de 16 ans, je sais que c'est surréaliste, mais c'est ce que je ressens.Cette inquiétude constante a quand même eu raison de mon couple, jalousie, pas envie de sortir car peur de ne pas être le plus beau trophée au bras de son mec. En écrivant ceci je me dis qu'au fond je vis mon corps comme un objet aussi, l'objet dont mon âme à s'encombrer. ça me bouffe la vie cette histoire de corps parfait,je fais un peu tout au ralenti, c'est vrai. Après un an de rupture je revois mon homme et je prend de la distance avec tout ça, enfin décroché le diplôme et le job, plus peur de me ballader mal habillée ou coiffée (mais quand même mal à l'aise, en gros si mon taf ne m'y obligeait pas je serai restée à ma case!mais c'est un progrès quand même!). Grande victoire: le port du slim même quand j'ai démissionné du Step.
Ah , un long fleuve pour dire "ta mère les régimes, ta mère la honte , ta mère le narcissisme isolatoire!"
S. a dit…
Hello Marie!

Je poste pour la première fois mais je te lis depuis le début, c't'émotion!
Suite à ton premier article sur Mona Chollet, j'ai acheté son livre, que j'ai proposé en lecture à mon club de lecture, on doit en débattre lors de notre prochaine réunion et je t'en remercie, moi aussi elle m'a pas mal secoué!
Cette ambivalence face à mon corps je l'a ressens aussi très souvent, cet hiver j'ai pris 4kg c'est fou comme c'est rien du tout mais depuis quelques temps j'ai l'impression que rien ne me va, que mes robes et mes jupes ne peuvent pas être portées avec mes cuisses bloblottantes et mes fesses trop rondes etc... Pourtant il ya deux ans je suis allée en Thaïlande et je faisais le même poids qu’aujourd’hui, j'étais en bikini ou micro short ou mini jupe etc... et personne ne criait d'effroi après m'avoir croisé, je m’en tapais totalement tellement je me sentais incroyablement bien!
Donc je me soigne fort, j'ai décidé d'être plus douce avec moi, de ne plus considérer mon corps comme quelque chose d’extérieur, comme tu dis à « dompter »d’arrêter complètement les mag féminins et d’écouter mes copines qu’en j’essaie une robe et qu’elles me disent que je suis canon et merci pour ce genre d'article qui m'aide à stopper cette auto-flagellation qui n'a pas lieu d'être!
Je te mets le lien d'un blog d'une fille qui montre de belles filles, minces, rondes, musclés, tatouées, habillées très court (vulgos comme on dirait pour certaines) ou au contraire voilées, mais toutes canons et qui se kiffent !
http://flyestfemales.tumblr.com/

Bises
Anonyme a dit…
Marie, tu veux qu'on t'apprenne à bien traiter ton corps, alors voici mon point de vue. Depuis l'adolescence, je mange mal, trop de sucre, trop de gras, aucune notion d'équilibre alimentaire, plats préparés, pas de cuisine, pas de temps ni d'envie.
20 ans à maltraiter mon corps, à contrôler chaque kilo, et voilà qu'à 38 ans les médecins me diagnostiquent un cancer du colon métastasé, tu peux imaginer le choc, d'autant que j'avais entrepris il y a 2 ans une démarche de "bien manger" auprès de ma naturopathe. Parmi les facteurs qui ont pu provoquer la maladie, il y a évidemment la nourriture en bonne place, même si ce n'est pas le seul élément possible.
Pour bien traiter son corps, il faut lui donner beaucoup de fruits et légumes, peu de viande, notamment rouge, pas de produits laitiers, pas de charcuterie. D'une façon générale, tout ce qui vient des animaux est "contaminé" par les antibiotiques et les saloperies qu'on leur injecte, qui restent dans leur corps et dans leur lait. Il faut donc revenir aux basiques, se faire à manger, PRENDRE LE TEMPS. Depuis 6 mois que le traitement à commencer, j'ai décidé de bien me traiter, de suivre les conseils de ma naturopathe, je me bats, mon corps étant devenu un allié et non mon ennemi malgré la présence de cette maladie sournoise qui s'insinue en moi. Je me suis sevrée du sucre alors que je ne pouvais pas m'en passer avant. Je ne me prive pas pour autant, je mange même beaucoup mais mes choix ont radicalement changé. Je t'avais déjà parlé du Miam ô fruit de France Guillain en guise de petit-déjeuner, il y a aussi le repas à 5 éléments. Il s'agit de manger à chaque repas des protéines, des légumes, des légumineuses, des céréales et 2 cuillères d'huile d'olive émulsionnée.
Le pain remplace la céréale, si le repas en comporte, il ne faut pas y associer des pâtes ou de riz.
Ces conseils me permettent de comprendre les enjeux autour de la nourriture. Bien se traiter, c'est savoir ce qui est bon pour soi, c'est s'informer, c'est réfléchir. Tu as entrepris une démarche autour de la consommation, c'est la même chose avec la nourriture, quand on mange équilibré, on mange moins car la satiété arrive plus vite, on dépense moins d'argent, et surtout notre corps nous en remercie.

LESS is MORE, once again.

Salade mangue avocat, ingrédients pour 4 si c’est un plat, pour 6 si c’est une entrée
- 1 grosse mangue bien mûre
- 2 avocats
- Roquette
- 3 ou 4 grosses crevettes/pers
- Huile d’olive
- Sauce soja
- 1/2 citron
- Poivre
A servir avec des lentilles et du pain complet par exemple.
Anonyme a dit…
Bonjour Marie,
Cette réflexion me touche particulièrement. Je suis une fille de 20 ans à peu près. Ce qui est rigolo, c'est que objectivement, je n'ai aucun problème de surpoids ( je pèse 49kg pour 1M70) je suis même plutôt mince voir taille mannequin. Oui mais voilà, j'ai une maladie osseuse assez peu connue qui provoque des déformations et il faut donc opérer. Je me suis donc faite opérer 6 fois au total, le tout sur mes jambes. Et c'est devenu un complexe tellement énorme ces cicatrices qu'on peut dire qu'il "gère" ma vie. Je m'explique, je ne suis à l'aise que l'hiver et l'automne (c'est à dire quand j'ai un manteau sur moi), l'été c'est vraiment l'enfer pour m'habiller. Les piscines publiques sont pour moi un vrai défi (je prend énormément sur moi pour y aller et je n'ai qu'une envie c'est que ça se finisse). Me mettre en short ou en jupe est une idée très lointaine. Il n'y a que mes amis les plus proches qui sont au courant, et il m'est extrêmement difficile d'en parler. Mes amis m'ont pourtant déjà affirmé qu'ils ne sont absolument pas choqués par mon physique, mais pour moi soit ils ne sont pas objectifs soit ils mentent. Bref tout ça pour dire que bien sûr je suis consciente que se détester (car pour moi c'est vraiment le cas) c'est malsain, c'est aussi très épuisant, et ça fait vraiment peur de se dire qu'on a beau dire aux autres "moi je te trouve très bien comme tu es"... lorsqu'il faut se regarder et s'appliquer ses propres conseils c'est tellement difficile, je veux dire d'acquérir cette distance bienveillante qu'on a par rapport à notre corps. C'est aussi assez effrayant (en ce qui me concerne) j'ai beau avoir 20 ans, j'ai grandi pourtant j'en suis toujours au même point à ce niveau là et je ne sais pas quand le déclic que j'attends va arriver et si un jour il arrivera...
Bonne journée!
Cécile a dit…
Coucou Marie, c'est un sujet que l'on connait toutes bien je crois!Je n'ai pas le temps toute suite de lire les autres com donc je vais peut-être répéter un peu: pour moi c'est presque une folie de dissocier son corps de soi et au minimum vraiment dommage. J'ai vu le com de severi27 à qui je souhaite plein de bonnes choses et une guérison prochaine. Pour ma part j'ai fini par comprendre après des pbs de thyroide liés à ma nervosité qu'il faut l'écouter!!! il s'exprime en faisant partie de nous et fait parfois en sorte de nous obliger à changer des choses dans nos vies pour notre bien. Je pense que plutôt que de vouloir le contraindre il faudrait avoir la démarche opposée, il y a une vraie intelligence dans tous les mécanismes qui le régissent et en ce qui me concerne si je l'écoute il me le rend assez bien en général. Je ne suis pas parfaite, ni la fille des magasines, ado je l'ai assez souvent privé puis je me suis rendue compte qu'a partir de là j'ai bien plus souvent attrapé tous les virus qui trainent. Je sais aussi que je gonfle vraiment quand des tas de choses me tracassent (pas de changement de poids, mais de taille de fringues oui!!). Alors ce n'est pas toujours facile loin de là mais dans ce cas à part le fameux lacher prise et travailler sur moi par la réflexion, je ne connais rien qui fonctionne! Tout cela est vraiment très personnel, je sais que l'on ne fonctionne pas toutes pareil mais si ça peut aider on ne sait jamais! Pour que notre esprit soit relié au corps et contre le stress et nervosité: rien de tel que le yoga pour moi. Voilà!Bonne journée à toutes;)
Marie a dit…


Carmen: Parfois, le fait que la nature aie horreur du vide, ça a du bon finalement....
Je t'embrasse (Tu dois être bien en Inde...) et merci!

Peregrine: Ca faut un peu mal oui (à ma décharge je l'ai écrit vendredi soir ;-))
J'ai découvert Paulette il y a peu (vraiment je veux dire, en le lisant) et c'est effectivement un mag très très sympa de ce point de vue là!)

Camille: Oui je pense que ça a à voir avec un truc occident... L'esprit y est forcément valorisé, non?
Merci Camille :)

Anonyme: Merci pour ton commentaire. Vraiment. Ton corps envisagé comme un objet est vraiment un processus insidieux, forcément il évolue, forcément il est moins ferme qu'à 16 ans et forcément pour toi c'est dur de lui pardonner de n'être que normal...
Prends soin de toi (et au cas où, la lecture de Beauté Fatale de Mona Chollet parle de tout ça, ce que tu décris n'est finalement pas une anormalité sociale mais plutôt, en reprenant ses termes, une trop normalité... Au cas où, ça peut faire du bien de le lire)

S: Tu me lis depuis le tout début du blog? D'abord merci <3
Comme tu le dis, en fonction des périodes, la même enveloppe peut prendre plusieurs formes, d'abord on l'aime puis plus, puis on rejette... C'est étrange le filtre.
je vais regarder le blog dont tu parles, merci...
Je t'embrasse

Severi27: J'arrête pas de penser à cette histoire d'alimentation en ce moment (une de mes lectrices a une maman qui vit "cru" et elle l'envoie des liens , des vidéos tout ça...)
C'est vrai que ce que tu décris est probant, mais je suis très emmerdée parce que, finalement je ne sais pas comment faire pour que ça soit optimum: bio pas bio. Un peu de viande bio on peut (j'adore le boeuf)? On peut encore manger du pain? Du fromage? J'aime tellement ces choses que la perspective de me radicaliser (je ne sais même pas si je peux le faire) me fait peur...
Merci aussi pour la recette.
Je t'embrasse prends soin de toi

Anonyme: C'est vrai que c'est difficile d'appliquer ces conseils à soi même.
je ne sais pas si les déclics viennent, mais si tu imagines que les cicatrices étaient sur un autre corps que le tien, est-ce qu'elles te poseraient esthétiquement problème? Des fois j'inverse les choses parce que comme je sais que j'ai tendance à être plus tolérante avec les autres qu'avec moi, ça me permet d'envisager les choses avec plus d'objectivité...
Enfin, je fais ça pour des petits trucs, si ça se trouve ce que je dis est un peu nul...
En tous cas, je t'embrasse

Cécile: Il parait effectivement que le yoga est un truc qui marche à fond...
Merci pour ton commentaire Cécile et oui, l'écoute, ça marche super bien, j'ai parfois tendance à l'oublier

CL a dit…
Bonjour Marie,

Je trouve cette reflexion très interessante et d'autant plus qu'elle se poursuit dans les commentaires et c'est passionnant; Comme pour l'histoire des mecs, on se sent moins seule!

ALors de mon côté mon corps je ne m'en suis pas soucié jusqu'a il y a un an. je m'explique, mes parents petites m'ont toujours fait a manger et je faisais du sport à haut niveau 2 h par jour donc mon corps en gros n'existait pas, n'était pas un problème je ne m'en souciait pas. J'évoluais entre les cours et le centre équestre et puis c'était tout. Puis un jour je suis tombée verdict: interdiction absolue de remonter à cheval. J'ai du dire adieu à ma carrière, a mes envies. j'avais 18ans.

Alors je me suis dirigée vers la fac, je me suis mise à la piscine et la vie a continuée. J'ai perdu ma mère, premier choc que mon corps n'a pas trahi. Puis cette année, problème de santé qui m'empeche tout sport (meme la piscine) puis mon père qui lui tombe très gravement malade et la ça s'emballe, je grossi car j'alterne les phases d'angoisses ou je n'ai pas faim et les autres ou je pourrai dévorer deux mac do, je dors mal et là mon corps me trahi. Trahi ce qui se passe dans mon cerveau, mon mal être alors que le sourire forcé de mon visage le cache si bien.

J'ai pris 5 kilo en moins de 6 mois et je ne reconnais plus mon corps. Non pas parce que j'ai pris ces six kilo mais parce qu'il est mou. Tu dois connaitre ca aussi grace au basket, quand on a eu un corps ferme c'est ça qui manque le plus. Alors je flippe, je me cache, j'attends de pouvoir me remettre au sport.

Plus que le poid qu'on prend, c'est plus son corps dans son ensemble qu'il faut voir et comprendre ce qui nous gêne vraiment et surtout pourquoi on en est là. Mon corps a voulu me montrer ce que je voulais bien me cacher. Ca fait mal mais ca fait du bien de voir qu'il peut etre ce garde fou.

C'est peut etre pas bien clair mais avec toute l'émotion de parler de façon si personnelle j'ai du mal a poser mes idées. J'attends de lire les commentaires des autres lectrices.

Bisous marie
Louisa a dit…
Salut,

Pfiou, je me sens comme une enfant, c'est la première fois que je laisse un commentaire, alors que plusieurs de tes articles m'ont fait réfléchir !

Parlons corps, parlons bien xD.
Personnellement, j'ai appris à accepter ce que mon corps est, lorsque j'ai commencé à regarder les autres différemment. Je dois remonter à un "racontage de life" pour m'expliquer: je me souviendrais toujours de ce jour d'été, sur la plage, où j'étais assise sur le sable à me essayer de contre carrer la petite voix dans ma tête me disant que j'étais à moitié à poil, montrant allègrement ma cellulite, mes pieds (sur lesquels j'ai une déformation et qui me complexait jusqu'alors), et olala mon dieu, j'étais pas très à l'aise, un peu complexée parce que j'étais loin d'être... D'être qui? D'être quoi? C'est moi (corps et esprit) cette fille assise sur la plage qui se pose toutes ces questions !

J'ai regardé les gens autour de moi : des femmes plus ou moins jeunes, des gamins jouant au ballon, des hommes plus ou moins jeunes, des mères, des pères, des potes, des grands parents... Et à y regarder de plus près, mon dieu quelle diversité de corps ! Des poils, des muscles, des ventres et des cuisses, des fesses, des seins, des visages, des peaux... Rien n'était semblable ! A y regarder de plus près, peu importe la forme du corps, j'en suis arrivée à la conclusion (que je n'avais peut-être pas encore réalisé jusqu'ici...?) qu'on était tous différents, beaux dans notre diversité.

Alors à quoi veut-on véritablement ressembler au moment M, ou on s'inflige un rapport, plus ou moins répété, de dégout envers son corps?
On a peur du regard cynique des gens sur nous? On est "pas assez bien" pour le reste du monde? "Elle" ou "Il" est mieux que nous physiquement? On a un truc différent qui va déplaire aux autres? Les dégouter? Attirer le regard?
Ces questions me font retourner la situation: peut-être faudrait-il arrêter de juger trop durement le physique des autres pour se permettre un retour sur soi. Apprendre à accepter le corps des autres pour comprendre que tout être vivant est unique et qu'il n'y a pas de raison de se rendre malade avec ça.

Tout ça pour dire que je crois avoir appris (et apprendre encore) à m'en foutre complètement. J'aime la bouffe, j'aime faire du sport, j'aime les trucs qui n'appartiennent qu'à moi : ce pied bizarre, ces vergetures sur les cuisses, ces cheveux un peu pourris parce que je n'arrive pas à les coiffer, etc. J'aime me dire qu'on est tous différents.
J'essaye de virer cette sensation de mal être qui m'envahie encore parfois, ce truc insidieux d'où je n'arrive pas à identifier l'origine, en redressant les épaules : je ne vais pas m'excuser d'être moi et personne ne devrait avoir à le faire.

Bonne journée =)
clochette a dit…
Oh, les gilles, ça me touche vos commentaires... Marie, c'est beau ta manière de parler de ça.
Severi, je te souhaite un bon rétablissement, ton témoignage me touche, je vais expliquer pourquoi mais avant laisse-moi te conseiller aussi de regarder le reportage qui est passé sur Arte, "guérir par le jeûne", tu trouveras sur youtube.
J'ai toute ma vie eu un rapport contrarié à la nourriture et des activités pour lesquelles le corps est toujours considéré trop gros.
Pour la nourriture, petite les produits animaliers, viande, beurre, fromage, me dégoûtaient, je suis une végétarienne naturelle, mais mes parents m'ont fait la guerre pendant des années, entre l'âge de 3 et 8 ans, après ça s'est petit à petit amélioré. Jusqu'à avoir une prise de conscience, il y a un an, je suis en voie de redevenir végé, je mange le miam ô fruits le matin (bon j'avoue cet hiver j'ai zappé), je mange même très peu de produits laitiers. Il y a 2 ans, j'ai vécu quelque chose de traumatisant qui m'a fait perdre l'appétit et 10 kilos en moins de 2 mois. Après, j'ai eu envie de bichonner mon corps, d'où cette alimentation, le fait de ne pas avoir repris le poids. J'ai la rage ancrée au corps depuis 2 ans, alors je rends mon alimentation "zen", pour m'apaiser, au moins le corps, puisque l'esprit, lui, ne digère pas. Et je vois bien, comme le fait de me sentir mince, en forme, "saine", m'aide à me sentir mieux dans ma peau, dans ma vie.
Après, mince, je ne le suis jamais assez, petite j'ai fait énormément de danse classique, alors j'ai passé mon enfance à me trouver trop grosse alors que j'étais une crevette, mais même mes muscles, je les trouvais trop gros. Ensuite, vers 16 ans j'ai commencé le mannequinat, avec mon 36 pour 1m73, à l'époque c'était possible, la fin des années 90, j'étais toujours la plus petite et la plus ronde, mon agence me disait en permanence que je devais perdre 5 kilos... C'est à cette époque que les choses ont dégénéré dans ce métier. J'ai vite arrêté.
Partie étudier à l'étranger, j'ai arrêté mannequinat et danse, mon corps s'est arrondi d'années en années et j'ai aimé ça (bon sauf le bide et le gras, ça on aime jamais :)) . Jusqu'à il y a 2 ans quoi.
Je vais arrêter là, sinon c'est sans fin.
Bisou les filles, prenez toutes soin de vous, soyez zen et épanouies et regardez pas les magazines, ces filles sont malades. Vraiment. J'ai une copine qui a commencé le métier il y a peu, c'est vrai qu'elles sont minces à la base, elle faisait 56 kilos pour 1m77, eh bien son agence lui a fait perdre 5 kilos pour bosser, elle a fait Dukan!!! Vous vous rendez compte??? Dukan quand on fait un 36 pour 1m77??? Bon, maintenant elle fait un 34. Bravo. Clap clap. Et elle tyrannise sa soeur qui a le malheur de faire un 36. Féculents interdits dans la maison. Bourrelets microscopiques pointés du doigt en permanence. Sa soeur, 36 pour 1m76, se trouve GROSSE.
Ouais.
Allez, bisou les filles ;)
Elisabeth a dit…
Salut Marie! salut les filles!

Comme je suis tes réflexions, j'ai lu le fameux livre de Mona Chollet
"Beauté fatale...". Je l'ai lu quasiment d'une traite, très intéressant. Il invite à réfléchir à nos rapports à la beauté. Cependant, elle aurait du se contenter d'un ou deux sujets et d'y aller à fond plutôt que d'aller dans tous les sens et de faire des raccourcis épouvantables.

Je crois qu'elle oublie un peu trop facilement le fait que la "beauté" est un critère pour entrer dans l'espace social. Bien sur qu'il est sans doute à son paroxysme aujourd'hui et il est à dénoncer. Mais elle semble oublier que cela s'applique également aux hommes qui ont tous l'air d'être des brutes et des violeurs, mais enfin passons. Je reprends son fameux exemple du type qui dit qu'il ne ferait pas confiance à une femme mal habillée, etc. Elle en tape un scandale alors qu'une femme qui voit un homme mal fagoté et les dents pourris, elle réfléchit deux fois avant de l'engager. C'est cruel mais nos sociétés ont des codes qui nous collent à la peau mais, ouvrons un livre de sociologie, ils sont très difficiles à transcender sous peine d'être relégué aux bans de la société.

Le vrai scandale pour moi c'est effectivement ce rapport à nous-même autodestructeurs et qui est à son paroxysme dans le milieu de la mode. C'est à être dégoûtée à vie des magasines féminins. Alors on se tourne vers Causette et là, boum, autre milieu, autre rage.
Mona s'essaie aussi au 'tout à la faute des blancs". Tout à la faute du capitalisme, certainement mais des "blancs"? Et ici dans l'article je trouve cette même réflexion qui moi me fais poser des questions.

Mona va un peu loin et essaie de manger à tous les rateliers: mode, domination masculine, anorexie, sexualisation des petites filles, gros, blonde, crépue, cinéma (elle aime pas trop sofia coppola),etc etc tout ça avec une fixette bien sentie sur Chanel et Elle.
Notre libération par rapport au corps se fera, me semble t il, où nous arrêterons d'enfermer les femmes dans un statut de contemplation (elle se contemple, il la contemple). Prendre soin de soi pour soi mais avec des moyens qui sont profondément culturels. Notre aliénation est profonde mais avons nous vraiment envie d'être rejetée de la société? Non mais insufflons plus de simplicité dans notre rapport à nous et aux autres (jetez moi la première pierre si vous n'avez jamais craché votre venin sur votre collègue mal fagotée). Soyons bienveillantes: la compétition vers la beauté est vaine et le capitalisme l'a marchandisée. La beauté n'est pas qu'un corps. Mona a essayé de dire qu'en "Orient", "la" femme séduit pour son intelligence. Conclure sur ça, c'était vraiment prendre le raccourci le plus idéalisé de l'histoire. BREF, c'était la petite critique du jour sur le livre de Mona. Sinon, les filles, soyez bienveillantes envers vous même, personne ne le sera à votre place.
Lucie a dit…
(Hiiiii ce son ! oldschoooooool !!!)

Mon corps me préoccupe autant que ce que j'ai dans la tête, parce que j'ai une hérédité lourde et j'ai peur de prendre le même chemin de l'obésité ou du surpoids de ma mère et de sa propre mère.
Je ne fais pas attention à ce que je mange et pourtant on pourrait croire que c'est le cas vu que je mange très peu gras et très peu salé.

Ce à quoi je fais gaffe :

- la balance : je me pèse une fois par mois pour vérifier que je ne suis pas en dessous de 45kg ou au dessus de 53kg. (je suis petite)(je me laisse une latitude de liberté)( de 8 kg, oui je sais ^^)

- je me chouchoute parce que je suis persuadée que le rapport qu'on a notre corps est un cercle vertueux. Plus je le (me) récompense à coup de crème hydratante et de massages, plus je me sens ferme et belle.

- Je ne me refuse rien, je n'y pense même pas. Je considère que manger un truc en culpabilisant c'est s'assurer qu'il va mal être digéré et donc stocké là où il faut pas. Le cerveau et le corps communiquent en permanence.

Pour finir je crois que le sport est vraiment indispensable au bien-être physique. Faire du sport pour faire du sport (pas pour maigrir, pas par obligation, juste par envie). Faire du sport sans en attendre quelque chose de précis, et finalement on en tirera forcément des bénéfices.

Bises
Juju a dit…
Ah là là, comme ton post (comme toujours) résonne en moi et me parle !
Merci Marie tout d'abord pour ces réflexions si justes !

J'en parle très souvent avec des amies à moi d'ailleurs, de ce rapport au corps, il est tellement important... Et moi je le relie beaucoup à notre éducation judéo-chrétienne, qui entretient un rapport au corps complètement complexé, complètement CUL-PA-BI-LI-SE...
C'est le pire ça : notre corps doit être beau mais il est finalement quelque chose de sale, de honteux.
Je t'invite (ainsi que toutes les autres personnes qui liront ton post) à lire le dernier Daniel PENNAC, qui s'appelle "Journal d'un corps" et qui est fabuleux. Dommage qu'une nana ne fasse pas la même chose pour parler de son corps de femme ! Mais vraiment, c'est une réconciliation avec le corps, c'est formidable.

En revanche, je suis d'accord avec toi, y'en a marre de se détester dans la glace, ou de se juger tous les matins, de se regarder et de ne jamais être totalement satisfaite...

L'autre jour, un ami à moi m'a raconté la chose suivante : l'autre jour, il était à sa visite médicale annuelle pour le boulot, et après avoir vu son poids, le médecin lui dit : "vous savez que vous avez un peu de surpoids, il faut faire attention...", et mon pote il lui répond "oui, je sais. Mais, si vous voulez savoir, je suis très heureux, aussi".
Hé bien moi je trouve (au-delà du fait que mon pote ait eu du cran pour dire ça), que c'est beau, cette façon de dire MERDE à ces putains de diktats (pardon, pas besoin d'être vulgaire).
Parce qu'on peut avoir un corps parfait et être très malheureux, aussi.
Parce qu'on doit tous se réapproprier NOTRE corps.
Voilà.
Anonyme a dit…

Marie, je trouve que ton blog fait figure d'extra-terrastre dans la blogsphère ! Dans le bon sens du terme évidemment !

Je m'explique.. cela fait bien longtemps que je n'achète plus de magazines féminins. Je ne m'étais jamais réellement demandé pourquoi, mais après réflexion, je pense que le manque d'intelligence de ce qu'on y lit, les sujets qui se répètent chaque année, les dictats de la mode, m'ont certainement lassée.

Je me suis également rendue compte que les blogs ont eu une mauvaise influence sur moi. Toutes ces filles magnifiques, sophystiquées, très féminines me renvoient d'autant plus à la mauvaise image que j'ai de moi. J'arrive à reconnaître que j'ai un certain charme mais dès qu'il s'agit de montrer mes jambes, c'est une catastrophe. Toujours ces salatés de complexes !!

Bref, je donc décidé d'arrêter la boulimie de blog et de me limiter à ceux que je trouve intelligents pour l'âme. Toi, Timai.. et quelques autres où je trouve autre chose qu'uniquement l'apparence.

(Sans parler du fait que tous ces blogs m'incitaient énormément à dépenser.. une fille que je trouve magnifique adore un produit.. hop, en achetant le même, j'avais l'illusion d'obtenir une part de sa sophystiquation !)

Je me rends compte être un peu hors sujet, mais mon idée principale était que l'influence ou les dictats peuvent prendre différentes voies.

Quant à mes complexes.. je cherche piste. Etre plus indulgente avec moi-même (alors que je le suis vraiment avec les autres) et prendre soin de moi en me réappropriant ce corps avec lequel je ne fais pas "un". Le massage me semble une bonne idée. Cela me forcera à le sentir et à sentir les effets au fil du temps (ce qui me fait penser à une chose que tu avais dite sur la constance !).

Voilà.. merci Marie et merci les filles pour tout !

Ah, j'y pense, voici 2 liens qui m'ont donné les larmes aux yeux, criants de vérité :

http://www.youtube.com/watch?v=R9wSFg8x1vA

http://www.youtube.com/watch?v=FuTPEN7-NdQ

Bonne journée à toutes

Magali




Anonyme a dit…
J'aimerai beaucoup lire ton avis sur l'humour, lire ce qui te fait rire, les humoristes qui te smashent. Bien cordialement, marine.
Caroline a dit…
Marie,

tout d'abord je voulais te dire merci pour ce que tu postes depuis un mois en particulier.

J'ai lu le manuel d'Epictète et Beauté Fatale. Honnêtement c'est surtout le manuel d'Epictète qui a bouleversé/conforté ma vision du monde, des autres, de moi-même. Je ne m'identifie plus aux femmes dans la plupart des débats féministes, les descriptions de Mona Chollet me semblaient lointaines du coup. En 2 mois, j'ai déménagé dans un appart' où il n'y a pas de miroir, loin des bureaux de tabac où j'achetais Cosmopolitan, j'ai arrêté de me maquiller parce que c'est compliqué sans miroir, j'ai arrêté les soutifs (je fais un joli 85A, autant dire qu'au bout de 2 semaines je n'en sentais plus le poids), j'ai coupé mes cheveux très courts et ça me fait marrer quand on me prend pour un mec. Je chope qui je veux pourtant, malgré toute cette perte de "féminité" dans mon quotidien et mon apparence. Mon amoureux, bien que déboussolé, voit que je suis bien plus épanouie à penser à autre chose qu'à ressembler à une jolie fille, mes plans cul s'en foutent, mon amireuse adore (c'est elle qui m'a lancée sur l'arrêt du soutif).

Bref, lire Epictète m'a ramenée dans le raisonnement qu'avoir des complexes, voire détester des choses dans son apparence est normal, mais que passer du temps à s'examiner n'y changera rien, puisqu'on ne peut rien y changer. J'ai été complexée par à peu près tout chez moi pendant des années et des années : mes seins minuscules, mon nez, mes cheveux, ma voix, mes cernes, mes boutons, j'ai mis pas mal de temps et d'argent dans la quète de soutifs rembourrés, de produits de beauté et de maquillage. Cela n'a pas été en pure perte non plus (j'ai trouvé une hygiène de vie pour avoir une jolie peau il y a... seulement 6 mois), mais maintenant je fais mieux de mettre mon temps libre pour faire de la musique, boire des coups avec des potes, faire l'amour, lire... vivre quoi.

Comme le dit Timai (elle le dit au sujet du maquillage, mais cela s'applique à tout), "n’accordez pas tant d’importance au regard des autres. les gens s’en foutent, ils vous aiment."

Il y a quelques jours, quelqu'un a posté ça sur FB :
http://uncondamne.tumblr.com/
le blog d'un mec qui a appris qu'il lui reste 30 jours à vivre. C'est bien écrit, pas larmoyant, il y a un post où il se rend compte qu'il a passé une trop grande partie de sa vie à ne pas vivre.

J'ai encore écrit un roman dans un com'...

Des bisous !
Anonyme a dit…
Bonjour Marie,
Ce post ça me parle, forcément. J'ai un rapport compliqué avec mon corps, depuis longtemps. J'avais réussi à gérer le truc mais voilà, c'est pas si simple sur le long terme.
Je m'explique (ce qui va impliquer que je raconte ma petite vie). J'étais toujours était la petite rondouillarde, ce qui n'a pas été simple jusqu'à ce que je quitte le lycée, découvre la joie d'avoir une vie sexuelle, me rende compte que je plaisais quand même et décide d'en avoir rien à foutre.
Oui mais voilà, ma thyroïde en a décidé autrement. J'ai perdu quelque chose comme 8 kg en deux mois et surprise: les compliments pleuvaient, des mecs qui ne m'avaient jamais regardée ont décidé qu'ils me chopperaient bien...drôle d'effet. Cela a été de courte durée, j'ai commencé un traitement et repris les kilos perdus, plus un bonus.

J'ai alterné ces dernières années les phases de prise et de perte de poids, sans avoir la moindre influence dessus. Bien sûr j'aurais surement pu éviter de grossir en devenant une control freak de l'alimentation, mais une partie de moi refuse de céder à ça, aux diktats. Je sais que je ne ferais jamais un 36, ni même un 38. Et le 40, ça va être compliqué aussi.

Et puis ces derniers mois, arrêt du tabac plus opération plus stress professionnel, le tout en simultanée = 10 kg en plus en quelque chose comme 3 mois. Et c'est depuis que c'est difficile.

Je voudrais continuer à m'en foutre mais je n'y arrive pas tout le temps.Le problème c'est que je commence à avoir du mal à trouver des fringues à ma taille dans les magasins "conventionnels". J'alterne les phases d'acceptation et celles de haine profonde de mon corps. J'ai revu mon alimentation (fini les plats préparés), j'essaye de me mettre au sport (même si j'ai horreur de ça), mais rien n'y fait. Je refuse de faire un régime au sens propre, parce que je sais que ça ne peut pas marcher, et que je suis décidée à m'affirmer. Alors j'ai acheté "Beauté Fatale", j'ai commencé mais le style m'a déplu, j'ai laissé de côté, je devrais m'y remettre.

Tout ça pour dire c'est pas simple de s'accepter, et puis il faut réussir à le faire dans la durée, malgré les changements, et c'est encore plus dur. Je me rends aussi compte que je suis entourée de femmes assez obsédée par leur bouffe et leur poids, et ça ne me fait pas du bien, puisque, bien sûr, toutes font 15 kg de moins que moi (au moins).

J'essaye, je teste des trucs, et j'ai un super amoureux. N'empêche, ça suffit pas toujours.
Bisous Marie
Camille a dit…
Wouaahh les filles, ce n'est pas mon blog mais je suis émue par tous vos commentaires ! On se sent bien au chaud ici, il n'y a pas de masque. Si ça pouvait être plus comme ça dans la vraie vie... Je vous embrasse.
lunelo a dit…
coucou
bon pour les kilos de la clope, n'oublie pas, 79 powaa oblige, et on l'avait deja evoqué que l'age y contribue. on brule moins vite avec le temps sauf que quand tu arretes la clope tu ne peux pas l'avoir observé car tu as commencé la clope a un moment ou ton organisme agissait differemment. La clope met un voile de fumee en qq sorte sur notre corps et la façon dont il fonctionne
J'ai toujours été plutot mince, hyper anxieuse (ça brule) avec des fluctuations hausses et basses du au mental/moral et j'ai bien observé vers 27, 28 balais que les petit kilos en trop j'avais un peu plus de mal, besoin de plus de temps pour les deloger...

en ce qui concerne l'alimentation, fais toi confiance, moi je suis vegetarienne mais je l'etais deja meme petite, meme avant de l'officialiser et j'ai observé que le corps ajuste ses demandes. Par exemple, qd j'ai des baisses de moral, il me demande des legumineuses et des cereales, au taff il me reclamait des oleagineux et des bananes... et lorsque tu te penches sur les apports nutritionnels ça fait sens...
Bien sur mon alimentation est loin d etre perfaite je me nourris par intermittences de biscuits et de chocolat, je fais des cure de ffromage alors que je suis intolerante au lactose... et puis je calme le jeu, je refais gaffe a ne pas manger de la merde et puis parfois je recommence mes conneries mais je le fais en conscience... je ne culpabilise plus sur tout ça..
c est deja une chose de gagnée car avant je faisais limite de la somatisation qd je bouffais des conneries ensuite de culpabiliser ça entretient l'anxiete et bam cercle vicieux tu continues a te goinfrer de sucre(saleté de drogue)

"je ne veux pas être avec lui comme s'il n'était pas moi, comme si je devais le dresser ou je ne sais quoi."
oui, c'est tres juste et cette notion du en dehors de soi... Je l'avais deja ecrit dans un precedent com ici j'ai mis 32 ans a comprendre que j'etais jolie, voire tres jolie (ok decouvrir l'inverse n'aurait pas été top et encore tout depend toujours de la creativité dont on use pour faire avec son equipement) mais cela a été avec beaucoup de tristesse, je veux dire monica belluci qui dit q'elle a vu e regard sur elle changer a l'adolescence et qu'elle en a bien profité... Je ne peux pas en dire autant... J'ai tellement interiorisé la petite fille mal a l'aise que j'ai encore la sensation d'etre cette petite fille, d'etre un m'en songe les mecs ne voyant pas ce qui est (pourtant ça l'est aussi) je m'etais persuadee du contraire pendant des annees, je sermonne mes cops pour qu'elles voient le beau en elle et moi, je jouais un jeu de dupes. Pourquoi?
. Des amies plus agees m'avaient prevenues sur ce rapport au corps/tort, sur ce dedans dehors illusoire.

QQ une a expliqué dans un des coms de ce filque c'est quand elle etait au plus mal qu'elle seduisait le plus. J'ai vecu la meme chose. A la suite d'un choc emotionnel moi qui n'etait pas bien epaisse j'a iencore plus perdu de poids, mais mon corps alors n'etait plus un poids (vive la dysmorphophobie pourri) et donc j'etais accessible physiquement pour les mecs. Pour tant j'etais vide(e) en dedans, faussement disposnible pour l'interaction, etre avec ou sans...
lunelo a dit…

"Je veux penser, tous les jours, que je suis parfaite", je plussoie

tu l'es et nous le sommes tous et elle est bien là l'ironie. Les jours de "clarté" dans le metro, je trouve tous les gens beaux (sauf quand il fait trop chaud ^^), avec leurs details physiques, leurs rides, leurs mimiques, leurs varietes de gestes, de statures etc... et dans ces moments la je me dis que j'aimerais etre connectée a ce flot en permanence mais vite ça s'echappe, gentle reminder fugace

"Puisque le monde n'est jamais que ce que j'en vois, à travers mon filtre, il n'y a qu'une chose pertinente à faire je crois, changer le filtre (ou le nettoyer c'est selon). "coté positive attitude, yes indeed mais moi c'est encore une des choses qui me rend triste. pourquoi certains filtres sont plus fumés, plus opaques que d'autres, si nous ne sommes que vus au travers de filtres quand nous rencontrons nous? Nous rencontrons seulement? NOUS incluant soi, mais aussi l'autre....

chez les bouddhistes il s'agit bien de cela se detacher de l'illusion pour se detacher de la souffrance?
Quelqu'un a le mode d'emploi?Dites

xxx
Anonyme a dit…
Bonjour Marie,
De mon coté je ne me suis jamais vraiment préoccupé de mon corps, sans doute parce que je suis chanceuse pas vraiment de problèmes de poids, pas plus de complexe que ça. Mais récemment je me suis rendue compte de l'emprise des médias sur l'image des femmes avait atteint mon quotidien par l'intermédiaire de mon mari. Jamais il ne se permettrai une réflexion sur mon physique bien sur, mais notre fils de 4 ans faisait une réflexion sur le fait que son père était poilu, moi bcp moins, et lui à 4ans pas du tout, et mon mari de lui dire "mais c'est normal les filles n'ont pas de poils!" aye je me suis insurgée et j'ai expliqué à mon fils que si les filles avaient des poils et que selon les personnes c'était bcp ou pas. Et récemment au quai Branly devant une photo de gina lolobrigida toujours mon mari (je dois en changer tu crois?) qui trouve que cela manque de photoshop au niveau du ventre parce que là le résultat n'est pas au top. Là où je ne voyais qu'un femme à la sensualité exacerbée il voyait un micro bourrelet sur le ventre. S'en est suivi une discussion sur sa vision complètement irréaliste du corps des femmes. il en est conscient et pourtant... Et là je me suis dit que la mode la pub etc faisait réellement du tort aux femmes. Mince alors.
Anonyme Amande a dit…
:-) que de commentaires intelligents et touchants ...

J ai un physique menu et malgre un sacre petit ventre qui m empeche de supporter bien longtemps une robe trop serree, je me prends toujours des regards de travers des copines quand je dis me trouver parfois un peu grossie... Mon souci se situe plus dans la taille, 1m55 qui n ont jamais ete faciles a vivre, la faute a une adolescence tres complexee.

Curieusement les vetements sont devenus mes allies, je porte 12 cm de talon comme personne, j ai developpe une feminite qui me donne confiance en moi, je sais ce qui me met en valeur et dans les bras ou sous le regard de l homme qui m aime, je me sens aussi bien en sexy future quadra, qu en combo baggy/sweat.

Le vrai probleme en fait selon moi, qui rejoint les comm de notre Sev27 que j embrasse, c est ce qui se passe a l interieur... pas seulement de notre cerveau et de l image de nous meme qu il nous renvoit, mais de ce que l on mange et de comment on bouge notre corps...
J ai aussi, suite a un livre qui m a bcp retourne (faut il manger les animaux, Jonathan Safran Foers), changer ma facon de m alimenter, le moins possible de produits indus, de la viande ok mais de chez le boucher uniquement et en quantite raisonnable, de la diversite, pas de gavage si possible. J ai aussi une maladie chronique du colon, qui me pourrie bien la vie quand je fais des "poussees" (environ 3/4x dans l annee), et cela me fait 1000x plus flipper que l eventuel regard de machin qd je serai en maillot et Naine en ballerines...
Apres soyons honnetes, il faut de la thune et du temps pour pouvoir cuisiner et manger bio !

Enfin, je crois que l acceptation de son corps tel qu il est, avec les defauts et les qualites qu on y voit, est essentiel pour accepter aussi l autre "ennemie" : la vieillesse, les rides et la peau qui s installeront de toute maniere......

Pour conclure, je suis sure que le bien etre passe avant tout par une nourriture consciente, du SPORT (c est tellemente evident et triste que les filles en fassent de moins en moins !), et aussi un regard amoureux sur soi.
Et cela permet peut etre de fumer qq clopes et le petit verre de vin blanc/les sucreries de tps en tps sans trop culpabiliser ;-)

KISS & LOVE a toutes
Anonyme a dit…
J’arrive à un stade où j’essaye de me poser moins de questions ou j’essaye de trouver LA solution qui me convient (pour faire court car bien évidemment pas facile et ça demande une volonté d’enfer et beaucoup beaucoup de persévérance).
Mais c’est vrai qu’en général je cherche une harmonie et je regarde beaucoup moins dans les détails.
Je me préfère mince pour des tas de raisons (je n’ai pas de poitrine par exemple et c’est pas grave tant pis) donc pour moi avoir des jambes en proportion avec mon buste est fondamental. Peut-être que cette vision du corps est conditionnée par des clichés de mode ou une esthétique matraquée depuis toujours mais c’est celle qui me convient. J’ai beaucoup aimé faire de la danse, de l’athlétisme et j’ai encore besoin de marcher chaque jour pour évacuer le stress citadin, c’est aussi la chose la plus facile à faire quotidiennement pour moi.
Je suis relativement vigilante sur la bouffe, même si l’une des choses que je préfère est d’aller au resto avec des amis pour dîner. Je ne surveille pas la balance mais je veux arriver à rentrer dans mes vêtements. Il faut se trouver bien, pour soit, pour éviter les questions peut être ?...

J’ai lu avec beaucoup d’attention ton post sur les poils + les commentaires. A Paris les enseignes spécialisées dans l’épilation sont apparues il y a une 10 d’années je pense (avant j’allais chez l’esthéticienne du coin et ça coutait relativement cher).
Je confirme que l’épilation intégrale est la norme, parce que je me mélange toujours avec « maillot sexy, échancrée… » bref le truc ringard. Je pense que tout a été dit mais j’étais d’accord avec toi sur le fait de l’influence du porno de manière très détournée bien sûr, on se souvient du « porno chic » avec des pubs cher à Tom Ford, les canards sex toy dans les magasins très chic du 7ème arrondissement de S.R (sous prétexte de libérer la femme, business quand tu nous tiens !!) autre témoignage tardif, je sais, qui m’a un peu choqué et qui maintenant me fait rire, j’habite pas très loin du Moulin Rouge des boulevards et autres magasin olé olé. Et il y a quelque temps de très jeunes filles entraient dans des « supers marchés du sexe » (ils sont jolis d’ailleurs ces magasins avec froufrou en vitrine on est plus dans les sex shop où tu passes le rideau mais quand même) pour acheter je ne sais quoi et l’une d’entre elle toute rouge disait « bon j’en ai marre de demander la prochaine fois vous vous débrouillez … ». Bon ça n’est qu’un témoignage …
Je te remercie j’ai adoré regarder ce week-end la conférence de Carole Desbarat. Des bises Rose
Anonyme a dit…
Marie,
J'ai bientôt 33 ans et je ne me suis jamais aimée physiquement. Je ne suis pas moche. C'est juste que je ne suis pas belle non plus. J'en ai conscience depuis mes 20 ans environs et ça me fait tjs mal. Je fais mon petit bonhomme de chemin: j'essaie de me convaincre qu'on peut être grosse et belle (c'est mon principal problème: le surpoid comme disent les médecins..).
Je me suis mise à lire des bloggeuses mode et beauté (avec 10 000 ans de retard, je sais!) pour apprendre à prendre soin de ma peau, pour trouver des fringues qui me mettent en valeur..
Bon, j'ai pris quelques bonnes habitudes beauté mais à poil devant ma glace, je suis toujours grosse. Je redoute l'été et les jupes (je ne parle même pas du maillot...).
Pour le moment, je ne suis pas bienveillante avec mon corps. Mais je cherche des pistes: être dans le moment présent et ressentir (savourer ce que je mange, apprécier le vent sur ma peau, laisser la place à l'émotion quand je regarde mes enfants...). Ce sont des petits moments pdt lesquels l'apparence n'a aucune importance: mon corps me permets dans ces moment là de ressentir, d'être.

La reflexion que tu amorces (et les commentaires qui en découlent) me parlent. Merci pour ton blog et merci à celles (et ceux?) qui commentent.

lilo2 a dit…
Penser à mon corps, je l'évite le plus possible. Non pas parce que je perds mon temps mais surtout parce que ça ne me fait pas du bien : insatisfaction, culpabilité, et j'en passe.
Je me concentre plus sur mon visage et ça explique l'addiction au make-up... Je décentre le problème en fait. L'art de la fuite !
Si on revient sur le corps, le problème est celui de la maitrise : soit je peux maitriser mon corps et je risque de me frustrer, d'avoir un rapport au corps un peu tordu. Ou alors je ne peux pas, et là, ... insatisfaction, culpabilité,etc... On comprends que j'ai choisi la seconde option ! Après tout, je maitrise beaucoup de choses dans ma vie, et je peux dire que je suis heureuse. J'aime tellement les plaisirs de la bonne chere (ou chaire...), que faire régime me rendrait trop malheureuse car trop frustrée.
En résumé: Mon bonheur passe donc par mes kilos superflus !

... a dit…
Merci Marie, juste merci.
Anonyme a dit…
Si tu manges tout BIO, oui, la viande tu peux, tu verras, au fur et à mesure, tu n'auras pas envie des mêmes quantités car les céréales calent bien. Oui aussi pour le pain mais surtout pas blanc, Bye bye la baguette, Welcome pain intégral, pain complet, pain aux céréales ... voici ci-dessous quelques conseils de ma naturopathe.

Un repas équilibré se compose de crudités en entrée + plat aux 5 éléments.

Fruits ou crudités en entrée = préparation du processus enzymatique de la digestion,
1 pomme , 1 poire, salade verte ou crudités de légumes variés : laitue, mâche, pissenlit, feuilles de chêne, endives, concombre, tomates en saison, fenouil haché, carottes, betteraves, céleri boule ou en branches, radis rose, radis noir, épinards, courgettes, potimarron râpés, chou rouge, blanc, chou-fleur ... auxquels on ajoute quelques noix ou noisettes hachées, des graines de courge ou de tournesol, de bonnes huiles alimentaires, du jus de citron frais, du vinaigre de cidre.

Plat principal à 5 ÉLÉMENTS
Ex : couscous, paëlla, riz cantonais, chili con carne, cassoulet d’origine (beaucoup de légumes, peu de viande), pot-au-feu, fallafels libanais, potées régionales, repas japonais, crêpes fourrées, risotto, minestrone, pizza garnie, quiches ou tartes variées, faites maison.

1) 1 grosse CS de protéines animales, volaille, agneau ... ou poisson + citron frais.
Préférer les petits poissons aux gros (sardines, maquereau, anchois, flétan) au début de la chaîne alimentaire et donc moins pollués que les gros. Surgelés ou en conserves, ils sont plus frais que chez le poissonnier en règle générale. Eviter le saumon d’élevage.
• Œufs : 4 ou 5/semaine. Pochés, mollets, coque. C’est le mode de cuisson qui fait que les œufs donnent du cholestérol.

Pour aller bien, EVITER LES FROMAGES, YOGHOURTS et TOUS LES LAITAGES, même de chèvre ou de brebis, sauf très rares exceptions 1 à 2/mois maxi !!!


2) Céréales : quinoa, millet, sarrasin, riz ½ complet, petit épeautre, maïs, amarante, fonio, orge, avoine, kamut, épeautre, seigle, blé (pâtes ½ complètes, pain à la farine ½ complète ou T80 et au levain naturel, semoule, boulgour) ... la pomme de terre est assimilée à une céréale.

3) 1CS de légumineuses, lentilles roses ou vertes, pois cassés, chiches, haricots blancs, rouges, fèves, banane plantain, soja sous forme de tofu ...

LA LEGUMINEUSE GROSSIT 20X DANS L’INTESTIN, AMELIORE LE TRANSIT, DONNE LA SATIETE ET STOPPE LES ENVIES DE SUCRE en fin de repas.

4) 3 CS de légumes cuits ou crus haricots verts, pois gourmands, céleri boule/ branche, carottes, courgettes, fenouil, endives, navets, panais, aubergines, poireaux, potimarron, potiron, courgette spaghetti, choucroute, chou rouge, blanc, chou-fleur, brocolis, petits pois, pois gourmands...

5 ) 2 CS d’huiles biologiques crues par repas (à conserver au frais sauf huile d’olive) émulsionnées dans les aliments.
Les principales :
Olive = anti-cancer, bonne pour le foie,
Sésame = calcium, os,
Pépins de courge = voies urinaires, digestion,
Colza = bon équilibre oméga 3/oméga 6.

Seules les huiles d’olive et de colza peuvent être occasionnellement chauffées.

ÉVITER LES GRAISSES CUITES, la margarine, le beurre fondu, la crème fraîche.

ÉVITER LE FROMAGE APRÈS UN REPAS (sauf si c’est la seule protéine du repas et très rarement).
LE MÉLANGE PRODUITS LAITIERS / VIANDES EST A ÉVITER (mauvaise digestion).

EN RÈGLE GÉNÉRALE, ÉVITER LES DESSERTS, GARDEZ LES FRUITS POUR LE GOUTER : 1 fruit frais + 3 amandes ou noisettes ou noix du Brésil, ou un verre de lait d’amandes...

Comme je te le disais, c'est devenu un plaisir de trouver des idées et préparer des repas, de prendre soin de moi, d'être bienveillante grâce à de bonnes pratiques.
Anonyme a dit…
Dernière précision, quand je parle de BIO, ce n'est pas celui des supermarchés qui est plus cher, c'est celui des BIOCOOP ou des magasins BIO traditionnels. Pour te donner une idée de budget, cela nous coûte 100 euros par semaine à 2, tous repas compris, soit 50 euros par sem/pers. J'ignore combien tu dépenses actuellement pour te nourrir ...
Lilypad a dit…
Coucou Marie !

Ce sujet me parle énormément, comme à la plupart des filles sans doute. Je pense que oui, l'image de la femme qu'on nous renvoie est responsable du regard que nous portons sur nous-même, mais il y a également le regard que les autres, nos proches portent sur nous. Pour moi, mon rapport à mon propre corps a été principalement influencé par ma mère.
Je m'en suis rendue compte au fil des années, ma mère est quelqu'un qui est constamment dans la maîtrise : pour elle, il est important d'être soigné, de faire attention à son apparence, et ça passe, malheureusement, par la minceur. Pour la petite fille que j'étais, c'était un peu dur et pour l'adolescente encore plus, surtout que fine, je ne l'ai jamais vraiment été. Pourtant, je n'ai jamais été non plus en surpoids. J'ai pris quelques kilos durant mon adolescence, mais ça n'avait objectivement rien de dramatique, je m'en rends compte en regardant de vieilles photos aujourd'hui. Sauf qu'à l'époque, je me sentais constamment sous pression et j'avais une vision totalement déformée de moi-même. Il m'a fallu du temps pour dépasser tout ça. S'affranchir de considérations qui semblent bien ancrées est extrêmement difficile. On nous rabache tellement qu'il faut ressembler à ci ou ça, comment ne pas finir par le croire? Moi aussi je rêve de me trouver parfaite avec mes défauts. Après tout, je vais vivre avec ce corps toute ma vie, je ne peux pas le changer, alors autant faire avec.
Prendre soin de soi et de son corps, ça devrait être lui faire du bien, l'écouter, faire attention à ce qu'il s'y passe plutôt que vouloir en maîtriser le poids et l'apparence à tout prix. J'en profite pour souhaiter beaucoup de courage à Sev27, dont le commentaire m'a beaucoup touchée.

Bref, merci Marie de nous faire réfléchir sur de tels sujets.
clochette a dit…
Severi, je connais et trouve formidable France Guillain. Quelques précisions, cependant: attention, si c'est pas bio, mieux vaut du pain ou des pâtes pas complètes, les pesticides et autres joyeusetés se concentrent dans la coque du blé, c'est très toxique. L'idéal: complet et bio! C'est pas forcément plus cher, le bio, mais il fait avoir la flexibilité de changer ses habitudes alimentaires du tout au tout. Et les protéines animales, on peut vivre sans. Moi je veux plus. Je ne pourrais jamais faire de mal à aucun animal, alors je ne trouve pas cohérent de payer d'autres pour le faire pour moi. Et surtout la manière dont notre industrie de masse traite les animaux, pendant leur vie comme pour les tuer, c'est juste insoutenable. Mais bon, on parle pas végétarisme, ici ;) Pourtant, ça se rejoint, un peu, depuis que j suis en phase avec mon alimentation, je m sens mieux dans ma peau :)
Anonyme a dit…
@ Clochette : je jeûne 2 jours avant + 1 jour après chaque chimiothérapie, cela permet de diminuer les effets secondaires.
Ma naturopathe m'avait conseillé le documentaire d'Arte qui m'a convaincue de son bien fondé. Évidemment au début à l'hôpital, j'ai vite compris que les internes ne connaissaient pas les effets bénéfiques du jeûne compte-tenu de leurs commentaires catastrophés...
Thanks anyway ;-)
clochette a dit…
C'est vrai, ça, Lilypad, je pense que l'image de notre mère, son rapport à son corps et son regard sur le notre est essentiel! La mienne a toujours été bienveillante, ça m'a beaucoup étonnée, quand j'ai perdu mes 10 kilos, qu'elle admette qu'effectivement l'arrière de mes cuisses était devenu un peu ramollo MDR En même temps, j'ai la même morphologie que la sienne (plus mince, mais mêmes proportions), alors quand je l'entend se décortiquer, disséquer et critiquer comme si elle était détachabl en pièces, je me sens concernée :) En même temps, bizarrement ça m'aide, parce-que je la trouve magnifique et du coup je me rends compte que c'est absurde de faire ça, c'est l'ensemble d'une personne qui fait son harmonie et sa beauté, les femmes que je trouve belles, au quotidien, je me dis pas "oh punaise, elle a les cuisses sublimes à l'entrejambes!" =DDDDDD
(Bon sauf cette sal*** de Gisèle, qui effectivement a un entre-jambes sublime) (j'ai appris cette semaine que ça s'appelle tigh gap)
clochette a dit…
Severi, c'est génial, je cherchais quelqu'un ayant fait l'expérience, un ami vint d'être diagnostiqué: cancer du poumon avecde nombreuses métastases, les médecins lui donnent quelques mois...
clochette a dit…
J'ai un ami cancérologue très ouvert qui dit qu'il vaut mieux faire ces choses sans en parler aux médecins.
Anonyme a dit…
@ Clochette : j'ai subi 3 mois de chimiothérapie de décembre à février à raison d'1 fois tous les 15 jours, j'ai ensuite été opérée du cancer primitif du colon en avril (tumeur de 7 cm), j'ai repris la chimiothérapie depuis le 15 mai pour 3 séances, la dernière étant programmée mercredi 12 juin donc je jeûne depuis aujourd'hui. Je bois de l'eau filtrée, du thé vert sans sucre et des tisanes.
Suite aux recommandations de France Guillain, je fais 1 cataplasme d'argile verte illite 2 heures par jour au-dessus de l'os du pubis + bains dérivatifs + 1 cure de sève de bouleau BIO. Je vais subir une 2ème opération chirurgicale début juillet pour enlever les métastases du foie.
Désolée pour la monopolisation du blog :-/
Marion a dit…
Le souci avec la relation problématique que nous avons à notre corps aujourd'hui c'est qu'elle n'est pas prête de disparaître car au fond la société d'hier, d'aujourd'hui ou de demain aura toujours une norme à laquelle une partie d'entre nous ne correspondra pas. Sans vouloir faire de schématisation trop simpliste, les femmes minces de la Renaissance ne complexaient-elles pas de ne pas être "bien en chair"? Certes, le reflet de cet image de la "norme" n'était pas aussi présent qu'aujourd'hui à travers les miroirs ou les médias, mais il est tout de même étrange de pouvoir penser que les complexes étaient inexistants dans le passé ou qu'ils disparaîtront demain.

Personnellement, ma relation au corps a connu plusieurs étapes. Déjà de nature, malgré mon 1m64, mon ossature (comme celles de ma mère et de mes soeurs) fait que je ne pourrais jamais peser 50kg, non pas que je le veuille. J'ai toujours eu et aurai toujours une grosse poitrine et de grosses fesses, et un ventre un peu disgracieux, mais il m'a fallut du temps pour l'accepter. Au lycée, dérangée par mon poids ma mère m'a soutenue en allant voir un nutritionniste, en essayant de manger mieux et de me mettre au sport malgré ma nature peu sportive. Le mal-être est passé. Pendant un temps, puis le poids a fini par remonter, redescendre... En arrivant à la fac, je me suis teint les cheveux en blond platine, et j'ai appris manger moins lourd que chez mes parents, mon poids s'est stabilisé et j'ai peu à peu pris conscience du "potentiel" que j'avais. La couleur de cheveux m'a beaucoup aidé je dois dire, inconsciemment ou non. J'avais plus confiance en moi donc j'attirai beaucoup plus la gente masculine. J'en ai joué aussi c'est certain, mais si il restait des mauvais jours, la majorité du temps j'étais bien dans mon corps. Peu importe les diktats, grosses fesses, grosse poitrine, une taille 42 mais je portais les fringues que je voulais sans aucune contrainte.
Et puis il y près de 2 ans j'ai déménagé pour un climat et un environnement différent. Même si je n'ai jamais été sportive, moi qui ai toujours aimé marché d'un bout à l'autre de la ville pour le plaisir, ça m'ai devenu impossible parce que trop chaud, trop de collines, etc. J'ai commencer à prendre un peu de poids, puis beaucoup (une dépression aidant) et aujourd'hui je me retrouve avec 10 kilos en trop et un mal-être profond. Moi qui était si sûr de moi, si confiante avec mes rondeurs aujourd'hui je n'arrive plus à accepter mon corps. J'ai envie qu'il redevienne cet ami que j'ai mis tant de temps à me faire, alors que mon amoureux lui ni voit aucun problème et son désir pour moi ne désempli pas. Aujourd'hui je me dis que soit je dois perdre se poids et ce ventre qui me gène tant (à coups de sport et d'une nutrition meilleure), non pas pour devenir mince mais simplement retrouver mon corps d'avant, soit je dois l'accepter. Parce que comme tu le dis si bien, Marie, je n'aime pas pas ne pas aimer mon corps, ni le scruter de façon si malsaine.

Je ne sais pas trop où je voulais en venir avec tout ça, mais si il y a une chose dont je suis sûr c'est que pour l'avoir vécu (et j'espère de nouveau bientôt), être bien dans son corps, peu importe le "surpoids" médicale en trop, c'est vachement agréable. Tout de suite comme l'a dit l'anonyme dans le commentaire que tu as poté, on a beaucoup moins de soucis en tête. Et c'est ce que je souhaite à toutes le jolies femmes qui passent par ici.
clochette a dit…
Severi, t'es inspirante! Go girl! ;)
Olivia a dit…
bonjour Marie!hé à quand un article ou une vidéo sur des looks?tes basiques préférés pour cette saison?ce serai cool Marie!allez steu plait steu plait ! ;-) ♥
S. a dit…
Je suis étonnée de lire dans les commentaires des conseils de nutritions (après si ça à un rapport direct à la santé évidemment) et de sport.
En fait c'est reproduire ce que vous dénoncez dans les magazines féminins, sportez, détoxez, équilibrez et vous vous sentirez tellement mieux dans votre peau.
Je n'avais pas compris que l'article de Marie tendait à ça.
Je pensais plutôt qu'il s'agissait de, justement se dire qu'on s'en tapait d'avoir quelques kilos en trop ou pas envie de faire du sport, de lâcher prise de temps en temps d'être bien dans ce corps sois disant imparfait mais finalement vraiment top, parce que ça ne m'empêche pas d'être jolie et en bonne santé et de l’aimer comme il est parce qu’il est moi.
Bref je connais des filles hyper sportives et qu'on trouverait d'un avis général trop bien foutue mais hyper mal dans leur peau, tendant à une perfection de papier glacé qui n'existe pas, comme moi parfois mais la différence c’est que je ne pars pas avec leur capital de départ !!!
Donc je pensais ici qu'il s'agissait d'autre chose;)

PS : oui oui depuis le début!!!
Et pour le lien je précise que même si ce n'est pas du tout mon style la confiance qui ressort de ces nanas ça me rend ouf!
Loli a dit…
Un tout petit commentaire pour te remercier de partager cette réflexion si éclairante, à l'approche de l'été et de son cortège de complexes...
Ça fait longtemps que j'ai troqué les magazines prétendûment féminins contre les blogs, mais le tien me fait toujours l'effet d'une bouffée d'air frais alors que la plupart ont fini par reproduire les dérives qu'ils dénonçaient auparavant.
Bonne journée Marie!
laïka a dit…
C’est vrai que toutes ces images ingurgitées nous séparent un peu de notre propre corps. Ca m’arrive aussi d’être fascinée/horrifiée par tel ou tel aspect de mon corps auquel je fais inhabituellement attention, comme s’il me disait : « hé oui, je suis étrange mais je suis toi, je vis ma vie aussi et pas que dans ton cerveau».

Pour rebondir (haha) sur le ventre, moi aussi je me suis focalisée dessus pendant ces dernières années, j’avais l’impression qu’il prenait du volume sans que je puisse rien y faire, ça me faisait chier, mais j’ai fini par me résoudre à me faire une raison (on ne peut pas garder éternellement son corps de jeune fille…) en voyant que chez ma sœur aînée c’était encore pire. Et puis à force de palper et de sentir ce ventre, j’ai fini par être convaincue que c’était autre chose qu’une simple manifestation psycho-colo-aérique, je suis allée voir un médecin qui m’a confirmé que j’avais une belle masse rénale bénigne qu’il était plus prudent de ne pas retirer. Et après examens, j’ai gagné ma carte de membre au club des mutants et une maladie orpheline qui va me transformer les poumons en gruyère au fil des ans. Ah, et je ne pourrai pas avoir d'enfant non plus, sauf si je veux crever plus vite.
Cette nouvelle n’a pas fondamentalement changé la façon dont je vois mon corps ou celle dont je le traite (eh oui, je fume toujours un peu), à cette exception que j’essaye davantage de sentir et mettre à l’œuvre sa force et ses capacités actuelles parce que tant que je suis en bonne santé mon inertie est un luxe.
Je crois aussi que j’ai davantage pris conscience de la diversité des facteurs qui font que notre corps est tel qu’il est et que c’est trop facile de caler sur telle ou telle particularité et de la mettre hors-jeu, que ce soit chez soi ou chez autrui. Parce qu’effectivement, la bienveillance du regard qu’on a sur soi dépend beaucoup de l’aménité de celui qu’on a sur les autres, et plus on verra large, mieux ce sera pour tout le monde.

@ clochette : j’ai un oncle chirurgien retraité qui intégrait pas mal de médecine « parallèle » à sa pratique et qui dirait à peu près la même chose que ton ami cancérologue :-)
Marie a dit…

CL: Ah on a vécu la même chose au départ... Le sport à outrance donc forcément...
Après ça a compliqué les choses (en tous cas pour moi), parce que je ne voyais aucune différence flagrante sur mon corps, mon cerveau l'avait visualisé et intégré autrement...
Merci pour ton commentaire :-)

Louisa: Merci d'abord d'avoir pris ton clavier pour écrire un commentaire
Et cette prise de conscience que tu décris a été un déclic? Je veux dire tu es resté dans cet état d'esprit depuis?
Je t'embrasse

Clochette: Le monde du mannequinat ça doit déglinguer tous les rapports au corps, tu crois pas?
Merci pour ton com, bisous

Mille morceaux à recoller: E, lisant ton com je me disais que tu avais raison... C'est vrai, tout ce que tu dis est vrai, j'ai été, pour ma part, particulièrement intéressée par sa théorie autour de l'apparence, minceur comme prison. C'est la seule qui m'ait réellement parler, le reste me reste moins dans la tête.

Jade Cactus: Zoxea <3
y a un autre truc avec le sport, c'est qu'il oblige à être focus, et ça c'est nettement mieux que tout le reste!

Juju: Merci <3
Oui on m'a beaucoup parlé de ce livre, le fait que ça soit un corps masculin n'est pas trop un "pb"?


Magali: Merci pour tes gentillesses et pour les liens des vidéos (moi aussi certains blogs ne me font pas que du bien :))

Anonyme: Ah oui tiens c'est une bonne idée...

caroline: merci pour le lien du Tumblr (whaou, c'est hallucinant).
Ton témoignage est incroyable, tu veux dire depuis que t'es plus simple que simple tu pécho tout ce qui bouge?
L'attitude hein...
Des bisous aussi

Anonyme: En fait je crois que j'ai constaté ça, il y une variabilité de kilos autour de laquelle ça va, c'est convenable, on s'y fait, en revanche, hors cette variabilité (que l'on trouve convenable), les démons réapparaissent...
L'amoureux et l'amour ça aide, il parait que c'est la guérison de la nature.
Prends soin de toi
T'embrasse

Camille: <3

lunelo: On se ressemble tellement (je sais on le sait depuis longtemps), mais ce com est encore tellement probant...
Le mode d'emploi, je l'ai pas, mais je cherche...

Anonyme: Ah c'est plus étrange chez un homme que chez une femme... Je sais c'est bizarre ce que je dis, mais j'ai ce sentiment. Garde le, on est tous un peu naze des fois...

Anonyme Amande que je love and kiss: J'adore ce truc que tu décris, que tu sois talon 12 ou bagy avec la même honnêteté....
Je t'embrasse fort fort

Rose: Merci pour ce commentaire à tiroir <3
Je t'embrasse Rose
(Carole Desbarat elle est tellement chouette...)

Anonyme: Merci fort pour ton commentaire, ce que tu décris avec le ressenti est une piste vachement intéressante, au-delà de l'apparence donc vachement intéressante.
Prends soin de toi

lilo2: Ah je fais ça aussi... Je me regarde que la figure

...: <3

severi27: Merci pour ce commentaire détaillé et complet :-)

Lilypad: Merci pour ton commentaire et ton analyse :-)
T'embrasse

Marion: Oui je crois que tu as raison... mais peut-on sortir de ça? Par l'esprit je veux dire?
Etre bien dans son corps, avec soi de manière générale, est une perfection pour être au monde je trouve... Enfin tu vois ce que je veux dire?
Bise

Olivia: :-) Je sais pas si ça serait très intéressant, mais je vais y réfléchir...

S.: Oui c'était le point de départ, mais les gens entendent souvent les posts avec leur propre prisme.
Je ne parle pas d'amélioration d'hygiène, mais de regard...
Elles sont bonnes bonnes ces nanas :-) J'adore

Loli: Merci beaucoup, ça me touche....

laïka: En fait, ce que tu dis et décris, me fait penser qu'effectivement, c'est là qu'il faut l'optimiser, le faire vivre ne grand quoi!
Je ne sais pas si je suis claire.
Bise, prends soin de toi évidemment.

Ah oui, ça me parle beaucoup ton article!
J'ai aussi cette ambivalence... mon corps a pas mal changé suite à une maladie et étrangement, je passe d'un état où je m'aime plus qu'avant (alors qu'objectivement, c'était mieux avant) à des jours où je m'en fous jusqu'à parfois aller à l'envie de pleurer en me regardant. Et est venu s'ajouter à cela un coup sur le nez et une fracture, avec la question de l'opération ou non. Bon, sachant que je cicatrise très mal, c'est une question complexe: est-ce que je prends le risque juste pour retrouver mon nez parfait ou est-ce que j'accepte cette légère bosse qui visiblement, ne me défigure pas non plus (je me suis fait draguer trois jours après le coup, faut croire que ça ne l'a pas marqué!)... et puis, comme tu dis, est-ce que je ne ferais pas mieux de m'occuper d'autres choses que de mes cheveux qui se sont perdus en chemin ou mes seins qui ont fondu au soleil? Après tout, j'apprécie mieux la vie aujourd'hui, alors, peut-être ça valait le coup de perdre un peu de ce côté-là? En tout cas, c'est sûr, je ne passerai pas ma vie à regarder mes photos avant-après en pleurant sur mon sort...
Anonyme a dit…
C'est tellement ça, je passe mon temps à me lamenter de ne pas être comme si ou comme ça au lieu d'être moi-même et de vivre ma vie. J'en suis consciente mais je n'arrive pas à déverrouiller le truc.
"Je veux penser, tous les jours, que je suis parfaite." c'est juste totalement ça !
Blondie a dit…
Cette ambivalence je la connais bien aussi... certains jour j'arrive à me trouver "bonne" (ouais c'est pas un mot qui me révolte) et d'autres je vais focaliser sur tous mes défauts. Dans ce second cas, je vais volontairement me féminiser mais à mort quoi (talons, jupe, makeup etc), pour être rassurée par le regard extérieur et retrouver ma confiance.

Je ne suis pas très fière de ce besoin d'être validée par autrui, je trouve ça "bas" mais ce que ça fait du bien !

(sinon... les tatouages ou autres modif corporelles, ça m'aide beaucoup aussi. Ca me permet de rendre joli et surtout unique, une partie de mon corps. De dévier le problème, je ne peux pas être parfaite, mais je peux être unique originale...)
Loulou a dit…
Bonjour Marie,

décidément, je trouve les thèmes abordés sur ton blog ces derniers jours très intéressants et pertinents, et je suis ravie de voir qu'il y a de vrais retours, de vrais témoignages ; c'est assez rare pour qu'on le soulève !
Quelque chose me touche particulièrement dans ce tu dis à propos des jours avec et des jours sans ; des jours où l'on se sent bien dans sa peau, tout simplement, jours bénis où notre corps n'est pas un poids, un objet extérieur pouvant dévoiler nos faiblesses ; ces jours où avoir un corps va de soi, et que la question de savoir s'il est bien ou non ne se pose pas. Et ces autres jours où il nous est insupportable, encombrant, où il ne correspond pas à ce que l'on voudrait être, apparaître. Et tu évoques cette idée des idées claires, ou non, selon les jours ; avec le temps, bien que je sois encore bien jeune, je constate que les jours où je me sens bien mon corps ne me pose pas de problème ; en revanche, les jours où je vais mal, que mes idées sont embrouillées, c'est à mon corps que je m'en prends, et je déverse sur lui une grande part de responsabilité quant à mon bien-être présent (si j'avais pas ce petit bidon, la vie serait bien plus simple - petit bidon imaginaire, mais bien réel au moment où je me le dis). Alors je crois que oui, c'est con, mais quand la tête va mal j'insulte mon corps - et peut-être que ça déplace un peu le mal être, l'incarne, le légitime presque.
Anonyme a dit…
bonjour,
je poste pour la première fois un commentaire sur ce "chic" blog... le rapport au corps d'une fille/femme sera toujours compliqué, complexe, laborieux. Rare sont celles qui n'ont aucun problème. je ne sais pas si mon commentaire apportera un plus, mais je contribue à la conversation et de ce fait je dois raconter une partie de mon parcours.
Mon rapport au corps fut toujours difficile. Déjà sans faire de la psychologie de bas étage, je me rends compte qu'il c'est confronté au regard de ma propre mère. Peut être que si son regard avait été un peu plus bienvaillant peut être que mon regard sur moi même serai plus conciliant... à l'adolescence, j'étais à l'opposé de ce que "représentait" ma mère: j'étais ronde, elle était mince. j'étais du genre intello, elle était sportive. j'étais masculine, ma mère coquette. sans compter un père absent... mon adolescence c'est construit différemment et d'une certaine manière heureusement que j'étais un peu atypique pour me concentrer sur d'autres choses. Certes j'ai pu gagner en spiritualité, culture, savoir, la trivialité du corps me rappelais que je connaissais rien à l'autre, à la séduction et à la vingtaine j'avais aussi envie de plaire et je me rends compte aujourd'hui que je me suis grillé pas mal d'occasion par peur,par complexe...
d'une certaine manière, ce sujet rejoins l'autre (celui avec les bad boys)car j'ai rencontré un mec le soi disant connard, qui m'a appris beaucoup de choses sur moi même. et la première est que je me suis construit comme un "esprit " sans corps. que ce soit mon armure de graisse pour affronter le monde adolescente qu'une perte de poids fulgurante durant mes études d'arts plastiques (ce qui après mur reflexion je me rend compte que mon travail reflêtait ce qui se passait "en moi": un effacement du corps qui se transforme en abstraction). et c'est grâce au regard de l'autre qui m'accepte dans une totalité, avec des kilos en trop où en moins,mes qualités et mes défauts, mes défaillances. Ce corps féminin que je commence à accepté là où ado j'avais pour icone des corps androgynes (charlotte gainsbourg, vanessa paradis quand tu est plus proche de missy eliott, c'est vraiment cherché l'opposé). l'acceptation c'est fait à travers un regard amoureux. je ne sais pas si ce message apporte quelque chose mais merci marie pour ton blog.
Anonyme a dit…
désolé pour le pavé
Anonyme a dit…
A55 ans, et vu le temps et l'énergie que j'ai déjà dépensée à me détester, je vais essayer de suivre votre exemple, et tirer la leçon des réflexions qui sont engagées et donc, je vais 'efforcer de m'aimer telle quelle. De toutes les façons, si je dois me focaliser sur rides, relâchement cutanée, bajoues, etc., mes dernières années sont foutues.
Merci de cet article :-) Mieux vaut tard que jamais
audrey sasha a dit…
J'aime tellement ce que tu écris!!!!
Superbe billet!!!!!
Merci!!!
Anonyme a dit…
Bonjour,

Sujet hautement sensible pour toutes !

Pour moi la maladie et la mort de mon père ont complètement changé mon rapport au corps : la maigreur me fait penser à la maladie désormais !
J'ai 43 ans, je ne suis pas ravie d'être passée du 38 au 40 mais je suis heureuse d'être en bonne santé...Je pense souvent à mon père qui, en l'espace de 3 ans , est devenu complètement paralysé, et je suis contente de marcher, courir,jouir, admirer mes enfants qui grandissent...
Bises à toutes
Anonyme a dit…
ahh vaste sujet ! 49kg pour 1,62m taille 34 je me trouve GROOOOOOOOOOOOSSEEE je peux pas me voire, je me déteste ! mais bordel ça vient juste du fait qu'on nous balance des filles parfaites partout ! en plus je vieillis , j'ai 34 ans , les ridules , la perte de fermeté c'est de pire en pire !
quand je regarde les photos de moi à 20 ans , avec 10 kilos de + je me trouve juste sublime alors je je me faisait gerber pour maigrir tellement je me trouvais horrible ! Habiter son corps , être bien c'est mon voeux le plus cher ......mais j'y arrive pas ....même avec qques années de psy .....je fais un effort, porte des jupes courtes, essaye de me satisfaire des compliments mais au final ça change pas grand chose quand c'est à l'interieur qu'on se trouve moche !
Bonne soirée !
Cécile.
Juliet a dit…
C'est la première fois que je viens sur ton blog et ton post me parle énormément.
Je fais partie de ces filles qui ont un regard aléatoire sur leur corps.Je met pourtant du 34-36 mais je fais du sport, et je me trouve grosse, flasque. Je fais sans arrêt attention à mon poids, à ce que je mange et quand je me lâche en m'offrant une glace ou un bon plat au restau. Je culpabilise.
Et ton post et les commentaires montrent qu'on est toutes comme ça.
Alors un grand merci de le dire à quel point c'est ridicule et qu'on devrait toutes ce trouvaient belles tel que l'on est.
Merci.
Juliette
PS : tu écris merveilleusement bien.
clochette a dit…
Cadeau, les filles, on devrait se sentir splendides, toujours, qu'on soit proche de ce qu'on considère notre poids de forme ou pas! Kim Novak
https://www.google.pt/search?q=kim+novak&client=safari&hl=pt-PT&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ei=Ta64UdPuFqON7Qa82IHYBg&sqi=2&ved=0CAYQ_AUoAQ&biw=768&bih=928#biv=i%7C7%3Bd%7CkG5RaPapEJEmPM%3A
hélène a dit…
bonsoir Marie
je fais du yoga depuis 6/7 ans. Pas comme une folle, irrégulièrement, mais quand même, j'y reviens toujours.
Et un jour, j'ai eu une révélation (pour moi, hein, je ne dis pas que j'ai percé le secret de l'univers) : la seule chose que j'ai, qui m'appartienne vraiment, c'est mon corps. Du début à la fin, de la naissance à la mort.
Tangible, concret, utile. Un instrument.
Car le yoga, contrairement à ce que je croyais avant de commencer, c'est pas un truc ésotérique mais de l'horlogerie, de la mécanique de précision du corps.
Les 3 grands principes sont force, souplesse et équilibre. On se muscle, on s'assouplit, on se concentre pour rester debout sur une jambe sans tomber, par pour être belle ou pour atteindre un état second mais pour que le corps puisse faire ce qu'il a à faire sans souffrir et aille jusqu'à la fin en bon état.
Et ça aide pas mal à remettre les idées en place sur l'utilité du corps.
Mes profs de yoga n'ont jamais été des sylphides taille mannequin et elles avaient l'air de s'en foutre royalement.
bises
Marie a dit…

Muse@ose ta couleur: Oh non, il ne faut pas passer sa vie à regarder ça ne pleurant :-) Bise

Ninie Pouce: Parfaite tu es <3

Blondie: J'adore le mot bonne (aussi pour qualifier les garçons)... Tu es beaucoup tatouée?

Loulou: Merci beaucoup Oui c'ets vrai que quand je suis ok avec moi, mes idées sont claires. Parfois j'ai vraiment le sentiment d'être double, pas toujours gérée par la "même personne", ça te fait ça aussi?

Anonyme: Merci beaucoup pour ton commentaire. Vraiment. C'est assez intéressant ce que tu décris (et de voir que des résultats peuvent être les mêmes alors même que les raisons sont différentes d'une personne à une autre).
(J'adore les commentaires longs, t'excuse pas!)

audrey sasha: <3 Merci

Anonyme: Complètement, mais il ya quand même de ça dans la maigreur...
Merci et je t'embrasse

Cécile: T'es toute menue pourtant... Oh el cerveau il faut des trucs étranges....

Juliet: Merci beaucoup Juliet et bienvenue <3

Clochette: J'adooooore Kim Novak (Verigo est mon film préféré d'Hitchcock)

hélène: Je crois que c'est le meilleur argument que j'ai jamais lu qui me donne vraiment envie de faire du yoga (son côté un peu cool, mode, me faisait freiner).
Bise

Zéphine a dit…
Comme beaucoup ici, je ne commente pas souvent, mais ton poste, et surtout les commentaires que j'ai TOUS lu me font réagir... et me sentir "anormale"!!!

J'ai 28 ans et la génétique a été très généreuse avec moi puisque j'ai (naturellement et sans le vouloir) tout d'un "cliché": blonde bouclée aux yeux bleus, poitrine qui remplis allègrement un bonnet D, grande (1,80m), un BMI de 24 parfaitement dans la "norme"
Sur papier, on pourrait croire que je ressemble à une mannequin, or ce n'est pas vrai et j'ai mes petits et gros défauts, comme tout le monde: des épaules de déménageuse à cause du water-polo intensif et des compétitions de natation, des cicatrices très visibles un peu partout sur les jambes, un nez pas vraiment d'équerre avec mon visage, de la couperose et des varices, etc.

Là où je me sens "anormale", ce n'est pas à cause de ces défauts (réels ou imaginaires), mais simplement parce que... JE M'EN FOUT! Je n'ai jamais eu l'impression d'être trop grosse ou trop maigre malgré des fluctuations de poids, je n'ai jamais ressenti le besoin / la pression sociale de faire régime, je me fiche pas mal de mettre des mini-jupes malgré mes cicatrices et ma cellulite, et même si mon ventre est loin d'être plat, j'attends l'été avec impatience pour me mettre en bikini.

Et si j'aime me sentir désirable/désirée, je n'ai pourtant aucun mal à sortir pas maquillée, les cheveux légèrement gras et en bernes, et les aisselles pas vraiment glabres... Tout ça ne semble avoir aucune importance sur moi et mon morale!

Alors quand je lis les commentaires, j'ai l'impression d'être hors norme.
J'ai l'impression qu'il est "humain", "naturel" d'avoir des complexes et du mal à les gérer. Du coup, je ne me sens pas à ma place, pas "femme"!

Au début de l'année, j'ai voulu faire comme tout le monde, et je me suis imposé comme bonne résolution de "surveiller mon alimentation pour contrôler mon poids" (sans en avoir besoin, juste pour faire comme mes copines). Pour ça, je me pèse régulièrement et reporte mon poids sur un graphe, pour "voir l'évolution"... Hormis les quelques kilo des fêtes qui sont partis en un petit mois, mon poids stagne entre 69 et 70 Kg, quoi que je fasse. Par esprit d'expérience (je suis scientifique) j'ai éliminé le grignotage, le sucre et le gras superficiels pendant deux semaines: 69,2Kg. J'ai bâfré des resto gastronomiques, de la junk food et des la binouse pendant deux autres semaines: 69,8Kg...

J'ai arrêté de me peser, parce que je n'en voyais pas le sens: je me sens bien dans mon physique, même si je me sens un peu allien pour ça!

Mais n'allez pas croire que je vais bien pour autant, et mes névroses c'est plus vers ma personnalité que je les ais tournées.

Tous ça pour dire (petit récapitulatifs après ce commentaire bien décousu) que:
- je me sens anormale de me sentir normale dans ma peau
- ce n'est pas parce qu'on se sent bien dans sa peau que tout va bien pour autant.

Enfin, je voudrais appuyez l'idée d'une commentatrice qui propose de regarder autour de nous les "défaut" des autres et de nous demander si ces "défauts" nous dérangent vraiment tant que ça?

Les filles, sans vous connaître ni vous voir je vous le dit: VOUS ÊTES BELLES!
Juju a dit…
Pour répondre à ta question, le bouquin de Pennac est vraiment génial, même si c'est un homme qui parle, c'est très intéressant ! Je te le conseille vivement !
Bonne journée !
pitch a dit…
Merci Marie pour ce post,
moi c'est 10 kg en 10 ans, autant te dire que j'lai pas vu venir ^^
si mon message passe je reviens,
bisous
Blondie a dit…
Pour l'instant je suis pas "beaucoup" customisée (rapport au job que je veux faire qui réduit le champs des possibles) mais je vois ça comme des détails facilitant l'acceptation. Pour dénombrer j'ai un tattoo sur le flanc, un autre sur le pubis, un microdermal dans le creux de chaque hanches et un anneau au nombril.

Rien de foufou mais les jours sans c'est top de pouvoir se focaliser sur des choses qu'on a choisit plutôt que sur des variantes du corps qu'on "subit".
Lilypad a dit…
Je reviens un peu sur les tatouages, puisque c'est un sujet qui me parle : Très récemment, je me suis fait tatouée pour la première fois, au niveau de l'omoplate jusqu'à la base de la nuque. C'était quelque chose dont j'avais envie depuis longtemps, et ce n'est que lorsque j'ai senti le dessin se faire sur ma peau, que je l'ai vu que j'ai compris que c'était une manière pour moi de me réapproprier mon corps. Et j'ai totalement compris les paroles de Hannah dans la série Girls, quand elle parle de ses tatouages. Désormais c'est quelque chose qui fait partie de moi, dont je suis extrêmement fière. Marquer mon corps, c'est comme montrer qu'il est à moi, que c'est moi. Ce rapport au corps, c'est aussi quelque chose que j'ai ressenti par le regard que portait la tatoueuse sur mon corps, un regard sans le moindre jugement ou préjugé. Je pense d'ailleurs que ce tatouage ne sera pas mon dernier^^

Bisous!
Salomé a dit…
Ah ce thème me parle tout à fait! Ca me fait penser à une copine qui, à force d'être obsédée par son image et son poids, n'en est plus vraiment une maintenant. Elle passe sa vie à la salle de sport et elle ne mange quasiment rien. L'autre jour on devait manger ensemble, alors je propose un plateau de sushis géant. Et elle a commis l'irréparable: elle avait apporté sa bouffe, une tomate et un champignon. Et elle m'a regardé manger en me disant "ouaaah mais t'as trop d'la chance!". Je sais pas, si j'ai vraiment de la chance elle avait qu'à en manger aussi. Elle fait du 34, donc c'est vraiment psychologique...
Anonyme a dit…
Salut Marie, je ne sais pas si tu en as reparlé mais finalement tu as continué tes 10 abdos par jour ? J'ai un petit bidou que j'aimerais un peu domestiquer, donc si tu pouvais servir de cobaye et nous dire si ça fonctionne ;) merci et désolée si je suis hors-sujet
Marie
Vancouver 2011 a dit…
Je lis ton blog souvent, et je ne laisse jamais de commentaire, mais pour cette phrase si belle et si fine sur ton corps, je te dis merci :

"je veux qu'on m'apprenne à bien le traiter, à l'habiter, à l'incarner"

(une lectrice du bouquin de Mona Chollet ;))

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