RE-LE SPORT ET MOI

Jordan et Johnson

♥__♥

 

Ben salut les copains, ça va?

D'abord merci d'avoir joué le jeu sur le post précédent en montrant quelles étaient vos pièces chouchouttes et tout.
Je me suis dit que j'allais faire d'autres semaines comme ça, thématiques, c'est pas mal, ça m'évite de trop digresser.

Aujourd'hui, la première partie d'un diptyque (ce qui vous fait nécessairement penser à un triptyque de bacon... Sauf que là, c'est deux et que bon, il ne faudrait pas voir à s'emballer non plus, restons modeste) sur le corps et l'effort.

J'avais déjà abordé ce problème l'an passé dans un post où je vous expliquais quelles étaient mes relations au sport et à l'effort.

Je venais à l'époque de commencer le sport en salle et je vous faisais part de mon enthousiasme débordant. Je kiffais c'est vrai. J'adorais l'ambiance de ma salle, mais rapidement, comme à peu près tout le monde, je me suis lassée. Comme un paquet de nanas j'ai dépensé du fric pour aller faire du sport sur du reggaeton un peu cheap en espérant perdre du cul (enfin dans mon cas pas du cul vu que j'adore avoir du cul mais un truc assimilé) et finalement ça a arrêté de me plaire parce que j'ai très vite trouvé ça super chiant.

Transpirer pour transpirer, sans envisager deux trucs qui pour moi sont centraux dans le sport: la progression d'abord, avec apprentissage de techniques de plus en plus élaborées (alors ça il est bien probable que ça soit relatif à la salle où j'allais, une de mes profs était arythmée ce qui rendait les cours drôles comme un film de Blake Edwards (genre The Party qui est un film les plus drôles du monde) et l'autre prof était une ancienne danseuse qui se prenait pour Britney grande époque et qui n'expliquait rien à personne et qui avait, en plus, une fâcheuse tendance à être un peu trop intimidante pour être pédagogue.
Mais l'autre truc central dont je ne peux pas me passer dans le sport, c'est la compétition. C'est comme ça, c'est ce que je trouve le mieux.

Ne nous voilons pas la face, même si j'ai été la première à me défendre de ça, l'intérêt de la salle de sport, dans mon cas, n'avait guère à voir avec le sport au sens "strict" du terme mais bien avec le sport au sens "silhouette" du terme.

Je vais peut-être en énerver certains et certaines mais 1 an plus tard, je ne peux pas m'empêcher de penser que ce n'est pas du vrai sport...  Bien sûr pour moi, certains et certaines doivent encore trouver ça chouette.

Cette rentrée, ma pote me dit qu'elle a envie de faire du Roller derby et me propose d'en faire avec elle. Je ne sais pas vraiment faire de roller et n'ai pas encore vu le film de Drew sur la question mais je me dis pourquoi ne pas aller voir le représentation des filles pour me faire une idée.

Un samedi, il fait trop chaud, on attend avec Angel (ma pote donc). On se raconte des trucs mais bon à un moment ça commence à être relou d'attendre les minettes avec leur casque, leurs rollers et leurs tatouages (elles sont trop cool les nanas qui font du roller derby).
Juste à côté, un stand de basket-ball.

Depuis pratiquement 10 ans je ne fais plus de basket (ça a été toute ma vie de 7 à 23 ans), j'ai fait un peu de street avec des copains plus tard mais comme je me suis cassée le 4ème métacarpe, j'ai comme qui dirait calmé le jeu...
Mais là, le stand est juste à côté et puis j'ai rien à faire.
Il se trouve que je vis dans une nouvelle ville depuis 2 ans et si je veux faire du basket ici, je ne connaîtrais personne, ça ne serait pas mon équipe...
J'ai rien à perdre, je vais demander au mec des renseignements, il se trouve que c'est le coach des filles et de fil en aiguille, je me retrouve à lui demander le plan du gymnase pour l'entraînement de mercredi.

Le mercredi arrive, j'ai une trouille bleue. Je sais que je vais être nulle, que je vais pas mettre un panier, j'ai même peur d'être un poids pour l'entraînement.
J'y vais en tremblant (après m'être dit toutes les deux minutes, j'y vais, j'y vais pas, non j'y vais, ah pis non, ok, non, très bien, pile j'y vais, face j'y vais pas. J'ai fait pile, j'avais plus le choix). 
Ca peut évidemment vous paraître excessif mais quand je vous dis que c'était ma vie le basket, je déconne pas, donc forcément il y a plus pour moi d'enjeu sur un terrain de basket que dans un cours de zumba.

Bon j'abrège.
Comme prévu, j'ai mis très peu de paniers, j'ai vite eu le souffle court, les jambes déglinguées (le vrai sport c'est violent)... Mais j'ai tout de suite était bien. En place.

C'est drôle, je n'ai pas fait de basket depuis allez 8 ans, et pourtant tout est revenu comme si c'était hier: le type d'effort, la manière dont je remonte mon short quand le coach parle, mes accélérations à bout de force, mes passes, la manière dont je cherche les passes et va, les litres d'eau bus, mes étirements, tout était là...

Mais surtout il y avait un truc essentiel, un truc dont j'avais un peu perdu l'habitude, c'est l'abandon de moi. L'absence de regard sur ce que je fais. J'étais moi sans regarder ce que je faisais. Sur un terrain, ce n'est pas comme dans la salle de zumba, le miroir (réel ou imagé) n'a pas d'importance, je ne fais que faire quelque chose.

Dans la  vidéo de Garance Doré (la meilleure de loin) avec Amanda de Cadenet on entend justement la présentatrice parler de quelque chose qui résume bien la situation d'inconfort d'être toujours en recul et observation sur soi. Elle explique qu'elle avait mis une robe moulante Diane Von Furstenberg pour aller au défilé éponyme. Elle n'aime plus beaucoup son corps, qu'elle trouve trop gros (que les choses soient claires, elle est divine à tout point de vue. Et surtout quel bonheur de voir une personne si humaine et touchante dans une vidéo de Garance) et elle a décidé de se changer même si elle voulait absolument porter une robe DVF. Elle préfère et s'est dit « j'aurai une meilleure expérience parce que je ne serai pas là à penser à moi».

C'est exactement ça sur mon terrain de basket. Une meilleure expérience, une expérience libérée.

Le lendemain je me suis réveillée pire que courbaturée. Le surlendemain pire. J'ai donc décidé d'aller recourir, me soulager, je suis allée shooter pour ne plus faire autant d'airball...

Il se trouve que le meilleur des sports, c'est lui, celui qui libère et qui donne profondément envie de progresser.
Je ne suis pas allée courir pour "faire attention", non, je suis allée courir parce qu'il n'est pas question d'être essoufflée et de ne pas pouvoir sprinter comme je le veux. Par orgueil. 4 jours plus tard je me suis déchirée un muscle. Il y a donc de l'orgueil mais aussi beaucoup d'humilité. Comme quoi!

Le meilleur des sports c'est lui, celui dont seule la pratique est importante et rend heureux.

Bise à demain. 

Commentaires

Frenchimalvi a dit…
C'est exactement ce que j'ai ressenti la première fois que j'ai fais du surf. Les fois suivantes aussi. 25 ans bordel que ça a mis avant que je trouve la discipline qui me donne envie de me surpasser. Je vais courir, nager depuis pas vraiment pour mincir, me raffermir mais pour être capable de bien ramer lorsque l'on va au large pour pouvoir prendre sa vague plus vite, plus souvent, mieux.
Je ne suis toujours pas à l'aise dans cette combi trop moulante mais une fois sur la planche, je ne pense à rien, je ressens juste les choses et les éléments autour de moi. Je suis juste bien et exactement où je dois être (salut cette dernière phrase niaise, mais je n'ai aucun talent pour exprimer ce que je ressens)
Encore un billet qui met en avant tellement bien les ressentis. Bravo Marie !
Marion a dit…
Je me retrouve tellement dans ton article!
Bon moi c'était pas le basket mais le tennis. Et c'est pareil, quatre ans que je suis pas allée à un entrainement et que j'ai pas touché une raquette. Et ça me manque terriblement. Mais je n'arrive pas à aller au club de tennis à coté de chez moi pour dire "ok j'aimerai jouer". Peur d'être un boulet aux entrainements, peur de ne plus retrouver le niveau d'avant, peur de crever d'effort au bout de 10mn. Ca fait bcp de peurs hein?!
Et pourtant, c'est le seul sport où je me sens bien. Où je m'oublie comme tu dis.
Ca me donne envie de reprendre en fait :)
La société veut qu'on soit toujours sous "contrôle". Le sport doit être l'un des derniers endroits où l'on peut être soi-même et se sentir bien même en portant un vieux jogging, en étant essouflée, décoifée et pas glam. En tout cas, c'est comme ça que je le vois.
Je file, je dois me préparer pour cours d'aquabiking où je me lâche totalement, en ne pensant qu'à moi.
AD a dit…
Bon moi faut que je fasse du sport...la vraie transpiration...le truc où tu t'es mis hors de toi...les trucs en salle à la Véronique et Davina même version zumba, c'est bof bof...ch'dis pas que c'est pas du sport...en plus en collant fuchia sur tootooyootoo, c'est pas mon truc...ça doit me boudiner un peu...ch'dis que c'est pas du sport pour moi...puis le truc "que je me regarde dans la glace", ch'trouve narcissico-grotesque...Moi le sport me revivifie, m'allège et me dynamise par l'épuisement qu'il crée...pas l'épuisement j'ai po dormi...non...y a tout qui est plus fort...le souffle qui s'accélère, les muscles qui s'oxygènent, le sang qui circule en faisant badaboum...et toutes les mauvaises pensées qui sont barrées...plus t'es crevé, mieux tu te sens...C'est cool d'avoir repris le basket...Bravo à toi...et pour la déchirure mets une compresse d'alcool modifiée toute une nuit pour la contenir et la résorber...parole d'ex-footeux !

AD
Anonyme a dit…
C'est fou. Je réfléchissais justement à ça ces derniers temps : renouveler mon abonnement à la salle ou reprendre "mon sport" : la danse. Mais pareil, pas la danse où on te montre des pas et puis voilà. La danse où tu dois te surpasser, où tu ressors en sueur, carrément explosée à ne plus pouvoir prendre ta douche. Un truc qui fait du bien, qui te libère et qui te vide complètement l'esprit, tout simplement. Même si je n'ai pas encore passé l'étape de la peur d'être carrément nulle alors que, comme toi, la danse était ma vie, je ne pensais qu'à ça jour et nuit. Je prendrais peut-être mon courage à demain et passerais peut-être cette fichue porte.
Anonyme a dit…
et l'equipe alors? Comment les filles t'ont-elles accueillie? Est-ce que tu vas y retourner? T'inscrire? J'ai fais du basket aussi quand j'etais petite, et jusqu'au lycée. Et quand j'ai quitté mon équipe (à cause du coach pas réglo du tout) j'ai jamais eu l'envie/la force de me réintégrer à une équipe déjà former, où les filles se connaissent, etc... C'est dommage, c'est ce qui m'arrete dans mon envie de pratiquer un sport co, surtout à 34 balais...
Agatano a dit…
Incroyable comme je te comprends! Et ton post tombe pile quand, après plus de 5 années d'arrêt, je reprends la danse...
J'ai bien essayé d'autres trucs, entre temps, courir, prendre des cours de "step" ou je sais pas quoi.. rien à faire, j'étais pas mauvaise, plutôt douée même, mais jamais totalement "relâchée". Toujours un peu spectatrice de moi-même justement, jamais totalement absorbée par la pratique du sport en question.

La danse, c'est le seul truc qui fait que je me sens BIEN, je fais ça pour moi, je me moque bien d'être regardée par les autres, de pas faire les trucs parfaitement, je cherche autre chose... Evidemment, je me fais mal, je suis moins souple, plus lourde, mais le plaisir est toujours le même!
:-)
Anonyme a dit…
J ai toujours enormement envie les gens qui avaient un sport, qui s eclateaient dans une de ces disciplines... Mes parents n ont jamais eu le temps d acceder a ma demande quand j etais gosse et cela n a jamais ete une de mes priorites. J espere ne pas faire pareil avec ma fille (qui veut faire du cheval, de la gym et de la danse en meme temps..).
J ai fait neanmoins 2 ans de salle jusqu a ce qu ils la ferment, ca n etait pas du tout pour maigrir mais pour me defouler, avoir ce moment a moi, ou le casque sur la tete personne ne pouvait me demander quoi que ce soit et ou je pouvais me lacher jusqu a l epuisement...
Je regrette amerement de ne plus pouvoir y aller (pas le temps d aller ailleurs que dans cette salle qui etait situee au sous sol de l ambassade), ne serait ce que pour retrouver cet abandon de soi comme tu dis.. ainsi qu un peu de souffle aussi ;-)

Anonyme Amande
Anonyme a dit…
J'ai fait dix ans de danse classique et contemoraine pour arrêter du jour au lendemain.Ca a duré 5 ans.
Puis l'année dernière , j'ai repris et je me suis demandé comment j'avais pu m'en passer pendant 5 ans!
C'est très juste ce que tu dis sur le miroir et dis toi que dans mon école il n'y a tout simplement pas de miroir ce qui est très très rare .Au debut c'est bizarre on se sent nue, on a plus de repère mais après on se sent plus libres.
J'ai adoré la video de Garance Amanda de cadenet est sublime ,clairement .
Je te conseille vivement de regarder son emission The Conversationhttp://www.theconversation.tv/videos/
après c'est en anglais sans sous titres mais c'est pas très compliqué.

gros bisous

Baboush
Claire a dit…
Bonjour Marie,

La vidéo de Garance a pour moi aussi été une révélation. Quand Amanda parle de la vie qui lui a donné des jumeaux mais qui en échange lui a pris son corps "d'avant", on voit qu'elle est partagée entre amour profond pour ses enfants et regrets de son physique de rêve. Je suis allée voir sur google comment elle était "avant" et pour moi, il n'y a pas photo, je la trouve magnifique aujourd'hui.

C'est la deuxième fois cette semaine que des posts me touchent: celui de Garance et le tien, dans lequel tu mettais en lien un article de Charlotte je crois (je ne le retrouve plus) dans lequel elle explique qu'après son accouchement elle s'est longtemps cherché vestimentairement parlant.

Clairement, pour moi, ma compulsivité a commencé après mon accouchement. J'ai découvert les blogs mode pendant mon congé mat' et après tout s'est enchainé sans que je ne m'en rende vraiment compte. Avec le recul, pour faire court, je m'aperçois que je me cherchais, avec ce nouveau corps, "un" corps et non plus "mon" corps, et aussi que je cherchais en tant que Maman (en gros, devais-je me féminiser? devais-je me "viellir"? ou pouvais-je continuer à assumer mes jeans-converse et tout de même avoir l'air adulte?)

Bref, tout ça pour dire qu'aujourd'hui tout n'est pas réglé mais que je commence à y voir plus clair. Que malgré quelques ratés, je commence à m'assumer et à aimer mon nouveau dressing.

Voilà voilà, on a pas bcp parlé de sport par ici mais 2 fois la vidéo de Garance dans la même semaine, je ne pouvais pas passer à coté :)

Merci Marie de nous faire part de tes réflexions, elles nous aident à avancer.

++
Claire
Ninie Pouce a dit…
Pour l'instant je vais en salle mais je me dis que oui, un "vrai" sport c'est vachement mieux. Sauf que je sais pas quoi faire en fait. Dur dur de choisir car je ne faisais pas de sport étant môme donc je ne peux pas "renouer". Et j'ai peur d'être ridicule en tant que débutante...
Cécile a dit…
Coucou Marie, ah la la, c'est mon rêve de trouver "mon" sport, je crois que ce qui aurait été top pour moi c'est le sprint ou qqchose du genre en athlé mais bon, pas d'opportunité quand j'étais ado et maintenant j'ai déjà 35 ans alors pour l'instant c'est la salle, ce n'est peut être qu'un début, qui sait... Bonne reprise du basket à toi. Biz
severi27 a dit…
Je fais partie de celles qui ont payé un abonnement annuel dans une salle et qui après 3, 4 mois intensifs ont brutalement abandonné :-/
Expérience décevante au possible, voire embarrassante parfois quand je croisais des hommes et des femmes, surtout des hommes, en train de se regarder sous toutes les coutures/muscles et faire les paons devant le miroir ... le culte narcissique par définition, j'ai détesté cette ambiance, ce qui a un peu contribué à mon arrêt soudain, mais pas seulement. L'idée d'être enfermée pour courir ne m'apparaissait pas vraiment orthodoxe, je préfère nettement marcher dans la forêt ou à la campagne. Cet été, je suis partie une semaine à Chamonix faire de la randonnée, entre les paysages magnifiques et le grand air, il n'y a vraiment rien de comparable, c'était le plaisir absolu, la bonne fatigue, celle qui apporte une vraie paix intérieure !
Unknown a dit…
moi c'est la danse qui étaient ma soupape... ça me manque beaucoup! Je te comprends ! keep going !
http://melolimparfaite.blogspot.fr/
Mylène a dit…
ah Marie, Marie, ton article me fait rudement plaisir!
Le sport et moi, c'est tout une histoire... j'adore pratiquer une activité physique et je ne conçois pas de ne pas faire de sport dans ma vie (sinon, je pète les plombs), j'ai fais des études pour devenir prof d'EPS et puis finalement, j'ai continué les études dans la recherche et là, je fais une thèse en sociologie du sport, c'est pour dire! c'est drôle que tu dises que pour toi le sport, c'est pas la salle, l'entretien, mais plus la compétition... il y a une définition d'un sociologue du sport qui dit que le sport répond à 3 critères : il faut une situation motrice, une compétition réglée, et une institution qui le dispense... (pardon pour la déformation professionnelle)
Après, si j'oublie mes présupposées sociologiques, de manière très sensitives, j'ai toujours été contre la pratique en salle de sport, la pratique hygiénique d'entretien en fin de compte... j'aime beaucoup ce que tu dis sur le fait que le basket te permet d'avoir l'expérience d'être toi, sans que l'apparence ne rentre en compte! c'est chouette que tu te sois remis au basket!moi, c'est l'escalade, je kiffe!!!
Anaelle a dit…
J'ai fait 1 an et demi de sport, pour me muscler les cuisses. Courir sur un tapis, le velo, le velo elliptique et le step.. J'ai meme eu un coach pendant 3 mois.

Je suis allé en Corse faire un randonéee après 6 mois ou j'allais au sport deux fois par semaine.
Quelle rigolade. J'avais un mal de chien a les monter ces pentes! Mes cuisses ne s'ameliorait pas specialement. J'avais juste "suer" quoi..

Et puis un amie m'a conseillée 15 minutes de squat/abdos/fessiers par jours, des battements de danseuses, faire la chaise. Des trucs qui coutent rien et qui lui faisaient des belle jambes.

En plus de s'affiner, les pentes, 2 mois seulement plus tard, je les monte avec tellement plus de facilité! (le coeur suit moins car je ne fais plus de cardio). Je me sens mieux dans ma peau depuis. Comme reunifié avec mon corps qui ne me ressemblait plus.

Ton post est axé sur l'image de soi dont on se fous quand on fait du "vrai sport", je te reponds un peu son contraire.. La ou on se rejoins c'est que courir sur un tapis 1h, ca me fait chier et ca m'apportais rien. Je suis pas très sport non plus.. mais je ne suis pas celle qui maigri en mangeant des chips sur mon canap', alors il faut bien faire quelque chose.. et ceci semble me convenir..

Des bises
Marie a dit…

Frenchimalvi: C'est exactement ça... Bise

Marion: Il faut que t'y ailles. Je me suis dit le premier soir, ok, t'as peur, mais tu vas juste une seule fois à l'entraînement. Si c'est bien, super, sinon tant pis. Un entraînement c'était mon seul engagement :)

juriste-in-the-city: Exactement!

AD: Ah ouais? La compresse d'alcool ça marche même si ça fait une semaine?

Anonyme: Si c'était ta vie, y être moins "bonne" ne doit pas être un frein. Je t'elbrasse

Anonyme: Et bien gentiment, un peu distant, c'est normal non? Oui je suis réinscrite...

Agatano: Voilà...

Amande que je love très fort: Ma mère m'a forcée tu sais, et c'était bien pour la fille unique que j'étais.
Je crois tellement au sport dans l'éducation.
je t'embrasse

Baboush: pas de miroir dans un cours de danse c'est très rare?
Je t'embrasse

Claire: Merci pour ton joli commentaire. Comme toi (même si je n'avais pas eu d'enfant), la compulsion s'est accentuée quand je ne contrôlais plus ce que le miroir me renvoyait!
Bisous

Ninie Pouce: C'est vrai que c'est pas facile (je fais la maligne aussi parce que je n'étais pas débutante).

Cécile: C'est vrai!

severi27: J'ai ressenti exactement les mêmes choses que toi. Ce rapport narcissique ma mettait mal (alors que pourtant il faut pas trop me chauffer normalement ;-))

Mélo l'imparfaite: Merci!

Ninoou: Mon Dieu que ta thèse a l'air mortel...J'adorerais lire des thèses de sport (il y a des trucs que tu pourrais me conseiller?)

Anaelle: Comme toi. après quelques séances de sport en salle, je pars à la montagne pensant avoir une bonne forme physique. je monte un chemin de randonnée à 2000 mètres, je suis morte -__-
Ca a confirmé ce que je pensais, ça marchait moitié bien cette salle
bise

Marielle a dit…
Mes parents aussi m'ont forcée à faire un sport tous les ans depuis que j'ai 6ans. J'ai trouvé mon bonheur à 15 ans (l'aviron). J'ai pratiqué comme une dingue pendant 3 ans jusqu'au bac en fait. Comme une dingue pour moi ça veut dire 5 entraînements par semaine. Championnats de France tout le tralala. Puis on passe toutes le bac et le groupe éclate car beaucoup de filles déménagent pour leurs études. Il faut savoir qu'à l'aviron, quand tu as 18 ans tu passes seniore, sauf que chez nous seniore ça veut dire 7 entraînements par semaine parce qu'il n'y a qu'une seule "ligue" et qu'on se retrouve en compétition contre des meufs sélectionnées en équipe de France etc. Bref Je me suis dégonflée, j'ai tout arrêté pendant 7 ans. J'ai tout arrêté un peu par vanité (je ne me voyais pas pratiquer mon sport en loisir et à l'époque c'était compet' de malade ou loisir). Un jour j'ai croisé un ancien coach et je me suis réinscrite. Alors la raison pour laquelle je suis revenue à l'aviron c'est qu'entre temps une nouvelle façon de pratiquer mon sport s'est développée. Dans mon club il y un coach très investi qui s'occupe d'un groupe dont je fais partie. Grâce à lui, on peu accéder à certaines compétitions. On pratique donc notre sport avec un but. Tout ça pour dire que c'est du bonheur, j'ai resigne pour la 4ème année d'affilé et je me demande comment j'ai fait pour vivre sans. J'espère que tu vas tomber sur un groupe de nanas géniales et que tu vas t'éclater!! La bise Marie
Delphine a dit…
J'ai repris la danse aujourd'hui après... 7 ans d'arrêt. Et je me suis sentie complètement à ma place. En fait, j'adore ça, bouger mon corps, le ressentir, pouvoir contrôler mes mouvements, faire ressentir et ressentir des émotions en dansant... c'est super!
Putain quel pied!!
Et en plus, je me réconcilie avec mon image, que j'avais bien égratignée ces mois derniers! Que demander de plus?!
Pour moi la danse c'est important et ça me rend heureuse alors ouais, si c'est ça la définition du meilleur des sports, je crois que je l'ai trouvé!
Continue de nous faire partager tes réflexions Marie, ça nous enrichit tous et toutes!
Biz!
Delphine, une nancéienne qui te lit!
PS: j'ai pensé à toi en y allant, je me suis posé les mêmes questions "j'y vais/j'y vais pas, oh pis j'avais y aller/oh non quand même j'peux pas..."!
petitprunier a dit…
c est intéressant de confronter différentes visions du sport :-)

pour moi, c'est l'effort et le plaisir, la maîtrise de son corps et le bonheur de la ressentir. c'est un truc entre moi et moi. pas entre moi et les autres, ou moi avec les autres, ou moi contre les autres.

je me bouge parce que j'ai besoin de sentir que je peux me domestiquer mais aussi me faire du bien : c'est quand je fais de ce sport qui n en est pas un pour toi(jfais du step, de la zumba, des trucs comme ça, et bien évidemment, je trouve que c'est du sport :-p) que je suis en paix avec mon corps, que je le trouve à ma convenance, qu'on est en harmonie et en parfaite synchro lui et moi.

j'ai fait de la danse classique pendant 20 ans, de 3 à 12h par semaine selon les années. j ai aimé ça,à l'excès. j'ai aimé ce que ça m apportait d'euphorie et, disons le clairement, de toute puissance dans le contrôle et le dépassement de soi. j ai aimé aussi la souffrance endurée,surpassée, gommée, la rigueur et la discipline,les stigmates de la pratique intensive (on est un peu maso quand on danse, ça fait partie du pack ;-) ). j'ai beaucoup moins aimé et ai eu beaucoup plus de mal à surmonter (et à dépasser...c'est pas vraiment gagné d'ailleurs)les complexes physiques, la comparaison, la perfidie des remarques et la violence de l'enseignement. je crois que c'est cette violence et ce rapport au corps que je fuis aujourd'hui dans la pratique sportive. ça et la compèt... voilà un point que pour une fois, nous n'aurons pas en commun ;-)

jt embrasse ma belle <3
petitprunier a dit…
j'avoue, j'ai un peu de mal quand j'entends qu'avec le fitness, on sue pas, on se surpasse pas, on n'est pas dans l'effort jusquauboutiste et dans le dépassement. je comprends completement que tout le monde ne se reconnaisse pas dans ces pratiques, tout comme je ne me reconnais pas dans les sports co. mais pour pratiquer en salle, je peux dire que je transpire, je courbature et même je fournis des efforts qui me demandent de la persévérance, de la pugnacité et du dépassement -si si, ne riez pas... ce que je suis incapable de faire quand une pratique ne me convient pas, bien sûr :-)

mais c'est une question d'habitude : quand on fait du fitness , on est rarement reconnu comme quelqu'un qui fait du sport; on est plutôt assimilé et perçu comme quelqu'un qui fait un régime!

voilà, c'était le petit morceau que j avais oublié :-)

des bisous, allez, encore une fois :-) (c est tjs bon à prendre)
Fatiiim a dit…
Ralalaaaaa mais Marie c'est fou comme ton article me parle !!!
Moi c'est aussi le basket !! C'est vraiment MON SPORT au final, et j'en ai essayé (handball, athlétisme, judo...).
C'est une histoire de famille on peut dire, mais toute petite c'était pas trop mon délire... Et au final j'ai voulus faire "comme papa" et le grand frère et ça a bien coller.
J'ai arrêté 2 ans pour blessure, je pouvais plus regarder de match tellement ça me faisait mal au coeur c'est pour dire, et au finale j'ai repris y'a l'an dernier avec des copines et c'était vraiment le top, j'ai vite vue que ça m'avait énormément manqué :)
J'avoue la reprise m'a tué même cette année, premier match vendredi dernier (35min de jeu, j'ai plus les cannes moi ahah) et j'ai encore des courbatures (on est lundi hein ^^).
Mais la compétition c'est vraiment le top, tu te donne vraiment à fond, tu te demande même parfois comment tu fais pour tenir.
Mais c'est troooooop de la bonne fatigue ahah :)

"Le meilleur des sports c'est lui, celui dont seule la pratique est importante et rend heureux"

Je te claque la bisette Marie et j'espère que tu as pris une licence hehe ;)



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