LE PARADOXE FÉTICHISTE

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(Un peu par hasard, je suis tombée sur ce vieux morceau de Menelik...  (*__*) )


Repartons dans nos réflexions consuméristes si vous le voulez bien.
Je voulais aujourd'hui vous parler du "Paradoxe Fétichiste" dans la consommation de vêtements (et/ou de bijoux).

(Je tiens cependant à vous préciser qu'il y aura beaucoup moins de bondage, de menottes et de boule dans la bouche dans ce post que ce que vous vous dites, là maintenant)

Alors le terme "fétiche" n'est peut-être pas le plus adapté, mais c'est celui que je trouvais le plus parlant.
Dans ce cas de figure, un "fétiche" serait une sorte d'objet auquel on attribuerait des pouvoirs, quelque chose qui aurait une influence sur son "propriétaire".

Grossièrement, un fétiche est un objet, matériel, physique qui aurait des propriétés magiques. Il serait capable d'agir sur nous, sur les autres et sur la vie.

Alors quel rapport avec la compulsion?

J'ai toujours été frappée de voir comme le cerveau était capable, dans le cadre de la compulsion, de retourner sa veste. Il pense tout et son contraire et change d'avis en un rien de temps. Une vraie adolescente amoureuse.
L'achat et l'envie de renouveau primant, on se retrouve à penser, le plus sincèrement du monde, un truc, puis un autre.

Illustration:

Il fait beau, tu te balades dans une super boutique, tu partais pas vraiment pour te délester d'un rein afin de t'acheter un super blouson en cuir, mou, doux, sublime, parfait. Non, clairement, ça n'était pas ton objectif.
Mais ça, c'était sans compter sur cette chienne de providence qui te met la perfection sous le nez. Comme par hasard. Et ton rein, merde, elle y pense à ton rein la providence.

Tu bloques, tu l'enlèves du portant, la tournes, la retournes, la regardes de partout, l'envisages sur tes frêles épaules et tu te vois avec elle, belle, sapée comme c'est pas permis. Y a 3 minutes elle n'existait pas, là, tu ne peux pas ne pas repartir avec.
Tu perds libre-arbitre et dignité d'un coup... Et potentiellement un rein, mais ça, tu fais comme si tu l'avais oublié. Amnésie accomodante.

Cette veste tu sais qu'elle va te faire du bien. Certes tu as déjà pensé cela pour d'autres vêtements, mais là, c'est pas pareil, elle et toi ça sera différent.
Tu seras belle, bien habillée, enviée, bien dans tes pompes, légère. Presque heureuse.

La veste, elle a ce pouvoir là, celui de te rendre autre et mieux.
Le fétiche. Il est là le fétiche. La veste est remplie de tous ces pouvoirs. Tout au fond de toi, c'est sûr ça serait mentir que de dire que tu n'as pas comme un doute, mais le doute est moins bruyant que le reste. Ton désir notamment qui lui, hurle comme un beau diable.

La suite, vous la connaissez déjà?

Ben oui, le fétiche est décevant, la veste n'est qu'une banale veste qui n'a finalement rien changé (heureusement, sinon Dieu que cela serait triste). Le vide, l'insatisfaction, l'angoisse, tout est resté là, bien lové dans cette tête qui n'en a pas fini de tourner.

Le fétiche n'est plus, la déception laisse place à une nouvelle envie. Un nouveau fétiche, un manège qui recommence. Et au bout toujours la même chose. Le vide.

D'un côté le fétiche, d'un autre l'amoncellement de sapes et de sapes qui ne prouve qu'une seule chose, dans le fond, ces fringues ne comptent pas comme tu le crois. Mais alors c'est quoi qui compte? Et puis surtout comment on fait pour y aller?

Je vous embrasse fort.

PS: Il se trouve que ça y est, je sais que la compulsion est derrière moi (je vous dirais comment je le sais, je ne vais pas faire ma radine sur la question), ce qui fait que je vais pouvoir rentrer dans d'autres types de détails. Réfléchissons ensemble et délestons nous des trucs tout pourris.

PS bis: le prochain post de reflexion sur la consommation parlera de luxe et de consommation ostentatoire.

PS ter: Love on the beach with a orange juice glass.

Commentaires

severi27 a dit…
La compulsion venant du mal être, pas étonnant que le cerveau s'adapte et se contredise ... une fois trouvé l'équilibre intérieur, l'authentique, la sérénité, tout prend heureusement un autre sens ;-)
Se rassurer avec les vêtements est une étape, pas forcément obligatoire mais qui permet de se construire, de se connaître, autant physiquement que psychologiquement. Je cherche une paire de chaussures depuis des semaines et tout ce que je vois me paraît de très mauvaise qualité, mal fini, factice, c'est terrible car je dois vraiment m'acheter une paire de chaussures pour le printemps, je ne peux pas passer directement des bottes aux chaussures ouvertes, il fait encore trop froid pour ça, donc il me faut une paire de ballerines ou de chaussures basses et fermées et malheureusement je ne trouve pas, c'est un comble quand c'est utile et pas fantasmé de ne pas trouver chaussure à son pied ;-)
Miss Nahn a dit…
Ah Marie ce que tu parles bien de nous!!!
Oui la fabrication de fétiches par notre petite cervelle perturbée est terrible. Le vide est prêt à tout pour être comblé, y compris à cette affreuse auto-manipulation.
Encore un billet précieux pour progresser. Merci <3
manon a dit…
C'est tellement ça.

J'essaie de le détourner en envisageant chaque vêtement comme un élément de la panoplie pour être moi-même, quelque chose qui convienne vraiment, qui restera longtemps parce que je le sens... mais ça marche pas à chaque fois.
valentina a dit…
J'aime bien te lire... même si je suis infidèle mais vois tu les lectures sont infinies sur la blogo et faut aussi y modérer son espace temps sinon on y remplit un autre vide de manière pas toujours satisfaisante... mais ce n'est pas le sujet, quoi que... je crois que quand on a une tendance à l'addiction pour combler quelque part un vide, on est d'accord, on l'a et pour la vie, comme une drogue, alors on change d'addiction, pour ma part ça a démarré avec la nourriture à l'adolescence, puis avec la clope, j'ai échappé à la drogue et à l'alcool car je savais, pui ça a été le sport ( en ce moment) et la mode ( en ce moment toujours) en passant par des phases boulot 24H sur 24h où là c'est tranquille tu ne penses plus, tu bosses. Alors parfois, ces addictions me saoulent mais elles font parties de moi, j'apprends à les gérer, et tant qu'à faire je préfèe une addiction soft à une addiction moins soft :)
Cela dit le consummérisme peut être à outrance très dangereux... donc en parler c'est bien, en avoir conscience aussi, maintenant régler la chose de manière définitive, je n'y crois pas
Unknown a dit…
Je trouve que ce post est particulièrement réussi, je veux dire encore plus qu'habituellement. Tu poses les bons mots.
"Mais ça, c'était sans compter sur cette chienne de providence qui te met la perfection sous le nez. Comme par hasard. Et ton rein, merde, elle y pense à ton rein la providence." Ce passage m'ayant tiré un large sourire :)
J'ai du plaisir à te lire et à suivre le cours de ta pensée. C'est comme un moment qui me force à me trouver moi même.
Je t'embrasse, toi, tes complexes, tes bouclettes, tes grand tees transparents qui dégringolent et tes réflexions biscornues.
timai a dit…
top article. la compulsion existe à mon sens, quand justement il y a fétichisme. quand on rempli de pouvoirs et de dons une pauvre veste qui n'existait pas 5 min avant la rencontre. on vide nos espoirs dedans parce qu'il nous manque un contenant( et d'ailleurs, une veste ça contient quoi si ce n'est... nous même?!)(bref); mais ce contenant n'existera pas. parce que ce contenant appartient à une autre époque, qu'on n'a pas pu remplir comme on aurait aimé, sur le coup, et à postériori. c'est pas facile de vivre "avec son temps". bacci chic fille!
Anonyme a dit…
très joli post, plein de vérité.

La veste était un exemple, un possible parmi tant d'autres, parce qu'au final, le fétiche peut être tout et n'importe quoi : un fringue, un maquillage, un meuble, une gourmandise, une boisson, une activité ou bien encore une privation (comme la privation de nourriture).

Le fétiche essaye de masquer le mal-être à nos yeux et à ceux des autres. S'en rendre compte est une superbe étape. Mais comment passe-t-on à l'étape de l'abandon? du lâcher-prise, sans compenser par autre-chose ? et surtout, sans toucher le fond ?

Toucher là où ça fait mal est impossible. Mais comment y aller sans s'effondrer ? sans que cela soit au détriment des autres ? Je suis intéressée par tout conseil / toute expérience. Combien de temps avez-vous mis pour évoluer / changer ?

Merci ! Bisses bises
Pauline a dit…
A chaque fois que je lis ton blog... ça fait du bien, sincèrement!! Hâte de lire le prochain post!
Morgane a dit…
Ah !! Quelle fraicheur ce petit son Ménélik !! :)

Cet article m'a fait réfléchir.. je me demande si en fait, je n'ai pas une obsession à toujours être en quête de nouvelles fringues... Dès que j'ai un peu de temps libre, je file faire les boutiques... sans rien chercher en particulier (à part la perfection vestimentaire, mais pas encore trouvée à petit prix).

Toutefois, je me sens de plus en plus mal à l'aise avec ces doses de sapes neuves, sans histoires, que je porterais tout juste 2 saisons...

Cela dis, une veste en cuir, c'est un intemporel... La mienne je l'ai aimé, puis elle m'a lassée et je l'ai abandonnée dans l'armoire...jusqu'à la ressortir 2 ans après. C'est clairement ce qu'il y a de bien avec les vêtements de qualités. Donc vivement un bon salaire, que je puisse enfin mise mes sous sur du haut de gamme.

Bisous Marie !
Mojawee a dit…
Je suis totalement fan de ton blog et ça ne date pas d'hier. Et ce sujet de la compulsion, rhaaaa ... Je suis plus que jamais en train d'essayer de prendre le contrôle du truc, pour l'instant en vain. J'ai hate de lire tes prochains posts ...
lilo2 a dit…
"je sais que la compulsion est derrière moi"...Han, la chance !
Le coup de la veste me parle... Pour ça, internet est pas mal non plus. Je fais des paniers plein de merveilleuses vestes ou de vernis à ongles qui vont me rendre plus belle, plus sure de moi... mais je les valide quasi jamais ! C'est ma façon de garder au moins un rein sur les 2... ;-) bizzz
Anaelle a dit…
Ma "compulsion" est partie le jour ou je t'ai entendu dire "j'achete parce que en fait je me fait chier".. J'essai de faire autre chose de ma vie (mon dieu c'est triste de dire ca) J'essai de creer, de me trouver.. C'est pas facile, parfois j'ai peur de me manquer. Le temps passe, je me cherche et j'ai peur de regarder un jour en arriere et voir tout ce temps perdu en me disant que j'ai rien compris dans le fond. Vivre c'est peut etre plus simple.. j'envie les artistes pour ca.
Elisa Boelle a dit…
J'ai tout reconnu ! !! Tout a fait ça :)
Bonne fin de lundi, Bisous**
Anonyme a dit…
coucou marie, tout à fait ce que je vis en ce moment ce post, j'aime beaucoup. je sais pas si je peux vraiment mais j'ose te demander si un de ces 4, ce serait possible que tu fasses un post sur ta perte de poids pris avec l'arrêt de la cigarette ? Parce que moi, je l'ai bien pris le poids, mais suis pas encore dans la perte de celui ci, alors un ptit post sur comment tu t'y es pris ce serait top cool (une vidéo ce serait encore plus top cool). Bref, je demande mais n'oblige à rien of course.
des bisous
Cha
Anonyme a dit…
c'est une vraie bouffée d'oxygène que de venir sur ton blog !! tu n'as jamais penser à écrire, parce que franchement tu as ça dans la peau et dans l'âme ! Bizz
Anonyme a dit…
Magnifique post, tu arrives à capturer ces sensations avec les mots exacts, c'est tout un art !
Anonyme a dit…
Coucou Marie,

si tu lis l'anglais tu peux lire ce tout nouveau blog super interessant (mais assez ardu) : "Empty Emptor". C'est sur les facteurs neurologiques et psychologiques qui nous conduisent a l'achat, y compris quand on ne souhaite pas reellement acheter... bref vraiment interessant.

De mon cote j'essaye de faire un mois sans shopping, cela fait moins de 10 jours que j'ai commence et j'ai deja craque :( :( franchement je ne pensais pas etre aussi faible. J'ai un peu honte mais craquer m'a peut-etre fait comprendre que j'etais encore dans le deni, malgre les petits progres recents.

Continue de nous raconter ton parcours Marie, c'est tellement important de savoir que l'on n'est pas seul dans notre lutte contre le marketing (et contre nous-memes ?) !!
Anonyme a dit…
Je crois qu'on a toute été au moins une fois dans ce cas, et ton rein devient la chose la plus inintéressante de la planète à cet instant, même si plus tard on se rend compte que finalement, c'est ce petit rein-silencieux au moment de l'achat- qui compte... mon dernier fétiche, même si je n'en suis pas fière, est dans un placard, mais c'est aujourd'hui un pense-bête, je ne le regarde jamais( un pantalon hors de prix plié religieusement tout en bas d'une grannnnnnnnnde pile)je ne le porte jamais non plus, mais il est là pour m'empêcher de craquer dorénavant, à chaque compulsion, je pense à lui, et dans mon cas, la honte, le remord et surtout l'acceptation de ma faiblesse( et le trou dans mon budget ce jour là) m'aide à renoncer à l'achat.J'aurai peut-être encore des dérapages, mais j'aurai toujours aussi ce pense-bête qui me remet dans le droit chemin (celui du sourire de mon banquier surtout, et ça, ça n'a pas de prix...) Merci en tout cas de nous rappeler que nous ne sommes parfois que de faibles femmes...
Clémence L a dit…
Je suis tellement d'accord avec tout ca... Je ne sais pas trop ou on va et si on va pouvoir sortir de cette spirale consumériste. J'ai lu un article cet après midi qui parlait d'un jeune chinois qui a vendu un rein (pour de vrai) pour pouvoir s'acheter un IPhone... je ne m'en suis toujours pas remise... Je trouve ça tellement triste. Mais tout à fait raccord avec ton post du jour.

Gros bisous
Benedicte a dit…
C'est drôle mais cette fois, je ne comprends pas ton propos. Que, pour la plupart, nous consommions trop et de manière irraisonnée et/ou fétichiste, c'est probable. Quand on me dit, achète moins mais mieux, je ne suis pas d'accord ; je préfère me payer 3 paires de chaussures "moyen de gamme" et pouvoir changer, varier, qu'une seule "haut de gamme" (et encore !) à porter tous les jours (si seulement elle tient ses promesses de qualité, ce qui est loin d'être certain). Consommer est sans doute une compensation, et alors ? Je suis persuadée que chaque être humain, à moins d'être un vieux sage ou un ascète, "compense" ses inévitables frustrations d'une manière ou d'une autre (bouffe, drogue, fringues, etc...) et qu'il n'y en a pas une qui vaut mieux que l'autre. je n'ai pas honte de passer au Monop le Vendredi soir craquer pour un vernis dont je n'ai pas besoin parce que j'ai comme une pulsion de compenser une semaine épuisante dans mon open space (j'ai passé l'âge d'aller me défouler en boîte le week-end mais pour moi, c'est la même chose). Ca me fait du bien, même si je suis consciente qu'il vaudrait mieux que trouve du travail dans un espace plus humanisé, et je ne fais de mal à personne. Et je sais aussi que si je travaillais chez moi, à la cool, je compenserais le manque de rapport humain sur la bouffe. Bon, tout çà est assez confus, mais j'ai pas envie de devenir une ascète raisonnable (trop chiant).
Shampoing a dit…
Merci encore, Marie, pour cette voie que tu ouvres. Je me retrouve tant dans tes écrits, moi qui analyse tout.

Mais j'ai une question sur le fétiche. Que fais-tu du beau? L'abandonnes-tu au même titre que la compulsion? Parce qu'il y a le blouson en cuir que tu achètes et oublies aussitôt, et puis celui que tu laisses sur son cintre, puis tu réfléchis, puis tu vois que l'envie est toujours là (beaucoup d'objets ne passent pas cette épreuve), alors tu l'achète et tu apprécies de le porter à chaque fois. Il n'est alors pas nécessaire qu'il coûte cher ce blouson, mais il est beau.

Je suis très attachée à la qualité des vêtements. Laissez-moi dans un H&M en me laissant partir avec ce que je veux gratos et je ne prendrai... rien. Ben oui.

Mais le plus dur, dans mon cas, c'est de faire la différence entre les 2.
J'en reviens donc à ma question: existe-t-il le beau blouson, non fétiche, dans ton système?

La réponse ne va pas de soi. Pour certains, tout cela n'est qu'apparence et ils/elles préfèrent se concentrer sur l'essentiel, excluant alors l'habillement, le maquillage ou que sais-je.
Chino a dit…
Ahh Marie quand je te lis j'ai l'impression que tu es cachée dans ma tête ;) Cela me rassure (et je ne dois pas être la seule) je me sens moi seule dans ma futilité !
Bon maintenant raconte nous comment tu sais que c'est fini pour toi, cela nous donnera peut etre des pistes.

Je t'embrasse
fouh a dit…
Dernièrement dans la boutique bash en face de mon travail y avait une pancarte slogan de la marque qui était: "Shopping is cheaper than a psychologist"
Ca m'a rendue dingue...ou dans le magasin Loft à côté où l'on nous met des photos d'Einstein par exemple en vitrine.
Je déteste ces messages subliminaux qu'on essaye de nous refourguer!
Quoi la sape, l'achat c'est de la culture maintenant, ça soigne, ça rend meilleur, plus intelligent???

Ca me fait penser au film Invasion à Los Angeles où derrière tous les panneaux publicitaires il y a écrit OBEY, CONSOMME!!

Grand froid dans le dos et mal à la tête!

Enormes bises
Marie a dit…

Severi27: Quand ça devient nécessaire, utile, c'est vrai que d'un coup on ne trouve plus... Ca m'a toujours étonné.

Miss Nanh: <3 Merci, tes mots me vont droit au coeur.
Je t'embrasse.

Manon: Et non, malheureusement.

Valentina: C'est probablement le sujet, oui!
J'ai toujours pensé que mon support était les sapes mais que dans le fond, il aurait être tout autre, le plus important, ça n'a jamais été ça. Une maladie de l'image mais elle aurait pu, comme tu le dis justement, prendre d'autres formes.
Quant à le régler de manière définitive, j'y crois. De la même manière que la clope par exemple, s'envisager comme une petite chose corvéable, subissant (même si c'est parfois une alternative) n'est pas une réponse qui "me va"... A l'instant T, là, je sais que ce n'est plus un problème.
Bise et merci pour ton commentaire.

Garance Désirée: Oh merci :)

Timai: Je suis d'accord avec toi. Je n'avais jamais pensé à) cette histoire "d'une autre époque"... C'est intéressant! je t'embrasse.

Anonyme: Oui le fétiche peut être tout... Sauf un chapelet ;-)
Je ne sais pas répondre de manière générale, je peux te dire pour moi... Cibler le problème. Prendre conscience du vide. Avoir le vertige. Replonger. Vouloir être autre chose qu'un porte-monnaie sans volonté systématiquement insatisfait. Se faire aider. réfléchir. lutter. Essayer de remplir les choses autrement. Le remplir autrement. Prendre conscience de son propre désir. Se pardonner.
Et avancer.
Je t'embrasse.

Pauline: :) Merci Pauline.

Morgane: Il tue ce son. La veste est un exemple. J'en ai déjà, j'en ai pas besoin ni les moyens, donc je devrais, théoriquement capable de dire "ah ben non, c'est con mais je peux pas !"
Et s'en foutre.
Bisous.

Mojawee: Merci beaucoup... Et c'est finalement un thème central et récurrent de mon blog la compulsion, donc je vais y revenir.
je t'embrasse.

lilo2: Oui j'ai longtemps fait ça aussi... Ca marche pas mal d'ailleurs :)

Anaelle: L'ennui je pense que c'est la donnée universelle...
Je t'embrasse.

Elisa Boelle: :) Ah oui?


Marie a dit…

Cha: Oh tu sais je n'ai pas perdu de poids de manière aussi significative, et je ne pense pas avoir de super conseils à donner. Je vais y réfléchir en tous cas (pour le poids, dis toi que tu es probablement plus appétissante comme ça, ça aide à patienter ;-))
Bisous Cha.

Pinassotte: J'en rêve, mais j'ai une trouille pas possible et la tenace impression que c'est trop dur pour moi :)
Merci en tous cas.

Alizée divialle: :) Alors c'est que c'était un bon achat, pas celui dont je parle

Anonyme: °__° (je rougis...) merci!

Anonyme: Merci pour le lien, je vais essayer de faire un effort de lecture.
Je te souhaite bon courage pour ton mois (échouer fait partie de la réussite. Pour réussir oublie pas, il faut doubler son taux d'échec). T'embrasse et merci!

Anonyme: Ton exemple de pantalon est parfait...Vraiment parfait. Et l'avoir gardé tout aussi parfait!

Clémence L: Quelle horreur o__O
Bisous

Benedicte: Je ne parlais pas vraiment du cas des petit excès, d'une petite folie en passant. Acheter trop, sans pouvoir s'arrêter c'est autre chose (le post n'est pas hyper clair sur la question en même temps...)
Oui consommer est une béquille, mais il arrive que parfois, la béquille devienne elle-même un vrai problème. C'est de ça dont je parlais.
Il est probable que tu n'aies pas du tout ce problème et qu'acheter un vernis s'apparente à boire un verre de vin ou un truc assimilé. Moi, quand j'achetais je n'étais pas détendue, juste triste.
Je n'avais pas précisé que je parlais de cas "extrêmes" mais c'était le cas...
Bise

Shampoing: Le beau, je le mettais un peu de côté pour régler le gros du gros et surtout, après il est devenu l'ultime critère de choix quand j'ai trié mon armoire. Que du très beau (de mon goût évidemment!)
Je trouve qu'acheter une sublime pièce à 1000 boules par an est plus judicieux (pour moi) que des petites pas mal mais pas truc de dingue.

Chino: Oui je vais vous dire. merci en tous cas!

Fouh: -__- c'est fou!!!
Grand froid dans le dos oui.
Gros bisous
dididoumdida a dit…
Comme ça me parle tout ça! Je ne compte même pas le nombre de fois où cela m'est arrivé! La sensation d'avoir trouvé THE vêtement qui fera de moi la même, mais en mieux. Et bien sûr, ça ne râte pas, ça retombe comme un soufflé et parfois très rapidement, à peine franchi le seuil de la maison... Si si...
Mais j'essaie de m'améliorer et je vois que je suis sur le chemin de la guérison! Je commence à me connaître et j'essaie du coup de faire des achats plus réfléchis. Mais ça n'empêche pas les plantages, ah non, sinon ce serait trop facile!
Anonyme a dit…
une maniére d ecrire de plus en plus interessante tout comme tes sujets. l augmentation du nbre de commentaires ne me contrediront pas !!
petitprunier a dit…
"ces addictions me saoulent mais elles font parties de moi" (valentina)

c est très douloureux de se rendre compte ou de comprendre que ce qui nous a défini pendant si longtemps n est finalement qu une illusion. c est peut etre pour ça qu il est plus confortable de croire qu on ne peut pas faire sans, que ca fait partie de soi. je veux dire, lâcher un morceau de soi, de sa vie, de ce qui semble être constitutif de qui on est, ça fait peur. je reste persuadée que l'addiction, c est pas une partie de ce qu on est, justement... c est une partie de ce qu on CROIT être, de ce qu on imagine ne pas pouvoir lacher pour se rester fidèle. (je parle de mon ressenti, pas de generalisation hein)

quand j'ai compris enfin ce qui me poussait à l achat compulsif et quand j ai commencé à changer de comportement, je me suis sentie vidée... pire: creuse, invisible,sans substance. comme si je venais de perdre tout ce qui me constituait, comme si je n existais plus, que la personne que j etais avant n existait plus. ca a été une periode super dure parce que super complexe. d un côté j'avais la sensation d etre une coquille vide, d un autre, je me rendais bien compte qu en fait, je venais de me retrouver et non de me perdre...

jt embrasse ma chic fille :-)

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