KID

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Je crois que je ne veux pas d'enfant.

J'en suis pratiquement sûre.

Ca fait un bout du temps que je voulais écrire ce post me disant que finalement, on parle beaucoup grossesse dans la blogosphère féminine en revanche on parle beaucoup moins des filles qui n'en veulent pas.

Il paraît même que sur la blogosphère en parler est un poil compliqué, un peu "dangereux", mais, dans le même temps, je me disais que je ne devais sûrement pas être la seule dans ce cas et... Et ça fait toujours du bien de se sentir plusieurs quand on est loin d'être majoritaire.
Dans le dernier Grazia, il y a un article sur ces femmes qui ne veulent pas d'enfant et le lire a un peu apaisé ma culpabilité et mes questionnements stériles.

Je ne veux pas d'enfant et tout comme les filles qui en veulent (sans lapsus), j'ai des tas d'arguments qui déchirent. Personne ne gagne. Il y a autant de raisons de vouloir un enfant que de ne pas en vouloir. Aller sur le terrain du raisonnement ne sauve personne, les choses se situent ailleurs.

Par anticipation (il vaut mieux!) je tenais à dire que j'adore les mômes. Et aussi que j'ai eu une belle enfance alors ne jouons pas à la psychologie de bazar, chaque cas est personnel et ne se définit jamais avec des préjugés et encore moins avec de banales facilités de l'esprit.
J'ai bossé longtemps avec des enfants, j'ai même été directrice de colo plusieurs années et c'est certainement en vivant ces expériences que mon choix s'est construit.

Des filles m'ont dit qu'un jour, ce désir d'enfant s'impose à la chair et tout ce qui faisait douter s'évaporait.
Je n'ai jamais ressenti cela et pire, je ne l'ai jamais attendu.
Toutes mes copines ont ou veulent des enfants, alors c'est sûr, parfois, c'est difficile de se sentir en marge.

Mais bosser avec des enfants m'a montrée une chose essentielle, une chose que je trouve trop souvent négligée (ou volontairement occultée répondent certains, et je le comprends) dans le désir d'enfant, c'est la lourde place qu'occupe la responsabilité dans cette histoire.

C'est ce qui, perso, me freine. C'est tellement difficile comme décision, et je jure que mon choix est on ne peut moins égoïste. Il ne s'agit pas d'un choix qui me permet de m'éclater, de faire des grasses mat', de fumer des gros pétards jusqu'à pas d'heure, d'écouter de la musique fort et de partir en voyage quand je veux, non. Il s'agit du choix de ne rien imposer à personne surtout pas les éventuelles failles, fatigues, irresponsabilités, faiblesses, lâchetés et incompétences parentales. Qui peut dire quel parent il sera? Qui peut dire qu'il aimera son enfant assurément? Qui peut être si sûr de lui? La grossesse doit être bouleversante et conséquemment imprévisible. Je ne me vois pas prendre ce risque pour un être autre que moi-même.
Je ne me vois pas faire ce choix irréversible sans être sûre. Et dans le même temps je reste convaincue que personne, ne peut être sûr! Tout ceci me semble bien trop risqué.

Peut-être la faute à mon optimisme fragile, je ne sais pas.
Mais...
Je ne suis pas prête à prendre le risque pour le monde, l'espèce, la société. Pas pour moi.
Et puis il faut se poser la question de la capacité à être parent, de faire qu'un petit humain deviendra un grand humain épanoui. Serein. Et pourquoi pas de manière encore plus ambitieuse, parfois un grand humain heureux.
Avoir un enfant et prendre le risque de le rendre mal, de ne pas être capable d'assumer, d'assurer, c'est un risque trop immense pour moi.

Ma réflexion m'amène même à penser que je ne comprends pas que les gens qui veulent des enfants soient majoritaires. Je les trouve très courageux et pour être honnête, quelquefois un peu téméraires.

Même s'il y a une certaine gravité dans ce post, elle ne retranscrit pas une éventuelle mélancolie de ma part, mais ce type de choix a des implications plus larges et plurielles. Je ne suis pas la seule concernée et il est toujours difficile de faire de la peine aux autres, en revanche, ça serait, je trouve, la pire manière de fléchir que de faire plaisir.

Je ne sais pas ce qu'il en sera de la suite de ma vie, je ne renonce à rien mais je ressens les choses de cette manière depuis presque toujours.

Je vous embrasse.

Commentaires

Lise a dit…
Chacun sa vie, chacun ses choix. Je comprends et respecte le tien. J'espère que tout le monde fera de même. De mon côté, je rêve bébé mais n'arrive pas à en avoir...
Miss Purple a dit…
Je suis heureuse de lire enfin un post sur le sujet qui ne parle pas d'égoïsme, argument souvent mis en avant par celles qui ne veulent pas d'enfant. Ça me rend dingue : comme si les gens faisaient des enfants par charité chrétienne ou pour repeupler la planète.
Je ne suis pas fixée sur le sujet, j'étais plutôt comme toi, à une époque, maintenant je me dis que ça ne doit pas être si "difficile" et plein de questionnements que ça.
Mais quoi qu'il m'arrive, je continuerai à défendre le droit à la liberté, le droit de choisir une autre voie et surtout le droit d'exister en tant que femme et pas forcément en tant que mère.
Alec a dit…
Trés interessant comme sujet. Moi, je suis Maman de 2 loulous et à l'opposé de toi, car j'ai toujours voulu des enfants. Au plus profond de mes souvenirs d'enfance, j'ai toujours pensé que j'aurais des enfants une fois adulte. Je ne me suis jamais posé la question de "est-ce que je pourrais assumer?" ou "est-ce que je vais y arriver", pour moi c'etait naturel. Maintenant, même si je n'ai jamais ressentie ce que tu ressens, je le comprends et je suis également pour le libre choix des femmes. De plus, je pense que quand on veut des enfants, en fait on ne réfléchit pas trop, on en veut et on le fait quelque soit la situation car si on refléchit bien on n'a toujours des raisons de ne pas en faire. Je comprends tes arguments et je ne pense pas que les femmes ne voulant pas d'enfants sont des femmes égoistes... Il faut faire des enfants car on le désire et non pas pour faire comme tout le monde ou pour faire plaisir à son mec, sa famille... Maintenant, en tant que Maman, je me pose bien entendu les questions que tu te poses, à savoir "Est-ce que je fais comme il faut?" "Est-ce qu'ils sont et resteront heureux?"... mais je me dis aussi que je fais de mon mieux et comme je le ressens et que c'est cela l'important :)
Anonyme a dit…
bouleversant Marie!!
Et bien oui, quand j'y repense il n'y a vraiment aucune raison "logique" à faire un enfant... Pour moi c'est arrivé comme ça (en l'ayant voulu hein) mais la raison profonde je ne la connais pas. Et une chose est sûre, avoir des enfants c'est perdre l'insouciance!
Mais c'est tellement beau aussi!

(je n'essaye absolument pas de te convaincre et je trouve ça fort de nous faire part de quelque chose d'aussi intime)

Bises marie!
lilibulle a dit…
J'ai eu envie d'enfants depuis toute petite, j'avais cet instinct maternel en moi. J'ai eu des difficultés à avoir mes deux trésors (et j'espère peut-être en avoir un troisième par la suite) mais je comprends parfaitement ce que tu écris. Je suis assez sidérée de tous ceux qui croient (et qui font comme ça d'ailleurs) qu'un enfant ça ne change pas une vie et que ça n'est pas une énorme responsabilité. Parce que oui, c'est une énorme responsabilité que d'avoir un enfant et je trouve ça très responsable de ta part (et certainement pas égoïste) de te dire que pour l'instant (parce qu'on ne sait jamais), tu n'en es pas capable. On ne fait pas un enfant uniquement par plaisir, il faut l'éduquer, passer du temps avec lui et oui, nous sommes responsables en tant que parents de ce qu'il peut devenir (même si pas à 100% non plus). A chacune de vivre sa vie en tout cas.
ML a dit…
J'ai l'impression de m'entendre parler. Merci de partager ta réflexion ! Comme tu dis, on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve, mais j'ai l'impression que pour ma part, la position "par défaut", c'est "no bambino" –contrairement à beaucoup, je crois, qui par défaut, depuis toujours, sont nées avec l'option "gosses plus tard" activée. Donc pour moi, avoir des enfants, ce serait quitter ma position originale, quitter le territoire des opinions formées : il en faudrait beaucoup, et des arguments convaincants !

Cela dit, je n'exclus rien.
Très beau texte, c'est vrai que moi aussi la responsabilité m'effraye un peu mais j'ai tellement envie d'être maman que je vais essayer d'occulter cette peur.
Bisous.
Wafa a dit…
Il y a un truc qui m'a toujours choqué c'est de dire que les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont égoïstes. Désolée mais j'ai un enfant, bientôt deux et c'est un choix purement égoïste. Elever un enfant c'est tout le contraire c'est clair car à partir du moment où tu es enceinte tu vis pour tes enfants mais au départ le choix d'en avoir c'est égoïste, on ne le fait pas pour le bien du pays...
Pour en revenir à ton choix c'est bien de l'assumer car il y a bcp de pression dans notre société. Cela ne fait pas de toi quelqu'un de mieux ou de moins bien. Si celui qui partage ta vie partage ce non désir alors que demander de plus. Avoir la responsabilité de la vie d'un autre c'est flippant et celles qui ne pensent pas à ça en faisant un enfant doivent être inconscientes. Mais bon après tu fais avec comme pour des tas d'autres choses. Moi je n'imaginais pas ma vie sans enfants mais je peux comprendre que cela ne soit pas le cas pour tout le monde. Il vaut mieux ça que faire des enfants pour faire comme tout le monde.
petitprunier a dit…
encore une fois je me retrouve complètement dans ton propos (ça finit par me faire peur, limite ;-) )...
moi aussi, plus j'avance, plus j'y réfléchis et plus mon choix de ne pas être mère se clarifie. a travers cette non envie, je ne revendique rien, ni liberté égoïste, ni angoisse, j'ai juste pas envie, point.Et c'est pas toujours simple. je préfèrerais parfois que ce désir d enfant arrive, je me poserais peut etre moins de questions... mais je refuse de le créer de toutes pièces parce qu'il le faut...
Mes amies aussi sont toutes maman ou enceintes, et pas toujours très tendres ni bienveillantes avec ma façon de voir les choses, comme si avoir un enfant était la validation d'une vie normale et normée. De mon côté, je ne porte aucun jugement sur celles qui ont décidé d'être maman, aussi je vis de plus en plus mal le fait que certaines (et encore une fois, pas de généralités) se permettent d'en avoir un -et de le faire savoir haut et fort- sur moi, qui ai décidé le contraire...
jt embrasse ma belle
Anonyme Amande a dit…
Voila. Tu as tout compris...

Il y a juste uen chose que tu n as pas aborde : un enfant se fait a 2 et si ton compagnon t en demandait un...? Ou te faisait envisager le bonheur familial a plusieurs, crois tu que cela aurait une incidince sur ta reflexion ?

Amandine, une maman folle d amour pour sa fille et pas prete d en faire une 2eme....
Castor ou Pollux a dit…
C'est effectivement courageux de t'exposer ainsi et d'assumer ce choix qui, j'en suis sûre, doit être difficile à exprimer. On parle plus haut du conjoint, c'est à mon avis là que cela sera le plus dur des cap a passer. Parce que tu parles de l'appel de la chair pour les femmes (dont on t'a parlé), mais elle est bien réelle chez les hommes aussi. Souvent plus tard, ne s'exprimant pas de la même manière, mais existante.
Moi, je suis maman de bientôt 2 petits,c'est arrivé comme ça un soir en regardant mon homme(l'envie d'en avoir hein!) je galère pour être une bonne mère (celle que j'imagine être une bonne mère) et je me trouve courageuse c'est sûr (quand même hein!). Mais je trouve que ton courage est à saluer et je souhaite que tu trouve un compagnon de route qui respecte tout ça. Je veux ajouter une petite note personnelle, la grossesse est justement le changement obligé pour sentir la venue d'un enfant (je le suis pour le moment, j'analyse c'est normal). Ton corps se déforme donc tu t'en détache un peu ou tout du moins le ressens différemment. Tes émotions te submergent et tu dois te contenir sans cesse. en réalité, tu expérimente physiquement tes changements émotifs qui feront ta future vie de mère. Je sais pas si tu suis ce que je tente d'expliquer? En gros, je trouve que la grossesse est un peu le training des parents. (oui, parce que les papas suent pas mal pendant qu'on couve).

Que dire de plus sinon, bois un coup pour moi et continue a être toi!
angel a dit…
Post trés intime et touchant d'authenticité. Je respecte ton choix et en effet quel dommage de jugez les femmes qui ne veulent pas d'enfants d'egoistes...
Pr ma part, j'ai jamais eu une envie d'enfant...parce que ma vie ne s'y prêtait pas tout simplement, pas le bon partenaire ou pas célib, pas prête, pas le moment, pas le besoin ni le désir, rien....Je me suis pas posé de question et de me dire que j'en aurai jamais ne me faisait pas grand chose. Et puis...ma vie a changé et j'ai tout simplement changé...Tout ce que je pensais être une vie épanouit et presque idéale s'est révélé maussade et sans plus grand interet et j'ai rencontré un homme. L'amour de cet homme m'as projeté naturellement vers une autre vie, vers d'autres désirs dont celui d'un bébé de lui, de nous...Et me voilà donc enceinte de 2 mois et crois moi j'ai peur, peur de pas être à la haiteur, peur de pas savoir, peur de pas l'aimé, peur de toutes ces souffrances que je pourrai pas lui épargné, peur de toutes mes travers qu'il pourrait hérités.Et pourtant ma vie se dessine sous un jour nouveau et si intense en amour.Une nouvelle vie, un nouvel amour éternel, de nouveau soucis surement aussi mais je n'ai plus peur davoir peur...
Dans tous les cas , je te souhaite du bonheur et de laissé ton corps et ton corps allez vers ce qu'il y a de plus essentiel et important pour toi...
Anonyme a dit…
Tes arguments sont clairs, il s'agit de ton ressenti et c'est tout à fait respectable. Non, les femmes qui ne souhaitent pas d'enfants ne sont pas plus égoïstes que les autres, bien au contraire. On a tendance à beaucoup idéaliser le fait d'être mère et lorsqu'on le devient, curieusement, on se rend compte que ça n'est pas toujours une partie de plaisir. Je ne parle même pas du sentiment de culpabilité qui te mine quand tes enfants devenus grands ne deviennent pas exactement ce que tu souhaitais qu'ils soient (heureux)... Merci pour tes articles de plus en plus profonds qui me marquent au fer route. Mille baisers ma chic fille.
Caroline.
jade a dit…
MERCI
oui merci, l'article de grazia m'a moi aussi déculpabilisée face à ce même choix et ça me fait du bien de lire quelqu'un qui pense la même chose. j'en ai assez de devoir justifier mon choix de vie, et assez d'entendre toujours les mêmes réponses: quand tu rencontreras le bon, quand tu seras plus âgée, t'es qu'une égoïste... je pense que le désir d'enfant ou pas est très personnel, et est propre à chaque personne, c'est le jeu de la société qui veut que pour être dans "la norme" il faut passer par la case mariage+bébé...
il serait peut être plus juste et plus vrai de respecter la liberté de chacun...
jade a dit…
MERCI
oui merci, l'article de grazia m'a moi aussi déculpabilisée face à ce même choix et ça me fait du bien de lire quelqu'un qui pense la même chose. j'en ai assez de devoir justifier mon choix de vie, et assez d'entendre toujours les mêmes réponses: quand tu rencontreras le bon, quand tu seras plus âgée, t'es qu'une égoïste... je pense que le désir d'enfant ou pas est très personnel, et est propre à chaque personne, c'est le jeu de la société qui veut que pour être dans "la norme" il faut passer par la case mariage+bébé...
il serait peut être plus juste et plus vrai de respecter la liberté de chacun...
Melle. Marion a dit…
délicate question. J'ai 23 ans. Autant dire que "j'ai le temps". Mon désir d'être mère n'a jamais été réel contrairement à certaines de mes potes, qui à 20 ans y pensaient déjà!
J'aime les enfants aussi. Enfin tout du moins, je ne les déteste pas!
Mais un peu pareil que toi je crois...surement trop de responsabilité en jeu: "est-ce que je suis capable de..."? (genre la peur de pas assurer). Surement aussi, un fond dégoïsme, la peur de renoncer à une certaine liberté, à un rythme de vie...
Alors un peu pareil que toi, on verra ce qui arrivera et d'ici là, Astalavista "baby" !
Lau a dit…
Le fait de vouloir des enfants a été quelque chose de viscéral chez moi, rien de raisonné, tout dans les tripes. Impossible de concevoir ma vie sans ! De toutes les façons, je pense que si on envisageait la maternité du point de vue de la raison, on ne ferait pas d'enfants, comme tu dis, la responsabilité qui en découle change inévitablement toute la vie quoi qu'on fasse ! Peut-être les femmes qui ne veulent pas d'enfants sont elles juste plus lucides ;)
En revanche, cela ne m'a jamais effleuré qu'il y avait un malaise avec les femmes qui n'en souhaitent pas... franchement,m^me de la génération de ma maman, certaines de ses amies n'avaient pas d'enfants et ça n'avait l'air de poser de problèmes à personne... et ce, dans des milieux pas forcément hyper ouverts...
Maman des villes a dit…
Marie..
Wait and See..
Et si tu ne changes pas d'avis..cela ne fait pas de toi quelqun d'égoiste..
Mais quelqun de libre dans ses choix...
Bises
Clem a dit…
Merci Marie.
Entre ton post sur la flippe de la trentaine et ce questionnement : vouloir ou non un enfant, je réussi à me retrouver.
Pour moi la réponse n'est pas encore trouvée mais je sais qu'un jour elle s'imposera comme une évidence.
Merci d'en parler sans tabous, sans jugements et d'être toujours aussi pétillante !
Au plaisir de continuer à te lire.
Coccinelle a dit…
Donc en fait, ce sont les gens qui ont des enfants qui sont égoïstes si je comprends bien?
Chacun sa vie, ce n'est pas un crime de ne pas vouloir d'enfants. Il y en a combien qui en ont qui les maltraitent?
Après, les gens qui jugent, généralement c'est qu'ils n'ont rien d'autre à faire.
fanny a dit…
bonsoir!

comme je partage ton choix (ou non choix)!
Et j’acquiesce d'autant plus tes propos,dans la mesure ou ne pas vouloir(d'enfant)est presque un gros mot,un tabou?

pourquoi être une femme rimerait forcément avec maternité?
triste considération quand même et très réductive!

à bientôt,mon "bébé" m'appelle (ma thèse ah ah ah!!!!!)
lecture très appréciée de ton blog!
Caroline a dit…
J'avais vu ce sujet sur un autre blog (MBDF), et une idée m'avait marquée dans les commentaires :

au fond une femme qui ne veut pas d'enfant pour les raisons que tu décris (ne se sent pas assez responsable, pas à la hauteur) ferait une bien meilleure mère que celle qui en fait pour des raisons "bidon" (genre "une étape obligatoire", "tout le monde en fait") tout simplement parce que dans ce cas, celle qui ne veut pas en faire est aussi celle qui attache le plus d'importance à l'éducation et l'épanouissement de son enfant, à sa capacité de l'aimer ! Ce qui fait peut-être d'elle la personne la moins égoïste des deux.

Parce que faire un enfant, c'est parfois aussi "l'imposer" à la société, à ses proches (pas forcément directement, mais rien qu'en changeant son propre mode de vie). Remarque que dans le cas où on a fait des enfants "parce qu'on en a envie c'est tout", ça passerait pour un acte égoïste si on se justifiait avec cette phrase pour n'importe quoi (d'autre que les enfants).

Je pense que c'est le don d'amour et de soi qui montre vraiment si nos motivations sont égoïstes ou non, que ce soit pour faire des enfants ou refuser d'en faire.

Et tes motivations font de toi une personne beaucoup moins égoïste que certaines mères (qui sont peut-être quand même un certain nombre). Si tu deviens maman un jour, soit tu seras une mère responsable et aimante (et tout et tout), soit tu seras tout le temps en train de culpabiliser, soit les deux, soit entre les deux... C'est ce qui te différencie des mères qui font des gosses sans se soucier complêtement de ce qu'ils deviennent.

(NB: j'ai 20 ans donc pas de projet bébé dans l'immédiat, mais peut-être, peut-être pas... j'ai tellement les boules de rater sa vie si je le mets au monde.)

Caroline
Anonyme a dit…
Je suis maman de deux enfants de deux et cinq ans, et je t'ai lue avec beaucoup d'intérêt : ce que tu écris, je le disais il y a quelques années, avant la trentaine en fait (oui, je sais, c'est typique...).
Et puis, ça m'est tombé dessus, après des années de vie célibataire insouciante et débridée, j'ai eu envie d'un homme avec lequel faire des enfants, et j'ai cessé de trouver intéressants les nases qui m'entouraient (artistes maudits, ados attardés, amants occasionnels et j'en passe) pour m'attarder sur mon homme, celui avec qui je suis encore aujourd'hui.
Pression sociale ? Instinct ? Envie de me caser ? Peur de vieillir seule ? Aucune idée !!!
Cela ne me ressemblait pas du tout, moi qui me visualisait très bien vieille dame indigne et sans descendance...
Mais je ne regrette pas d'avoir cédé à ces surprenantes envies : l'expérience que je vis avec mes enfants est sans pareille !
Par contre, je ne vais pas dire que je suis sur un petit nuage au pays de Oui oui et de la gomme magique : oui, c'est difficile de vivre pour d'autres quand on est habitué à vivre pour soi, oui, c'est une vraie responsabilité aussi, comme tu le dis si bien, oui, on a souvent peur de mal faire, ou pas assez bien...
Mais un enfant c'est beaucoup d'amour, à prendre et à donner, et deux enfants c'est encore le double !!!
Je ne vois que cette raison qui pourrait "justifier" de vouloir un enfant : l'amour d'un homme et l'amour des enfants qu'on aurait de lui.

Sophie
Anonyme a dit…
Bonjour Marie,

Mon premier commentaire sur ton blog. Je suis dans le même cas que toi (j'ai 28 ans), presque pour les mêmes raisons. Je t'approuve lorsque tu dis qu'on ne peut pas présupposer de notre capacité à être de bons parents et que chacun prend donc le risque de faillir à cette ambition, au détriment de sa progéniture. Ce qui m'étonne, c'est le manque de confiance en toi que tu sembles avoir dans ta capacité à être mère. Personnellement je pense pouvoir être une mère avec suffisamment de remise en question et de courage pour donner mon maximum à mon enfant et être un parent acceptable. Mon non-désir d'enfant ne se situe donc pas là, contrairement au tien, mais il le rejoint car ma certitude est : qu'un enfant qui n'existe pas ne souffre pas, et qu'il est donc profondément égoïste de mettre - pour notre convenance personnelle - un enfant sur cette terre, qu'il ne fait pas forcément bon connaitre et sur laquelle il ne fait pas forcément bon vivre, même avec les meilleurs parents du monde ou encore tout l'argent du monde. Ainsi comme tu le dis très bien on devrait plus souvent se poser la question de la responsabilité plutôt que d'enfanter car "c'est dans la logique des choses", ou "pour la sauvegarde de l'espère", ou "pour le don de la vie" et à mon avis, on devrait plutôt adopter tous ces pauvres gosses qui sont déjà là et qui crèvent de faim plutôt que de concevoir de nouveaux êtres (mais plus facile à dire qu'à faire, je ne suis pas encore totalement décidée pour l'adoption, pas sûre d'avoir le courage d'un choix sans regrets, ou alors avant ou après un enfant biologique) je ne suis pas meilleure que les autres malheureusement.
Désolée d'avoir été longue. Bravo pour ta sagesse d'esprit et bonne continuation, XoXo :)))
Benedicte a dit…
Comme tu dis, vouloir ou ne pas vouloir d'enfants est assez irrationnel ; je ne pense pas qu'on puisse utiliser des arguments pour ou contre mais il y a une chose dont je suis sure c'est que les deux décisions sont égoistes, celle d'en avoir peut-être encore plus car j'ai remarqué que ne pas en vouloir relève souvent (consciemment ou pas) du domaine de la peur. J'ai fait mes 2 enfants égoistement, sans penser à leur dur avenir dans cette société pourrie (et je remercie mes parents d'avoir également été égoistes, etc...). Et je crois aussi que le fait d'"avoir le choix" de nos jours, complique encore les choses.
Balibulle a dit…
Pas encore lu le Grazia (suis à la bourre d'un mois, au moins) mais j'ai hâte du coup, s'il est en ligne avec ce post passionnant et que j'ai lu avec quasiment... du soulagement.
J'ai exactement le même raisonnement que toi, et j'en suis pile à ce point de basculement que tu décris ("Des filles m'ont dit qu'un jour, ce désir d'enfant s'impose à la chair et tout ce qui faisait douter s'évaporait. Je n'ai jamais ressenti cela et pire, je ne l'ai jamais attendu").
Bon sauf que moi eh bien je l'attends, ce déclic-là. Avec un tout petit peu d'angoisse maintenant. Et si le déclic ne se produisait jamais ? J'ai toujours envisagé d'avoir des enfants et maintenant que le timing se précise, je me rends compte que je n'en ai toujours pas envie. Enfin pas encore.
Qu'on me donne l'envie, comme dirait l'autre !
Je suis partagée entre la peur d'en avoir et la peur de ne pas avoir envie d'en avoir. Je ne sais pas si je suis très claire.
D'autant que je suis d'une nature assez autoritaire et que je n'arrive pas à m'imaginer comme une mère "cool", contrairement à mon Homme. Bref ça promet de chier des bulles si on se reproduit :)
Le truc le plus étrange et qui m'a fait d'autant plus sourire en lisant les premières lignes de ton post, c'est que je suis poursuivie par une malédiction à ce sujet sur mon blog. J'ai régulièrement des questions là-dessus, sur mes projets de maternité et je les ressens de manière assez intrusive et violente, sachant que je ne suis pas encore au clair avec ça... Du coup merci à toi d'avoir pris le sujet à bras le corps avec aussi peu de politiquement correct.
modebea a dit…
C'est une décision difficile : avoir ou pas avoir d'enfant. Faire des enfants, simplement pour correspondre à une image du bonheur, c'est un peu court... Ne pas en faire, par égoïsme, le raccourci est vite fait. Dans un cas comme dans l'autre, nous pouvons le décider, oui, mais il y a les rencontres et une petite part de hasard. La vie quoi ! Avec ou sans enfant, je te souhaite du Bonheur !!!
cerys a dit…
1er com ^^ merci à toi ,je me sens moins seule aussi ...
bises
minhoi a dit…
je ne vois pas en quoi c'est egoiste de ne pas vouloir d'enfant. j'estime que ça ne touche personne d'autre que la personne qui n'en veux pas, le reste de la société n'est pas concernée par cette décision.

j'ai toujours voulu des enfants, par contre comme ça a été dit plus haut on ne parle pas souvent de "l'autre" j'aurais été peut etre capable de renoncer a faire des enfants si je n'avais pas rencontrer la bonne personne avec qui les faire.
Je sais que je ne suis pas la mère de l'année loin de là, j'ai deux filles dix ans et quatre ans et seule surement que j'aurais eu une énorme trouille de les élever, peur que ma seule éducation ne suffise pas.
Mais leur papa est formidable et il embelli tout ce qu'il touche moi la première, sans lui je ne serais pas une aussi bonne maman.
il compense là ou je peche et vice versa et puis surtout et oui c'est peut etre egoiste pour le coup mais j'ai eu envie d'avoir les enfants du mélange de nous deux les voir aussi blondes que leur père alors que je suis brune me ravie chaque jour.

donc voila pour dire que perso mon envie d'enfant a surtout été liée a cette rencontre avec leur papa sans lui je n'aurais peut etre pas eu le courage d'en avoir et surtout me sentir d'etre a la hauteur
Anonyme a dit…
Je me retrouve dans tes mots.
Ce sont des post comme ca qui rendent interessant et "pulsante" un blog mode.
Bravo.
Ciao Olga
Anonyme a dit…
J'ai 38 ans et n'ai jamais le "declic". Je n'arrivais pas a avoir d'enfant et me complaisais quelque part dans cette situation. Mais mon fiance rêvait d'être papa. Par amour pour lui, nous avons entame des examens médicaux afin d'avoir un enfant. J'allais faire mes examens et repartais contente de continuer ma vie habituelle (sans enfant donc resto, grasse matinée, shopping...). Mais en mars 2010, je suis tombée enceinte " miraculeusement ". Toujours pas de déclic, par contre mon fiance était aux anges. S'en suit une grossesse difficile (allitee pendant 4 mois dont 2 a la maternité). Je ne me sentais toujours pas prête mais me disait qu'il fallait assumer.
Cela 2 mois que notre petite fille est née et je n'ai jamais été aussi malheureuse. Je l'aime ce petit bout de chou mais je n'aime plus ma vie. Je regrette ma vie d'avant. Je passe mon temps a m'occuper d'elle et ai le sentiment de ne plus exister en tant que personne mais juste en tant que mère. Mon fiance me dit que ca ira mieux lorsque j'aurai un veritable échange avec ma fille. Moi je n'en suis pas sûre et culpabilise de ne pas me rejouir d'être mère. Quoi qu'il soit, même si je suis malheureuse, je m'occupe d'elle du mieux que je peux mais ce n'est vraiment pas évidemment de devoir a ce point faire preuve d'abnégation de soi.
Marie a dit…
Premier commentaire sur ton blog wouhou ! même si ça fait un moment que je le suis avec attention tellement il sort de l'ordinaire ( = bravo !)
Ton article m'a interpellée car moi non plus je ne veux pas d'enfant, et moi aussi je suis à peu près la seule dans mon entourage.
Seulement, moi je n'en veux pas car je ne les "aime" pas. Enfin, c'est un grand mot, disons qu'ils ne m'intéressent pas, ils m'ennuient même. Et pour toutes les raisons égoïstes que tu as énuméré, pour moi avoir un enfant = sacrifices, et des sacrifices que je n'ai pas envie de faire.

En revanche, en lisant tes arguments, je me suis dit, avec un sourire amusé sur la tronche, que tu en aurais sûrement un jour. Car tes arguments sont plutôt ceux de quelqu'un qui est fait pour être parent, vraiment, dans le vrai sens du terme... pas juste parce que "les bébé c'est mignons", ou parce que c'est "la suite logique", ou parce qu'on a envie de jouer à la poupée.
Le jour où tu auras sans doute assez confiance en toi, tu pourrais en avoir envie ;)
(si c'est le cas et que tu as tjrs ton blog, pitié ne nous gonfle pas avec ton mioche le plus beau-le plus intelligent-le plus qui fait caca qui sent bon ^^)
tu es juste une fille de ton époque ,une occidentale comme les autres qui veut être différente,voire même désinvolte.>>Je suis dans tout les blogs mode mais je ne suis pas une modeuse...j ecoute du gansta RAP...etc...
ton personnage est très marrant et presque attachant ...
pour revenir aux enfants...tant que tu ne ressent pas le besoin n en fais
Priscilla a dit…
Merci pour ce texte... Je me reconnais tellement dedans... & je crois que ça m'aide a assumer mon choix :)

Merci !
@nnoushka a dit…
Je n'ai jamais voulu d'enfant....d'aussi loin que je me souvienne!
Pourtant à 30 ans, le désir s'est imposé dans ma chair....et uniquement ma chair; désir physique incontrôlable oui désir réel non! D'ailleurs ça n'a pas marché!
Aujourd'hui j'ai 41 ans et toujours pas d'enfant ni d'envie d'en avoir...c'est pas tous les jours faciles de supporter la pression, les commentaires, les questions et les "t'inquiètes pas ça va venir...." ou "aujourd'hui on peut avoir des bébés jusqu'à 45 ans" ....
Au final ce qui me fait le plus peur, c'est de rencontrer quelqu'un qui pourrait éveiller ce désir, et que je sois trop vieille pour ça!
Mais ça....c'est la vie!
Le tout c'est de respecter ses envies et désirs profonds, car un enfant on ne peut pas le ramener au service après vente si on change d'avis!
Fred a dit…
Je ne me souviens pas m'être posé des questions avant de tomber enceinte. Je sais juste que ma fille m'a ramené à la vie.
(J'ai detesté ma grossesse. Voir mon corps changer, toutes ces formes... toi qui parle parfois de ta "petite poitrine", et bien mon 100 C a été un vrai choc!).
6 ans plus tard, avec le papa, nous avons désiré un 2ème bébé.
Et puis quand le test c'est révélé positif, je ne me voyais plus du tout avec un autre enfant que celle qui m'avait fait renaitre. Je pensais que mon coeur n'était pas assez grand, je ne m'imaginais pas vieillir avec mon homme... une vraie depression. J'ai avorté.
Personne n'a compris, tous mes proches me sont tombés dessus en argumentant biensûr que j'étais inconsciente etc etc, sauf que, au fond de mon être je savais que je n'aimerais pas cet enfant.
Cet avortement, j'y pense très souvent et douloureusement mais je ne regrette pas.
J'ai eu un fils 1 an après,et re-belote mon entourage m'a prise pour une "dingue" pensant que ce bébé était là pour me déculpabiliser d'avoir avorté, le remplaçer, juste pour me donner bonne conscience.
La différence c'est qu'à ce moment là, j'étais prête.
Pour autant, je ne me sentais pas plus responsable au sens "je suis adulte maintenant, je gère, j'ai mon job, mon appart, ma bagnole". Je fuis les responsabilités, le mot ADULTE me fait peur.
Je suis séparée du papa depuis plus d'1 an, il est parti, comme ça , du jour au lendemain et tous les 3, on s'est vraiment sentis abandonnés (ce que nous étions en réalité).
Le coup a été très dur, j'ai compris que je devais tout reconstruire, pour eux, même si j'étais totalement paumée et face à ce que j'avais toujours fuit, être responsable et gérer pour 3.
C'est vrai qu'être maman, c'est faire preuve d'abnégation, il aura fallut que je me retrouve seule pour le réaliser.
Je ne sais pas si je suis plus "adulte" aujourd'hui (moi, je m'en fous ) mais j'apprends.
La société est terrible car quoi qu'on fasse, ce n'est jamais bien ou assez. C'est dur de faire des choix, renonçer (beurk!) etc etc...

Je trouve que tu te poses les bonnes questions, et tes analyses sont brillantes.
Un jour tu sauras, tu sentiras ou pas mais au fond l'essentiel, c'est de rester libre.
Je te souhaite une belle vie Marie.

Désolé si ce que j'écris est confus, je me rends bien compte que c'est le bordel dans ma tête!
roca a dit…
quelle bouffée d'oxygène putain!!
bravo, tu sais g pas eu le temps de lire les com mais c vraimt raffraichissant de lire ça, j'espere que tes lectrices comprendront
telmt je suis cernée du contraire ça m'apaise
je me suis fait taclée le jour ou g eu le malheur de raconter avec humour que j'avais mis une tarte au mien, la premiere au bout de 13 ans (et j'espere la derniere a condition qu'il arrete les conneries)
on est ds une fucking société ou l'enfant a pris une place totalement hallucinante, la dictature de ruffo ça me casse les couilles
voila c dit
biz belle blonde et encore merci
Marie a dit…
Lise: Tout le monde a fait de même. Merde... Je te fais des bisous. Fort. Et croise tous mes doigts :-)

Miss Purple: Je survalide tout ce que tu dis :)

Alec: Ma mère, qui m' a eu à 20 ans, ne comprend pas tous mes questionnements, parce que dés qu'il y a questionnements, ça peut sérieusement remettre en question le désir d'enfant. A ce propos, il est certain que se demander est le meilleur moye, de freiner des 4 fers.

Diane: Merci ma beauté. Vraiment. Perdre l'insouciance, c'est vrai, peut-être que le problème se situe là!

Lilibulle: Merci pour tes mots rassurants, ils me rassurent.

ML: Exactement comme moi :)

The little world of fashion: Et tu as raison... :)Bise.

Wafa: En fait les 2 alternatives sont égoïstes. Oui, faire des enfants pour faire comme les autres est la pire des raisons...
Merci.
Bise.

Petitprunier: Je me souviens de cette discussion qu'on avait eu toutes les 2 à ce propos. La culpabilité quitte ton esprit donc? Je pense bien à toi. Je t'embrasse.

Amande que j'aime d'amour: Oui c'est vrai. Je ne l'aborde pas parce que ça n'est pas d'actualité. Tout simplement. mais une fois très amoureuse, chimiquement, je risque de perdre tout sens commun ;-) JE t'embrasse maman folle d'amour pour sa fille qui déchire!

Castor ou Pollux: Oui je vois très bien ce que tu veux dire. La grossesse comme training, j'imagine que c'est une bonne chose, sinon, ça serait sûrement trop violent cette histoire.
Va pour le coup.
Bise.

Angel: Merci d'avoir raconté ton histoire, c'est toujours surprenant ces changements de vie radicaux!
Merci. Beaucoup!
Et pour la conclusion de ton com, j'y travaille. :)

Caroline: Oh merci. Je suis vachement touchée. Je t'embrasse.

Jade: Exactement. La liberté bordel!

Melle. Marion: On verra, voilà, tout simplement :)

Lau: mais c'est vrai que les nanas de la génération de ma mère sont nettement plus décontractées avec l'idée de ne pas en avoir... La maternité est devenue plus importante je crois.

Maman des villes: Oui "wait & see"... Merci. Bise/

Clem: C'est très gentil merci :). PS: je crâne maintenant!

Coccinelle: Non! Qui a dit ça?

Les Chroniques de Cla: Voilà. Exemple un peu extrême mais voilà ;-)
Marie a dit…
Fanny: ;-) Non choix, oui, pourquoi pas!
Courage thésarde!

Caroline: MERCI. (En grand tu as vu?)

Sophie: Je ne vois, comme toi, que cette raison qui justifie... Merci.

Anonyme: Ne t'excuse pas d'avoir été longue, ça m'a beaucoup intéressée.

Benedicte: La peur, oui, c'est probable!
Et bien sûr que la possibilité du choix complique les choses...

Balibulle: En écrivant ce post Charlotte, je ne sais pas pourquoi, mais je savais que t'étais dans le même cas que moi. Ou pratiquement le même cas! Et l'intro qui disait "qu'il n'était pas super bon d'en parler sur la blogo", c'est toi qui me l'a soufflée :)

Modebea: Merci beaucoup!

Cerys: :)

Minhoi: Oui, c'est l'amour. pas un enfant dans l'absolu, mais un enfant pas amour. C'est vachement joli ce que tu dis... Merci beauté :)

Olga: :)Merci!

Anonyme: Ton commentaire m'a beaucoup touchée. Je ne sais même pas quoi te dire. je vais faire sobre.Je pense bien à toi et espère le meilleur. Vraiment. Je t'embrasse très fort.

Marie: Ah ouais carrément? Dans le pire du pire, compte sur moi. Si je vire dans le niaiseux, pète moi la gueule, je l'aurais bien mérité.

theBlack-parisian-way-of-mode: Voilà, exactement...

Strychnine Vox: :-)

Mademoiselle A: Oui respecter ses envies. merci.

Fred: Ce n'est pas confus, tu es très courageuse je trouve. Alors tu vas répondre que t'as pas le choix pour tes mômes mais vraiment, je te trouve courageuse. Et ça, ça n'a rien à voir avec l'âge adulte. :)))
Je t'embrasse, prends soin de toi et merci.

Roca: Tu m'as fait trop marrer... Merci!
pomaka a dit…
Je n'ai jamais ressenti ce besoin d'être mère, mais au bout de 9 ans avec mon chéri, ce qui n'aurait jamais dû arriver, arriva : l'accident, la tuile, l'impensable. Pour te dire, j'avais mal aux seins, et j'ai pensé "cancer" (rapport à ma mère qui a eu 2 cancers). Quand ma gynéco m'a dit "vous êtes peut-être enceinte", l'idée ne m'avait même pas effleuré l'esprit! J'ai tout de suite pensé à mon boulot! Comment j'allais gérer mon boulot? Panique à bord...
Et bien finalement, je suis bien contente que ce soit arrivé comme çà. Sinon je n'aurais jamais franchi le pas.
Tout ça pour te dire que je comprends et que tu es loin d'être un cas isolé.
Ma gamine a six ans, et je m'étonne encore parfois à réaliser que je suis "maman". Finalement,c'est pas mal.
elsa a dit…
Quel bel article (comme toujours) et si vrai. J'ai ma puce (de cinq mois) tout contre moi quand je t'écris, et pourtant je te comprends à mille pour cent. Pour moi être égoïste, c'est surtout vouloir, plutôt que ne pas vouloir. Et puis c'est être un peu prétentieux, un peu trop sûr de soit. Qui nous dit qu'on fera bien, qu'on rendra nos enfants heureux ? Trop de gens font des enfants par convention, ou pour jouer à la poupée...
J'ai du mal avec tout ça, surtout qu'à mon sens, mes parents n'étaient pas fait pour être parents (ma mère a géré, tant bien que mal, mon père a quitté le navire et s'est barré à l'autre bout de la France, il a un fils d'un ans et demi, un 'accident', avec sa femme depuis près de 15 ans, et bien au bout d'un an, il a trouvé un travail...à l'autre bout de la France, c'est dire si c'est pas pour lui).
Mon mec aussi, n'a pas vraiment des parents au top (pire même, un père absent qui ne veut pas saisir la chance de rencontrer son fils, qui est pourtant une si belle personne).
Aujourd'hui, je ne regrette rien, mais j'essaie de dire à mes copines de faire gaffe, de ne pas trop attendre. La grossesse j'ai trouvé ça nul, et avoir un bébé, c'est parfois très dur, fatigant, usant, et étouffant...
On devient transparente, on ne vit plus que pour la chair de sa chair. Et pourtant je ne conçois pas ça autrement, j'ai du mal avec les filles qui jouent à la poupée sans se soucier vraiment du bonheur ou du bien être de leur enfant, comme celles qui vivent exactement la même vie qu'avant, se contentant d'y inclure un bébé qui a peut-être besoin d'un peu plus que ça.
J'essaie, chaque jour, je m'applique à être une bonne mère, comme mon homme s'applique à être un bon père. Ce n'est pas facile et on fera pleins d'erreurs, mais j'ai fait ce choix de ne vivre que pour la rendre heureuse, et ça me va.
Après je sais que je ne veux pas qu'on lui offre de poupée (si elle en réclame à tord et à cri on avisera). Parce que pour moi on ne doit pas inculquer à une petite fille qu'elle sera mère. Elle aimera qui elle voudra, fille ou garçon, elle fera le boulot qu'elle voudra, et elle fera, toujours, les choix qui la rendront heureuse. C'est tout ce qui m'importe...
Swiss Gipsy a dit…
Wooow Marie ! Ça fait quelques temps que je ne suis pas passée ici (et ça me manquait, je dois dire !) et aujourd'hui, PAF ! je tombe sur cet article... Je n'ai rien à ajouter car en te lisant, j'ai eu l'impression de m'entendre. Je fais partie de ces "childfree" (mais pas intégristes, hein ?) dont parle cet article de Grazia, que j'ai lu dans l'avion entre Genève et Toronto et qui m'a fait réaliser que finalement, je ne suis pas si "Alien" que ça. En plus je tombe sur ton article et aaah ! Ça fait du bien à lire. Comme toi, j'aime les enfants, mais pour les mêmes raisons, je n'en ai jamais voulu et je ne pense pas changer d'avis de si tôt !
Bises, bises, bises :)
Anne.
Anonyme a dit…
Just like you, je ne veux pas d'enfant.
J'ai été taxée d'égoïste, d'immature (à cause de mon jeune âge), de ça changera, de c'est obligé t'en aura, et la psycologie à deux balles aussi du style 'c'est quoi ton problème à toi?"

J'estime qu'un enfant, il faut le vouloir avec ses tripes du fond du coeur et si c'est pas le cas, il existe un risque de pas accrocher.
On est dans une société qui juge et condamne vite, imaginez vous maman sans sentiments, c'est tabou mais réel.

Je respecte les petits, je les adore, mais on m'a dénuée de ce désir c'est comme ça.

Je refuse de me plier au politiquement correct, en faire un un jour pour faire taire les qu'en dira t on.
On a une vie, faut en profiter.

Ce qui m'agace c'est les gens qui respectent pas nos choix et qui se permettent de nous juger, de nous taxer de ceci ou cela.

Je suis nâvrée, mais être femme n'implique pas la maternité.
Etre femme n'implique pas des tas de choses, on est différentes et c'est tout.

=)

Merci pour avoir relevé ce tabou!

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