LE PRISME DU COMPLEXE


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(Ci-dessus, le cul de Sharon Stone)


C'est pour emmerder qui exactement les complexes?

Il parait que si une chose ne nous complexe pas, personne ne la remarque... Je parle évidemment du "petit complexe", de celui qui emmerde le matin devant la glace mais qui, dans le fond, n'est en rien un obstacle.

Dans mon dernier post, Mélo me dit en commentaire " Il ne faut jamais laisser ces complexes nous surmonter. D'autant plus que les autres ne les perçoivent parfois même pas ;)"

J'avais déjà pensé à cette phrase parce que, pour tout vous dire, je crois que c'est très vrai.

Adolescente, y avait 2 trucs qui me pesaient:

- Mon nez (tmtc rapport que j'en ai déjà parlé) Quoique le nez c'est tout de même un truc typique de l'adolescence. Ca pousse chelou un nez, ça a son propre rythme, ça évolue seul au gré du vent, bref, un nez, c'est vite autonome. Il attend personne d'autre pour grandir et grossir. Un nez, ça se la joue perso.

- Mes seins. Rapport que probablement Jane Birkin a un décolleté plus affolant que le mien. A 12 ans, voulant ardemment rouler de la galoche à mes semblables qui étaient, eux, encore titillés par un oedipe moitié fini et un certain goût pour le porno (ça n'a rien de récent contrairement à ce qu'on essaie de nous faire croire) je me suis, comme qui dirait, galérée au collège. J'ai finalement peu roulé de pelles et ai préféré me rattraper par la suite.

Jusqu'à 15 ans, je voulais réduire mon nez et augmenter franchement le volume de mes seins. Bref, je voulais être dans un truc de norme. Pas trop gros, pas trop petit, tout ce qu'il y a de plus normal.

On se moquait souvent de mes seins, comme s'ils m'empêchaient d'être une vraie fille. Ca me faisait mal au coeur. Je travestissais mon corps, grossissais mes seins, mais il n'y avait dans le fond rien à faire.

Le nez, comme il est en plein milieu de la figure, c'était moins simple mais il fallait bien, rapidos, prendre mon mal en patience, puisque je ne pouvais décemment pas me balader avec une cagoule H24. Mes profs principaux, auraient sûrement gueulé.

Et j'ai attendu les bras croisés sur le torse et la figure baissée quand on me parlait pour que le moins de gens possibles voient ce que je tentais au mieux de cacher.

En 2012 on en est où?

Je n'ai rien changé dans mon apparence. Rien (si ma couleur de cheveux mais c'est pas comme si c'était le propos) et je bénis chaque jour le seigneur d'avoir changé... J'ai pas changé physiquement (enfin si le reste du visage s'est vaguement harmonisé avec mon nez, il allait pas être autonome toute sa vie) j'ai changé de regard sur moi.

On m'a un peu aidé sur ce coup là. Mon amoureux de l'époque a joué un rôle majeur dans cette histoire (il parait que l'amour, c'est la guérison de la nature). Il était très beau et amoureux de moi. De tout en moi. Et il me le disait. Et ça me grisait. Et tout ce que j'aimais pas en moi, lui, il l'aimait.

Alors la nature a bien travaillé, mes seins j'ai commencé à les regarder objectivement et à les kiffer objectivement (ou pas mais c'est pas la question, l'appréciation n'a rien d'objectif, elle existe sous notre propre regard. Notre prisme. Notre goût).
C'est probablement l'une des parties de mon corps que je préfère et qui me caractérise le plus. Me faire opérer, depuis mes 16 ans, ne m'a strictement jamais effleuré l'esprit. Parce que je sais forcément que ça m'irait moins bien et que ça me va, je me trouve chanceuse avec ce que j'ai (ce n'est pas de la crânerie, c'est autre chose).

Ca j'en ai déjà parlé mais ce que je voulais vous dire c'est, sauf à 2 exceptions près (en 15 ans), jamais plus personne ne m'a fait une quelconque réflexion sur la taille de mes seins, et c'est pourtant pas faute de me balader moitié à poil, sans tricherie.
Ca pourrait être une question d'âge, mais non, puisqu'il m'arrive d'entendre en soirée, des filles se faire un peu titiller sur la question de la taille de leur poitrine. Des filles qui ont moins 1 taille de bonnet de plus que moi.

Il y a truc dans le complexe qui parle pour nous. Sans le dire vraiment, les gens doivent sentir que là, il y a une faille. Une fois le complexe analysé, compris, ciblé, il devient une arme absolue dans nos sociétés de fragiles et sentimentaux complexés.
Alors on se fait titiller, on sourit poliment pour ne surtout pas passer pour une fille trop premier degré sur les questions du physique et on rentre chez soi, on interroge lourdement son amoureux ou son amoureuse ("c'est vrai qu'il est moche mon cul?"), on se fait rassurer mais y a rien à faire, le mal est déjà fait, on ne croit pas son amoureux même s'il a été convaincant, on rentre, on se regarde, on acquisse et on y pense. Et on dort pas.

Les autres ne remarquent jamais des "anormalités" dans notre physique si celles-ci ne nous posent strictement aucun problème. Ce que l'on dégage sur la question est tout autre. Encore une fois, et on y revient à chaque fois, le monde est vraiment tel qu'il l'est à l'intérieur de nous. Il n'y a que ça à bosser, l'intérieur de nous.

Je vous embrasse, à demain, pour parler musique.



Commentaires

shoubbi a dit…
Et ben t'as bien de la chance. Moi c'est l'effet inverse, j'ai toujours eu beaucoup plus de seins que je n'en aurais voulu... et les commentaires ne se sont pas arrêtés, surtout les plus désagréables! Parce que quand on parle de complexe, on pense souvent aux petites poitrines, jamais à l'autre côté. Et pourtant c'est vachement plus stigmatisant, parce que ça ne correspond en fait pas aux canons de beauté "de fille" (de la mode par exemple impossible de trouver une chemise qui ferme), que c'est une galère pour s'habiller sans faire poupouffe, et parce que gros seins dans l'inconscient collectif c'est toujours bimbo sans cervelle.
Et c'est pas juste une question de s'accepter (ça fait longtemps que j'ai laissé mes complexes sur le sujet au vestiaires). Mais j'en ai marre que le monde entier fasse des articles "petites poitrines arrêtez de complexer" en expliquant à quel point c'est plus joli, comme si les filles "à poitrine" étaient forcément convaincue de leur beauté et pas les petits bonnets. Nan si t'as des seins tu dois forcément être RAVIE... sauf qu'en fait non! Et je me dis que mon adolescence, ma vie de tous les jours et surtout mes trajets en métro seraient vachement plus faciles si j'avais 2 bonnets de moins. Et encore une fois, pas parce que je complexe, mais parce qu'il est bcp plus facile de faire oublier au monde un peu de poitrine que beaucoup.
désolée pour la diatribe totalement désorganisée ;)
chloé a dit…
j'ajoute un petit bémol, sur la conclusion de cet article...
Tu dis que les autres ne remarquent jamais nos "anormalités" si elles ne nous posent pas problème.
Du haut de ma petite expérience, je ne suis pas d'accord.
J'ai une petite poitrine, mais elle a poussé très tôt, et j'ai pris la pilule tôt aussi donc j'ai gagné au moins un bonnet. Lassée de me sentir "engorgée" en permanence j'ai fini vers mes 20 ans par arrêter de prendre ladite pilule, admettant qu'elle ne me convenait pas. J'ai dégonflé considérablement, de partout. mais je n'ai jamais eu l'impression d'avoir une petite poitrine jusqu'au jour où l'un de mes amis m'a dit que j'avais le "minimum syndical". J'ai été extrèmement étonnée, j'ai commencé à regarder les seins des autres filles, et j'ai finalement découvert que, oui, j'avais une très petite poitrine. Et c'est devenu un complexe, peu à peu, contre lequel je lutte.

Tout ça pour dire que cette question de taille ne m'avais vraiment jamais effleuré l'esprit avant que l'on m'en parle, et pourtant peu à peu cela a créé un mal-être...
fouh a dit…
Oui mais souvent les gens pointent nos "anormalités" pour exorciser les leurs.
Combien de fois je me suis fait appeler bugs bunny au collège jusqu'au jour où j'ai enlevé ma main de devant la bouche pour rigoler parce que le plus beau gars du quartier m'avait dit que j'avais un très beau sourire ;bon ça se trouve il se moquait de moi, certes;-))mais mon sourire m'a changé la vie!
Je pense que nos anormalités sont nos plus beaux atouts, de plus en plus, bon sauf la cellulite qui commence à se trimballer sérieusement sur mes cuisses ;-)et hélas je ne vis pas au 18ème siècle

T'es belle comme un camion, Marie!
dididoumdida a dit…
Comme Chloé,je ne compte plus le nombre de défauts que je n'avais jamais remarqué jusqu'à ce qu'on le fasse pour moi : cuisse trop forte, hanche pas assez fine, cellulite, front trop grand (j'ai une frange principalement pour cette raison). Souvent c'est une petite phrase lâchée comme ça qui réveille un mal-être en nous, qui nous fait nous focaliser sur ce petit détail qu'on n'avait même pas remarqué...

alors peut-être que les autres ne remarquent pas les défauts sur lesquels on se focalise, mais ils remarquent ceux que l'on n'avait pas encore pointés!
Anonyme a dit…
Moi je suis myope comme une taupe et pas trop du genre à me regarder et encore moins à regarder les autres dans le détail. J’ai toujours vu les gens dans la globalité, leur personnalité étant même le premier critère d’intérêt. Et je suis d’accord avec les commentaires plus haut, mes complexes sont venus soit de remarques de mon frère ou de type avec qui je sortais. Enfin j’ai toujours essayé de passer outre mais j’ai travaillé dans la mode avec des canons et là comme par comparaison je ne me sentais pas toujours super à l’aise. Maintenant, quand j’y pense je me dis mais quelle débile.
J’ai l’impression quand même que les gens sont moins complexés et assument leur envie de s’habiller comme ils le souhaitent, bon peut être que chacun y va de son refrain, trop grosse, trop maigre, pas assez musclé manque un truc là etc… Je trouve bien les blogs de mode sur les gens de la rue pour moi ça décomplexe et montre les corps dans leur diversité et le choix des vêtements que chacun s’approprie. Rose
Leïla a dit…
J'ai eu des complexes ado (comme tout le monde non?) mais en grandissant, j'ai apprivoisé mon corps et mes cheveux frisés et tout va bien!
Par exemple, je pourrais être complexée par mes pieds de hobbit comme dirait ma tante parcequ'ils sont souvent critiqués mais je m'en moque. Il faut juste arriver à prendre de la distance.
unemarie a dit…
Finalement après l'adolescence j'ai fini par l'accepter, ce nez, en me disant qu'il faisait partie de moi, que cette tête, c'était la mienne... C'est vrai qu'on ne m'a plus fait de réflexion. Mais il y a 2mois on a du m'opérer de la mâchoire (avancer mon menton) et depuis je ne me reconnais plus... C'est pas qu'elle est plus moche qu'avant, cette tête (quoi que si) mais c'est tellement pas moi que si j'ose voir quelqu'un je suis là, tête baissée, écharpe remontée, main devant la bouche... et forcément on focalise tous les regards sur ce qu'on voudrait "cacher"... J'en avais déjà pris conscience, avant, et j'avais réussi a prendre assez de recul sur moi pour m'accepter comme ça avec le sourire (pareil pour les petits seins, d'ailleurs ^^) mais là... il faut tout recommencer... Même en ayant conscience d'empirer les choses en focalisant dessus ce n'est pas facile de passer outre... La vérité c'est que pour être "belle" ou du moins plutôt perçue comme telle, il faut s'en foutre, et sourire. Mais c'est pas toujours ce qu'il y a de plus aisé.

voilà voilà, 3615jeracontemavie :)
severi27 a dit…
Mais arrêtez de nous parler de vos petits seins à la fin ;-)
Comme l'a mentionné shoubbi, on peut tout autant être complexée par de gros seins !
Et non, pas facile de s'habiller quand votre poitrine empêche de fermer une blouse alors qu'elle tombe parfaitement. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû prendre une taille de plus à cause de ma poitrine (85D) ... pas question non plus de porter des décolletés sans avoir l'air d'une gourde vulgaire, non, non, ce n'est pas glamour de voir la raie de vos seins dépasser de votre chemise, pas plus que la raie des fesses :-)
Et je ne vous parle pas des remarques désobligeantes qui vont avec, quand j'étais ado, on m'appelait Samantha Fox, super glam :-/
A cause de ça, j'ai trimballé un vieux complexe en maudissant ce signe extérieur de féminité bien trop visible. Bref, il m'a fallu des années avant de m'en détacher et encore aujourd'hui je dois en tenir compte quand je fais les magasins.
Elisa a dit…
Je voulais revenir sur le commentaire de Shoubbi, que je remercie, déjà. Concrètement, depuis la 6ème les garçons ont toujours voulu me toucher les nibards parce que j'faisais déjà du bonnet B à cette époque, j'me faisais tabasser à la sortie du collège parce que les autres filles étaient jalouses, mais moi je ne comprenais pas, je ne comprenais pas leur réaction et ce corps qui changeait et je voulais vraiment que tout ça s'arrête, et sérieusement c'est quoi ce fantasme des GROS EINS ? A la base c'est quand même un truc maternel, tu nourris ton gosse au sein, mais l'autre jour en prenant le bus j'ai vu une énième affiche pour Chantal Thomas ou je ne sais quelle marque de lingerie, qui nous montrait une espèce de tocarde riant aux éclats en arborant un décolleté super généreux, et je me suis dit, tu m'étonnes que les mecs sont devenus des gros psychopathes du cul, parce qu'on nous les flanque au visage sans arrêt, et Marie je t'envie beaucoup, j'ai encore du mal à accepter les regards malsains de la gente masculine, et en même temps j'ai grandi en devant faire avec, et ce serait plus moi si j'avais un autre corps, mais ce serait bien qu'en 2012 on change un peu le regard qu'on a sur la femme, le regard qu'on a sur la femme par rapport à son corps, parce que parfois le plus dur n'est pas de s'accepter soi-même mais d'accepter le regard que les autres portent sur soi.

Je t'embrasse Marie <3
Elisa a dit…
Je voulais revenir sur le commentaire de Shoubbi, que je remercie, déjà. Concrètement, depuis la 6ème les garçons ont toujours voulu me toucher les nibards parce que j'faisais déjà du bonnet B à cette époque, j'me faisais tabasser à la sortie du collège parce que les autres filles étaient jalouses, mais moi je ne comprenais pas, je ne comprenais pas leur réaction et ce corps qui changeait et je voulais vraiment que tout ça s'arrête, et sérieusement c'est quoi ce fantasme des GROS EINS ? A la base c'est quand même un truc maternel, tu nourris ton gosse au sein, mais l'autre jour en prenant le bus j'ai vu une énième affiche pour Chantal Thomas ou je ne sais quelle marque de lingerie, qui nous montrait une espèce de tocarde riant aux éclats en arborant un décolleté super généreux, et je me suis dit, tu m'étonnes que les mecs sont devenus des gros psychopathes du cul, parce qu'on nous les flanque au visage sans arrêt, et Marie je t'envie beaucoup, j'ai encore du mal à accepter les regards malsains de la gente masculine, et en même temps j'ai grandi en devant faire avec, et ce serait plus moi si j'avais un autre corps, mais ce serait bien qu'en 2012 on change un peu le regard qu'on a sur la femme, le regard qu'on a sur la femme par rapport à son corps, parce que parfois le plus dur n'est pas de s'accepter soi-même mais d'accepter le regard que les autres portent sur soi.

Je t'embrasse Marie <3
severi27 a dit…
Marie,
Tu peux essayer de mettre tes réponses en gras, je n'arrive pas à voir où elles sont quand il y a beaucoup de commentaires ... je suis vieille maintenant, help me :-)
Anonyme a dit…
Salut Marie,

Je te rejoins tout à fait dans ta réflexion, pour avoir vécu quelques chose dans le même genre; mes seins sont des mini modèles aussi.
J'ai eu des remarques aussi entre 16 et 20 ans environ. En revanche je n'ai jamais été complexée, j'ai toujours aimé ma poitrine.
Mais comme j'avais beaucoup de remarques j'ai focalisé et j'attendais au tournant toute personne qui se risquerait à me dire un truc...
C'est le jour où j'ai totalement zappé tout ça (trop occupée à roucouler ;)) que les remarques se sont arrêtés aussi et je n'en ai plus jamais eu. CDFD.


Je termine par un petit conseil que j'avais lu un jour et qui va bien je trouve avec ton article: ne répondez jamais, à personne, à la question "quelle partie de ton corps tu n'aimes pas" ou bien "as-tu un complexe"...Ne pas attirer l'attention sur quelque chose qu'on est bien souvent seul à avoir remarqué... ;) !!

Bisous

C.
Lau a dit…
Je suis bien d'accord avec ton article!!
J'ai passé 2 ans à complexer sur mes seins, puis c'est passé à mes cuisses et mes genoux (c'est quand même moche des genoux non?) et aujourd'hui j'aime toutes ces parties de moi et je complexe sur mon ventre.

Le complexe on le fabrique et ce n'est pas facile de s'en libérer mais une fois que c'est fait, ça fait un bien fou.
Julia a dit…
Oh tient ! Pareil que moi !
Je n'en suis pas encore arrivée à cette "décomplexisation" mais c'est dans ma tête, et j'essaye d'y arriver ... !! Pas toujours facile de se défaire de nos complexes quand on est habitué à les dissimuler, finalement c'est comme la clope il faut s'y déshabituer !

(D'ailleurs je dérive là, mais j'ai arrêté, et tu avais TOTALEMENT raison !! C'est pas si difficile qu'on nous le martèle, j'y arrive !!)

J'ai lu les commentaires du dessus, et je comprends que les filles ayant de gros seins puissent se sentir "attaquées" (même si il me semble que le mot ne convienne pas) par toutes ces personnes criant haut et fort que les petites poitrines sont plus jolies etc, mais j'ai l'impression que du coup ça crée une compétition ! Chaque complexe est légitime, que ce soit pour de petits ou de gros seins ! On nous embête déjà assez sur la taille de notre poitrine, alors ce serait bête que même entre filles il y ait cette guerre du "c'est moi la moins chanceuse !"

Au lycée je me souviens d'une amie qui était carrément à l'opposée de moi, elle devait faire genre du 100D contre mon absence de seins à cette époque ! Finalement on a compris toutes les deux qu'il était difficile de faire oublier nos seins autant pour elle que pour moi (son super tee-shirt ample, et mon push-up ;) ) tellement on était concentré là-dessus ! Et c'est là que je trouve intéressant l'article de Marie, ce ne sont pas les autres qui doivent oublier nos complexes, mais nous ! Les gens voient lorsque l'on est bien dans son corps, et on doit sans doute dégager plus de beauté, de légèreté, que derrière trois couches de fringues ou tous les subterfuges mis en oeuvre pour y arriver !

Evidemment on tombe sur des gens qui ont parfois une remarque déplacée, mais la plupart du temps si on est bien dans son corps ça se remarquera, et les autres le ressentiront :) ! Du moins j'espère !!

En tout cas, j'ai beaucoup aimé ton article Marie !! :)
Anonyme a dit…
ouaip ...depuis que je ne fais plus de fixette sur mes mollets et que je porte des robes ben ça va mieux ....mais y'a toujours un naze pour me dire " PUUUUUUUUUUUtaIN comme ils sont musclés tes molllllleeets " et hop je suis mal .....
Les jours ou je suis en bad trip de ma tronche,je me souviens de J-B. Z en 6ème : " c'est dommage,t'es pas trop mal gaulée mais qu'est ce que t'as une sale gueule. " Je ne m'en suis jamais remise, je ne m'aime pas.j'ai 33 ans.
Le regard des autres peut quand même faire vachement de mal. Et même si j'ai appris à aimer ce que j'ai hérité , on me dit parfois que je suis charmante , je sais ce que ça veut dire: je ne suis pas belle.
Sinon j'ai quand même un mec adorable et deux enfants trop beaux eux , parfois je me demande comment j'ai fait et tout le monde me dit qu'ils ne me ressemblent pas du tout ....
fin de la minute psy . tas de la chance . t'es canon toi.
bonne soirée.
cécile.
Anonyme a dit…
Cela fait peu de temps que je suis tombé sur ton blog.
Je l'ai un peu parcouru et ce qui me frappe c'est que tu reviens très souvent sur le passé. Tu parles beaucoup de tes souvenirs, comme si tout cela n'était pas "évacué". J'ai comme théorie que notre corps et notre visage reflète ce que l'on est. D'où l'importance d'etre quelqu'un de bien maintenant. Enfin par rapport à ton "problème" de ce jour je pense qu'il vaut mieux regarder l'autre pour ce qu'il est et pas toujours pour ce qu'il te renvoie de toi.
Alain G
Nts a dit…
C'est trop vrai keskeutudis :) Comme d'hab! Bises
jb a dit…
c'est tout à fait vrai ! j'ai tjrs eu des petits seins et jamais été titillée la dessus pk je les aime comme ça (reflexion due a l'observation des merdes occasionées par une plus forte dotation du coté maternel :S)
Hawai a dit…
Passionnant comme sujet je trouve ! O_O

ça déjà c'est génial : " Une fois le complexe analysé, compris, ciblé, il devient une arme absolue dans nos sociétés de fragiles et sentimentaux complexés. "

Et puis celles qui ont dit plus haut que dès fois des gens vont nous faire la remarque sur des défauts qui nous complexaient pas : oui certes ça arrivera. 1) y'a des gouts différents (même si la société nous influence beaucoup), et 2) c'est souvent les gens également très complexé qui vont faire ces remarques désobligeantes (car on leur a rien demandé !)
Je le dis en connaissance de cause car j'ai trainé avec deux personnes au lycée qui ont critiqué le moindre carré de la personne humaine des gens non-stop, et c'est parce qu'elles étaient elles-mêmes complexés fortement (même si elles faisaient semblant de s'assumer à 100% façon "femme libérée" auprès des gens !)
Autre exemple : quand j'étais complexé par mon acné, j'ai scruté (sans faire de commentaires bien sur !) la peau de chaque personne vue pendant plus d'un an ! Et c'est en faisant ça que je remarquais que leur peau était pas parfaite, alors que si j'avais pas scruté j'aurai pas remarqué !

Et surtout Marie tu as raison dans le sens où si ce n'est plus un complexe c'est inattaquable : qu'on me fasse remarquer que j'ai des minuscules seins et je répondrais "merci" car je les aimes bien maintenant ! ;)

(et oui je confirme que les gens qui te disent que tu es laide dans ton adolescence ça marque énormément, mais en faite c'est dommage de se gâcher la vie pour ça !)

Bisous !
Anaelle a dit…
Ca depent je dois dire.
Les complexes, quand j'étais petite, ce sont les autres qui me les ont filé. J'avais un vrai gros nez! Mais vraiment.. Petite, mon surnom c'etait nez de cochon, et tu as beau bien te sentir dans ta peau, jusqu'a 15 ans, les gens quand ils t'agressent ca va etre sur un truc un peu different un peu: les fesses plus grosses, les cheveux bouclés (bêêê??) un prenom bizarre.
Les complexes viennent des autres.. et ensuite, je suis d'accord avec toi: ils restent!
Et si ce sentiment reste avec nous, les autres en profiteront.

Je suis bien dans ma peau aujourd'hui. Par contre les gens sont tjs la. La semaine derniere, alors qu'il regardait ma montre, un collegue qui m'a fait remarqué mes poils sur les bras. Mes petits poils sur les bras!!!! Nan mais attends. Ce mec critique absolument tout, le probleme vient d'un mnaque de confiance en lui il recherche toujours le petit defaut et va en rire. J'ignore.
Mnt voila, si il y a 15 ans je me serais teint les poils des bras en blond, aujourd'hui je les ai regarder et je me suis dis "beh voila, c'est mes bras, je suis faite comme ca , et je les aime mes bras pas si poilus" ;)
Je te fais des gros becs ma Marie xxxxxxxxxMUAAAAAAAAHxxxxx
Camille a dit…
Je suis tout à fait d'accord avec toi Marie, moi qui suis encore une adolescente qui passe son temps à se plaindre de son corps, mon père me dit toujours que si j'accepte ce qui ne me plaît pas chez moi, et que je ne cherche pas à le cacher, les autres feront moins attention... Mais aussi, j'ai aussi des petits seins (et je sais bien qu'ils ont encore le temps de grossir mais bon, "jamais contente") et plusieurs fois, des amis m'ont dit que les seins finalement c'était pas vraiment le plus important, ou en tout cas, pas ce qu'ils recherchaient en priorité chez une fille, et je me sentais un peu plus normale et j'étais beaucoup plus fière de mes seins (j'en suis pas arrivée à les exhiber à tout va quand même hein ;)). Et en voyant vos commentaires, je me dis que j'ai encore du temps, pour finir par m'accepter comme je suis, voilà ;)
Marie a dit…


Shoubbi: C'est vrai que je connais moins ton problème et que nous (les filles à petits seins), on imagine moins que c'est un problème...
mais de ce que tu décris, oui je comprends que ça doit être relou!

Chloé: Ben disons que si les gens remarquent des trucs, si ça n'est pas un problème pour nous, ça se sent alors que si me disait un truc avec lequel je ne suis pas d'accord, ça m'en bouge une sans remuer l'autre (classe!) et tout retombe comme un soufflé. tu vois ce que je veux dire?

Fouh: "L'amour c'est la guérison de la nature" *__* (j'ai les dents un peu en avant, et je pense que les sourires imparfaits sont cool. Vraiment cool)
<3

Dididoumdida: (les gens sont complexés, alors ils aiment bien la ramener). Pour mon nez, c'était une copine du collège qui avait pointé ce défaut, avant, j'avais jamais vu... Comme toi.

Rose: Tu trouves les gens moins complexés maintenant?

Leïla: Exactement.

uenmarie: J'imagine que ça doit être bizarre. il doit falloir du temps pour ce genre de choses, non?
Tu as raison pour être perçu beau, il faut se sentir beau.
je t'embrasse et j'espère que ça va s'arranger <3

Severi27: Oui c'est vrai qu'on crâne un peu (si tu m('avais dit ça y a 10 ans, je t'aurais pas cru ;-))
Perso, les gros seins, je trouve ça classe. Sexy et classes. jamais vulgaires. Tous les seins sont cools.
Bisous.

Elisa: taper pour tes seins? le collège; c'est vraiment un truc de ouf!
Tu as raison dans tout ce que tu dis (j'en reviens pas que vous soyez matée par plein de mecs un peu excités, je trouve ça fou...)
Je t'embrasse fort aussi Elisa.

Severi 27: ouais je vais essayer ;-)

C.: Comme toi, exactement comme toi!
C'est vrai que ne pas répondre, c'est la meilleure chose à faire.

Lau: les genoux ça craint un peu ouais! mais ça craint chez tout le monde :)

Julia: T'as vu comme c'est fastoche la cigarette, avant de le voir on peut pas s'imaginer...
La comparaison entre ta copine et toi est vachement bien trouvée je trouve, c'ets tellement vrai!
Merci gros bisous.

Cécile: ce qui me frappe à chaque fois c'est de voir comme les remarques au collège ont pu avoir des conséquences qui existent encore aujourd'hui, tout ça est tellement fou...
Sauf que je crois bien que le charme, c'est vachement mieux, plus utile et surtout ça vieillit mieux :)
Je t'embrasse.

Alain G: C'est vrai mais ça n'a rien à voir avec le fait d'avoir digéré ou pas des trucs, c'est que je trouve que c'est une matière intéressante pour analyser des comportements d'aujourd'hui! Mais oui c'est vrai, vous avez raison. Merci pour votre commentaire.

My Liberty: :) Gravêêê

Ju': on est d'accord!

Hawai: je suis d'accord, la société est complexée, donc elle trouve toujours quelque chose à redire.
J'ai adoré ce commentaire, je suis d'accord avec tout ce que tu dis!
Bisous.

Anaelle: Comme toi, le nez c'est un complexe qu'on m'a donné auquel je n'avais fait attention (auquel je sais que je n'aurais jamais fait attention!)
Le coup des poils sur les bras c'est vraiment "t'as que ça à inventer...", incroyable.
je t'embrasse fort aussi.

camille: (et puis tu sais quoi, y a beaucoup de garçons qui aiment les petits seins, donc). Et je suis vachement d'accord avec ton père.
Bon courage, bise Camille.

Aube a dit…
Alala Marie! Je devrais faire lire ton blog a mes copines dis donc...

Anecdote:

Une soirée gonzesse (du vin des pizzas et un film qui pue et que c'est fait exprès)

d'un coté les trentenaire ou presque et de l'autre les un poil plus jeunes... TOUTE la sainte soirée, les un poil plus jeune nous ont parlé de leur complexe. Et entre elles, elles se disaient "mais naaa, tu te plains mais y a pas de quoi regarde moi ce cul... toi t'es bêêêlle au moins!"

Y a un moment j'ai plus tenu... Ce truc de se rassurer entre gonzesses, ça m'enerve au plus haut point en fait.Parce que ça marche PAS (plus). Donc j'ai ri, pas exprès hein. c'était nerveux et pis 'merde a la fin'... De la grande biche (qui compte les calories, a des mains horribles, des sourcils qui se barrent en couille, des points noirs etc etc...)qui se fait draguer en permanence et qui le remarque pas ("ils sont si gentils avec moi ces gars la..." ouais ma belle, ils te trouvent bandante, ça aide...) De la jolie blonde (aux pores dilatés, encore une belle invention des cosméteux pour nous faire complexer ça!)qui se trouve énorme du cul alors que son mec lui dit qu'elle fait une génocide fessier dès qu'elle part a la salle de sport ("adieu les fesses... snif...") j'en ai rajouté une couche et à chaque fois, j'y ai dis "ouais ouais, gros cul ,on sait que t'es difforme et large du pore"... Et la petite souris... alors elle, elle était tellement mignonne et tjs a s'excuser de prendre la parole, d'exister en somme. Là, c'était le pompom, alors quand elle se plaignait d'un truc je faisais l'addition de tout ce qu'elle trouvait moche "ouais je sais, les cheveux filasses, le grand nez de sorcière, les nichons inexistants et les mains crochues, on sait...."

Et à elles de me regarder et de me dire "toi tu t'en fous? en meme temps, t'es belle... mais c'est cool de s'en foutre... tu nous apprends dis?.."

J'ai pas eu la répartie de dire ma somme de défauts a moi. Les yeux globuleux façons poisson, les dents en avant ("Hey jolly Jumper" si si on me l'a dit...), le torse de birkin sur les hanches de Marylin avec les jambes de Julia roberts (bonjour les proportions!), la bouche trop petite pour contenir toutes ces dents ("et quand tu s*** ça va ton mec?") Et le nez en trompette et ce petit ventre ("t'es belle mais tu serais parfaite si t'avais pas ce petit ventre...") Tout ça, je m'en cogne!!! Je m'en fous, je m'en balance! Mes seins? jamais de problèmes de gravité. Ma bouche? ça passe ou ça casse mais quand ça passe, c'est du "wouah, vous avez un joli sourire miss, il éclaire tout" -- rapport au nombre de dents, ça fait de la surface réfléchissante...Mes yeux? De biche ouais! Je suis pas maquilleuse pour rien... Fais peter les liners! Mon bidou? il est confortable merci... Pareil pour mon cul d'ailleurs! GRos? na, moëlleux..
Tu sais pq j'ai pas eu la répartie ?? Parce que j'avais oublié! Je te jure! Quand elles me demandaient "toi? y a rien qui te déplait chez toi?" Je disais bah non! Parce que c'est vrai. Sans me trouver bandante au possible, je sais que je me plais et que je plais. So fuckin' what?

Et dieu que je me sens bien! D'ailleurs on s'est regardées avec les presque trentenaires et on se disait que franchement, on kiffait la life nous! na mais ho!
Aube a dit…
(ceci dit, je vais te le dire mon secret... J'ai eu un amant, le plus beau des plus beau. Pour moi hein... Le gars que tu regardais a l'école en te disant que jamais il serait a toi tellement t'étais ingrate... Bein celui là, je l'ai dragué (oui madame, je l'ai cherché tiens! même que j'ai osé.) je lui ai plus. Et même que je le soupçonne de m'avoir aimer un peu plus (entre amants, ça se fait pas hein...) Et bein, à 26 ans, je me suis guérie. Même qu'un jour il m'a photographiée et que j'ai jamais eu l'air aussi épanouie. Je crois que ça a du commencer avec lui ma nouvelle vie avec moi...)

Et donc, pitié, souriez les filles. cette énergie perdue a se regarder le nombril... Pfff...


(post très long, pardon... c'est pour feter ton retour , na!)
Anonyme a dit…
Au final, savoir qui souffre le plus des petits seins ou gros seins ou quoi que ce soit, je crois que ce n'est pas vraiment la question. Un complexe est un complexe, personne n'est plus légitime pour dire ce qui est le plus difficile à vivre.
Ce qui est fascinant par contre, cette capacité que l'on a a se pourrir la vie, au final pour pas grand chose.
On passe des heures et des heures à se dire que l'on doit ressembler à un modèle, on se persuade que si on ressemble à ce modèle physique on se sentira mieux, que nos problèmes seront résolus.
Parce que c'est bien ça que l'on se dit face au miroir, non ? "Si j'avais des plus gros seins, je plairais plus aux garçons, je me sentirais mieux dans ma peau, ..."

Le plus difficile dans la vie, c'est peut être d'accepter qui on est, que l'on ne ressemblera peut être jamais au modèle des magazines.
Et peut être que se détacher de la conception matérielle du beau corps (gros seins, ventre plat, longues jambes, tralala ...) peut nous permettre d'accepter notre beauté telle qu'elle est, et peut être par là toucher l'essence de la beauté. Parce que je pense sincèrement qu'il est possible d'incarner la beauté de manières tellement différentes et diverses, que se focaliser sur le 'ce qui est considéré comme beau', c'est aussi oublier ce que la beauté va au delà du corps.
Sans tomber dans le cliché 'la beauté est intérieure', je pense que la beauté rayonne. Que la joie, le bonheur, le fait de lâcher prise tout simplement, ça se voit. Au delà des supposés défauts.

(Au fait, merci Marie pour ton blog!)
Hélène a dit…
Tout ça est super bien analysé, merci Marie pour ce billet.
Anonyme a dit…
moi, j'ai du mal aveç ma poitrine qui n'est pas forçément super généreuse mais qui donne l'impression que je fais un bonnet D dès que je porte un soutif à armature...en ce moment , je ne trouve que ça en boutique, quand je cherches un soutif qui soit simple (triangle, non rembourré, sans armature), la vendeuse me dit "ça ne se vend pas, alors on en propose très peu,dans cette collection, il n'y en a pas..",pas les moyens d'aller pioçher dans les marques , donc je me contente de soutifs basiques H et M,le suel modèle pas rembourré du magasin... marre des soutifs ultra-rembourrés qui me donnent des seins de" Gretzel à la fête de la bière!!!"En plus, la mode est faite pour les petits seins (du moins la mode que j'aime, Isabelle M, Sandro, Iro, Heimstone...), t'imagines le marçel résille IM sur un 90D, ça fait vite grosse pouffe" so 2002", un perf ouvert sur un tee blanc décolleté (hyper sobre sur une fille à petits seins) fait penser aux mecs que tu croises "toi, tu cherches, pouffiasse de la mode"...bref, beaucoup de filles doivent t'envier aussi...
Anonyme a dit…
Je ne suis pas particulièrement d'accord avec toi sur "Les autres ne remarquent jamais des "anormalités" dans notre physique si celles-ci ne nous posent strictement aucun problème". Je m'explique. Lorsqu'une personne pointe un sujet sensible, nous allons forcément le prendre à coeur et ruminer. idem si on est mal dans sa peau. La moindre réflexion devient souffrance. Si t'es bien dans tes pompes ou si tu acceptes tes défauts, tu te moqueras des réflexions... ou les oublieras très vite. Mais l'humain est dur. Pour se soulager, il critique ouvertement style "Je pointe les défauts des autres histoire de me dire, qu'au final, je suis pas si mal". La bienveillance n'est pas maître, loin de là...

J'ai un regard un peu dur. A mon sens, pour beaucoup, nous réfléchissons à mieux nous sentir dans notre peau. Mais parfois en oubliant que notre acceptation de nous passe avant par l'acceptation des autres.
Audrey a dit…
Non-mais! C'est dingue tu pourrais avoir décrit mon cas! Mon nez, je le trouvais trop gros à mon adolescence. Mes seins, inexistants (mais vraiment). C'est mes deux premiers copains qui m'ont fait décomplexer (mais même maintenant je respire quand même à fond avant de me montrer en maillot de bain).

En fait, on se rend compte qu'on s'est acceptée quand lorsqu'on se fait titiller (ça m'est arrivée récemment au cours d'un dîner d'amis, mais très gentiment on parlait d'un voyage au Brésil et de ce qu'on pouvait y faire :p, et forcément qu'est-ce qu'on m'a suggéré...), on trouve ça limite marrant, on sourit, on trouve un ptit truc bon enfant à répondre sans réfléchir, et SURTOUT on n'y repense pas 3 heures après, le feu aux joues...(souvenirs d'adolescence qui remontent là).
Anonyme a dit…
Aube merci!!!

N'empêche toute cette énergie gâchée, à se rendre malheureuse pour rentrer dans les cases du regard de l'autre. A se soumettre au discours dominant de ce à quoi on devrait ressembler. A cette violence que l'on s'impose sans même s'en rendre compte tellement elle est intégrée... Il est temps de s'en foutre de la taille de son cul ou de ses seins, afin de consacrer son énergie à des trucs plus sympas! des bises à toi Marie et à toutes les chouettes personnes qui commentent ici!

Cess
AD a dit…
Les complexes...c'est d'abord dans son propre regard, nan...c'est pas même que dans son propre regard ? L'important c'est l'allure, l'harmonie, ce halo qui se dégage de nous, qui attire et ensorcelle...Moi j'ai peut-être un grand nez...je dis peut-être parce que je ne suis plus très sur d'avoir un grand nez...cette "habituation" m'est venue...heu...en me disant que c'était moi et que comme c'était moi, et bien j'aimais bien...faut JAMAIS laisser les autres nous transgresser...et puis ça m'est venu aussi en lisant Marcel PROUST dont je raffole...le héros tire sur son nez afin de ressembler à Charles SWANN qui est pour lui un modèle...du coup, ça m'a comme décomplexé...Ma chérie, elle est un peu comme toi (on se tutoie hein ?)...toujours à me dire "Doudou (c'est moi), tu ne trouves pas que j'ai grossi ?"...Bon ben là, si tu dis "oui", t'es quand même un peu mort, nan ? C'est la question où tu perds à tous les coups...En fait, comme ma chérie je l'aime fort fort, je ne vois pas si elle a grossi un peu...je l'aime toujours comme elle est...pas que je ne la regarde plus, pas que je cherche la paix domestique...nan, mais je la trouve toujours aussi belle...donc, le complexe c'est d'abord dans le regard de soi, et jamais dans celui de l'amour ! CQFD (celle qu'il fallait décomplexer)...Biz (on se biz hein ?) AD
Anonyme a dit…
Bonjour,

je dois dire que je ne suis pas peu fière d'être citée dans ton article :)

Je m'identifie entièrement à ce que tu viens d'écrire et c'est la preuve que nos complexes d'une période de nos vies finissent parfois par devenir ce que nous préférons... ironique, non ?

Pour ma part, j'ai des phases, je peux être complexé d'une partie de mon corps pendant des années avant de passer à une autre, puis une autre (comme ça pas de jaloux ! ;) )

hum... ça témoigne sans doute plus d'un manque de confiance en soi... J'en parlerais à Freud ;)

Bonne continuation,

Mélo.
Anonyme a dit…
Merciiii Marie pour cette prise de conscience! il y a en effet un vrai travail sur soi à faire!
chloé a dit…
oh et juste pour confirmer, cela a été déjà dit mais c'est un grand pas en avant dans la prise de distance face aux critiques: les gens blessants sont toujours des gens complexés, qui souffrent et/ou jaloux.

Ce n'est pas une excuse mais ça aide à relativiser...
C a dit…
Heyyyy copine! J'ai aussi une touffe de cheveux bouclés, un nez que j'aime pas et des nichons moitié moins gros que ceux de birkin... Je suis bien d'accord avec ce que tu écris. C'est aussi un mâle qui m'a réconcilié avec moi-même... Par contre, j'assume pas encore tout bien, mais j'y travaille!
Laure a dit…
"Un nez, ça se la joue perso"

Mon dieu mais c'est tellement ça! Tu as trouvé exactement les mots pour en parler. C'est que je pense depuis des années.
Et également, je ne m'en suis pas rendu compte seule, moi c'est lorsque je me suis vue de profil sur une de mes premières/primitives vidéos. Cela m'as provoqué un réel choc et étrangement, c'est à partir de ce moment là que les autres l'on remarqué aussi.
C'est con mais je voulais aussi le faire modifier, je médite encore mais j'ai été très étonné de la vague d'avis négatifs (tout en étant objectif) de mon entourage sur cette opération qui pour moi était capital. Aujourd'hui, j’apprends doucement mais surement à cohabiter, à l'accepter et à le voir différemment. En grande partie grâce à mes proches et surtout mes nouvelles rencontres. Qu'en effet, je n'aurais plus ce visage particulier et finalement, je perdrais le centre de mon identité. (Évidemment, car un nez, c'est bien connus, ne peux pas être plus au centre. Damned.)
La Ringarde a dit…
Non moi je me suis toujours adoré! j'ai toujours été une bonasse ;)
Cool ton blog Mari. Je lis tes chroniques depuis quelques semaines toujours avec autant de plaisir. Bises
Alice a dit…
Hello Marie,
Je suis en train de me relire tes articles en ce moment, un par un dès que j'ai un peu de temps, et dans celui ci je me reconnais pas mal. Je me revois encore à 15 ans (j'en ai 21) à rêver de chirurgie esthétique et d'une poitrine généreuse, j'en étais malade. Aujourd'hui, c'est totalement l'inverse dans le sens où, comme toi, j'ai vraiment apprivoisé ma poitrine, j'aime mes seins et je sais qu'une poitrine plus grosse ne m'irait pas. Ce ne serait plus vraiment moi. Je ne sais pas si porter mes tee-shirt transparents en lin en laissant apparaitre mon soutif noir en dentelle serait aussi simple sans mon micro-A. Je me souviens encore des vendeuses d'un magasin de sous-vêtements quand j'avais 18 ans, qui m'avaient dit avec un air narquois que ma taille n'existait pas en magasin, j'avais été un peu blessée, bon, pas affreusement bouleversée mais quand même,vexée. Et puis le temps est (un peu) passé et il y a encore deux semaines, je vais en magasin pour m'acheter un soutif et la vendeuse s'étonne que je ne porte pas de rembourré. "Pourtant, quand on a des petits seins, on cherche à tricher !" D'ailleurs, cette marque commercialise ses soutien-gorge non rembourrés à partir du B seulement... Mais là, je n'ai pas été vraiment touchée, même plutôt un peu fière mais je ne saurais pas bien expliquer pourquoi. Je trouve que ça me va, et que davantage de poitrine, ce ne serait pas moi. On pense toujours qu'un complexe sera toujours présent, jusqu'à ce qu'on comprenne qu'au final c'est pas dramatique. Que ça peut même être un atout, ou qu'on peut s'en foutre à défaut d'aimer.
J'aime énormément te lire et regarder tes vidéos, tu dois être une chouette nana et ça se ressent.
Je t'embrasse Marie,
Alice

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