POINT CORPS / POIDS / CLOPE
Intro :
Salut les copains,
j'espère que vous allez tous bien !
Vous noterez qu'un retour moins d'un mois après le dernier billet, ça claque. Je ne suis que fierté.
Avant toute chose, vous avez dû voir que l'en-tête du blog ne s'intitule plus "Une Chic Fille", j'ai envie de changer ... Et comme je suis douée d'une grande créativité, j'ai mis mon prénom. En attendant, j'ai déjà demandé aux gens autour de moi comment je pourrais appeler le blog ! Parce que la chic fille, je trouve ça plus super adapté et puis je voulais quelque chose de plus neutre. Moins jeu de mot / Moins girly / Moins un truc qui a 10 ans et que c'est vieillot maintenant.
Alors si vous avez des idées, ça me ferait bien plaisir.
Billet du jour : (et billet qui nécessite que vous posiez au moins un RTT)
Pour le billet du jour, je voulais refaire un point sur le corps, le poids, la nourriture, ma bataille.
Bien, pour les nouveaux de la bande (sait-on jamais), je suis une ancienne très mince fumeuse qui a stoppé son vice il y a presque 7 ans et qui depuis a pris du poids ... Beaucoup de poids ... Pas les 5 kilos réglementaires ... Non ... pas même les 10, j'ai été en roue libre.
J'ai tenté de remédier à cela mais mon coup de fourchette étant franc et massif, j'ai comme qui dirait plutôt échoué.
Ca me soule d'être moitié grosse. Ca me soule parce que ça rend tout plus relou (c'est le cas de le dire) et que se porter est une expérience dont j'ai envie d'avoir fait le tour. C'est chiant pour le sport (putain que c'est chiant), pour les fringues, pour le moral, pour l'été et pour l'estime de soi.
La vérité c'est que j'aimerais être au-dessus de cela mais ce n'est pas le cas, je passe mes étés beaucoup trop couverte pour que cela soit confortable et je dois dire que j'ai beau me forcer, essayer de me dire que je m'en fous, que c'est pas grave, que je suis en bonne santé (ce qui est vrai et relatif en même temps, le surpoids, en ce qui me concerne, ne ressemble pas peu ou prou, à la santé que j'avais avant lui, mon corps (et ça m'est spécifique, je ne peux parler que de ma propre expérience) n'est pas dans la joie d'être même quand il ne se regarde pas dans le miroir, je me trouve objectivement en moins bonne forme).
Malgré tout ce que je viens de vous décrire, malgré la lourdeur, malgré le souffle court, malgré les cuisses qui se touchent, je n'arrive pas à changer mes habitudes notamment alimentaires.
Habitée par toute l'ambivalence de mes conflits internes (en psycho, j'ai appris ça cette année, cela s'appelle un conflit intra-personnel ), je n'arrête pas le Coca autant qu'il le faudrait, je ne mange pas assez bien et comme cette année a été dure physiquement et intellectuellement mon cerveau ne faisait que quémander du sucre et docile comme je suis, j'ai fait n'importe quoi.
Après les lectures des billets de Caro (Pensée de Caro) sur le docteur Zermatti, je me suis dit que pour arrêter d'autant manger, il fallait simplement que je ne mange que quand j'ai faim et que j'arrête de manger quand je n'ai plus faim...
Simple, non ?
Ben dis comme ça, grave simple.
Une tentative, 2, 10 ... Je n'y arrive pas ! Je mange beaucoup trop et sans fin.
C'est étrange parce que je n'ai pas tant l'impression de gérer mes émotions de cette manière (sincèrement, je ne bouffe pas de stress ou de tristesse) ... Alors merde, pourquoi je ne réussis pas à faire un des trucs les plus basiques du monde, écouter la faim de mon corps et s'y fier.
Je vous jure, ça parait simple, ça fait des mois que j'essaie de manger à ma faim et je n'y arrive pas.
"Ni rire, ni pleurer, ni haïr, mais comprendre."
Spinoza (ouais je sais je suis relou avec Spinoza)
Pistes de réflexion :
Alors après les x années passées à me flageller sur la question ou à me moquer de moi, ou encore à ne pas me regarder directement dans la glace, j'ai décidé d'envisager cela sous un angle différent.
Plus d'émotion qui déborde, j'ai eu envie de comprendre ce qui, finalement, se cachait derrière cela.
Ouais parce que durant ces x années, j'ai essayé de me "dresser", de me faire entendre raison (sans réfléchir à ce qui s'était passé), de "faire attention" (ce qui est très relatif puisque à part stopper le Coca quelques jours on ne peut pas vraiment dire que je m'y suis sérieusement atteler or, j'ai bien besoin d'une éducation alimentaire parce que même si je vois ce qu'il faudrait faire, ben je le fais pas ... Pourquoi ? Pas une foutue idée), bref de faire preuve d'auto-autorité, ça a toujours très bien marché avec moi, mais là zéro résultat ! C'est quoi ce bordel ?
J'en suis arrivée à une étrange conclusion (oui parce que si j'écris ce billet c'est parce que j'ai trouvé une piste qui, même si elle ne m'a pas encore emmenée sur le chemin de l'allègement, a le mérité d'être peut-être pertinente) : J'ai réussi d'arrêter de fumer facilement (alors que c'est souvent qualifié de difficile) mais manger normalement, quand j'ai faim tout simplement (et jusqu'à ce que la faim cesse), et bien dernière son caractère a priori naturel, je n'y arrive pas.
L'autre soir, on discute Yassine et moi, et on arrive à parler de poids.
Je dis encore qu'il faut que je maigrisse ...
" Tu veux perdre combien de kilos ? " qu'il me demande
... " Je sais pas combien je veux perdre "
" C'est quoi ton poids idéal alors ? "
Du tac au tac je lui réponds à , le poids des cuisses qui ne se touchent pas.
Oui c'est cela que je veux. je ne veux pas d'une taille spéciale (même si fatalement ça implique d'en perdre) mais ce dont je veux me débarrasser, c'est de l'inconfort corporel voire de la douleur (les cuisses qui se touchent ça fait mal et ça fait tellement mal qu'à chaque fois que ça arrive, c'est à dire tous les étés, j'en suis rendue à mettre des genres de cyclistes pour limiter les dégâts (glam sa race)).
Je ne souhaite pas que remettre mes jeans d'avant et pas penser à comment je me sape vu que je me sens bien dans tout, non, j'en suis même plus à espérer ça (ça craint, en vous écrivant tout ça, je me rends compte que j'ai perdu tout espoir, putain) j'en suis juste à vouloir ne plus trop avoir mal aux cuisses cet été (enfin entre autres mais vous voyez l'idée) ! Et mettre des jupes tranquille.
(Ouais j'ai prévenu que ça serait long mais vu mon rythme de postage, vous avez au moins 1 mois pour le lire, du coup, j'y vais franchement)
Donc on continue la discussion avec Yassine et il me parle de la relation toute particulière que j'entretiens avec la nourriture et dont je ne me suis pas aperçue.
Depuis l'arrêt de la clope, la nourriture occupe une place centrale dans ma vie.
Quand je vais à la fac par exemple (en Airb&b) je me fais des paniers de ouf, je ne supporte pas de manquer du moindre truc, la nourriture c'est devenu dans ma vie méga central en plus d'être un plaisir. Je suis plus gourmande que la plus gourmande de tes copines.
Et vraiment, je ne trouve pas que cela soit en soi un problème, mais en en parlant avec Yassine, je me suis souvenue que fumeuse, c'était avec la clope que j'avais ce type de relation. J'anticipais, jamais en panne de clope et kiffais fumer.
J'ai toujours été surprise de la facilité avec laquelle j'avais arrêté de fumer. Et bien en fait, je n'avais peut-être pas tout à fait arrêté de fumer.
" C'est peut-être maintenant que tu vas vraiment arrêter de fumer !" me dit Yassine.
Et d'un coup ça s'est éclairé, il avait raison, j'avais tout bêtement déplacé mon addiction, c'est pour ça que ça avait été si simple et c'est aussi pour ça que je mangeais autant.
En arrêtant de fumer j'avais peur de l'ennui, l'ennui de ne plus fumer.
Et quand je mange sans faim, c'est exactement ce que je comble, une certaine forme d'ennui. Ni la tristesse, ni la colère, non l'ennui un peu vague de celle qui ne sait pas quoi faire pour occuper ses mains. Alors ça parait facile à compenser l'ennui, mais détrompez-vous, en tous cas de mon côté, c'est plus compliqué qu'il n'y parait.
Ca plus cette conasse d'habitude qui n'aide personne et c'est comme ça que je me retrouve là, à vous écrire et à manger grosso modo comme une ado qui n'a peur ni de grossir ni de la mauvaise santé. Mais qui à l'intérieur d'elle-même se regarde comme une étrangère sur laquelle elle n'a pas le moindre pouvoir.
Le problème, c'est que ça va sûrement être plus difficile de modifier doucement mon rapport à la nourriture et à manger à ma faim et juste à ma faim parce que cela nécessite de la mesure et de l'équilibre.
Je ne peux pas, comme avec la clope, arrêter de manger. Si vous me lisez depuis longtemps, vous savez que je suis bien meilleure dans la radicalité que dans la mesure et là, je vais devoir apprendre à la faire.
Conclusion :
Du coup je sais pas trop comment m'y prendre, est-ce que je dois considérer cela comme l'arrêt du tabac avec un commencement difficile et un équilibre qui se rétablira à mesure que le temps passe ?
Peut-être que j'aurais besoin d'aide et que seule ça va être difficile ?
Vraiment je ne sais pas ...
Je voulais vous faire part de ces petits pas de réflexion qui, même s'ils ne modifient pas encore mes comportements, m'aident à y voir plus clair.
Si vous avez des pistes, idées, prolongements de réflexion, des trucs qui pourraient m'aider, je vous en serais sincèrement reconnaissante. Et je dis pas ça pour la forme parce qu'en vrai mes cuisses qui redoutent les meurtrissures estivales et moi on a besoin d'un petit coup de main.
Je vous embrasse bien fort.
Je reviens un peu vite.
Du love et du love
Commentaires
On m'a conseillé de voir un hypnotiseur ou un microkiné,j'ai choisi le microkiné ,j'ai rdv au mois de juillet.
Cela a très bien bien fonctionné avec mes amies(pour d'autres soucis que le poids),et il faut parfois plusieurs séances.
Des bises
Belle journée
Je me retrouve dans ce que tu écris. J'ai aussi arrêté de fumer facilement (après 15 ans de cigarette) en 2011, et j'ai pris 15 kilos :-(
Et sans arrêt, j'avais une idée fixe: "MANGER"!!! (des pâtes, des gâteaux, des Kinder Maxi, du Nutella, et la farandole de fromages qui va avec). Je mangeais tout le temps et n'importe quoi!
Cela accompagné de la pensée que "c'était mieux quand je fumais": "j'étais plus mince, j'avais plus confiance en moi, je courais facilement, je passais plus de temps dehors..." etc.
En gros, j'avais eu un arrêt facile du tabac, cependant j'avais encore envie de fumer.
Alors, en novembre 2015, j'ai craqué, et j'ai acheté des cigarettes, et j'ai fumé (3 paquets en 6 mois). Et j'ai été physiquement dégoûtée. Mais j'avais encore envie de fumer.
Alors je suis allée sur Internet et je me suis inscrite à un programme d'arrêt du tabac par vidéo (le plus connu, je pense).
Maintenant, la simple idée de fumer me donne littéralement envie de VOMIR. Voilà, ça, c'est fait ;-)
Depuis, bizarrement, mon rapport à la nourriture a changé tout seul, et j'ai perdu un peu de poids "sans rien faire".
Je mange de tout (même des cochonneries, mais sans abuser comme avant), et je fais juste attention de ne pas sauter de repas: quoi qu'il arrive, petit déj, déjeuner, goûter et dîner. Je me déplace au maximum à vélo et à pied, et je suis le programme le plus light de l'application gratuite NTC. J'ai encore du chemin à parcourir (team "cuisses en feu en été"), mais j'y crois!
Je pense que tu es sur une piste, quand dans ta réflexion, tu lies tabac et nourriture!
Bonne chance et bon courage!
Bisous
Une idée me vient. L'ennui peut-il est comblé par une nouvelle activité qui produise du plaisir sans atteindre la santé, de type nouveau rituel lecture, nouveau rituel coup de fil avec telle ou telle personne?
Aussi, Yannick peut te donner des pistes de connaissance de soi à partir de l'énneagramme qui pourrait justement te donner des pistes de nouveaux rituels plaisir pour combler l'ennui...
Des bises!
malheureusement, je ne peux te parler que de mon rapport à la bouffe, en espérant que ça te donne quelques pistes de réflexion :
- pour ce qui est du sucre (coca, barre chocolatée etc.) dans mon cas, j'ai remarqué que ce truc fonctionnait comme une drogue ! Je m'explique : quand j'arrête, les 1ères semaines sont un vrai calvaire, je me sens comme en manque. C'est l'étape la plus horrible. Si je passe cette étape, ça ne me manque plus du tout, et en plus, si je remange une barre chocolatée ou quoi j'ai littéralement l'impression de me faire un shoot de sucre. Très intéressant l'effet du sucre sur le corps après un "sevrage", cette sensation de sentir que c’est beaucoup trop pour une personne, mais en plus que le corps en redemande ! Et c’est cette fameuse sensation qui m’a permis de ressentir le côté drogue du sucre, donc son côté néfaste. Ceci étant dit, perso je ne veux pas arrêter le sucre, juste qu’il ne fasse pas trop partie de mon quotidien. Je m’autorise les phases trop sucrées, mais je limite ça dans le temps. Parce que comme je disais, c’est une drogue ce truc.
- pour ce qui est de préparer son panier à l'avance : dans mon cas, c'est lié à la peur de manquer. Je me suis obligé à faire face à cette peur, tout simplement en arrêtant les paniers. Et je n’étais pas forcément bien en faisant ça, mais en tout cas vivre cette peur m’a fait voir qu’elle était moins grosse que dans ma tête. Je lui ai fait face pour lui donner moins de place. Plus tu es obsédée par l'envie de mieux gérer la bouffe, plus t'as envie de manger. c'est assez bizarre... Par donner moins de place, je veux dire accepter de te laisser distraire par autre choses, comme tes amis, un sport marrant à pratiquer.
- pour ce qui est de perdre du poids, accepter que ça va te prendre des années. Je trouve que la meilleure façon de perdre du poids, c’est de commencer par faire ce taf de suppression du sucre du quotidien, tout en mangeant des trucs trop cool à l’heure du repas (bon, pour moi des spaguettis bolo c’est trop cool, mais passons). Tu supprimes le sucre, tu donnes moins de place à ce contrôle de la bouffe en faisant tout un tas d’autres activités (perso je me suis mises au jonglage, à la danse, à l’accro yoga, des trucs où tu te dépenses, mais comme c’est fun, tu t’en rends pas compte, et en plus t’as envie de revenir la semaine d’après). C’est là que enfin, j’ai commencé à entendre les signaux de mon corps. J’ai par exemple noté que si je me fait un truc fat et bon à midi, ben le soir, j’ai envie de légume. Mais ça, ça prend des années, parce que tu perds très lentement. Très lentement, sans reprendre ce que tu as perdu. J’ai aussi accepter le fait que j’ai des grosses phases ou je mange littéralement de la merde. Et je laisse vivre cette phase, je la savoure, mais comme je disais plus haut, je la limite dans le temps. Parce qu’on est des être humains, et manger tout le temps de façon healthy, ben ça me fait chier. On n’a qu’une vie. Et en plus, comme c’est des phases temporaires, ce que tu as pris en kg pendant cette période disparaît bien vite.
BOOM le pavé commentaire !
Franchement baisse la garde et fais toi aider. ce n'est pas du tout une affaire de faiblesse, il y a des simplement des choses qui sont insurmontables seul(e) alors qu'il y a des gens dont c'est le metier et qui peuvent te faire gagner un temps considerable.
Tu as bien analysé la situation, maintenant l'application c'est une autre affaire. pour moi ce n'a rien a voir avec la volonté, la volonté tu l'as deja puisque tu en parles et que tu as profondement envie d'un changement.
Voici les deux grandes pistes auxquelles je pense
- un psy de la bouffe, avec qui tu pourras analyser et surtout delbloquer les choses qui sont la cause des comportements que tu voudrais modifier / supprimer. On peut faire un semblant d'analyse seul mais debloquer des situations complexes dans son coin je n'y crois pas.
- un coach sportif mais avec une approche holistique qui au dela du nombre de squats, prendra bien en compte ta situation / contexte. je sais que le coach ca fait bateau, mais personnellement je trouve ca extremement efficace et motivant. Efficace car un coach peut t'amener physiquement beaucoup plus loin que ce que tu ne ferais seule, tu as plus vite des resultats et motivant car tu redecouvres un peu ton corps et ses perspectives. Et la la bouffe devient un moyen, ce qui est tres different je ne sais pas si tu me suis.... ca peut aider a ce que ca devienne moins central.
apres biensur tu peux essayer l'hypnose et l'acupuncture mais sans vraiment debloquer mental ou relais de motivation (=>sport et coach) je pense pas que ca soit vraiment efficace.
Bon courage a toi je suis sure que tu vas y arriver.
j'en profite pour rajouter que j'aime beaucoup ton ton, et que je te trouve tres belle sur les photos que tu mets de toi sur insta!
Aude
Je vais tâcher de faire bref et synthétique:
- pour le nom du blog: Marie c'est simple et sans chichi, ça se la raconte pas, ça te ressemble en fait; alors pourquoi pas?
- pour la bouffe: un nutritionniste.
Parce que le problème de la flagellation/culpabilisation (qui a déjà, je crois, souvent été évoqué ici) peut, peut-être (ça fait bizarre ce double-"peut"), être (ah merde, double-"être") utilisé de façon positive. A savoir que la pensée de se pointer au RDV du mec qui t'a pondu un joli programme en lui disant "Bah non, j'ai rien suivi de vos conseils" va te causer une sorte de stimulation permanente pour faire des efforts. Comme pour le sport (si je suis pas claire): aller à la salle parce qu'on a payé 500 balles l'abonnement, parfois ça stimule plus (pour "rentabiliser" l'investissement) que devoir se forcer à aller courir (comme ça, gratos, sans payer).
Et accessoirement, ça peut être utile pour l'éducation alimentaire, revoir les bases, etc...
En dernière option, payer Yassine (qui a l'air plutôt sympathique et de bon conseil) pour faire quotidiennement un trajet jusqu'à la benne avec toutes les bouteilles de Coca et autres cochonneries qui traînent dans les placards.
Je te souhaite bon courage, et de ne pas oublier d'être bienveillante envers toi-même: accepter qu'il y a un problème, c'est déjà un bel effort de fait, et c'est bien :)
Schmoutz (c'est un bisou alsacien - mais tu dois savoir en fait, Nancy c'était pas si loin).
Céline D.
je voulais simplement te dire que ton critère des cuisses qui se touchent n'est pas valide.
Je suis mince, mais j'ai les cuisses qui se touchent et parfois s'irritent en été... un peu de crème Nok, et surtout pas de matière synthétiques et les choses vont beaucoup mieux.
Il te faut d'autres critères pour t'accuser de tous les maux, celui-ci n'est pas applicable...
A bientôt la Chic Fille (moi je le trouvais extra ce nom, et depuis quand faut-il que les choses changent pour être bien?)
Un bisou.
Et je comprends le truc des cuisses qui se touchent mais t'as une chevelure de dingue, on va pas se mentir. Et je trouve ça mega mega sexe !
(Désolée je fais pas avancer le shmilblik) ❤️
Tiens c'est drôle, j'allais te conseiller sans hésiter le yoga, et le premier commentaire l'a déjà fait !
Trouve un professeur que tu aimes bien, un horaire pas trop chiant, et vas-y.
C'est une immense découverte pour les gens comme toi (et moi) angoissés, mal avec eux-mêmes sans trop savoir pourquoi... Immense comme une bonde qui s'ouvre au fond de la baignoire, et qui va te faire évacuer lentement tout ce qui stagne. C'est une source de joie immense le yoga.
ça ne te fera pas perdre de poids directement bien sûr, mais ça peut faire bouger ton sentiment d'ennui, et assez vite.
Bonne route Marie !!!
la vie , l'amour , le poids , dieu, les clopes...tou tça quoi :-)
et , après Spinoza , pierre dac: why not?
Je n'ai pas de solution toute prête mais je comprends TELLEMENT ce que tu ressens. Comme piste, je te propose mon propre cheminement. Pour faire bref : 44 ans, 3 enfants, fumeuse, pas sportive, image de soi pourrie depuis 42 ans, prise de poids, perte de poids, régimes en tout genre, angoisse du manque et sentiment d'insecurité solidement ancré.
Depuis 2 ans, une prise de conscience : j'aime mon corps (coup de tonnerre et applaudissements!) bon, ça ne suffit pas à perdre les 26 kg qui sont là, mais j'ai senti un déclic opérer. Je suis la personne avec laquelle je vais passer le plus de temps dans ma vie, alors autant que se soit agréable !.
Une copine m'a embarqué à la piscine pour faire du renforcement musculaire en bassin, et là : fiât lux : je peux bouger, sentir les muscles travailler, et surtout kiffer comme une baleine dans la pataugeoire !
Et double bonus, cette faim insatiable, cette impression de "vide" au creux du bide disparaît au fur et à mesure des séances de sport. L'endorphine est mon nouveau shoot!
Alors ok, je résous pas encore le pb de fond, mais je cultive un retour au bien être et à la bienveillance envers moi. Du coup j'ai moins de crises de boulimie sucrées. Je découvre que mon corps et mon cerveau sont potes et je commence à diminuer cette putain d'angoiisse permanente.
Voilà ma piste de réflexion : trouver ce qui te nourrit en dehors de la seule alimentation, t'aimer (en commençant par petites touches : oh quelles adorables cuisses ? Quelle belle chevelure? Quel regard?) - je sais, ça paraît dingue.... et pourtant!
Je te souhaite d'avancer sur ton chemin et t'envoie plein d'ondes positives.
Keur avec les doigts :-)
Pour la nourriture... m'est avis que poser ce "diagnostic" de la substitution cigarette - nourriture, c'est déjà un grand quelque chose. Je n'ai pas de conseil parce que je patauge aussi souvent. Disons que comme pour pas mal de choses, je résous le problème en évitant le problème: pour ne pas manger de choses qui mettraient mon corps dans l'inconfort, je ne les achète pas. C'est très pauvre cette stratégie (encore plus formulé en raccourci :) ), donc je me retire sur la pointe des pieds.
Je découvre ton blog. Pourquoi as tu arrêté de fumer?Tu pensais que c'était nocif pour ta santé et au vue de ton blog tu es hypocondriaque à mort .Donc dis toi que trop manger c'est comme fumer :c'est nocif- Trouves qu'est ce que tu compenses avec la cigarette ou la bouffe tu doit avoir un manque une angoisse quelque chose
pour cette relation à la nourriture, au corps..., je pense à :
- un psychologue pratiquant l'hypnose ou l'EMDR, qui souvent pratique également la sophrologie
- un psychologue pratiquant les TCC (thérapies cognitivo-comportementales).
Inutile de préciser que je suis moi-même psychologue. Il me semble important de travailler avec quelqu'un d'extérieur qui est dans le non-jugement et dans la bienveillance.
alors "le poids des cuisses qui se touchent pas", tu dois le savoir, c'est un non-sens puisque avoir les cuisses qui se touchent ou non n'est absolument pas corrélé au chiffre de la balance mais tout simplement à la morphologie. Tu peux donc être très mince et quand même ne pas avoir de "thigh gap" (ou "avoir des mermaid thighs", c'est plus joli). Si le frottement des cuisses te fait mal en été, t'as plusieurs solution : l'application d'huile de coco (qui soulage, mais ne prévient pas), ou encore mieux, de crèmes comme la bariédem d'Uriage ou la Nok d'Akileine (spéciale pour les frottements chez les sportifs). Les cuisses qui se touchent = c'est absolument normal, et y a rien de "mal" ou de "honteux" à avoir une crème pour empêcher les irritations.
Si ton seul et unique objectif c'est d'arrêter d'avoir mal aux cuisses en été, comme tu le déclares dans l'article, alors t'as juste à investir dans la Nok et bim, le problème est réglé. De rien.
Sauf que j'pense que si c'était aussi simple que ça, t'aurais déjà googlé "frottement cuisses solution" depuis belle lurette et tu serais tombée sur les mêmes recommandations que je viens de te donner. Donc le problème est pas là. Et pour les problèmes d'image de soi et de rapport conflictuel au corps, j'ai pas de remède miracle malheureusement. J'en bave aussi. J'essaie juste d'être bienveillante, et de pas culpabiliser quand je n'y arrive pas. Des fois j'aime pas mon corps, et c'est comme ça. Je peux pas me forcer à l'aimer, mais je peux au moins arrêter de me haïr encore plus de ne pas l'aimer. On est tou-s-tes belles et beaux. Courage.
Ah et juste un truc : quand tu dis "je suis en bonne santé (ce qui est vrai et relatif en même temps, le surpoids, en ce qui me concerne, ne ressemble pas peu ou prou", tu mets sur le même plan le fait d'être gros et la mauvaise santé. Sauf que les deux n'ont rien à voir. On peut être gros, sportif, et avoir une alimentation et un mode de vie sains, comme on peut être très mince et avoir une hygiène de vie socialement considérée comme toute pourrie. Donc fais gaffe à pas relayer des idées fausses et grossophobes.
Bonne journée Marie !
Je découvre la crème Nok, ça a l'air chouette.
Certains te conseillent yoga (c'est bien, mais ça ne muscle pas ni ne fait mincir, à moins que tu en fasses 4h par semaine) et le jeune (hardos, faut pas se mentir).
Perso, je te conseillerais une ou deux semaines dans un cadre hyper agréable à ne t'occuper de rien et où on te nourrit sainement. A toi de voir où ce serait (cure, ta mère, des potes, etc.), mais je pense que cela te remettrait le cerveau en place, ce qui te permettra ensuite de te lancer sur de nouvelles bonnes habitudes. Le sucre est effectivement comme une drogue, faut se désintoxiquer mais il ne sert à rien de se battre la coulpe trop longtemps quand on mangé du chocolat ou bu du coca.
Good luck!!
Tu espères "le déclic"/"le truc", il viendra peut être d'une phrase un peu rude qui te vexes, d'un nouveau job, d'une envie soudaine de retrouver la fille d'avant. J'ai pris 5 kilos de l'arrêt de la clope + 5 d'essayer de perdre ces 5 kilos.. Là je reviens au fondamentaux "Qui ai-je vraiment envie d'être ?" ben une femme bien dans ma peau, qui aime son corps et en tire de la force pas des jérémiades sans fin..; Donc je me pèse, je refais du sport et je mange maigre. Jusqu'a mon objectif. xoxoxo
Ton areticle m’a fat beaucoup de bien, car sur les réseaux sociaux ont est constamment envahit de ces filles aux formes parfaites qui s’exposent à la vue de tous. Et moi derrière mon ordinateur je regarde mes petits bourrelets et mes cuisses tout en mangeant du chocolat, et là je me dis merde !
Je lis souvent tes articles et je te trouve vraiment très jolie, sûre de toi. Je ne pensais pas que tu faisais partie des filles ordinaires avec ces petits tracas ! Ce post me rapproche de toi, on a tous des faiblesses et ben ça fait du bien de le lire.
Pour ma part : Finit le corps de nos 20ans, j’en ai bientôt 27 et j’ai pris du poids (enfin des formes disons), j’ai beau faire du sport, mes formes ne bougent pas. L’épreuve des cuisses qui brulent l’été je l’ai eu aussi.
J’ai appris à m’aimer et à m’accepter. Le sport est devenue un plaisir et plus une torture (je fais du sport pour MAIGRIR et je mange de la salade, Oh bon dieu non c’est de toute façon mission impossible). Je mange à ma faim, je suis en plein travail d’acceptation sur mes phases «je bouffe du sucre ++ car je stresse », ces périodes là font partie de mon quotidien c’est ma manière de gérer mes périodes de stress (exam, peines amoureuses…).
Je me dis aussi que chaque femme est belle car nous sommes toutes uniques. Alors moi, Caroline, je suis belle car j’ai des formes, j’aime la vie et ce qu’elle nous donne (de la bouffe merveilleuse, du vin incroyable). J’adore voyager et manger local. Mon rêve est de réaliser un tour du monde culinaire. Qui sait, j’y arriverai peut-être un jour.
Tout ça pour te dire qu'être à l’écoute de son corps n’est pas simple, ça prend du temps mais tu vas y arriver, petit à petit.
En revanche tu vois pour moi la clope est un supplice, j’arrête 3 mois, je reprends, je re-re arrête et re-re-reprends et ça depuis trop longtemps. Je tente aussi de trouver un moyen pour y arrêter à VIE !
Bref, Merci Marie de ta sincérité. Beaucoup de filles se sentiront plus proche de toi grâce à ce post, serrons-nous les coudes et n’hésitons pas à publier nos petites astuces qui ont fonctionné pour nous.
xoxox
L'ennui n'est pas forcément négatif malgré ce qu'on veut parfois nous faire croire dès l'enfance ou plus généralement dans notre société en mouvement permanent. L'ennui/l'inactivité est utile, il a une fonction. Il sert à cultiver la présence à soi, la réflexion, la création. Cela sert à mieux se connaître.
As-tu déjà essayer la pleine conscience, méditation... ? Le yoga aussi est pas mal pour la conscience à soi et à son corps.
Avec toute ma bienveillance et ma compassion,
Noelie.
Concernant l'objet de l'article, la prise de poids. Je vais partir de mon expérience, à deux reprises dans ma vie j'ai pris une bonne dizaine de kilos toujours en lien avec des relations amoureuses qui ne se sont pas passées comme je l'espérais (ah les projections..). En ce moment je sors à peine d'une période de prise de poids, après analyse de la situation il résultait que je cherchais à combler une envie de bébé et que je me remplissais pour recréer cette illusion (merci copine psy). Sans m'en rendre compte je touchais régulièrement mon ventre comme si j'attendais un bébé (imaginaire). Il se trouve que ma dernière histoire s'est terminée justement parce que monsieur ne voulait plus d'enfant.
Tout ça pour dire, qu'il est important d'identifier la réelle cause de ses troubles alimentaires afin de pouvoir les travailler. Si dans ton cas il s'agit de la peur de l'ennui, il faut te trouver de nouvelles occupations stimulantes. Ce qui a aussi fonctionné concernant mon rapport à la nourriture c'est de me donner envie avec des plats "healthy", genre remplacer mes envies de mal bouffe par de la nourriture plus saine, joliment présentée, rassasiante et progressivement le cerveau finit par s'habituer et en redemander. Pour les quantités ça a été progressif, il faut accepter d'avoir faim jusqu'à habituer le corps à ce nouveau rythme.
Au plaisir de te lire,
bonne journée !
Le bouquin d'Apfeldorfer que j'ai lu s'appelle 'Mangez en paix !' et c'est exactement ce à quoi j'aspirais (et aspire toujours, je suis encore en chemin !), une stabilisation de mon comportement alimentaire et de mon rapport au corps, au-delà d'un poids chiffré sur la balance ou d'une taille de jean.
Par la suite, mon chemin a ensuite croisé celui d'Ariane Grumbach, une diététicienne formidable, qui a une approche très épicurienne et souple, comme elle le revendique, du rapport à l'alimentation. Ce vers quoi elle essaye d'amener ses patientes, c'est la tranquillité alimentaire. Difficile de résumer son approche en quelques lignes, d'autant qu'elle a à coeur d'adapter son propos à chaque situation personnelle (elle n'a pas de 'méthode' appliquée de manière systématique quels que soient le profil, le mode de vie, la personnalité, etc. de ses patients), mais je t'invite à lire son blog : ariane.blogspirit.com, à défaut de pouvoir la rencontrer en consultation (elle est à Paris) ?
Ses réflexions sur le 'healthy', le bio, l'injonction à la minceur faite aux femmes (nous avons déjà parlé en consultation de Mona Chollet) te parleront sûrement. Elle vient d'ailleurs de sortir un livre, que je n'ai pas lu.
Bref, l'idée c'est d'enrichir sa boite à outils personnelle pour que la nourriture (mais cela pourrait être autre chose : la cigarette, l'alcool, bref tout dérivatif que notre cerveau jugerait acceptable) ne soit pas l'unique réponse, ou du moins pas toujours, et d'apprendre à y répondre différemment.
Pour ma part, je dirais que c'est la psychothérapie + lecture d'Apfeldorfer + ce travail avec Ariane Grumbach + la méditation de pleine conscience qui m'ont permis d'avancer petit à petit sur ce chemin (et sur le reste, je pense que ce rapport compliqué à l'alimentation n'est que le réceptacle ou l'expression en surface d'autres problématiques plus profondes sur lesquelles j'essaie de travailler).
Bref, nul triomphalisme dans mon propos, il y a des semaines où cela reste difficile, mais je me suis dit (et espère !) que cela pourra t'aider !
Courage et j'aime beaucoup beaucoup ton blog au passage !
Claire
Ouais, pour moi aussi tu seras TOUJOURS la chic fille, c'est comme ça que je t'appelle quand je parle de tes billets avec mon chéri ;)
Je commente pour te parler de ton MICROBIOTE: les gens ne le savent pas forcément, mais c'est lui le BOSS de tes fringales.
Tout ce blabla qu'on entend depuis quelques mois sur "l'intestin aka le deuxième cerveau" ça veut dire ça: l'injonction alimentaire ("il me faut du coca") vient des neurones intestinales. Dingue, non ?!!?
Pour résumer, les bactéries qui composent la flore intestinale (le microbiote, donc), sont là en fonction de ce que tu manges: ce ne sont pas les mêmes bactéries qui dégradent la viande, le gluten, etc...
D'où la difficulté: si tu manges, par exemple, beaucoup de gluten (qui est, au passage un neurotoxique), il y a, dans ton microbiote des bactéries en très grand nombre pour le dégrader et le rendre assimilable. Si tu décides, du jour au lendemain de supprimer le gluten, tu vas AFFAMER ces bactéries, qui vont te faire la misère!!!
Donc tu craques et c'est le cercle vicieux...
Je ne connais qu'une seule solution pour (aider à) se débarasser des addictions alimentaires, et elle est TOUT SAUF glamour: le lavement (ouioui, le truc préféré des médecins de Molière, avec la saignée ^^), qui permet de rincer la membrane intestinale et de renouveler le microbiote: https://www.amazon.fr/Voyage-Irrigateur-Litres-Lavement-Behrend-Homecare/dp/B008BS1IB8
Je te recommande également la fréquentation de ce blog : http://www.mangervivant.fr/
Très instructif, motivant et déculpabilisant.
Bisouxxx
J'ai l'impression qu'on est toute au milieu du doute et de la recherche concernant la nourriture et du poids. Je ne connais aucune femme qui soit en paix par rapport à ces questions, même les hyper gaulées, et ça je trouve ça grave.
Bref, une fois cette constatation faite, on a pas beaucoup avancé. Okay la société est toute pourrie par rapport au corps des femmes, au femmes tout court, et au corps tout court également. Mais qu'on le veuille ou non, on fait parti de cette société, et je ne suis pas personnellement une activiste de l'extrème. Je veux juste sauver ma peau.
Personnellement, après avoir pris pas mal de poids il y a quelques années, j'ai repris aujourd'hui un corps qui me satisfait à peut près. Disons que je n'ai plus honte de me voir en photo.
J'y suis arrivée (et c'est probablement pas la réponse universelle, ou même la bonne réponse, mais c'est la mienne) en se prenant moins la tête sur la nourriture. En m'en détachant. En me rendant compte qu'elle n'a pas tant d'importance que ça. En m'en désintoxiquant. Et pour y arriver, j'ai deux trucs : ne plus manger le matin, jeuner de 20h le soir à 13h le midi. Ca repose de la digestion, désintoxique du sucre, je te jure qu'à midi je ne me jete pas sur la nourriture au contraire, j'en ai souvent moins envie.
Okay vers 11H j'ai parfois "faim". Mais c'est de la vraie faim, l'estomac qui gargouille, pas de la faim compulsion. Et ça fait du bien de ressentir ça. Je ne mange pas à 11h, je profite de cette sensation qui ne dure pas, qui me donne souvent un coup de boost intellectuel même. 11h/13h c'est la période de journée où je bosse le mieux.
Et ça me fait du bien de me passer de bouffe. Franchement, sans me prendre la tête, j'ai largement assez de réserve pour ne pas mourir de faim.
Bref, mon second secret, et là ça dépend de ta vie, c'est de ne pas être la personne à la maison qui prépare et réflechi les repas. Je ne pense pas à la nourriture sauf à 13h/14h pour le dejeuné et à 20h pour le repas. Sinon je m'en fou, c'est mon copain ou ma mère qui me préparent à manger. Bah, résultat, je mange moins.
QUand j'ai pris du poids, à l'époque, c'était par ce que j'était toute seule, que je me préparais tout. Là, je me pose à table (ok à la maison je fais aussi la vaisselle mettre la table et l'aspi ! mais la nourriture c'est cheri), je mange mon assiette sans en faire des tonnes, je m'en fou que ce soit des haricots en boite ou des frites ou un truc de dingue (okay, je remercie mon copain quand il prends la peine de faire un bon repas, mais au fond je m'en fou), bref pas de simagrée, je mange, la nourriture est là pour nourrir mon corps et pas mon esprit. Pour me nourrir pas pour prendre du plaisir. J'aime manger, sur le coup j'apprécie, mais je vais pas chercher ce plaisir outre mesure.
Genre j'aime le train, j'apprécie, mais je vais pas prendre le train si j'ai pas besoin d'aller quelque part. Bah la nourriture c'est pareil.
Pardon pour ce message très long, qui t'apportera peut etre quelque chose et probablement rien.
Je t'adore, chacun de tes articles me met en joie (mille fois plus qu'un corneto au chocolat)
gros bisou
A mon sens, en se regardant le nombril (et les fesses, et les rides, et les cheveux blancs, et la cellulite...) puis le nombril des autres femmes pour se comparer, on se ferme totalement sur le monde. Que ce soit une petite obsession, une envie d'être healthy ou un gros gros régime... Volontaire ou subi. Cela ne change rien.
C'est une forme d'asservissement que les femmes s'imposent à elles-mêmes et je ne peux pas m'empêcher de penser que cette manière d'être est à l'origine d'une partie de la supériorité masculine (en terme de représentation et de carrière) en France, et dans les pays occidentaux.
J'aimerai tellement que les femmes arrêtent, juste arrêtent de ne se percevoir qu'au travers de leur physique, ou à défaut remette ce problème à sa juste (petite) place et se mettent à faire des choses. Devenir brillante, lire, apprendre, créer des entreprises, réseauter, parler... Bref, ce que font les hommes, pendant que nous on se demande si on ne devrait pas acheter ce produit conseillé par une Youtubeuse beauté, après s'être posé la même question 10 fois, à propos de 10 autres produits sur 10 vidéos/blogs...
Le jour où on redonnera au problème sa vraie place et sa vraie dimension, les femmes arrêteront de limiter elles-mêmes.
Moi perso, je me suis interdit de penser à ces choses. Mon mantra, c'est : "j'ai pas le temps de demander si je suis grosse, belle et bien sapée". Ce qui ne revient pas à se négliger mais juste à accorder à ces contingences la place qu'elles devraient avoir : 15 minutes le matin.
je comprends, j'ai lu les commentaires, et chaque retour est intéressant.
Qqn parlait plus haut d'Ariane Grumbach, c'est marrant je l'ai eu au téléphone hier pour parler d'un truc sur mon poids justement.
Je crois que le plus compliqué, c'est de ne pas considérer qu'il y a qqchose à faire, mais d'apprendre à se faire confiance - notre corps est une machine extraordinaire qui SAIT quand il faut et quand c'est trop, même si on n'arrive pas toujours à l'entendre.
J'ai aussi une reco sur les cuisses : mets une crème et arrête de te punir! celle d'uriage est top - je la mets même dans mon sac les jours d'été où je crains un besoin de re-crémer. C'est tout con et ça va te changer la vie. Celle d'Uriage est parfaite.
Un bouquin : manger en pleine conscience - c'est vraiment pas mal du tout. ça parler aussi de cette peur de manquer, c'est super intéressant.
Une idée, celle du jeune intermédiaire, qui a été citée plus tôt. Pour Ariane c'est radical, vaut mieux faire comme on veut : quand on a pas faim, on mange pas, quand on a faim on mange.
Une question : est-ce que tu fais autre chose quand tu manges? J'ai compris il y a peu que moi je faisais souvent ça, je suis pas encore assez balèse mais j'ai fait des progrès. Souvent je mangeais en lisant, en regardant la télé, en discutant avec des gens, bref, sans prendre le temps de suivre ce qui se passait. ça change absolument TOUT de se concentrer sur ce que tu fais - la sensation tu la repères vraiment. Après, à toi de décider si tu l'écoutes ou si tu décides d'aller au-delà. Pour moi, à qui on l'avait seriné à mort, je l'ai éprouvé, ça change ton rapport à la quantité.
Une reco : lâche le coca. C'est comme la clope ce truc... sans parler des calories, imagine juste que tu te ruines le ventre avec ça.
Enfin : se lâcher les baskets. Manger c'est pas nocif comme fumer par exemple. Manger c'est naturel, c'est plein de trucs liés à notre histoire. Parfois on mange plein de trucs hyper caloriques, parfois non. Faut se faire confiance, savoir que ta sensation c'est ta boussole, et surtout : apprendre à l'utiliser.
Je suis loin d'être un modèle mais tes questions me renvoient au début de mon cheminement. Se forcer ne te mènera nulle part, mais découvrir que tu peux te faire confiance c'est top... ça s'apprend.
Des bises
comment trouver les mots pour ne pas blesser avec ce qui pourrait ressembler à une analyse sauvage. Trouver ta place ne semble pas suffire à calmer tes angoisses. Depuis le début de ton attachant blog, tu tournes autour de la compulsion, remplaçant une addiction par une autre. Si tu en souffres, il voudrait mieux en chercher la cause, avec une psychanalyse par exemple ou toute autre méthode qui trouvera grâce à tes yeux. On croit se connaître mais c'est souvent l'arbre qui cache la forêt. Sinon, il ne reste qu'à apprendre à vivre avec, chacun ses trucs pour supporter les angoisses de la condition humaine. Bon vent sur ton chemin et à toutes tes lectrices.
J'ai été obligée d'arrêter le sucre car je faisais un diabète de grossesse... Pas le choix sinon hospitalisation et insuline , du coup ça motive et alors qu'à 5 mois j'avais déjà pris 10 kilos j'en été à 6kg au moment de l'accouchement. Je me suis rendue compte du pouvoir du sucre ( plus important que celui du gras que je n'ai absolument pas stopper ...) sur la prise de poids.
Alors c'est pas facile, fruit en dehors des repas, sucres lents et légumes à tous les repas , pas de pain car c'est plein de sucre rapide... Mais c'est très très efficace !!!
La bise
Je reviens brièvement sur une autre piste alimentaire. Je disais plus haut que ma seule "technique", c'est de limiter la casse en amont et de ne pas acheter les trucs qui potentiellement pourraient rendre plus pénibles mon corps en le saturant du gras dont je ne veux pas (en accumulation), i.e. tous les produits trop transformés, calories vides et tout le toutime. Ça devient un réflexe d'achat, c'est-à-dire que j'ai appris à être responsable (avec des gros guillemets!) dans le magasin.
Mais en fait, pour manger sereinement, j'ajoute aussi un sens "macro" à l'alimentation. C'est à dire que ne pas acheter des DooWap (grande passion à un moment de ma vie), c'est aussi ne pas cautionner le système agro-alimentaire qui les produit: c'est déplacer le problème de moi vers autrui, le rendre plus important que ma panse. Et en décenralisant, je pacifie. Je ne fais plus ça pour moi, donc c'est du solide (un mot que j'utiliserais pas pour me désigner). Ca a du sens? Alors évidemment à côté de ça, la porte est toujours aussi grande ouverte à engloutissement en entier d'un pain aux graines de lin, et... heureusement aussi. Le corps est plastique, la tête l'est quand on lui donne la latitude de changer.
L'idée du jeune je la trouve intéressante, parce qu'elle a l'air de permettre de remettre les pendules à l'heure sur le côté "potentiel d'adaptation du physique": dans un autre contexte, tu manges autrement. Donc hypothétiquement, si tu décides de changer de référentiel dans ton quotidien, ça doit marcher. Mais en soi, c'est quelque chose que tu as peut-être expérimenté pendant la phase (? ou c'est pérenne?) sans-gluten.
J'espère que tu vas bien. Si tu as un peu de temps pour faire un point sur ton deuxième semestre, c'est la joie.
En guise de bonjour, la musique de la joie, en VO (https://www.youtube.com/watch?v=7rXhXLsNJL8) et en version Jaar (https://www.youtube.com/watch?v=Jwkoo9k1tsg&list=PLNZf3qykL06BlYBYUhw69r0HgNVpsQThc&index=55).
Les pulsions sucrées ça peut venir d'une candidose intestinale, c'est très courant mais souvent ignoré.
De mon côté je crois que le sucre ne me vaut rien, et que mon mal au ventre récurrent vient en partie de là ; j'essaie de le diminuer vraiment au quotidien et de trouver en substitut des trucs plus sains et que j'aime vraiment par exemple les myrtilles.
Ne pas manger moins mais autant voir plus de trucs sains, avoir toujours mon frigo plein de légumes, cuisiner et éviter les produits déjà préparés, et ne pas culpabiliser si je mange un super gâteau d'anniversaire...Je fais tout ça non pour maigrir mais parce que si je mange n'importe quoi, je suis pliée en 2.Par contre je n'arrive pas à supprimer le café, qui ne me vaut rien du point de vue intestinal mais qui me donne le coup de boost dont j'ai besoin le matin au boulot...
Mais comme le disent d'autres commentaires ci-dessus, il faut sans doute que tu te fasses aider par des pros. Je ne sais pas pourquoi tu as cette obsession des cuisses qui ne se touchent pas ???
Bon courage
Par rapport à la bouffe, j'ai traversé un choc récemment et j'avais de la peine à manger quoi que ce soit. J'ai perdu quatre kilos en deux semaines et cette période de jeun inattendu a modifié mon rapport à la nourriture qui s'était installé depuis un bon moment, ressemblant assez à ce que tu décris.
D'abord, la réalisation que pour une perte rapide, il faut manger à peu près rien, ce qui n'est ni sain ni réaliste, donc ajuster ses attentes en ce sens, c-à-d ça va prendre un bon moment. Mais principalement, je dirais qu'il s'agit de penser la nourriture en termes de *carburant* plutôt que de *plaisir*. Puisque de toute façon pendant ma période de crise j'avais l'estomac serré et la nourriture ne m'apportait aucun plaisir, quand j'arrivais à caser un mets, j'essayais de choisir quelque chose de vraiment nutritionnel côté vitamines, protéines, etc.
Par exemple, même maintenant que je vais mieux, je pense à mes cinq fruits et légumes par jour, donc si j'ai faim, je me demande lequel de mes fruits et légumes je vais manger. Je remarque que si je me dis "j'ai faim", mais aucun fruit ou légume ne me fait envie, c'est que je n'ai pas vraiment faim. D'abord c'est sain de manger un fruit/légume à chaque repas, mais aussi cela habitue le corps à penser en ces termes lorsqu'il a faim (si on ne mange que des hamburgers, lorsqu'on a faim, le corps enverra un message de "envie de hamburgers", alors que c'est juste ce à quoi l'on l'a habitué comme bouffe; on peut l'habituer à des trucs plus sains; ces jours-ci j'ai des envies de pommes et de carottes). Je mange aussi de tout le reste; mais j'en ai moins envie. Des trucs glucidés sont si peu nutritionnels, par exemple, que c'est pour ça qu'on a faim tout le temps quand on en mange (et j'en mangeais principalement), car il se digèrent vite sans offrir beaucoup d'apport nutritionnel.
Autre truc: réduire la consommation de trucs acides/irritants comme le café, le coca ou l'alcool, car l'irritation qu'ils provoquent dans l'estomac donnent l'impression qu'on a faim, alors qu'on a juste l'estomac esquinté.
Finalement, je dirais que la bouffe, pour une personne créative ayant quelques ambitions frustrées, la bouffe est une ambition abordable. Je m'imagine ce plat, je le prépare, c'est tactile et visuel, c'est un plaisir, un moment quasi-méditatif, et j'en ai besoin donc aucune culpabilité. Quelque part, le temps que je passais à manger était chronophage, d'abord dans un bon sens (je n'ai pas le temps de réussir!) puis dans une sens qui me bouffait de la vie quelque part. Cycle à briser dans mon cas.
Désolé pour le pavé. J'espère que tu te sentiras mieux. Je n'apprécie pas la crise que j'ai eu à traverser pour en arriver là (j'ai repris un kilo sain, d'ailleurs), mais je suis contente d'un meilleur rapport à la bouffe que j'ai depuis. Un atout résultant: tellement plus de temps! Littéralement, j'ai plus de temps libre maintenant que je passe moins de temps à m'organiser des snacks à longueur de journée! (:
Comme déjà conseillé plus haut, quelques séances d'hypnothérapie peuvent t'aider :).
Tester et approuver ! (bon pas pour la même chose que toi)
Bon courage !!
Question bouffe, je me ballade comme toi avec de la bouffe dans mon sac. Pour éviter de courir après une boulangerie si j'ai faim, et aussi pour ne pas être obligée de manger ce que je n'ai pas envie de manger. Le truc chiant c'est que du coup je me dis : " j'ai ça à bouffer". Et là ou j'aurais peut-être simplement oublié de manger, à la pause, je sais que j'ai ma part de gâteau maison, mes deux fruits, mes deux carrés de chocolat... Et ça m'oblige aussi à manger seule ( parce que je vais me prendre ma pause dans ma salle au lieu de rejoindre mes collègues pour un café - croissant ( pas bio...)). Au final, je mange plus que quand je reste chez moi avec ces petits paniers ... Preuve en est que quand je suis super occupée, je les oublie... Et je les mange ...dans le métro! ( là où je m'emmerde) .
Heureusement que je me fais des paniers pas trop caloriques...
Par contre j'oublie de boire, je confonds souvent faim et soif. Et je bois toujours des trucs genre café ou thé ou capuccino ou jus. si je pose pas ma bouteille devant moi, je peux passer ma journée en ayant bu 2 verres d'eau sur les 10 heures que je passe au taf.
Le yoga c'est top . j'en avait fait un moment, et j'étais partie sans me prendre la tête dans un trip healthy que j'ai définitivement adopté au final. je fais encore des journées malbouffe devant des séries ou après une journée de merde au taf , mais sans culpabiliser , le lendemain, je reprends mon alimentation normale.
Je les ai perdu en 6 mois.
Recette: Bad break-up + vivre seule, et donc controler son frigo: salade midi et soir + quelques ramadans surprise le soir. Le matin boofe a volonte (croissant, cafe au lait, fruit)
Je suis tombée sur ton blog un peu par hasard, et voici un article sur un sujet qui m'anime et me passionne depuis bien longtemps. Nous n'avons pas le même chemin, mais je pense que ma solution pourrait te convenir. J'ai souffert pendant de longues années d'anorexie et de boulimie. C'est Zermati qui m'a sauvée. J'ai lu son livre, j'ai mis un an à accepter de m'y mettre. J'ai rencontré une diététicienne, et elle m'a tenue la main. Je te conseille vivement de te faire accompagner, et vue ta situation, regarde sur l'annuaire du G.R.O.S qui référence les soignants prônant la méthode Zermati. On ne te donnera pas de plan alimentaire mais on t'aidera à mieux te comprendre, à mieux t'écouter, à mieux t'accepter.
Cette rencontre, je l'ai faite il y a deux ans. J'ai beaucoup trébuché, mais à chaque fois que je perdais espoir et voulais abandonner, elle était là. Je suis de retour à mon poids de forme, plus gourmet que gourmande, et heureuse, simplement heureuse de cette relation apaisée à la nourriture.
Il faut être patiente, vraiment patiente. C'est dur et exigeant. Mais à la différence des régimes, c'est un chemin qu'on ne fait qu'une fois, une bonne fois pour toute.
Bon courage.
PS : Et de la crème Nok pour tes cuisses, ça sauve la vie (j'en profite : mes cuisses se touchent toujours, j'ai un IMC de 20, ce n'est vraiment pas un bon indicateur !)
Comme tu le dis très bien, le problème c'est cette connasse d'habitude! Pour ma part, j'ai 45 ans et je ne grossis plus depuis 9 ans. Ce qui a marché pour moi...le sport, course à pieds tous les deux jours quoi qu'il arrive! Mais je suis devenue accro et ce n'est que du plaisir! Ensuite, je ne mange quasiment rien le soir, une soupe ou salade verte, yaourt, fruit et c'est tout. Pas de régime, je me fais plaisir mais seulement quand je sors. Le sucre c'est une addiction aussi, quand tu arrêtes, c'est commme la clope, t'en as plus envie. Et l'amour aussi!!! Quand tu vis avec passion ta vie amoureuse, tu manges moins, c'est magique! lol
Finalement, le plus dur, c'est de prendre cette putain d'habitude et après, crois moi...ça roulera ma poule :-)
bizs
Ce que j'en pense ... c'est oui, tu devrais te faire aider. L'hypnose par exemple fonctionne super bien pour lutter et travailler contre ses addictions. Car oui, clairement, la bouffe => c'est une sacrée addiction (c'est une amoureuse de la bouffe qui te parle)
Je te comprends tellement quand tu parles de ton objectif : celui de ne pas avoir les cuisses qui se touchent.
D'ailleurs, si tu en souffres, je te conseille d'acheter une crème à appliquer , type contre les échauffements (genre bariederm truc dans le genre). Au moins, t'es pas obligée de mettre une gaine qui tient chaud.
Et tu sais, même si tu es complexée, mal à l'aise, faire un travail sur toi-même pour accepter ce corps, pas parfait certes, mais c'est le tiens... Et même s'il ne reflète pas l'image idéale à tes yeux, prends en soin <3 Faut le bichonner malgré tout... J'ai appris à l'aimer mon corps, à plus de 30 balais il était temps tu me diras. C'est un sacré travail au quotidien, mais je me sens de mieux en mieux.
Le sport, tu n'aimes pas ça ? Je pourrais l'écrire sur mon front, le sport je déteste ça.. Mais je marche, c'est mon truc... Des kilomètres et des kilomètres... C'est déjà ça :)
Bon courage pour la suite, hâte d'avoir prochainement un article sur la suite ! Et... Prends soin de toi !
J'ai eu l'occasion de tester l'hypnothérapie.
Révélation : j'ai vraiment eu un déclic, j'écoute ma faim (pour la 1re fois de ma vie ), je m'arrête de manger quand je me sens rassasiée (impossible auparavant, je m'obligeais toujours à finir mon assiette).
La séance a été réalisée par une hypnothérapeute formée par Camille GRISELIN. Je te suggère d'aller faire un tour sur son site. Il y a des séances gratuites sur sa page youtube. et les séances sont faites par téléphone.
Ce n'est pas de l'hypnose ou tu t'endors, mais je dirai plutôt de la suggestion auprès de ton inconscient.
Un mois après, je ne me prive pas, mais spontanément je mange moins. j'ai perdu du poids ( je ne sais pas combien, je ne me père plus depuis des années). Je suis aussi bien moins obnubilée par mes repas (j'anticipais énormément ), je ne mange plus parce que "c'est l'heure" mais quand j'ai faim.
Je serai ravie d'avoir ton retour si tu testes cette méthode, car après avoir essayé tellement de régimes, je me sens vraiment mieux, sans contrainte et libérée.
A bientôt,
Tout d'abord j'aimerais te dire merci pour tes articles intelligents et sensibles. J'aimerais t'apporter de précieux élements de réponse à ton problème grâce à cet article:http://www.slate.fr/story/122859/irritation-cuisses-femmes-jupe-short-canicule.
Donc pour ma part,j'ai choisi mon camps je porterai des boxers, car comme tu le liras poids et cuisses c'est pas lié.
J'ai un long commentaire à écrire donc je repasserai.
Bibi
Je me suis reconnue dans ton billet.
Pareil, mais moi c'est le gouter, et puis parfois le soir. Des fringales comme ça, qui pourrait venir compenser quelque chose.
Et ce goûter qui se répète tt les jours....et que je n'arrivais pas à stopper. Et puis un jour j'ai décidé, avec l'envie, l'énergie. Comme une alcoolique qui arrêtait la bouteille. Moi c'était le sucre. Je disais à mes enfants : "Maman est à son 8 ème jours sans goûter, yeah !". Mais je n'ai pas tenu longtemps. J'ai repris les mauvaises habitudes.
Mais cette phrase galopait dans ma tête "quand est ce que tu vas récupérer ce corps que tu souhaites avoir...." quand effectivement était la bonne question ? Quand, puisque l'envie était là. Mais quand bon sens ?
Il y a un mois, j'ai pris la décision de manger mieux (non pas que je mange des cochonneries, car je fais beaucoup de choses, même pour la plupart je fais tt maison).
Mais j'ai réussis à retirer ce fichu goûter qui m'empoisonnait. Parce que j'avais l'impression que je n'avais pas de fin. Qu'il fallait que je m'enfile une certaine quantité avant d'avoir été satisfaite. Ou quand un jour j'avais mangé un peu moins, je me disais "oui, tu peux, hier tu as été raisonnable". Mais bien sûr on a tous notre propre définition du mot raisonnable.
Mais là, quand je te dis que je n'ai plus envie, que je gère, qu'il n'y a plus besoin de devoir passer à table. Que j'ai jeté cette automatisme. Que je donne à gouter à mes enfants, mais que j'arrive à ne pas goûter, parce que tout simplement cela ne me donne plus envie et j'arrive enfin à être raisonnable.
C'est dur....mais je ne saurais t'expliquer, mais parfois la nourriture peut nous provoquer un réconfort, un plaisir au final....pas forcément de compenser.
Je crois que pour ma part, je n'ai plus besoin de trouver ce plaisir, cette douceur que le sucre pouvait m'apporter.
Un jour viendra, j'en suis sûr que tu y arriveras. Je te le souhaite.
J'ai pris de poids de façon inexorable (selon mon point de vue, c'est à dire que j'ai eu l'impression de ne rien changer à ma façon de manger mais j'ai grossi lentement et sûrement) de mes 23 ans à aujourd'hui (32). j'ai rien compris, j'ai "observé" ce phénomène, changeant de taille d'habits tous les deux, trois ans, en gardant les anciens parce qu'évidemment, j'allais remincir mais sans jamais rien faire pour ça non plus.
Puis, quand j'ai atteint le 42 (taille critique au delà de laquelle le prêt à porter peut ne plus t'habiller...enfin certaines marques mais bon, ça fait bizarre et je ne parle pas de maje, sandro et compagnie qui s'arrêtent au 40) je me suis dit qu'il faudrait essayer de faire quelque chose. J'ai essayé un temps de compter les calories de ce que je mangeais et d'essayer de m'en tenir à un certain nombre mais ça a marché deux semaines et puis ça partait de rien comme diagnostic, c'était un truc que j'avais lu sur internet, c'était assez stupide.
Et ensuite, j'ai fait linecoaching (j'ai dépensé 90€ pour ça mais je me suis dit que ça valait le coup) et c'est super intéressant, ça te donne des exercices, ça te permet de t'auto-analyser, franchement c'est bien sauf que des fois, t'as l'impression de connaître déjà les réponses aux questions et de ne pas vraiment être honnête avec toi même (je ne sais pas si c'est clair) et puis au milieu de linecoaching, je suis tombée enceinte alors j'ai laissé tomber et je n'ai jamais été au bout du programme notamment au moment où on apprend à reconnaître sa satiété, ce qui, je pense, est un de mes problèmes. Et j'ai rien perdu du tout comme poids mais bon, disons que maintenant que j'ai un bébé, je suis plus préoccupée par "quand est ce que je vais dormir 5 heures d'affilée?" plutôt que par mon poids alors c'est pas si grave pour le moment. Et quand ça me préoccupera à nouveau, je ne sais pas ce que je ferai mais je pense vraiment que tout ce qui est jeûne ou régimes restrictifs ne sont pas du tout des méthodes faites pour moi et je pense même que ça ne peut qu'avoir un effet yoyo et démoralisant.
résumé : je ne sais pas si ça fonctionne mais linecoaching a une approche qui est assez ludique et qui te révèle des choses sur toi-même mais des fois, c'est frustrant de le faire seule devant ton ordi, heureusement il y a un forum et des coach à qui tu peux écrire. je pense que ça pourrait t'intéresser. en revanche, moi j'ai quand même fait une bonne partie du programme sans obtenir aucun résultat, mais je pense que c'est parce que je ne suis pas très constante comme personne donc il ne faut pas se fier à mon expérience.
bref, aucune idée de si tu vas lire ça mais bon courage !! et c'est marrant parce qu'on ne se connaît pas mais j'ai fait mes études à Nancy et je suis persuadée de t'avoir croisée ici ou là à une époque...