PREMIÈRE MACÉDOINE DE 2016
(Björk Par Juergen Teller)
(C'est très très bien ça. C'est chaud et solaire)
Salut les copains, ça va?
Bon je sais je suis en mode "classements, listes et Cie" en ce moment, mais, au risque de frôler l'overdose, j'avais quand même envie de vous faire une petite macédoine des familles.
Pour les nouveaux, la macédoine c'est un billet dans lequel je parle, sans lien ni cohérence, des trucs que j'aime bien en ce moment. Ou des trucs que je viens de découvrir et dont j'ai, banalement, envie de parler avec vous.
Donc les trucs du moment sont:
✔︎ MAKING A MURDERER
Sur Netflix j'ai maté Making a murderer, qui est une série documentaire (10 épisodes) qui raconte l'histoire de Steven Avery, un homme accusé d'agression sexuelle et de tentative de meurtre, clamant son innocence, mis en prison (pendant 18 ans) et qui sera finalement innocenté, grâce à l'ADN. Quelques temps après sa sortie de prison il sera de nouveau accusé, du crime de Teresa Halbach.
Le tournage aura duré une dizaine d'années... Suivant les rebondissements, enquêtes, procès de l'affaire Avery.
Making a murderer est une histoire hallucinante.
Je ne saurais pas dire ce qui m'a tant fasciné (j'ai pas une passion pour les séries policières par exemple), mais j'ai été vraiment happée par cette histoire. Je ne vais pas trop entrer dans les détails mais si vous avez 10 heures devant vous et que vous cherchez un truc intéressant, enlevé, profond, triste, dur et réel, Making a murderer est peut-être fait pour vous.
✔︎ JESSICA JONES
Je suis assez mitigée sur la série Jessica Jones (également produite par Netflix... On faisait quoi déjà avant Netflix?).
Je n'ai pas tout terminé mais j'avais été plutôt bien motivée par un paquet de critiques lues à droite à gauche.
Au bout de 9 épisodes, je ne trouve ça pas du tout à la hauteur de ce qui en est dit.
C'est relativement distrayant, le méchant est un méchant assez charismatique que j'aime beaucoup, mais alors le personnage de Jessica Jones... -__-
Je la trouve sans intérêt, peu de profondeur, caricaturale, j'avais lu "badass" pour la caractériser, je dirais plutôt too much.
Je vais aller au bout de tout ça mais je n'en attends pas grand chose. Bref, bof!
Certaines et certains l'ont vu? Ca vous a plu?
✔︎ DON'T STARVE TOGETHER
S'il y a bien un truc qui a marqué ma fin d'année, c'est un jeu vidéo, Don't starve together
J'ai beaucoup joué à la console (avant) mais je n'ai pas une passion pour les jeux sur ordi (je suis sur mac depuis 2002 du coup, c'est pas la fête des jeux notez!) donc je ne le suis jamais intéressée à tout ça.
Mais en fait c'est en voyant mon amoureux jouer à ce jeu que j'ai eu envie de m'y mettre.
Don't starve est un jeu d'action aventure développé par Klein Entertainment.
Grosso modo c'est un jeu de survie. On doit gérer un petit perso (sa santé, sa faim, sa santé mentale) se fabriquer un camp, se faire une petite vie avec les aléas de l'univers et du climat.
Dit comme ça, tu te dis que c'est pété, je le sais.
Mais bordel comment c'est trop bien.
Je ne saurais pas vraiment dire ce que j'aime tellement dans ce jeu mais vraiment, je l'aime beaucoup beaucoup.
Ce jeu est tellement prenant (attention tu vas peut-être trouver ça con) qu'il est une stratégie d'évitement parfait quand t'es angoissé / insomniaque .
Cet univers est trop chouette, le jeu est complexe et j'y prends un plaisir fou.
✔︎ JUDE LAW PAR JUERGEN TELLER
Je viens de remater Le talentueux monsieur Ripley qui est un film que j'aime beaucoup.
Et c'est en revoyant Jude law (Jude law à cette époque c'est quand même quelque chose...) que j'ai eu envie de revoir ces photos prises par Juergen Teller que j'ai toujours trouvées cool.
✔︎ EN FINIR AVEC EDDY BELLEGUEULE / HISTOIRE DE LA VIOLENCE, EDOUARD LOUIS
Après mon post sur le bouquin d'Eribon, Retour à reims, vous avez été nombreuses et nombreux à me conseiller le premier livre d'Edouard Louis, En finir avec Eddy Bellegueule.
Auto-fiction (relative), le livre raconte l'histoire d'Eddy, issu d'une famille ultra populaire du nord de la France dans laquelle il se sent un peu désaxé.
Comme Eribon, la sexualité du narrateur (ici l'homosexualité) étant mal "vue" "perçue" dans le milieu d'origine, l'émancipation et l'appropriation de sa propre identité ne peuvent avoir lieu qu'en s'éloignant totalement du dit milieu. La description de la famille d'Eddy est très très acide, dure, il est très difficile de porter la moindre once de tendresse sur ses parents ou sa fratrie.
Là où Retour à Reims se concentrait à définir et conceptualiser les éléments de la vie du narrateur (il y a immédiatement de l'analyse sociologique dans le livre d'Eribon), En finir avec Eddy Bellegueule se concentre plus sur les mots, la violence du quotidien et le ressenti. C'est un livre sur les émotions.
Celui-ci est plus violent aussi, Histoire de la violence, le deuxième livre d'Edouard Louis qui vient de sortir me tente vraiment, mais la violence du premier m'avait, sous plusieurs aspects, tellement choquée que je suis pas sûre.
Vous savez que le sujet de la détermination m'intéresse alors pour continuer, j'ai commencé à lire Annie Ernaux, auteur dont parlait Eribon (et Louis aussi) qui traite aussi de ces questions là. Et qui les traite sous un angle plus féminin évidement.
Je reviendrais sûrement vous en parler plus tard.
✔︎ STAR WARS, PHOTOS DU TOURNAGE
Y'a-t-il plus cool que ces photos?
Bon allez salut, je vous souhaite un très bon week-end.
Love sur toi baybay
Commentaires
Dommage pour Jessica Jones, la bande-annonce avait l'air prometteuse et j'aime énormément Krysten Ritter... Tu m'as donné très envie de voir Making a murderer. Là, je viens de commencer Shameless, je trouve ça inattendu et assez drôle, j'espère juste que les personnages vont gagner en profondeur et que la série ne va pas se résumer à une succession de petites scènes.
Quant à Annie Ernaux, j'avais essayé il y a longtemps et pas accroché, je crois que j'étais juste trop jeune. Cette façon de disséquer tous les éléments de sa vie est très attirante finalement. Sur ma liste :-)
Beaucoup de choses m'ont plu : le casting (des femmes et des Noirs en majorité ça change quand même pas mal de ce qu'on voit d'habitude), un très bon méchant interprété par un excellent acteur, des personnages secondaires qui sont bien écrits, qui existent vraiment.
Mention spécial à Luke Cage, j'adore l'acteur qui l’interprète depuis son apparition dans The Good Wife, j'ai hâte de voir sa série.
Mon seul regret réside dans le pouvoir de Jessica trop peu exploité à mon goût, j'aurais aimé voir des scènes de baston un peu plus impressionnantes !
Ce n'est pas la série de l'année (ça c'est The Affair !) mais je trouve que c'est un très bon divertissement.
J'ose sortir de l'ombre aujourd'hui (je te lis depuis longtemps, j'aime beaucoup suivre tes réflexions mais j'ai l'impression que mes commentaires ne seront pas à la hauteur) car je ne peux résister à l'envie de réagir sur Don't starve together ! Je ne joue pas aux jeux vidéos en général, mais quand mon cher et tendre ma proposé d'essayer Don't starve (pour qu'il puisse jouer tranquillement à Starcraft sans que je râle), je me suis laissée tenter. Au début j'ai joué toute seule mais voyant que j’accrochais bien, il a envie de s'y remettre lui aussi et on s'est lancé dans Don't starve together qui est encore mieux que la version solo ! On vient juste de démarrer il y a une semaine et quand je vois ta capture d'écran je me dis qu'on a encore beaucoup d'heures de jeu (3 frigos ?!!)(on a réussi à passer l'hiver qu'une seule fois et on est morts trempés au printemps...) Seul bémol pour moi: on ne voit vraiment pas le temps passer, il faut toujours faire "un dernier truc" résultat, je me couche trop tard et je suis fatiguée !! Bon jeu !
J'ai regardé la série Jessica Jones aussi car j'avais vu des bonnes critiques.
Le premier épisode ne m'a pas vraiment emballé mais comme j'avais lu des bonnes critiques!! j'ai décidé de continuer et finalement j'ai regardé jusqu'au bout.
Ce que moi j'en pense c'est que c'est léger, un peu vide. Le jeu des acteurs est bof; on n'y croit pas, en tout cas moi je n'ai pas ressenti leurs émotions et ça a devient presque absurde. La violence est banalisée et on dirait qu'ils sont tous anesthésiés, blasés.
Le méchant en devient grotesque.
L'idée est très bonne mais mal exploité. Je me suis ennuyée.
Ce qui m'a poussé à regarder jusqu'au bout c'est l'esthétique et la beauté des plans. Je ne regarderais probablement pas la saison 2.
Une autre série Netflix dont j'attends la saison 2 avec impatience et que je te recommande chaudement c'est Sense8.
Si tu veux te marrer et des choses beaucoup plus légères il y a Jane The Virgin qui est géniale.