2, 3 TRUCS APPRIS
Viens on parle d'amour.
(Attention, racontage de vie, je préviens...)
J'ai été très jeune en couple.
Quand je dis en couple je veux dire un truc "assez sérieux et installé" qui durait des années et qui se passait à une époque où j'étais globalement la seule à l'être, mes ami(e)s étant plutôt ou dans le butinage ou dans un état d'attente.
Quand je dis en couple je veux dire un truc "assez sérieux et installé" qui durait des années et qui se passait à une époque où j'étais globalement la seule à l'être, mes ami(e)s étant plutôt ou dans le butinage ou dans un état d'attente.
J'avais 16 ans et cet état de couple allait durer longtemps... pas toujours avec le même amoureux, mais j'ai enchaîné 3 longues (dont 2 très longues) histoires d'amour.
C'était confort, beau, pas toujours évident, mais j'aimais au quotidien, étais aimée et c'était une vraie chance et non une normalité à laquelle je devais m'habituer pour le reste de ma vie. La toute puissance de ma vingtaine amoureuse n'avait aucune limite et ne connaissait pas encore sa chance.
L'amour n'avait rien d'un état exceptionnel, c'était la chose qui m'était même la plus habituelle, alors naturellement je pensais que toute ma vie serait accompagnée de cet état amoureux confortable et familier...
Sauf qu'évidement, les choses ne sont pas restées dans cet état confortable et agréable pour toujours. Et je me suis, tardivement, retrouvée célibataire.
Je savais ce qu'était le couple mais le célibat, les mecs, la drague, ces choses là, leurs règles tacites, je n'en savais rien.
En plus, cet état de célibat tardif (qui me rendait aussi lucide qu'une pucelle... une vieille pucelle en quelques sortes) s'est étalé dans le temps... longtemps... plusieurs années. J'ai butiné mais vraiment rien de bien sérieux.
Alors même que mes amis vivaient les installations / les apparts nouveaux à décorer/ les enfants / les Pacs / les mariages heureux / les trucs que font le grandes personnes, moi de mon côté moi je vivotais dans des états semi-adolescents / semi-inconséquents. Et c'était moi qui était devenue la fille qui butine en attendant.
Je ne m'inquiétais pas, après tout, j'avais voulu cela, être seule, alors je n'allais pas commencer à m'en plaindre... Et puis de toutes façons, il me suffirait de vouloir que cela s'arrête pour que ça s'arrête pour de vrai...
Mais le temps commençait à passer sérieusement et je le vivais de plus en plus mal, me sentant en marge, comme inachevée socialement. Le célibat est un état qui doit se justifier, il n'a rien d'évident, il est suspect. Alors même que je ne m'étais jamais sentie dépendante du couple, à être légère par rapport à tout cela, lucide sur le fait qu'il ne déterminait pas ma personne, pourtant je vivais les choses de plus en plus mal. Et cette impression tenace que quelque chose clochait.
Bien sûr, mon cerveau avait trouvé de bonnes raisons à mon célibat (il est très fort le cerveau pour rationaliser et justifier nos comportements, même les plus contradictoires et ça permet de relativiser les choses de l'intérieur) mais ça ne suffisait pas toujours.
J'ai voulu que ça s'arrête, j'ai voulu ré-avoir un amoureux et re-être amoureuse... Mais ni l'un ni l'autre ne m'arrivait. Et je me suis même parfois dit que c'était plus mon truc, que c'était fini pour moi.
Et ça a commencé à m'inquiéter sérieusement.
Mais merde qu'est-ce qui clochait? Et surtout pourquoi ça devenait aussi important pour moi? (Oui l'importance que ça avait m'agaçait, tout allait dans ma vie, vraiment, alors pourquoi ce truc avait fini par prendre tant de place)
Je n'arrivais pas à l'aborder sur mon blog de manière simple parce qu'une toute petite partie de moi se sentait gênée de cela. Et une autre partie se sentait gênée d'être gênée par ça.
Et puis petit à petit, ça allait mieux. Ca commençait à faire un sacré temps cette histoire et puis après tout, je continuais à m'amuser, j'étais en bonne santé... Au bout du compte rien de dramatique. Et puis c'était toujours mieux que de se mettre avec quelqu'un que j'aimerai modérément pour retourner à une certaine forme de normalité. D'autant qu'il n'y avait pas mort d'homme... Et hors de question de passer encore tout ce temps à me mettre moralement des tartes dans la gueule, ça n'aidait personne.
Tant pis, c'était comme ça et j'allais y trouver mon compte.
Finalement ces années à vivre le "coeur amoureux seul" ont été, je crois, l'une des plus grandes chances que j'ai eue jusqu'à maintenant. Elles m'ont, petit à petit, libérée. Je peux être seule. Sincèrement. Je prends beaucoup de plaisir à ça, je n'ai pas peur de moi.
Je n'ai ni frère ni soeur, j'ai été élevée par une maman qui travaillait et ai passé une bonne partie de mon enfance seule. Et j'adorais ça (mon blog est d'ailleurs une extension de cette solitude là), il n'y avait aucune souffrance à être seule, j'ai trouvé ça génial.
Mais, plus tard, mes états amoureux m'ont rendu dépendante de l'amour et du couple. Le regard de l'autre amoureux m'était devenu nécessaire pour vivre sereine et comme qui dirait "complète". Sans je ne savais plus comment faire... Je ne savais plus si j'étais "aimable".
C'est rien dit comme ça, mais ça a été fondamental de reprendre mon indépendance par rapport au sentiment amoureux, d'exister, profondément, en dehors de ça.
(C'est long hein...)
Et, un jour, je suis retombée amoureuse (c'est pour ça que je n'en parle aussi sincèrement que maintenant... oui, j'ai passé des mois à moi-même me suspecter, en tous cas à être fragile sur cette question et je n'aurais pas sur tellement argumenter).
Et ces années "seule" n'ont pas été sans conséquence.
J'éprouve aujourd'hui une joie totale à être seule. Mais aussi à ne pas l'être. Être aimée, aimer, être avec ou sans amoureux, avec ou sans ami, tous ces états différents, qui alternent, sont un luxe total je crois. J'aime autant l'un que l'autre.
J'étais dépendante de l'état amoureux et du couple (de ce que cet état disait de moi, de ma valeur), il me légitimait, d'ailleurs je ne pouvais pas m'empêcher de préciser aux gens qui me disaient "ah tu es seule..." que j'avais vécu trèèèèèèsssss (oui j'exagérais au cas où ils me prendraient pour une "ratée" de l'amour, une incassable (alors qu'être casée me parait aujourd'hui la pire chose qui pourrait m'arriver)) longtemps en couple, donc bon, je n'étais pas une de ces "vieilles filles" (quel mot horrible), non j'étais libre...
Oui je me justifiais, négligeant que le sentiment amoureux est une rareté, il ne tombe pas sur nous toutes les 22 secondes. C'est d'ailleurs l'une de ses forces.
J'envisage les choses sous un autre angle maintenant... Les choses se sont comme organisées.
Bon ça a été suffisamment long comme ça, j'en reparlerai une autre fois.
Je vous embrasse et ne parle pas de tout ça juste pour raconter ma vie (dont l'intérêt est très relatif) mais plutôt pour échanger sur cette question qu'est l'amour au centre de la vie des femmes (c'est assez souvent le cas je trouve) et de la pertinence de ce choix et de ce qu'il définit.
Et c'est aussi l'occasion pour moi de vous dévoiler cet aspect afin de, qui sait, peut-être "tranquilliser" certaines d'entre vous.
Mais merde qu'est-ce qui clochait? Et surtout pourquoi ça devenait aussi important pour moi? (Oui l'importance que ça avait m'agaçait, tout allait dans ma vie, vraiment, alors pourquoi ce truc avait fini par prendre tant de place)
Je n'arrivais pas à l'aborder sur mon blog de manière simple parce qu'une toute petite partie de moi se sentait gênée de cela. Et une autre partie se sentait gênée d'être gênée par ça.
Et puis petit à petit, ça allait mieux. Ca commençait à faire un sacré temps cette histoire et puis après tout, je continuais à m'amuser, j'étais en bonne santé... Au bout du compte rien de dramatique. Et puis c'était toujours mieux que de se mettre avec quelqu'un que j'aimerai modérément pour retourner à une certaine forme de normalité. D'autant qu'il n'y avait pas mort d'homme... Et hors de question de passer encore tout ce temps à me mettre moralement des tartes dans la gueule, ça n'aidait personne.
Tant pis, c'était comme ça et j'allais y trouver mon compte.
Finalement ces années à vivre le "coeur amoureux seul" ont été, je crois, l'une des plus grandes chances que j'ai eue jusqu'à maintenant. Elles m'ont, petit à petit, libérée. Je peux être seule. Sincèrement. Je prends beaucoup de plaisir à ça, je n'ai pas peur de moi.
Je n'ai ni frère ni soeur, j'ai été élevée par une maman qui travaillait et ai passé une bonne partie de mon enfance seule. Et j'adorais ça (mon blog est d'ailleurs une extension de cette solitude là), il n'y avait aucune souffrance à être seule, j'ai trouvé ça génial.
Mais, plus tard, mes états amoureux m'ont rendu dépendante de l'amour et du couple. Le regard de l'autre amoureux m'était devenu nécessaire pour vivre sereine et comme qui dirait "complète". Sans je ne savais plus comment faire... Je ne savais plus si j'étais "aimable".
C'est rien dit comme ça, mais ça a été fondamental de reprendre mon indépendance par rapport au sentiment amoureux, d'exister, profondément, en dehors de ça.
(C'est long hein...)
Et, un jour, je suis retombée amoureuse (c'est pour ça que je n'en parle aussi sincèrement que maintenant... oui, j'ai passé des mois à moi-même me suspecter, en tous cas à être fragile sur cette question et je n'aurais pas sur tellement argumenter).
Et ces années "seule" n'ont pas été sans conséquence.
J'éprouve aujourd'hui une joie totale à être seule. Mais aussi à ne pas l'être. Être aimée, aimer, être avec ou sans amoureux, avec ou sans ami, tous ces états différents, qui alternent, sont un luxe total je crois. J'aime autant l'un que l'autre.
J'étais dépendante de l'état amoureux et du couple (de ce que cet état disait de moi, de ma valeur), il me légitimait, d'ailleurs je ne pouvais pas m'empêcher de préciser aux gens qui me disaient "ah tu es seule..." que j'avais vécu trèèèèèèsssss (oui j'exagérais au cas où ils me prendraient pour une "ratée" de l'amour, une incassable (alors qu'être casée me parait aujourd'hui la pire chose qui pourrait m'arriver)) longtemps en couple, donc bon, je n'étais pas une de ces "vieilles filles" (quel mot horrible), non j'étais libre...
Oui je me justifiais, négligeant que le sentiment amoureux est une rareté, il ne tombe pas sur nous toutes les 22 secondes. C'est d'ailleurs l'une de ses forces.
J'envisage les choses sous un autre angle maintenant... Les choses se sont comme organisées.
Bon ça a été suffisamment long comme ça, j'en reparlerai une autre fois.
Je vous embrasse et ne parle pas de tout ça juste pour raconter ma vie (dont l'intérêt est très relatif) mais plutôt pour échanger sur cette question qu'est l'amour au centre de la vie des femmes (c'est assez souvent le cas je trouve) et de la pertinence de ce choix et de ce qu'il définit.
Et c'est aussi l'occasion pour moi de vous dévoiler cet aspect afin de, qui sait, peut-être "tranquilliser" certaines d'entre vous.
Bisous smack
Commentaires
Et même si ça m'énerve et que je me dis que c'est vraiment con, j'ai très peur de me retrouver seule, sans amoureux. Je pense qu'au fond de moi, j'ai vraiment le sensation que ce serait la chose la plus atroce qui pourrait m'arriver. Et là j'ai envie de me coller une baffe pour penser comme ça, mais j'imagine que si un jour je me retrouve seule, j'apprendrai à apprécier cet état à sa juste valeur. J'espère.
:)
Célestine
Très intéressant ce post. C'est drôle parce que mon parcours sentimental est exactement l'inverse du tien mais le ressenti semble le même. J'ai été très longtemps sans amoureux, cela n'a été ni choisi ni subi, plutôt parce que j'ai toujours refusé d'être en couple si je n'avais pas de réels sentiments (mouais, carrément old school comme fille) et que, à part quelques coups de coeur éphémères, ça n'a jamais été le cas. Et comme toi, j'ai toujours beaucoup apprécié ma solitude qui pour moi d'ailleurs, n'en n'est pas une mais plutôt le plaisir (et je pense que c'est quand même capital dans la vie !) d'apprécier sa propre compagnie et d'être bien avec soi. Du coup, je n'ai jamais vraiment souffert de mon célibat même si, c'est sûr, j'enviais un peu mes amies qui enchaînaient les amoureux. Aujourd'hui, je suis vraiment profondément amoureuse heureuse depuis trois ans et j'ai l'impression que ces années seules m'ont beaucoup apporté et m'ont permis d'être épanouie en couple et très zen par rapport à tout ça.
Bonne journée Marie, hâte de lire la suite !
Marline
Se retrouver seule à 26 ans, alors qu'on est en couple depuis ses 17 ans, ça fait bizarre. Surtout quand tes amis emménagent ensemble, se marient, ont des bébés... Mais je me dis que cette période de célibat sera bénéfique pour ma prochaine histoire, on apprend des ses erreus, de ses histoires.
Merci pour ce billet, parce que comme tu le dis dans notre société être en couple définit qui on est... et c'est bien dommage !
Célibataire (extrêmement) endurcie, et ce depuis la fin de mon lycée, je n'ai jamais vraiment eu de réel "copain". Plus des amourettes, des trucs peu sérieux.
Et je me sens tellement jugée par mon statut de célibataire, et en plus je suis au début de ma vingtaine donc dans "la fleur de l'âge" selon tout le monde... Il semblerait que certaines filles aujourd'hui n'arrivent pas à se détacher du sentiment amoureux et ne supportent pas de vivre seules. Le célibat m'aura au moins appris que je n'avais pas besoin des autres pour vivre.
Mais je n'aime pas ce regard porté par la "société" sur les célibataires: si on est seule c'est qu'on ne fait pas assez d'effort, ça doit être triste d'être seule ou encore "Le jour où elle aura un copain ? Je ne sais pas si ça arrivera un jour..."
J'ai arrêté de culpabiliser depuis longtemps mais je trouve ce regard fatiguant. Pour moi trouver l'amour n'est pas un objectif dans ma vie. Si je le trouve, j'aurais de la chance, ma vie sera encore mieux. Mais je ne pense pas que ce soit une fin en soi.
Vu comme ça on croirait que je suis dégoutée de l'amour hahaha!
C'est drôle parce que j'adore vivre en couple, mais j'ai peur parfois de passer à côté d'un truc en rapport avec les années étudiantes, l'insouciance, la frivolité. Je m'oblige à passer un maximum de temps avec mes copines de mon âge dès que mon mec est en déplacement, à faire la teuf avec alors que je suis pas une grosse noceuse… En contrepartie, j'adore les ami(e)s trentenaires de mon copain avec qui on passe beaucoup de temps et on déconne bien !
tout comme toi j'ai ete seule au moment ou tout mes amis en etaient au stade achat immo bébé... et moi j'etais en pleine crise d'adolescence lol...
Il m'a fallu du temps pour reprendre du poil de la bete et pour etre en harmonie avec moi meme.. a present j'etais seule personne pour m'epauler dans le quotidien.. personne pour m'accompagner.. il m'a fallu me forger les epaules pour tout assumer. Il a fallu le temps mais j'y suis parvenue.
aujourd'hui j'ai a nouveau rencontré qq'un... j'ai un peu peur de retomber dans la dependance... on est amoureux mais clairement j'y vais a tatons et redoute deja le moment ou se se posera la question d'enmenager ensemble... suis- je a nouveau capable de vivre a temps plein avec quelqu'un ?
pour compliquer l'histoire comme j'ai fais ma crise d'adolescence avec 10 ans de retard.. mon mec a 13 ans de moins que moi...
ce sont les risques collateraux !!!
bisous Marie !!
Xa
En bref, je vois tout à fait de quoi tu parles, et je plussoie tout ça ^^
gros bisous
Mais comment je comprends ce que tu racontes. Alors oui totalement l'inverse puisque célibataire très longtemps avant d'être en couple depuis bientôt 5 ans. J'ai vécu le lycée, la fac et l'école célibataire et j'alternais entre un sentiment d'extrême liberté et de frustrations. Peur de louper des trucs de jeunes couples (Mouai...) Aujourd'hui, je sais que je pourrais vivre seule. Je me connais et je sais ce que je veux (même si ça me ferait flipper, faut pas déconner non plus). Mais quand je revois mes copines engluées dans des histoires de couples anxiogènes ou tristes, je me dis que ça en valait la peine. C'était parfois dur mais je suis contente d'avoir résisté à l'envie d'un couple pour un couple et d'avoir attendu le bon ;)
Bises! Et j'aime tellement que tu postes souvent, change rien :))
Adel
J'aime tellement être seule, aussi. Même si aujourd'hui je suis également épanouie en couple.
Les filles que je connais et qui, parce qu'elles ne supportaient vraiment pas d'être seules, ont enchaîné les histoires foireuses et/très courtes en ressortent avec des "séquelles" finalement, alors que moi mes longues périodes de célibat ne m'ont pas fait de mal, vraiment pas: je me suis vraiment connue et trouvée durant ces périodes et je reste persuadée que si je suis heureuse en couple aujourd'hui c'est en partie grâce à ces périodes-là (car j'ai surtout appris ce que je ne voulais pas, ce que je souhaitais etc.).
Mais la société renvoie une image tellement négative en général du célibat, et surtout celui des femmes...Il faut quand même être forte, surtout passé un certain âge (disons environ 30 ans) pour ne pas se laisser "emmerder" par le c'est-mieux-de-faire-tout-comme-tout-le-monde...
Aujourd'hui je vis encore ça en quelque sorte: maintenant on ne me regarde pas bizarrement par rapport au célibat puisque je ne suis pas célibataire, mais par rapport au fait que je n'ai pas d'enfant...A 38 ans, ne pas avoir d'enfant et surtout ne pas en vouloir, alors que tout le monde se reproduit autour de nous, ça interpelle les gens, comme s'il n'y avait qu'une seule façon de vivre et un seul désir universel pour tout les monde, à savoir procréer....Bon bref je m'égare là !!
Comme toujours, tu abordes un sujet intéressant, très intéressant même, et comme toujours lire les commentaires est aussi intéressant que lire ton post, c'est ça aussi qui est bien ici !
C.
Je me dis que oui si cela dure trop longtemps, comme toi, je vais commencer à flipper, car l'amour est bien au centre de nos vies, c'est le sujet de beaucoup de films, de romans, c'est une raison de vivre, c'est si bon et si fort de donner et recevoir de l'amour...être heureux passe aussi par là.
Voilà une fois de plus Marie tu m'as touchée... Kiss
Bizzzz de Lorraine ;-)
Bref, j'espère que c'était compréhensible...
allez, bises Marie.
Je trouve que certains commentaires sont un peu caricaturaux, prétendant que le choix du célibat parfois s'apparente à un refus de la facilité que représente le couple. Ouais. On va dire que chacun est différent hein? le célibat des uns n'est pas nécessairement une critique vivante du couple des autres. Et inversement.
Moi j'aime bien quand tu te critiques toi-même disant que tu n'es pas une de ces vieilles filles... c'est un peu la clé de ton post, non?
La société qui soi-disant nous jugerait parce qu'on est célibataire, en fait c'est un peu un poncif. On peut être jugés pour tout ce qu'on fait de toute façon. Donc, disons que ce n'est pas une nouveauté, et surtout, regardons à l'intérieur de nous-même et voyons ce qu'il y a. Souvent l'envie de partager, la peur de l’abandon.
Mais être seul ça peut être mille autre choses. Et être en couple aussi!
bref, je suis d'accord avec toi, surtout sur la fin ;)
des bises
Sauf en ce qui concerne le couple et la vie sentimentale ! J'ai un vécu diamétralement opposé au tien, ma plus longue histoire n'a duré que 3 semaines (un record !) jusqu'à l'âge de 28 ans. Et cette période n'a pas été désagréable, j'avais plein d'amis, je me suis construite personnellement et professionnellement, je n'ai jamais eu l'impression de ne pas être "finie" ou d'être amputée d'une partie de moi. Surtout je ne me suis jamais sentie moins bien que les filles qui étaient en couple, je n'ai jamais cru qu'un truc clochait chez moi. Je n'avais tout simplement pas rencontré la bonne personne (3 semaines c'est amplement suffisant pour savoir que tu ne veux pas rester avec quelqu'un qui ne te correspond pas !).
Je considère qu'il y a suffisamment de contraintes dans la vie, de trucs relous qu'on ne maîtrise pas forcément, pour ne pas en rajouter avec la vie sentimentale. Je suis en couple si je suis mieux ainsi que seule (et comme je suis déjà hyper bien seule, ça met la barre haut...).
Quand j'ai rencontré celui qui partage ma vie depuis près de 10 ans, et qui était dans la même situation que moi, les choses ont été hyper simples et se sont faites naturellement. Je n'ai jamais ramené un autre mec à ma famille, la sienne n'a rencontré que moi.
Et ils vécurent heureux et eurent....ah nan on veut pas de gosses, on n'est pas obligé de rentrer dans le moule pour autant, hein !!!
D'ailleurs la norme je m'en fous, je ne considère pas comme "suspects" les célibataires hommes ou femmes autour de moi.
Bref, pour pas faire court, tout ça a à voir avec l'estime de soi, non ??
Je suis confrontee a cette problematique depuis plusieurs annees maintenant, j aime enormement ma solitude, je souffre d avoir un quotidien avec quelqu un, et en meme temps je me sentirais incomplete ou en manque si je n avais pas quelqu un dans ma vie.
Ces couples qui restent ensemble parce qu un homme et une femme ca doit vivre a 2 (surtout quand il y a des enfants).... Je me souviens d avoir reellement souffert de ne plus jamais etre seule, en particuliers le jour ou je me suis rendue compte qu en 3 ans, comme le pere de ma fille ne sortait jamais et etait toujours la, je n avais en fait jamais passe plus d une heure seule chez moi.
Vaste sujet en effet, chacun a un ressenti particuliers, mais en ce qui me concerne le vivre a 2 est loin, loin loin d etre une evidence ! (par contre 2 apparts sur le meme palier ca me plairait beaucoup plus, dommage que mon voisin ait 19 ans ;-))
Des bisous
Etant donnee l enfance que j ai eue, et le fait que je m assume tres bien toute seule financierement, je crois que naturellement personne n oserait me faire une reflexion, certaines de mes amies me souhaitent de revivre en couple pour etre "plus a l aise" financierement et aussi pour quand on va vieillir (ca se discute...pas sure de devenir plus tolerante dans 10 ans), tandis que d autres sont hyper impressionnees par la force du choix que j ai fait et aussi un peu envieuses de ma liberte parfois...
Soyons fieres de nous et assumons nos choix ! Il n y a rien de pire que de vivre a 2 par depit.
Je suis d'accord avec ce que tu dis, et je me permets d'apporter mon humble pierre à l'édifice de ta réflexion.
Je me suis séparée il y a quelques mois après quatre années d'amour, d'appartement commun, de pacs, de rêves, de projets... rude. Mais je n'ai pas eu peur de vivre à nouveau célibataire (je déteste le terme "seule", les deux ne sont pas synonymes, je me suis parfois sentie plus seule au sein de mon couple que dans le célibat). J'avais connu de longues périodes de célibat auparavant, je savais donc que je saurais gérer.Mais ce à quoi je ne m'attendais pas, une fois le deuil de cette histoire fait,c'est à la peur et la frustration de voir mes projets de famille et de construction à deux envolés. Je n'ai pas honte de le dire: j'ai 30 ans, et la sensation (pertinente ou non, je ne sais pas) que le temps presse, que la possibilité d'avoir des enfants "jeune" m'a été retirée, ou s'est en tout cas fortement éloignée. Lors de ma dernière période de célibat, j'avais 24 ans, et ces préoccupations-là m'étaient étrangères.. Oui, mais à 30 ans, c'est différent. Le regard de la société sur les trentenaires célib, je m'en tape, ça ne me touche absolument pas, mais je sais que l'amour ne nous tombe pas dessus tous les quatre matins comme tu dis,et que les années ne jouent pas en ma faveur. Ce qui m'amène à une forme de colère. Un ami me disait, avec raison je crois, "nous les mecs, on n'est pas obligés de s'exciter avant 40 ans et de flipper pour des enfants ou le reste, parce qu'on sait qu'on peut construire tout ça plus tard que vous". Et même si c'est un fait indéniable, je ne peux m'empêcher de trouver ça injuste. Un mec célib de 30 piges s'entendra bcp moins dire qu'une nana: "quand même, tu as 30 ans, tu n'as plus toute la vie devant toi".
Voilà, je ne dis pas que chacune pense comme moi, ou devrait penser comme moi, je cherche juste à réagir et peut-être "étoffer" un peu ta réflexion? En tout cas, merci pour ta sincérité, c'est toujours rafraîchissant.
Et vive l'amour, en couple ou non!
En couple depuis mes 19 ans (j'en ai presque 33), j'ai l'impression d'avoir vraiment grandi main dans la main avec mon amoureux. On n'a habite ensemble que 'tres tard' pour beaucoup, apres 6 ou 7 ans tous les deux. C'est qu'on etait dans des villes differentes pour nos etudes. On se voyait toutes les deux, trois semaines. Ca m'a permis d'apprendre a vivre seule, a aimer cette solitude. Et puis aussi a me consacrer completement a mes etudes.
Quant il m'a rejoint dans ma ville, je n'ai pas voulu qu'on s'installe ensemble tout de suite, j'avais peur que la vie commune fasse eclater notre petit cocon. Au bout de quelques mois (six, huit peut-etre ?) on a demenage, j'avais reussi a me rassurer, tous les deux, ce n'etait pas que 'pour le fun'. Et depuis, on s'est marie, on a demenage litteralement a l'autre bout du monde, on est, je crois, de plus en plus heureux.
Ma, notre 'non-norme' a nous, c'est qu'on n'a pas d'enfants. On aimerait mais on ne peut pas. C'est une souffrance immense mais en meme temps, c'est une experience de vie, un bout de chemin qui, meme s'il peut nous fragiliser, nous rend plus proches.
Et je suis tout doucement en train d'apprendre a faire face aux reflexions, aux sous-entendus. Qui ne se veulent pas mechants mais qui blessent terriblement. Ca me fait grandir follement. Et j'espere que ca me rend plus humaine, plus attentive aux autres. Parce qu'apres tout, celibataire ou non, parent ou non, l'important, c'est de mener sa barque comme on le souhaite, comme elle nous rend heureux...
J'apprécie que tu nous livres ta vie simplement, c'est beau et enrichissant.
Les causettes de celestine: C’est normal que tu aies peur… mais quand les choses s’imposent à toi, d’un coup, t’es bien obligée de faire avec.
Bise
sufragette: C’est exactement ça… Merci en tous cas.
Marline: Ce qui est étrange finalement c’est le rapport à l’amour. Comment certains le voient à chque coin de rue alors que d’autre le sacralise, avec sa rareté notamment.
Merci Marline
Alex: Tu sais je suis plus dubitative sur ma période d’enchaînement « amoureux ». je m’ explique, se réengager dans une histoire sans faire le deuil de la précédente c’était finalement assez inquiétant.
De mon côté ça a duré plusieurs années, parce que ça devait se passer ça (peut être me^me que ça recommencera, ça a des implications réelles le célibat).
Bise, prends soin de toi
Siricat: C’est comme tu dis les histoires qui rendent dépendante au sentiments mousseux et au regard de l’autre. C’est de ça qu’il faut se détacher.
Bise et merci pour ton com
Valentine: Et peut-être que ça ne sera jamais important pour toi. Le truc c’est ce regard normé autour du bien être. Le célibat devrait définir quelque chose de nous… Dans ton cas il définit peut être le fait que tu t’en fous…C’est tout, et c’est assez libérateur d’entendre ce genre de discours et pas toujours des filles attendant que quelque chose leur arrive sentimentalement pour enfin être complètes…
M.S.: Et tu as l’air très bien comme ça… ce qui est quand même le plus important!
aemi: C’est bien le souci, je suis mitigée depuis que je reaime quelqu’un.
C’est aussi beaucoup de contraintes qui n’existaient plus et ça m’allait très bien…
peggy: Oui je me trouve chanceuse aussi!
J’ai aussi développé mes amitiés en en faisant des priorités, je les trouve plus stables que mes histoires d’amour. J’en reparlerai mais je pense que c’est ce qui m’a aidé, jétais aimée.D’une autre manière mais quand mêmeau moins aussi forte!
mon mec est nettement plus jeune que moi aussi, et ça me panique pour plein de raisons.
Bisous Peggy
Xa: <3 comme toi, tout ça a des conséquences…
Anonyme: Oui tu as raison, y a toujours une forme d’anormalité mise en avant.
Jade Cactus: AH ça c’est sûr. ce n’est pas un état normal l’état amoureux, c’est une chance…
Je t’embrasse
Adel: Bien sûr que ça en valait la peine. Tout ce qui est arrive est nécessaire, ça m’aidait de penser à ça dans les moments moins bien;
Merci Adel.
Anonyme: Merci:
C.: Oui il faut être forte pour être sereine avec son célibat après 30 ans. Même si on l’est, la société nettement moins.
Je cumulais les 2, je ne veux pas d’enfant aussi…
Merci en tous cas pour ton commentaire!
Cilooo: Merci pour ton très beau commentaire.
Je t’embrasse
Anonyme: Merci beaucoup :-)
Anonyme: J’adore… profite d’être qui tu es, même 20 ans tu as beaucoup de chance…
Bisous
Anonyme: C’est un poncif mais un peu vrai quand même…
Ca dépend de plein de choses, notamment où tu vis (en ville ou pas par exemple) mais sincèrement, les regards deviennent comme qui diraient méfiants…
Mais bien sûr que mes choses sont plus complexes, mais surtout ultra personnelles donc variables.
Bise
Ysabelle: C’ets très beau dit comme ça.
Oui bien sûr que ça a à voir avec l’estime de soi. Mais, en tous cas pour moi, elle est assez variable, elle dépend.
J’aimerais être un bloc inatteignable, mais malheureusement, je ne suis pas comme toi.
Bise
Amande que j’aime: On peut non? Ne pas vivre ensemble… Moi je crois que c’est mieux pour moi…
Je t’embrasse fort mon Amande.
Anonyme: Oui je le pense aussi. mais dans ce monde où rien ne va jamais assez vite, on peut même pas être à son rythme sans qu’on nous mette la pression.
Anonyme: Je te comprends. Je ne veux pas d’enfant, donc biologiquement j’étais plutôt décontractée… mais je voyais mes amies qui étaient comme toi et c’était moins simple pour elles.
Tu as raison c’est injuste….
je t’embrasse
Anonyme: Merci d’être venu et d’avoir commenté.
La grande blonde: Tu es en couple depuis longtemps mais méfiante… je trouve ça très joli finalement.
Il y a une chanson de Zazie que j’aime bien, Slow, qui m’a fait penser à ton commentaire…
Cash cash: Merci <3
C'est tout à fait par hasard que je suis tombée sur ton blog. Et puis j'ai lu un article, puis deux, et de fil en aiguille je me suis retrouvée sur celui-ci. Une chose est sûre : tu as les mots justes ! Comme beaucoup, je me retrouve dans ton histoire. Et pourtant je n'ai que 22 ans. Après m'être mise en couple très jeune, histoire qui a duré 6 ans, enchaîner les histoires plus ou moins longues, je me retrouve aujourd'hui dans cette période de célibat. Plus ou moins subie. Comme tu le fait remarquer, cette période de célibat a été une véritable chance pour toi, puisqu'elle t'a permise d'apprendre 2 ou 3 trucs. Et je pense également que cette période m'est nécessaire. Mais, être seule est difficile. Peu importe l'âge le regard des amis est toujours là, et l'angoisse de se dire que peut-être jamais je ne pourrai construire quelque chose avec quelqu'un, quelque chose de vrai, pas pour faire "comme tout le monde", est paralysante. Mais j'espère que cette période me sera autant bénéfique qu'elle l'a été pour toi. Merci pour ta plume, pour ces mots qui réconfortent.