ALTERNATIVE
Eva Ionesco
Y voir plus clair est un premier pas, mais il se trouve que dans le cas de la compulsion (mais ça pourrait tout à fait être autre chose), le plus dur est de changer.
Y voir plus clair, c'est pas le pire, changer, faire autrement, ça c'est autre chose. Je suis toujours frappée en analysant certains de mes comportements toxiques de voir comme j'ai du mal à les laisser de côté alors même que j'ai parfaitement conscience de leur toxicité.
J'y pensais hier en lisant certains de vos commentaires. Vous savez que quelque chose ne va pas, que vous consommez trop, que ça ne vous remplira jamais, que c'est vain, et pourtant, malgré la réelle prise de conscience, vous êtes dans l'incapacité de faire autrement. De renoncer. D'être autrement.
Il est extrêmement difficile de sortir de certains comportements toxiques, comme s'il était difficile de quitter ce qui nous rend mal. La question de la réussite, c'est à dire sortir de ces comportements qui ne font pas de bien (et entrer dans des sphères autres qui côtoieraient la réussite par exemple), est une piste de réflexion. Pourquoi, si je sais que cela ne me fait pas de bien, ai-je des difficultés à quitter ce qui m'est toxique?
J'ai la sensation qu'un truc en nous, puissant pour certains, ne veut pas notre bien. Il ne veut pas que l'on aille mieux, il ne veut même pas voir comment ça peut être ailleurs, ça ne l'intéresse pas. Aller hors de la zone de confort n'est pas dans ses projets. Plus haut, nettement plus haut que la zone de confort.
L'autre raison pour laquelle il est difficile de stopper la consommation excessive de vêtements alors même qu'elle ne nous fait pas du bien, c'est l'alternative. L'autre chose.
Quand j'ai arrêté de fumer, la plus grande crainte que j'avais, c'était celle de m'ennuyer sans cigarette. L'étrange sensation que la cigarette occupait mon temps et mon espace. L'idée d'avoir les mains vides, les poches vides, la bouche vide, et toutes ces minutes sans tabac me terrorisait. D'un coup, sans cigarette, je me disais que j'allais être à poil. Tellement à poil que seule, dans mon salon, j'allais être face à tout ce temps inexploité, tout ce temps qui m'était imparti et dont je ne faisais rien et que ma cigarette avait pourtant masqué d'une étrange manière pendant toutes ces années. Parce que fumer c'est ne rien faire. Rien de plus en tous cas.
Pour les sapes c'est pareil. Le vide, on en a déjà parlé, peut être source d'angoisse mais l'angoisse cachée de tout ça, c'est qu'est ce que je vais faire une fois que je ne passerai plus mon temps à chercher ce que je vais me mettre? Parce qu'au vu de mes tergiversations sur internet et en boutiques je vais en avoir du temps... Beaucoup.
Il est, je pense, très difficile de sortir de certains comportements sans avoir d'alternative (une passion naissante pour Eston Ellis, une préparation de marathon, n'importe quoi d'autre). Comme pour n'importe quoi, d'ailleurs. Il faut remplir et si on abandonne tous ces avoirs, il y a fort à parier qu'il va falloir rapidement, tenter d'être quelque chose. La nature a horreur du vide.
La question de l'alternative est centrale dans l'abandon progressif de l'achat compulsif de vêtements. Parce que c'est chronophage le shopping (surtout s'il est outrancier) alors une fois qu'on se détache de lui, on a tout ce temps devant nous et si on ne sait pas quoi en faire... Forcément. C'est la panique.
Allons un peu plus loin, cet état de frustration permanente ne sera jamais rassasié. Jamais. Il est important pour que l'économie fonctionne que la frustration soit absolue et totale. Pour certaines personnes ça n'est pas bien grave, c'est un petit peu les chaussures et les jolis bijoux, c'est juste du sucre en plus sur la vie, rien de systématique ou d'exagéré. Pour ceux qui, comme moi auparavant, ne sont jamais rassasiés, c'est autre chose que du sucre. Pour ceux là, le manque est important, le vide permanent et même s'il savent qu'il faut qu'ils arrêtent, tant qu'ils ne savent pas quoi faire d'autre, c'est peine perdue.Y voir plus clair, c'est pas le pire, changer, faire autrement, ça c'est autre chose. Je suis toujours frappée en analysant certains de mes comportements toxiques de voir comme j'ai du mal à les laisser de côté alors même que j'ai parfaitement conscience de leur toxicité.
J'y pensais hier en lisant certains de vos commentaires. Vous savez que quelque chose ne va pas, que vous consommez trop, que ça ne vous remplira jamais, que c'est vain, et pourtant, malgré la réelle prise de conscience, vous êtes dans l'incapacité de faire autrement. De renoncer. D'être autrement.
Il est extrêmement difficile de sortir de certains comportements toxiques, comme s'il était difficile de quitter ce qui nous rend mal. La question de la réussite, c'est à dire sortir de ces comportements qui ne font pas de bien (et entrer dans des sphères autres qui côtoieraient la réussite par exemple), est une piste de réflexion. Pourquoi, si je sais que cela ne me fait pas de bien, ai-je des difficultés à quitter ce qui m'est toxique?
J'ai la sensation qu'un truc en nous, puissant pour certains, ne veut pas notre bien. Il ne veut pas que l'on aille mieux, il ne veut même pas voir comment ça peut être ailleurs, ça ne l'intéresse pas. Aller hors de la zone de confort n'est pas dans ses projets. Plus haut, nettement plus haut que la zone de confort.
L'autre raison pour laquelle il est difficile de stopper la consommation excessive de vêtements alors même qu'elle ne nous fait pas du bien, c'est l'alternative. L'autre chose.
Quand j'ai arrêté de fumer, la plus grande crainte que j'avais, c'était celle de m'ennuyer sans cigarette. L'étrange sensation que la cigarette occupait mon temps et mon espace. L'idée d'avoir les mains vides, les poches vides, la bouche vide, et toutes ces minutes sans tabac me terrorisait. D'un coup, sans cigarette, je me disais que j'allais être à poil. Tellement à poil que seule, dans mon salon, j'allais être face à tout ce temps inexploité, tout ce temps qui m'était imparti et dont je ne faisais rien et que ma cigarette avait pourtant masqué d'une étrange manière pendant toutes ces années. Parce que fumer c'est ne rien faire. Rien de plus en tous cas.
Pour les sapes c'est pareil. Le vide, on en a déjà parlé, peut être source d'angoisse mais l'angoisse cachée de tout ça, c'est qu'est ce que je vais faire une fois que je ne passerai plus mon temps à chercher ce que je vais me mettre? Parce qu'au vu de mes tergiversations sur internet et en boutiques je vais en avoir du temps... Beaucoup.
Il est, je pense, très difficile de sortir de certains comportements sans avoir d'alternative (une passion naissante pour Eston Ellis, une préparation de marathon, n'importe quoi d'autre). Comme pour n'importe quoi, d'ailleurs. Il faut remplir et si on abandonne tous ces avoirs, il y a fort à parier qu'il va falloir rapidement, tenter d'être quelque chose. La nature a horreur du vide.
La question de l'alternative est centrale dans l'abandon progressif de l'achat compulsif de vêtements. Parce que c'est chronophage le shopping (surtout s'il est outrancier) alors une fois qu'on se détache de lui, on a tout ce temps devant nous et si on ne sait pas quoi en faire... Forcément. C'est la panique.
Il faut juste trouver, et ne pas se jeter la pierre de manière systématique, parce que c'est pas de ta faute.
Bref, il faut que chacun trouve son alternative.
Je vous embrasse.
Commentaires
Moi je parle d obsession plus que de compulsion. Le problème n est pas plus dans le passage à l acte d achat mais plutôt dans le temps et l énergie depensés inutilement à ne songer qu aux objets... On ne pense presque à rien d autre, et ce des heures durant.
Si l'on pense n'avoir qu'un souci avec les sapes on parviendra à se limiter mais on s'intéressera vachement plus au maquillage par exemple et au lieu de se contenter du baume à lèvres teinté on se mettra à collectionner les rouges à lèvres ;)
Être obsédé par l'acquisition de nouveaux livres, objets chinés ou pelotes de laine peuvent paraître moins problématique
Bises marie
Mais là, je sais pas pourquoi, j'avais envie de te le dire, que ton blog est génial, que tes réflexions sont pertinentes, que ton style est attachant parce que je te trouve vraie, d'une certaine façon. Plus vraie que d'autres. Enfin c'est con, qui n'est pas vrai ? Je lis tes lignes à chaque fois qu'elles paraissent, et même si ça ne me concerne pas directement la plupart du temps, ou plutôt plus, c'est cool de tomber sur les chroniques d'une chic fille. En effet, j'ai, comme beaucoup, eu une période où l'achat compulsif réglait en partie ma vie, au lycée, à mon échelle (aujourd'hui je n'ai encore que dix sept ans et cette année j'étais en première année à Sciences Po). Mais je n'ai pas vraiment fait de travail dessus, c'est parti tout seul, quand j'ai pu régler la majorité des conflits mentaux qui me bouffaient. Aujourd'hui je fais encore parti des filles qui achètent trop de fringues, mais le trop est largement réduit et c'est un trop qui m'amuse et qui ne me rend pas mal à l'aise. Et je crois avoir trouvé mon style, enfin un style qui me correspond aujourd'hui et dans lequel je me sens tout confort. Les achats qui restent au fond de mon placard ne m'inquiètent pas, ce ne sont que des essais manqués.
Voilà, c'était juste mon coming out de big kiff à Marie la Chic Fille.
Des bisous.
Ah oui, et aussi je trouve la presque marinière Coconut Wool parfaite, vraiment parfaite. Il faudrait vraiment que je pense à en réquisitionner une !
Il me semble que l'essentiel en toute chose, c'est de trouver le juste équilibre. Ne pas condamner en bien ou mal un comportement. Ne pas être trop sévère avec soi, comprendre ce qui nous fait plaisir, et dans quelle mesure.
Savoir prendre du recul par rapport aux choses, relativiser sur les objets quand on les a "en main" avant d'acheter. Rester pragmatique, ne pas se précipiter, laisser la place à un petit peu de réflexion et de bon sens plutôt que se jeter dans la compulsion.
Je crois que peu de personnes prennent le temps de réaliser la valeur de leur vie, ce qui les fait vraiment kiffer. Ces moments là, de bonheur, sont rarement liés à l'achat d'un nouvel objet. (ou alors c'est un peu triste je trouve).
Je constate que moins j'achète, et plus j'apprécie les choses que j'ai. Qu'elles prennent de la valeur, une valeur quasi affective.
Et alors l'achat peut devenir un plaisir, comme un investissement.
A mon sens, tout cela n'est qu'une question de retour à l'essentiel, d'écoute de soi, et de prise de recul pour arriver au point d'équilibre. Et parfois, les ratés sont possible, il est normal de tatonner.
Faire des erreurs aussi fait parti de la démarche, cela permet de retrouver la bonne route après ...
Il me semblait bien que j'achetais moins quand je créais des petit bracelet ou bijoux en pâte FIMO. Il me semblait bien que j'avais pas spécialement envie d'aller chez l'espagnol. Ca me paraissait tellement superficiel.
Maintenant je me dis aussi que quand je retourne faire du shopping et que je vais dépenser pas mal en une semaine, la création de mes bijoux me parait juste une lubie de plus.
Et puis j'y reviens.. et j'en repart..
C'est bien un vide que je cherche a remplir. Est ce pour éviter de faire face a soi même?
Donc, je suis totalement d'accord avec toi Marie, la compulsion c'est masqué un vide : s'occuper l'esprit, la tête, occuper le temps. Comme les obsessions : avoir la marinière la plus cool de tout les temps et faire 10 000 fois le tour de la ville afin de la trouver ( et la commander sur le net)
La relation au temps est très étrange je trouve au delà de ça, comme ci avoir du temps à soi ou ne rien faire c'était mal vu, ma l perçu ...bref, la faute à la société =)
http://ernestineetcompagnie.blogspot.fr
Certaines dealent "facilement" avec ça en se complaisant dans la sur-dépense, et vont pouvoir être relativement heureuses comme ça (en se mentant un peu à elles-mêmes ça c'est sur) mais l'équilibre est possible malgrè ce mensonge.
En ce qui me concerne, je peux pas faire l'autruche, et j'avoue que les choses se tassent d'elles mêmes, j'ai naturellement de moins en moins envie de consommer et franchement, j'en suis ravie !
Pourvu que ça dure !
Le comportement face au fringues décrit par Marie peut correspondre à n'importe quel comportement. actuellement je suis en "pause" avec mon amoureux, et je sais que je dois en finir avec cette histoire parceque ça me rend mal. mais pour réussir à passer le cap, à ne pas replonger, il est certain qu'il faut s'occuper ailleurs.
cet article est très juste, et valable pour tout.
merci Marie.
On a gagné quand on n'est pas obligé de remplacer un excès par un autre, mais d'ici là y'a souvent du chemin...
j'ai eu du mal à réaliser que la compulsion, ça allait de pair avec l addiction à quelque chose -mon image une fois les nouvelles fringues enfilées, la quantité, le regard des vendeuses face à mes achats... oui c est pathétique et oui, ca allait jusque la. Pire : l'addiction aux situations pourries, au sentiment que, quoi qu'il arrive, j'avais mérité tout ça, à la sensation presque physiquement rassurante qu'au moins, ces situations merdiques, c etait mon connu, je pouvais les gérer (mouahhh)... je sais ca a l air très con, mais dans mon esprit, mon problème était uniquement dans le geste et sa répétition et pas forcement dans sa nécessité, dans son résultat. evidemment, ca m a un peu ralentie dans ma prise de conscience et dans l'arrêt du processus ;-)
mais tu as raison: ca n est pas que notre faute :-)
jt embrasse ma belle
Mais Marie, tout ca c'est du Descartes !! Je ne plaisante qu'a moitie, car c'est pratiquement dit texto dans son Traite des Passions : il dit que pour chasser une passion, il n'y a pratiquement pas d'autre solution que de s'en trouver une, contraire. (Et comme on l'aura choisie, avec un peu de chance elle sera plus benefique). Bon, ok, je sors :D
Sinon je crois que tu touches un point tres sensible, Marie. Je me suis moi aussi appercue que durant mes "mois sans shopping", c'etait beaucoup moins l'achat qui me manquait (j'ai resiste, yey !!) mais..... le temps passe a penser aux vetements. Faire les magasins, regarder sur internet, c'est ca a quoi je suis reellement accro. Et je n'ai pas reussi a m'en passer.
C'est tellement triste...
ps: "il est important pour que l'economie fonctionne que la frustration soit absolue et totale"... Cette phrase, je l'ai notee dans mon carnet. MERCI.
Perso, je pense que combler un vide pour combler un vide ne sert à rien. On reste dans un cercle vicieux. On ne veut pas voir ce qui fait vraiment mal. Donc souvent, quand on n'arrive pas à se défaire d'une pratique toxique, c'est que sans ça, on pourrait être encore plus mal. ok, on est déjà pas au top avec ce truc toxique, mais on pourrait vraiment être déprimée/angoissée. C'est toxique, mais en fait, ça veut nous protéger... alors soit on est prête pour aller voir ce qui se cache derrière, et donc de souffrir pour un temps plus ou moins long. Soit on ne l'est pas, et on continue de suivre nos pulsions toxiques.
Bises
C'est parfaitement ça ! Le problème, c'est la difficulté d'y arriver et de trouver une alternative qui tienne la route.
j'ai arreté de fumer il y a maintenant 3 ans, puis j'ai décidé d'entreprendre un gros régime 15 mois apres l arret de la cigarette, j'en suis à 30 kg ...
j'ai toujours été une acheteuse faible, la grosse qui essaie de s'identifier aux jolies filles, sur les blogs, à la télé ... en se disant que "surement " en achetant les MEME fringues, chaussures, sacs, se faisant les meme couleurs de cheveux, je serai surement un peu jolie comme elle , stylée ...
et puis c'est un cercle vicieux il y a toujours quelque chose que l'on n'a pas .. cette paire de chaussures qui irait si bien avec ce pantalon parce que là vraiment je ne trouve LA paire qui va avec parmis mes 240 paires de pompes ....
Une nouvelle marque que la blogosphère met en avant et hop ça vous rentre dans le cerveau et comme le dit si bien Marie dans le 1 er commentaire, ça devient une obsession, on ne pense plus qu'à ça jusqu'à s'en rendre folle ! Puis on l'a , ça dure 2 semaines de joie et on passe à autre chose, un autre article qu'il nous faut.
Avant j'avais la cigarette qui m'occupait un peu, la nourriture qui m'occupait BEAUCOUP ...
Je sais que mes compulsions viennent de mon poids d avant, le fait de me sentir mal dans mon corps, mais aujourd hui je fais un 38 ce qui est raisonnable, mais maintenant j'ai envie d'avoir les fringues que j'ai jamais pu mettre ... et je ne m'arrete pas dans les achats, ça en devient grave car je depense bien au dessus de ce que je peux ...pourtant j'ai ma fille maintenant, on m'avait dit que ça se calmerai mais non, rien du tout .
Je ne sais pas, je ne sais plus comment m'arreter, arreter de dépenser cette argent que l'on pourrait mettre de coté pour notre maison par exemple, pour rembourser nos dettes ... j'ai toujours quelque chose à acheter ..
Comment as tu reussis à passer ce cap ? j'aimerai tant faire le vide, ne garder que l'essentiel , acheter moi mais mieux, mais ça fini toujours par acheter mieux et autant et là c'est la cata !
je suis devenue aussi accro au maquillage car j'étais tellement enorme pendant ma grossesse que je devais oublier les fringues !
Bref je ne sais plus quoi faire, je me dis qu'il faudrait que j'aille consulter, mais je ne veux pas depenser de l argent dans cela, ironique non ?
Voilà un pavé, ça fait du bien un peu comme si j'ecrivais à un journal, peut etre que personne ne lira ces mots mais fallait que ça sorte ....
Je t'embrasse, si belle et si forte Marie ....
@Jennifer: oui, on te lit jusqu'au bout. Je crois que tu es dejà en train de trouver en toi les ressources qu'il te faut. N'ai pas honte d'utiliser l'aide de Marie, et éventuellement d'un therapeute avec qui tu as un bon feeling! Et bonne chance à toi.
Love de toi, de ton blog, de ton tout.
Si tu trouves une alternative, elle va elle aussi devenir obsessionnelle et tu n'auras fait que déplacer le problème.
Ce n'est pas normal que ça t'angoisse à ce point d'avoir du temps libre, que tu ais peur de te retrouver un peu toute seule avec toi même, alors que c'est tellement agréable d'avoir du temps !!!
Après, si tu veux vraiment trouver une activité chronophage, j'en ai une (pas la plus easy qui soit, je ne le concède): les enfants. Depuis que j'ai des enfants, je n'ai non seulement plus beaucoup de temps pour faire du shopping, mais surtout plus de temps à consacrer à mes problèmes existentiels qui, du coup, n'en sont plus !
Marie: C'est vrai, certaines "obsessions " valent mieux que d'autres.
Romane: Merci Romane (ton prénom est tellement cool :)) Je t'embrasse
Irène: Bien sûr qu'ils cachent un autre problème, qui parfois n'a rien à voir avec ça!
je suis comme toi, plus elles restent dans mon armoire, plus j'aime ces sapes (ce qui est assez nouveau)
Anaelle: je ne sais pas, peut-être..? Tu penses toi que tu veux pas être face à toi même? Merci en tous cas.
M'dame Poule et Môsieur Nain d'jardin: exactement. Merci bise
Elisa Boelle: Merci :)
faispastasteph: sûrement...
elodie: c'est clair, les circuits de l'habitude peuvent être modifiés à force de répétitions, non?
Anonyme: Non pas un mal par un mal. Le shopping est absolument stérile de ce point de vue là. Tous les "hobbies" ne se valent pas pour moi...
severi27: Je suis complètement d'accord, ça n'est que a partie visible de l'iceberg.
Holly: ouais grave, ce truc avec le temps est tellement vrai!
Arielle Etienne: oui mais comme pour l'alcool, à un mome,t t'as trop fait, donc tu dois te raisonner, parce que seule la futilité compte... Et là, ça craint
Pauline: Se distraire (i.e détourner le regard) d'une distraction c'est quand même très amusant. Le shopping est en soi une distraction pour déshabituer l'esprit, il faut autre chose. quand on arrête de fumer, le temps que l'envie passe, les habitudes et après on ne pense plus à la cigarette. La distraction a gagné :)
The Bleachy Girl: C'est bon ça!
colibri: Voilà, c'est exactement ça :) Merci beauté
Ysabelle: Je suis pas convaincue que ça soit pire de faire face à ses angoisses. Sûrement moins que ce que l'on imagine avant de le faire...
petitprunier: <3
Merci pour ton commentaire, je t'embrasse fortç
Clara: ah oui? :D Mazette Voilà c'est ça dont je parlais, d'une alternative plus bénéfique ...
Anonyme: Merci beaucoup <3 Je t'embrasse
Ama: Je n'ai pas l'impression que toutes les envies, passions, passe-temps se valent.
emyb: Oui je sais...
Jennifer: Ce que je vais dire ne vaut pas plus que ce que je vais dire, mais au vu de ce que je lis, tu as sûrement besoin d'en parler à quelqu'un. Je ne m'en suis pas sortie seule (si tant est que je m'en sois absolument sortie). il faut un professionnel pour que la pensée s'organise. Ton rapport à l'image, l'intégration de ta perte de poids (et conséquemment, une autre image de que tu imagines être la féminité...). Cet argent dépensé dans l'aide le sera de manière efficace. Tu ne le gâcheras pas :) Je t'embrasse
Anonyme: C'est vrai. Et hop une difficulté supplémentaire
Anonyme bis: Oui c'est vrai, je suis comme toi.
Maha: Je suis rouge Gênée. merci.
T'embrasse
Anonyme: Le "je" dans mes posts n'est pas systématiquement un vrai "je". Je ne parle pas de moi icii, encore moins de mon propre temps. J'aime passionnément être seule,ça ne m'angoisse pas et je ne m'ennuie pas , je parlais ici de la compulsion (et aussi et surtout de celle des autres), de ce qu'elle développe et des sphères où elle t'emmène.
Bises
Et putain, ça em fait du bien de te lire. C'est quelque chose dont j'avais déjà un peu conscients et que j'avais expérimenté mais de le lire me confirme que c'est la bonne voie.
Merci :)
desolé si on te l'a deja demandé!! jevoulas savoir où tu as achté ton collier en or fin que tu porte tout le temps, j'ai craqu" dessu c'est tout à fait mon style moi qui est discrete niveau bling bling .
merci d'avance.
et gros bisoux.
yamina.
My web-site direct download movies