LA BRETAGNE ET MOI
Changeons de sujet, parlons de moi... Oh ça va, je déconnais, je sais bien qu'on ne parle que de moi.
Je voulais aborder aujourd'hui un sujet transversal, un sujet qui concerne autant mon rapport à la sape, qu'à ma vie, qu'à mes relations aux autres... Rien que ça.
Il y a un an et demi, j'ai quitté mon est natal pour venir vivre dans le Morbihan (trop guetto comme nom de département).
Contrairement à ce que certains pensaient, je n'y ai rejoint personne. Je suis venue vivre en Bretagne de mon plein gré.
Après avoir passé plus de 10 années à Nancy, je ne me voyais plus rester dans cette ville. J'en avais marre. J'avais l'étrange sensation qu'elle n'hébergeait que mes souvenirs, je n'y voyais aucun avenir.
J'ai préparé mon départ, annoncé les choses, ai profité du mieux que je pouvais des terrasses de la Place Stan, ai mangé mes derniers sandwichs au Made in France et suis partie un peu paniquée mais certaine d'avoir pris une bonne décision. Aller en Bretagne, j'en étais sûre, ça allait me rendre mieux, soulagée, requinquée, un truc qui aurait à voir avec le bonheur.
Bon, évidemment, ça n'a pas été aussi simple.
Un peu par hasard, presqu'en mettant un doigt sur une carte de France je me suis retrouvée là où je vis maintenant.
Les premiers temps ont été affreux. J'ai failli repartir toutes les 10 minutes. J'appelais ma mère désespérée, ça craignait. Je ne comprenais pas pourquoi tout n'était pas fluide. Je n'avais jamais pensé au fait que les choses pouvaient mettre du temps.
Comment avais-je pu attendre un truc aussi longtemps et en être exactement au même point? peut-être même pire...
Et puis d'un coup c'est devenu évident et ça m'a fait un peu peur... Je préférais systématiquement les endroits où je n'étais pas. Super (-__-)
Ca mélangé au fait que je suis une impatience sur pattes, et on en arrive à moi, dans ma nouvelle ville 100 fois plus petite que Nancy, a essayé de reproduire ma vie d'avant. Et forcément c'était moins bien.
La force de l'habitude.
J'étais venue en Bretagne pour vivre autre chose, autrement, et la seule chose dont j'ai été capable pendant des mois et des mois, c'est de pester sur la ville toute pourrave où je vivais. Où j'avais choisi de vivre. Je ne pestais contre rien d'autre que moi.
Pourtant rien n'était décevant, tout était exactement à la place où je l'avais imaginé.
Le problème c'était pas ici c'était moi.
Mais les choses, même si je continuais à pester, ont commencé à s'organiser. Petit à petit. Les choses mettent du temps, c'est comme ça. La crispation dont je fais parfois preuve n'a aucune utilité, pire, elle rallonge mes colères.
D'abord, j'ai arrêté d'envisager le shopping comme un mal nécessaire, je l'ai vu autrement. Et j'ai eu envie d'épurer (et la suite c'est Dead Fleurette et donc vous la connaissez).
Et puis, si je voulais que ça soit bien, il a bien fallu que je change, que je change mon rapport aux choses, aux gens et à la nature.
Ok toi babos (ou hippie) de mon coeur, viens dans mes bras, il y a de la place pour toi sur ce blog, faisons des headbands en branchages et fleurs des prés, je suis ta meilleure amie pour ça.
Ce qui a changé en Bretagne, et c'était pour ça que j'y étais venue, c'est que je suis devenue une fille du dehors.
J'entretiens un rapport très fort avec l'océan, un truc quasi spirituel (enfin surtout moi, vu que je suis pas la seule sur le coup, il fait son intéressant. Il voit pas que je le drague je crois).
Certains de mes amis citadins voient ma vie comme quelque chose d'un peu "en dehors du monde" et je les comprends. Mais moi, je pense le contraire de manière absolue. Je ne suis en dehors de rien, c'est même le contraire.
L'océan, ça a tellement à voir avec la vie, c'est fou. Regarder au loin, l'eau froide, les courants chelous (c'est fou, ils vont dans n'importe quel sens), le soleil, les arbres penchés à cause des vents forts...
Je ne me vois plus ailleurs qu'ici ces dernières semaines. Il m'arrive même de plus en plus régulièrement de me sentir parfaitement à ma place.
Alors c'est sûr dans ces conditions, il m'a été beaucoup plus facile d'arrêter d'acheter des vêtements.
Vu que le shopping chez moi, c'est tout pourri.
Mais il y a le reste...
Je vous embrasse
PS: Oh le post de hippie qui roule de la galoche à n'importe qui, laisse tomber...
Commentaires
Je reviens de plus en plus a mon besoin de voir l'océan, y etre pres et surtout s'y sentir toujours bien comme nulle part ailleurs. Je sais au fond de moi que j'y reviendrai vraiment a un moment ou un autre
Ma curiosité me chuchote à l'oreille qu'elle aurais voulu savoir pourquoi la Bretagne et pas la côte basque par exemple. Mais bon, on est jamais obligé de répondre à la curiosité ! ;)
Bisous entre Hippies (qui portent des Nike, ouais ouais)
j'adore ton blog parce que je pense comme beaucoup il me parle (surtout les cheveux :) )
Mais là je dois dire que j'ai eu les larmes aux yeux en lisant ce post sur la Bretagne, car il me touche.
J'attends avec impatience de partir, j'attends ma mutation, qui tarde à venir grrrr.
Je ne sais pas pourquoi mais je suis tombée amoureuse de La Bretagne et surtout de Lorient et de ces plages, je sais que c'est là bas que ma vie doit ce faire, même si je suis toute seule MEME PAS PEUR!!!
donc voila... Pour te dire que ça m'a touché car elle est vicérale cette envie.
Merci pour ton blog!
LILI
Nymphéa: C'ets ta palce quoi :)
Frenchimalvi: J'imagine... et merci pour ton commentaire
Jade: Et bien parce que je connaissais plus la Bretagne et que ça me rassurait...
LILI: je suis à lorient :)
Merci beaucoup pour ta sincérité.
louise: :D
j'aurai tellement peur d’étouffer sans la mer....tu la regardes et c'est comme si plus rien n'existait,tu es seul,loin,un monde à part et pourtant tellement là.
Si tu ne connais pas les glénans et surtout ses petits ilots autour,vas y!c'est comme si tu te retrouvais je ne sais sur quelle plage déserte de sable blanc...dingue.
des bises chic fille.
Bisous et belle journée**
Moi parisienne, je (aucune ressemblance n'est fortuite) suis née dans une petite ville près de l'océan mais un peu plus bas que le Morbihan (qui est magnifique soit dit en passant!) où j'ai vécu 18 ans, où mes parents vivent encore, moi, parisienne, je me suis découvert une passion pour la campagne; moi parisienne, j'adore aussi la montagne ; moi parisienne, je n'ai pas envie de passer ma vie à Paris (tout au moins ma "jeunesse"), moi parisienne, quand je reviens dans ma petite bourgade, la première chose, c'est d'aller à la plage, sentir l'air, apprécier le vent et goûter la mer...
merci pour ce beau billet Marie, qui en dit beaucoup plus sur toi que quand tu parles de sapes ou de RAL...bises
Moi aussi, comme toi severi27, j'ai migré (d'un territoire rural (limitrophe de ta corrèze) vers la loire atlantique ("parce que je connaissais et que ça me rassurait")) et j'oscille entre le sentiment d'avoir bien fait de partir et l'extrême opposé de ne pas savoir ce que je fais là. Mais au fond, je suis sûre que c'est une bonne chose de me retrouver en "tête à tête avec moi-même" (pas trop quand même) un peu loin des racines. Je pense que ça fait progresser, en bien, en mal, ça reste à étudier.
Bref, Marie je partage ta passion des grands espaces, face à moi il y a les photos de la pointe du ratz et des îles glénans (et des pyrénées aussi) pour oublier un instant que je vis entre 4 murs et en ville. L'illusion ne dure pas longtemps, mais ça maintient un cap. dsl de raconter mon life ou plutôt merci. Bonne journée à vous
C'est clair que la mer elle te remet à ta place, tu ne peux pas tricher face à la nature impossible à domestiquer. Du coup, les priorités se détachent beaucoup plus nettement, en tout cas moi j'ai cette impression quand je me balade face à cette immensité liquide...
Longue vie en Bretagne !
Beaucoup bougé aussi, pas vraiment par choix, c'est mon métier de musicienne qui veut ça, et j'ai passé un moment à regretter les endroits que je quittais, et ça a commencé tôt, vu que mes parents ont immigré en France quand j'étais bébé.
Et là, j'ai aussi aterri au bord de l'Atlantique, et pfiou, j'adore! Cette impression d'être en vacances tout le temps: du temps pour moi, les mouettes, les vagues, le sourire des gens... Evidemment j'aurai toujours la nostalgie d'une partie de moi laissée derrière et l'envie d'un ailleurs nouveau, mais un jour, j'ai décidé de profiter d'ici et maintensant, du présent, que je trouve souvent plus difficile à s'approprier que le passé et l'avenir, je suis une personne de nostalgie et de rêves qui a souvent du mal à vivre les choses. Mais je fais de mon mieux, et ici, j'y arrive mieux qu'ailleurs, parce-que.... Ben parce-que l'Océan!
Les photos sont très belles en plus!
Je pense que cela force à se recentrer sur soi et ce que l'on souhaite vraiment...
Cindy
Ca me fait un bien fou ton post là. Moi je suis née à Saint-Dizier, j'ai fais la première partie de mes études à Nancy pendant deux ans, puis retour à St-Diz'. Après avoir goûté à la vie à Nancy j'étais vraiment décidée à repartir de là trés vite, mais j'ai dû attendre plus de 3 ans.... je viens de déménager à Bordeaux, je suis contente de l'avoir fait, mais la solitude me pèse pour le moment, il faut tout reprendre à zéro niveau vie sociale. Mon rêve ultime c'est de partir de la ville pour me rapprocher encore plus de l'océan, dans un petit village tranquille... La vraie vie, simple quoi !
Des Bisous
J'ai beau dire qeu j'ai une famille, je sais bien que même seule je n'aurais aps osé tout quitter (alros qu'on en quitte pas tout... va comrpendre cette phrase).
L'océan ou la mer, l'eau en général, le sable sont et resteront mon rêve. J'ai toujours dit qu'un jour je vivrai en Corse (les montagnes tout ça j'en ai besoin aussi)...
Quant à tes fringues... Oh ! je te comrpends aussi... Nous avons fait le choix de quitter Lausanne pour des raisons scolaires, de revenir sur notre terre natale. Je peste encore contre ce manque de propositions de fringues mais il y a autre chose... la nature, le calme, moins d'agressivité (m'ême si en vrai je rêve d'y retourner mais mes hommes sont refractaires !!)...
Bravo pour ta sagesse, pester contre un lieu où l'on vit est, je trouve, agressif pour soi et démontre son aigreur. s'accomoder, tirer parti du meilleur de cet endroit-là est capital....
t'embrasse
pas passer ma vie ici.
J'ai l'impression d'étouffer à des moments, d'être un peu bloquée ici, comme dans le Truman show.
J'aimerais vivre soit à Strasbourg, près de Poitiers ou en Bretagne :)
Mon seul frein : le boulot. Je n'ai pas un job top-glamour-de-folie-à-strass & paillettes" mais dans un cadre très (trop ?) précis et très centré sur Paris (ville que j'aime aussi, j'ai toujours vécu en région parisienne et Paris). Du coup je me freine à tenter le coup et d'aller vivre "à la mer" comme on disait môme.
J'aurai aimé connaître ton expérience plus en détail (professionnellement parlant, tu as été mutée/tout plaqué/mise à ton compte etc.) mais ça n'est pê pas l'endroit pour ça.
En tout cas, ton billet respire le bien-être et le "ayé j'y suis je l'ai fait" si galvanisant. Bonne route !
Comme d'habitude, ton post me parle énormément. J'ai vécu toute ma vie en région parisienne, mais dans des petites villes qui font plus "campagnes" et je crois que je ne pourrais pas vivre à Paris. Il y a deux ans je suis tombée amoureuse de la Bretagne en y partant en vacances et je rêve d'y vivre un jour. Pour le moment, je ne me sens pas prête à tout quitter, mais je me verrais bien demander ma mutation dans quelques années (j'étudie pour être instit'). Pour moi qui me sens tellement angoissée par l'ambiance parisienne, vivre en Bretagne près de l'océan serait un paradis...
En tout cas tu peux être fière d'être allée jusqu'au bout.
Bises!
Merci pour ces moments de latences...
Jte kiff la bretonne
enfant d'immigrés, j'ai vécu dans 5 pays différents et me suis toujours sentie "décalée". Alors je me suis raccrochée à ma chère carrière, jusqu'au jour où, enceinte, je l'ai annoncé fièrement et me suis retrouvée licenciée. Et là.....grosse chute, immense vide.
Et quelques mois plus tard avec mon petit bout, je suis allée voir mes anciens collègues qui m'ont dit : "alors, en dehors du monde quand on pouponne ?"
Ben non pov'cons, en fait complètement dedans, comme jamais !
Je comprends parfaitement ce besoin de se rapprocher des éléments, c'est ce que je ressens lorsque j'ai les mains dans la terre pour planter mes fleurs.
Ps : je poste jamais mais j'aime ton blog
Ton article fait tellement écho à mon propre parcours. "Je préférais systématiquement les endroits où je n'étais pas", j'ai l'impression d'avoir écris ça. Quand j'avais 18 ans, je ne rêvais que d'une seule chose, partir de chez mes parents et avoir cette fameuse indépendance. Et je suis partie. A Paris. Et je ne me sentais pas bien. Je revenais chez mes parents. C'était bien, j'étais chez moi. Et puis, au bon d'un moment, il fallait que je reparte. C'est dingue cette envie de toujours être ailleurs. Et puis aujourd'hui, je pars à l'étranger pour découvrir. Mais je reviens, toujours. Cela me rappelle mes cours de philo au lycée où l'on parlé du désir d'avoir ou d'être. Mais c'est une notion qui s'applique à tout (la consommation :D) évidemment. L'endroit est-il finalement important ? Ou est-ce la distance que l'on met avec sa famille ou son ancienne vie ? Ne passe t-on pas son temps à fuir pour essayer de re-construire ailleurs ?
En tout cas, tu à l'air de te plaire en Bretagne, c'est chouette. merci :)
Il y a des passages comme cela dans la vie, ou il faut vraiment se mobiliser pour avancer..
A mes yeux, être courageux ne nécessite pas forcément du spectaculaire, pour l'un se sera d'arrêter de fumer, pour l'une maitriser ses achats compulsifs,pour l'autre visiter des enfants malades...
J'ai pour ma part, l'année de mes 35 ans, pris la décision de repartir à zéro avec mes 3 enfants sous le bras, être malheureuse alors que l'on n'a aucun goût pour la tristesse et la mélancolie, c'est un fabuleux moteur à courage!
Enfin, mon envie d'excellence pour moi et mes enfants est aussi motivée par l'immense chance qu'est la mienne d'être Française, patrie ou nous avons encore le choix d'avoir le choix, il serait bon parfois de ne pas l'oublier....
Bon we Marie, tu es vraiment une chic fille.
L'important c'est de se donner les moyens de trouver sa place .
Bisous bisous
j'ai du mal à avoir des racines et à vraiment me sentir quelque part chez moi et en même temps totalement étrangères quelque part...
la drome c'est ce que j'ai le plus connue et beaucoup de souvenirs d'enfance j'y vis actuellement de nouveau, l’Ardèche pareil c'est là que je bosse et que j'ai vécu et ou ma deuxième est née.
bordeaux c'est mes années études et mon coup de coeur que cette ville c'est l'amour de ma vie ou j'ai rencontré mon amour de ma vie d'ailleurs ! Le Gers je hais mais ma première fille y est née donc quand meme c'est un peu chez moi....
l’Angleterre j'ai kiffé comme une dingue
bref parfois je me sens émotionnellement éclatée ou dispersée comme fille
des bises
Après 15 ans de bons et loyaux services dirons nous.
Je me suis exilée dans la cambrousse à 70 bornes, J'aurais voulu beaucoup plus loin, ailleurs mais j'y travaille encore et m'avale 3h de train AR par jour alors que j'étais avant à 15 minutes à pied de mon travail.
Même si je bourlingue pas mal depuis 10 ans dans des lieux très reculés, notamment au Népal dans la jungle avec les tigres où je vis en immersion au plus proche de la nature, de l'essentiel, de la contemplation, de tribus démunis mais riches de ce que nous avons hélas perdus, j'avais de plus en plus de mal à revenir dans notre monde de consommation. J'étais hagard et je chantais sans cesse Paris je ne t'aime plus de Léo Ferré.
Dans ma cambrousse, il y a le silence, il n'y a pas de voisins hurleurs,de magasins qui font le trottoir, il y a la nature qui me babille tant de choses, qui me fait pousser plus droite.
Même si c'était une évidence de partir, cela n'a pas été non plus simple mais c'était mon choix et je l'ai assumé. Finalement ce n'était pas seulement à moi de venir..il fallait que cette vie aussi, ce monde, ces éléments viennent à moi à leur rythme quand ils seraient prêts à leur tour. Je crois même pouvoir avouer à présent que mes amis m'envient car je ne suis pas hors mais bien au centre de la vie, du moins la mienne.
Je te bise fort Marie
Just Luv big big big
Julie
http://www.youtube.com/watch?v=2OQ99ROFlCk
merci marie...
Pour ma part, mon expérience est un peu éloignée de la tienne, mais pas tant que ca. J'ai 15 ans et je suis en ce moment en Allemagne depuis 5 semaines, et pour encore 5 semaines. Je suis partie toute seule, suis accueillie chez une correspondante qui viendra ensuite chez moi. Et les débuts ont été tellement difficiles ! La douleur due au manque de ma famille a fait que je n'arrivais même pas à voir ce qu'il y avait de bien autour de moi, et ne relevais que les points négatifs (alors que je me rends compte aujourd'hui que ces derniers sont clairement minimes par rapport à tout ce dont je jouis ici, j'ai fait l'ingrate alors que j'ai une chance folle.)Je vis en France à Nantes (presque en Bretagne, presque...) qui est donc une grande ville, et ici en Allemagne, dans un village. Au début, même problème que toi, je compare tout à ma grande ville et je n'essaie pas de m'adpater. Et j'en suis venue à la même conclusion :"Je préférais systématiquement les endroits où je n'étais pas." Heureusement, cette phase a été très courte, environ 2 semaines. Mais j'ai eu vraiment l'impression que je ne m'habituerais jamais, j'ai beaucoup compté les jours et j'ai souvent envisagé de partir plus tôt que prévu.
Aujourd'hui, je compte les jours car je redoute mon départ, je redoute le déchirement qui arrivera obligatoirement quand je devrais quitter l'Allemagne et tous mes nouveaux amis. J'ai vraiment l'impression de n'être jamais contente.
En attendant j'essaie de ne pas trop y penser et de profiter un maximum.
Merci encore de nous faire partager tes expériences, je trouve ca terriblement intéressant.
Bon courage pour la suite.
Lylia
PS : Désolée, j'ai eu du mal dans ce commentaire à exprimer réllement ce que j'ai ressenti et ce que je ressens maintenant, je me rends compte à quel point c'est difficile par écrit ! J'espère quand même que tu comprendras.
(commentaire 3615 ma life hein...)
Difficile pour moi cette année: me sens pas bien, plus de sourire... pas cool du tout.
Retour sur moi, questionnement, angoisse et une seule obsession: surtout ne pas rester ici (sud-est) l'année prochaine, BESOIN DE CHANGEMENT, absolument.
Ma décision de demande de transfert d'école est prise. Aujourd'hui j’attends avec impatience de savoir si je serai acceptée pour faire mon master en Bretagne.
C'est plus que ça, je rêve, me projette.
Alors profites de l'océan pour moi en attendant (ouais je sais on s'connait pas...mais ça fait plizir)
=)
(commentaire 3615 ma life hein...)
Difficile pour moi cette année: me sens pas bien, plus de sourire... pas cool du tout.
Retour sur moi, questionnement, angoisse et une seule obsession: surtout ne pas rester ici (sud-est) l'année prochaine, BESOIN DE CHANGEMENT, absolument.
Ma décision de demande de transfert d'école est prise. Aujourd'hui j’attends avec impatience de savoir si je serai acceptée pour faire mon master en Bretagne.
C'est plus que ça, je rêve, me projette.
Alors profites de l'océan pour moi en attendant (ouais je sais on s'connait pas...mais ça fait plizir)
=)
En plus tu as de la chance, le Golfe du Morbihan c'est juste splendide.
Tu verras, si un jour tu quitte la Bretagne, elle va te manquer peut-être même plus que Nancy ;)
Tu es partie en claquant tout ? (genre ton taff sans en avoir un autre dans le Morbihan ?).
Bises
Alexa
A chacun de tes textes je retrouve des thèmes et des questions qui me touchent, qui me parlent. J'écris aussi, mais simplement pour moi, dans un carnet. C'est ainsi que j'arrive à prendre un peu de distance par rapport aux évènements, que j'essaie de trouver des réponses, seule finalement. Est ce une sorte d'indépendance ? Cela fait quelques temps que je te lis et je n'ai jamais osé "commenté". Je ne sais pas ce que je peux apporter à tout cela, et à la vue du nombre de autres commentaires, je me dis que je ne suis qu'une parmi les autres qui ressentent la même chose. Finalement, là, j'écris peut être pour moi.
Je fais mes études à Nancy, depuis trois ans maintenant, et avant ça j'étais de banlieue parisienne, un peu écrasée par le statut de "presque parisienne mais en fait pas", et les raccourcis des gens. À Nancy ça s'est amplifié, peu de monde comprenait pourquoi j'avais fait ce choix. Cet été je profiterai de Nancy et Paris une dernière fois avant de changer de pays pour un an. Sachant très bien que le retour sera difficile.
J'ai tellement d'émotion en moi, (et la larme facile) j'ai l'impression de ressentir l'énergie d'un lieu, les vibrations des gens, c'est pour ces sensations que je vis. Régulièrement ici, je déborde, je ne peux pas donner tout ce que je contiens, j'ai l'impression de tourner en rond. Mais je prend ça aussi comme une chance d'être sensible à ce genre de choses, d'appartenir à ces gens, dont on ne sait pas si c'est la majorité des hommes ou une petite partie, de partager une sorte de secret avec d'autres et parfois de se reconnaitre, comme ce fut pour toi.
Pardon, cela semble surement confus
A très vite, et continue
ton post m'a travaillé, j'y ai pensé tout hier (sur le mode ..."et si je n'étais pas seule sur Terre", " et si il y avait des gens, comme moi, qui se posaient des questions sur leur avenir?")
Et oui, je pars de loin.. lol
Tout ça pour dire, que la phase de prise de décision est très dure pour moi. Toutes les 5 minutes, je me dis que non c'est pas la peine, ce sera pire. De toute façon je n'ai pas vraiment de plan....
Bref.Je tourne en rond depuis deux ans maintenant.
Comment ça s'est passé pour toi cette phase ? Des doutes?un soulagement ? Concrètement, tu avais trouvé un boulot avant ? le fait de quitter ta famille ?
Désolée tu dois me trouver très intrusive, ce n'est pas mon souhait... mais je trouve ça tellement rassurant de partager cette expérience. J'en apprends autant de ta part que celle des filles...
Bonne journée !
Kiss
Julie
Anne-Laure: Non je ne connais pas les glénants (enfin de nom);
Bisous
Elisa Boelle: Pas tant que ça. des fois c'est un peu vener mais ça va
Bisous
Ninoou: <3 Merci
severi27: Oui je comprends ton problème avec Paris :-)
T'as vachement déménagé c'est fou...
Je suis comme toi, la simplicité de mon environnement me va à ravir!
Non dénommée: Merci pour ton com... C'est sûr que le face à face avec soi, c'est toujours... un peu dur <3
Ysabelle: C'est ça, les priorités se détachent...
Clochette: je suis comme toi, une personne de nostalgie, mais je lutte, je ne veux plus.
Je t'embrasse fort.
Dididoumdida: Voilà, exactement...
Cindy: :) oui
Astrid: T'es restée 3 ans à St Diz -__- ça a pas dû être facile...
Sarah: Je suis partie avec é amis (ça relativise mon côté téméraire)... je t'embrasse aussi
cécile: :) Bisous
Ariane: Ah la sensation d'étouffement... je vois très bien :)
elodie: :)
Ariell Etienne: Tu vis dans quel coin?
Gwench: Non, je n'ai pas été muté. Mon travail est mobile, peu importe où je suis, je me déplace... C'était donc plus facile
Merci bisous
Lilypad: C'est aussi si calme *__*
Bisous
léna: :) Bise
Anonyme : :D c'est pareil oui... Autre support mais c'est pareil...
suisjelaseule: Merci beaucoup... Tu jardines?
Anonyme: Je suis comme toi...
Lilo2: Et bien tout pareil qu'eux...
Anonyme: :D
Anonyme: Mais ouais grave, j'ai été négligente
Charlotte: Je pense pas que l'endroit soit important (peut-être même que l'endroit, c'est soi :-)
nathalie: "il faut vraiment se mobiliser pour avancer", c'est une super phrase . merci.
Et aussi félicitations pour cette courageuse décision...
Prune: :) Oui
Minhoi: Tu sais que je connais pas du tout la drome
Bise
Eliot: Oui très...
fouh: Merci pour ton com, il résume bien les choses... bise
julie: :)
Anonyme: Merci pour Soko
Lylia: C'est la même expérience en accéléré :)
Bise et amuse toi bien...
Sarah: :-) où en Bretagne?
Lau: C'est vrai que c'est beau... peut-être oui
Alexa: J'ai rien claqué vraiment, ça n'avait pas d'incidence sur mon travail :)
Bise
Camille: Merci Camille pour ton très beau commentaire :) Tu vas partir dans quel pays?
Je t'embrasse
Julie: Tu sais ce qui est étrange, c'est qu'il est hyper difficile de quitter un endroit où on se sent mal (pour aller vers l'incertitude en plus...)
Des doutes oui. Des difficultés oui? Un soulagement pas vraiment. Mais ça se construit, je voulais repartir ailleurs. Faire autrement. Tout n'est pas tous les jours facile, mais ça va.
Je t'embrasse
Anonyme: :) courage
chieuzonthecake: J'imagine oui...
MARIE, cf origine " vierge marie" aka jemenja au bresil?
http://fr.wikipedia.org/wiki/Iemanja
des zib
Je tombe sur ton blog en faisant des recherches sur Internet.
Je vis à Paris depuis toujours, et je n'en peux plus de cette ville, je deviens folle, je ne supporte plus les gens.
J'envisage de partir en Bretagne d'ici 2 ans, en fonction de comment les choses se font etc.
Je pense que j'aurai du mal aussi au début, mais comme toi, j'ai un rapport très particulier avec l'océan, j'en ai BESOIN, c'est presque vital. Y'a que là-bas que je me sens bien, sereine, zen, heureuse, à l'endroit où je devrais être, et je suis certaine que mes pbs de santé iraient mieux, la folie parisienne joue forcément sur la santé ...
Merci pour ce joli article !
Bises