TROUVER SON PROPRE STYLE, DEAD FLEURETTE VIDEO 9
Salut les copains.
J'espère que tout le monde va bien.
Une nouvelle vidéo d'affinage de méthode.
L'image y est d'une grande mocheté, je réglerai ça pour la prochaine.
Le post de Coline dont je parle dans la vidéo est ici .
Bonne journée, à demain.
J'espère que tout le monde va bien.
Une nouvelle vidéo d'affinage de méthode.
L'image y est d'une grande mocheté, je réglerai ça pour la prochaine.
Le post de Coline dont je parle dans la vidéo est ici .
Bonne journée, à demain.
Commentaires
Là où je te rejoins également c'est que je pense qu'il y a certains domaines où c'est difficile d'être dans la demi-mesure. J'en fais l'expérience avec la cigarette en ce moment... Le tout c'est d'en être conscient, d'accepter les règles du jeu et de se fixer des objectifs en adéquation avec nous même !
En tous cas merci beaucoup pour ces vidéos qui m'ont permis de me poser certaines (bonnes) questions et qui étrangement me motivent :)
Bonne journée !
Je suis un peu du même genre avec le besoin d'être dans l'extrême, et franchement parfois, moi je trouve ça pesant dans le sens où j'ai l'impression de ne jamais être satisfaite de moi ... faudrait que je pense à revoir mes objectifs ...
bref rien à voir avec la choucroute en somme, mais je voulais juste faire un "coucou" pour dire que c'est toujours agréable de te lire et te voir .
ahem. Je te remercie pas. Mais je te dis à ce soir avant le dodo pour méditer sur tes paroles ;)
bises
Aurélia B
Je trouve que ta comparaison avec l'alcool n'est pas si extrême que ça car tu parles de ton rapport à l'achat comme d'une dépendance dont tu essaierais de te soigner (sans vouloir te blesser, hein :-)). Comme toute dépendance, après un certain plaisir, ça avait fini par te rendre malheureuse.
Pour ma part, mon envie de de consommer moins est davantage en lien avec l'idée de "décroissance" et aussi de futilité de la consommation... J'aimerais tellement m'en foutre comme certaines de mes amies qui s’achètent des vêtements uniquement lorsque leur jean favori est usé jusqu'à la corde ou leur pull est troué (et elles sont stylées quand même...!)
Mais pour autant, je galère ! Mais je tends vers ça. Du coup tes vidéos m'aident, notamment celles où tu parlais de faire des choix et de ne garder que ce qu'on aime porter... (Suis pas sûre d'être très claire...)
Bises
Je suis complètement ds le même fonctionnement que toi. je l'ai tjs su mais bizarrement ta video m'aide à mieux comprendre certaines choses. Comme pk j'avais trouvé décevant et inachevé le no-shopping-month de coline (sans jugement, hein juste de mon point de vue!). Parce que si ça avait été moi, je n'aurais vu , moi aussi, que l'échec d'avoir acheté qq trucs, et pas la réussite d'avoir acheté bcp moins que d'habitude...
Bref, pour ma part ça vient du sport aussi je pense, de cet esprit rigoureux que m'a donné la danse classique (ouch !!) et de la meme façon que toi, quand je cours je me fixe un temps à atteindre, et si je ne l'atteins pas, je me déçois... bref je comprends totalement...
à moi d'y penser pour trouver mon fonctionnement. Pas facile car je pense que notre manière de fonctionner est bcp moins tolérante et peut vite être destructrice car plus négative (tjs voir ce qui a raté, jamais le chemin parcouru...).
bonne journée marie, reviens vite avec d'autres réflexions, tjs bien vues!
Je te rejoins dans la catégorie des gens qui sont mécontents en cas de non respect de l'objectif fixé.
Il y a quelques années, je suis partie en CIF (congé individuel de formation) pendant 8 mois. J'étais toujours salariée de mon entreprise mais sans rémunération. Je me suis autofinancée pendant cette période, j'avais budgétée mes dépenses (loyer, impôts, nourriture ...). C'est moi qui avait librement fixée les objectifs annexes : choisir de garder la carte UGC car j'adore aller au cinéma plutôt que celle de mon institut esthétique par exemple car le ciné était plus important que l'épilation à la cire, pour moi en tout cas ;-) ...
Impossible ensuite de sortir de ce modèle pendant la durée de ma formation car mes économies n'étaient pas extensibles.
Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai constaté que je n'éprouvais aucune frustration, aucune amertume, je me tenais à mes prévisions budgétaires.
Je n'avais pas budgété les fringues, je n'en ai donc pas acheté pendant 8 mois et cela n'a rien changé à mon enthousiasme, je suivais des cours qui me plaisaient énormément, rencontrais des gens intéressants, fais un stage au Louvre, mon 1er et dernier à 30 ans!
Bref, tout ça pour dire qu'en effet quand l'esprit est occupé à des sujets plus enrichissants et épanouissants, sans parasitage (magazines mode, publicité, télévision, même si je n'en ai pas), LA VIE EST PLUS SIMPLE et meilleure.
C'est à ce moment-là d'ailleurs que j'ai réfléchi à ma consommation, à ce qui est essentiel pour moi, et mis en place quelques règles qui me font du bien, comme pas de doublon (commentaire précédent sur les cosmétiques), pas d'achat hors soldes/ventes presse/stocks magasins/promotions) ... Avoir des règles strictes et clairement définies me permettent de m'épanouir dans le contrôle, et la notion de liberté qui m'est chère n'a de saveur qu'à ce prix, je suis libre d'acheter pendant les soldes/VP ... et je me sens bien comme ça.
Il est impératif de trouver sa propre méthode individuelle.
Ce que tu dis est très juste, dans tous les cas. Nous sommes tous différents avec des rapports à la frustration, des consommations, des envies, des désirs différents.
Perso ce qui m'a marqué avec mon "expérience" et l'article ou j'en ai parlé, c'est que certaines lectrices m'ont avoué que mes achats "très raisonnés" de septembre représentaient en fait leurs gros mois de folie.
Dans mon cas, et pour bien faire, je pense qu'il aurait fallu que je fasse une comparaison genre "mois normal VS mois raisonné". Ca aurait été biiiien plus parlant, ahah, c'est certain. Mais je n'ai clairement pas envie d'afficher ça donc tant pis pour le côté parlant.
Enfin pour réagir à ton "cas", j'ai une réelle admiration pour les personnes "de volonté". Ce n'est pas que je n'en ai pas mais j'ai un côté tellement à l'arrache et épicurien que m'imposer certaines choses, au delà d'une certaine limite, ça devient assez complexe et, oui, très frustrant.
Ce côté rienàfout' et j'ai envie de profiter me pose, évidemment, de bien grands problèmes dans ma recherche de paix du dressing...
Mais ça reste un petit défi et je pense que j'en tire beaucoup de +++ ;)
Bisous <3
Pour avoir un rapport au sport et donc à mon corps, proche du tien (je pense), il me semble que ça nous conditionne à un certain type de réactions dans tout les autres domaines de la vie.
Toi c'était le basket, moi c'était le hand, mais je pense que ce qu'on peut retenir c'est que c'est un sport d'équipe et que ya bien le coach qui te brief dans le vestiaire, et l'adrénaline qui monte. Jamais assez bien, jamais assez fort, pas le bon placement, pas de cadeaux à l'adversaire. Pas de cadeau à l'adversaire c'est surtout pas de cadeau à soi.
Je suis comme toi. Aujourd'hui, j'ai raté mon permis de conduire 4 fois. Je conduis parfaitement bien en cours. Je ne me rappelle même pas du chemin que j'ai emprunté lors de mon dernier passage. Maintenant, je suis incapable de retoucher à une voiture, le simple fait de monter en tant que passagère me rend malade. Ca me torture l'esprit. J'ai râté, ca m'a fait mal, je veux supprimer ça de ma vie.
Sauf que : pour le permis de condurie comme pour l'achat de vêtement, ce n'est pas quelque chose dont on peut se passer.
Si on suit ton raisonnement, tu as eu un mauvais rapport à tes vêtements et au shopping, tu arrêtes du tout au tout du jour au lendemain. Le problème c'est que à priori tu va avoir un réel besoin après quelque temps. Tu n'aura plus de quoi t'habiller.
On se retrouve donc obligé de s'imposer cette "mesure au fur et à mesure" qui est contre notre nature.
Malheureusement pour moi, le permis de conduire est devenu un tel traumatisme que je vais devoir passer par la case analyse avec un psy pour réussir à comprendre le pourquoi du comment.
La conclusion est celle que tu as faite. On doit trouver notre chemin; et ce en trouvant l'origine de nos "vices".
Merci encore Marie pour tout ses sujets de réflexion que tu nous offres.
Nous avons commencé à prendre des reflexes que nous n'avions pas, et tu l'as bien expliqué dans différentes vidéo et je le dis dans les comm' de tes autres lectrices.
The less is the more... on comble nos vies, nos angoisses, notre ennui par du matériel. Au bout du compte nos finances en souffre et nous sommes pas + heureuses.
il faut accepter le changement, Darwin l'a dit, les espèces qui ont survécu sont celles qui ont pu (et su = pas sur de la conjug) s'adapter.
Peace on your face.
Je suis d'accord avec toi, il faut que chacune se sente en adéquation avec ses envies et ses ressentis, et se fixe ses propres objectifs.
De mon côté, je me fixe un nombre de pièces par saison (une limite pour les vêtements, pour les chaussures, et les accessoires), avec une petite marge pour les soldes. Pour l'instant je m'en sors bien, je passe un peu de temps à savoir ce que je veux comme pièces, mais je ne suis pas obnubilée pour autant, ça garde un côté plaisir, et ça me convient, a priori, plutôt pas mal! Bon, j'avoue que je suis aidée par mon copain qui sait exactement quoi me faire comme cadeau pour me faire plaisir ^^, mais en général ça ne m'empêchait pas de craquer de mon côté quand même, et là c'est beaucoup mieux!
Du coup je vais essayer de mettre des sous de côté histoire de me faire une petite sécurité (et oui c'est ça de ne pas avoir encore de situation pro stable...) mais aussi pour partir en week-end, renouveler un peu les meubles... Je suis motivée! Et puis faire le total des sommes dépensées sur l'année m'a un peu secoué, je me dis qu'en achetant la moitié et en faisant autre chose de la moitié restante, j'aurai pu être aussi satisfaite vestimentairement, et en profiter autrement...
Et toi Marie dis moi, tu ne t'étais pas également fixé un nombre de pièces / saison? Ça te convient bien?
En tout cas, encore merci pour tes articles et tes vidéo, qui font un bien fou!
Bonne journée!
je connais moi aussi la sensation de vide qui suit un achat vestimentaire compulsif ; c'est évidemment ailleurs que ça se joue et certainement que plus sûre de soi, plus accomplie, on n'accorderait pas une valeur fétiche aux vêtements, on ne les investirait pas d'un tel pouvoir. Pour autant, je ne suis guère sensible à l'idée d'un contrôle radical, c'est pour moi une autre forme d'aliénation, une autre forme de prison mentale. J'aspire à plus de fluidité, plus de liberté. Je pense qu'il y a un moment où ça vient, où l'on ne se torture plus, où l'on a tellement intégré la vacuité et le caractère éphémère de la pulsion (comme pour la cigarette d'ailleurs) que ça passe. Mes achats entrent dans un cadre structuré qui ne me fait pas violence, quelques règles auxquelles je ne réfléchis plus parce qu'elles me paraissent justes : j'achète uniquement des vêtements soldés, et jamais en dessous de 80%. Règles justes dans la mesure où les vêtements achetés selon ces critères intériorisés, ne correspondent à aucune nécessité la plupart du temps, si ce n'est celle du légitime besoin de légèreté, de frivolité, de nouveauté, de sublimation que j'assume totalement, comme une échappée, une sortie de soi, qui ne fait pas mal. Ni aux comptes de la maison, ni à l'égo. Au fond, je me fais confiance, c'est juste énooooorme !
Ou encore, je crois que le rapport névrotique au vêtement ne ne gêne pas, car peu où prou, la situation reste toujours sous contrôle, les conséquences ne seront jamais celle de l'alcoolisme. Après, c'est sans doute autour de la question de la radicalité que le bât blesse, non?
Je pense que au fond la question est de controller le mental pas d'une facon nazi, of course. Merci pour ta video.
A bientot
Olga
Deux articles deux jours de suite et deux très bons articles.
Et dans les 2 cas il est question de regard et de comment on se percoit : trop consommatrice, trop ou pas assez complaisante....
Je n'ai jamais été une acheteuse complusive mais lire ton blog et celui de Coline est très intéressant car je découvre quelque chose et me fait réfléchir sur moi aussi.
Je pense qu'en fait (et toi comme coline vous l'aviez dejà souligné) une des grandes causes est l'ennui. Quand on est passionné on a moins tendance a vouloir quelques chose de plus ( fringues, meubles, bijoux, qualités...)car notre esprit est déjà occupé par autre chose. Pour exemple : je suis partie faire un tour du monde pendant 8 mois et j'ai vécu avec 3 debardeurs, 1 short, 1 robe et 1 jean. LE BONHEUR. Pas parce que j'avais rien, mais parce que je vivais quelque chose qui m'exaltait.
Certains trouve cela dans le sport(moi pas du tout), d'autres dans l'implication dans des associations...
La seule chose que je remarque c'est que depuis que je suis rentrée je me trouve beaucoup plus de besoin que pendant mon voyage... Mon coté consommatrice juste pour le plaisir se réveille et mon coté consomatrice pour le besoin s'atténue...
Surement parce que ma vie est moins passionnée et passionante qu'avant (enfin selon moi)
Je sais pas si j'ai été très claire...
Des bisous et merci pur ces lectures!!!
Mais, je crois te l'avoir déjà dit, t'es aussi arrivé à "l'âge de raison" si on peut appeler ça comme ça ! la trentaine, c'est quand même l'âge où on se dépasse, on passe à autre chose, on a envie de se fixer des objectifs, on a même plus mal ( j'ai pas dis insensible !) c'est comme si on y voyait plus clair..
Je vais te dire, moi aussi je cours, j'ai débuté la course à 36 ans et depuis 3 ans, je cours 3 à 4 fois par semaine et 1 heure à chaque fois, sinon c'est pas marrant! car, comme toi, j'ai l'impression de ne pas avoir assez couru si je fais moins...bon, je te rassure, c'est que du plaisir pour moi maintenant, je pourrais plus m'en passer, une vrai drogue la course !
Bref, pas encore fait de marathon, mais j'y pense de plus en plus.. Je ne sais pas si tu éprouves la même chose que moi, mais elle me permet d'atteindre presque tous mes objectifs dans la vie quotidienne.
Quand j'ai pas le moral et même pas envie de courir..Et hop !.. après la course, je rumine plus.
Passes une bonne soirée !
Maintenant pour le reste, je pense qu'il faut aussi trouver son style style, et ne plus etre dans le "oh il me le faut tout de suite" a part si c'est un vrai coup de coeur (ne pas se les refuser).. J'ai établi quelques regles shopping:
- si c'est pas OUI OUI OUI.. repose
- si c'est pour acheter un paire de bottes imparfaites juste parce que elles sont presque comme la paire parfaite dont on reve.. les reposer
- mon style de toujours, ou mon style du jour..? Style du jour - repose.
et aussi.. comme toi j'obsedais sur les fringues. Je me faisait chier au boulot, dans ma vie... Et puis,depuis Dead Fleurette, je vais rarement sur les blog mode (bon a part coline parce que elle me fait bien marrer quand meme ;)) J'achete tjs mais ca va mieux..
Des bisous super chic fille. On t'aime!
mon problème à moi dans le "consommer moins mais mieux" c'est que les dizaines de sapes cheap ont été remplacées par une seule sape super rech dc niveau budget c pas vraiment mieux ...Faut encore que je bosse la dessus...
Bref ta détermination est impressionnante ...et un peu flippante aussi lol
Bisous bisous
tu parles de l'effort comme d'une valeur ajoutée et je suis bien d'accord. Chez moi (en suisse) nous avons des lois stricts pour les petits crédits à la cosommation, enfin stricts...on s'entend mias bien plus que chez vous ou même la pléthore de cartes incitent à la dépense. Si je m'offre un sac à peu importe le prix. je l'aurai entièrement payé, attendu et il aura un goût et une histoire... Je me souviens un jour aux Galaf' (ça se dit comme ça) ou la vendeuse demandait e combien de mois sa cliente voulait régler un...manteau (the kooples).... J'ai failli m'évanouir... bref, moeurs, génération, éducation et caractère (même s'il m'arrive bien souvent de m'arrêter au 38 èeme bassins et de dire 40 mais quand je les fais les 40 putain que je suis contente ;)))))
Alors Bravo pour ces 11 mois Marie, keep up!
Ceci dit, le rapport aux fringues et aux achats est complètement opposé, je ne suis pas du tout dans l'excès et la compulsion à ce niveau, mais tes vidéos sur le sujet m'ont bien aidée à faire le tri dans mes vêtements et libérer ma penderie ! Et pour ça merci.
Tu as raison, c'est à chacun de trouver son mode de fonctionnement, ses propres limites et objectifs, selon ses besoins de contrôle personnels.
PS : oui on dit cardio-vasculaire !
Toujours intéressant ces vidéos!
Ce dont tu parles est en effet très pertinent, il est indispensable de savoir comment on fonctionne pour justement éviter l'échec lors de cette expérience.
Pour ma part l'étape clé a été de bien cerner mon style (i.e: arrêter de me forcer à acheter robes et jupes pour me forcer à en mettre..je n'aime pas et je n'en mets pas, point barre!) !
Je suis davantage dans une demi-mesure que toi par exemple, j'achète beauuucoup moins mais mieux, je porte et j'aime vraiment ce que j'achète contrairement à avant. C'est une sensation fort agréable!
Et du coup je passe des semaines sans rien acheter, sans même m'en apercevoir!
Bref, je trouve que se connaître et se fixer des objectifs en accord avec sa personnalité et sa propre manière de fonctionner c'est vraiment la clé.
Bisous ;)
je suis cette expérience Dead Fleurette depuis le début, et je dois dire que je suis plutôt en accord avec ce que tu as mis en avant dans tes videos. Il se trouve que je suis à une période de ma vie où j'ai besoin d'essentiel... Mais pas que.
J'aime aussi le superflu, le tralala. D'ailleurs, en matière de mode, je mise beaucoup sur les accessoires.
Je pense vraiment que ça n'est pas ce que l'on consomme qui importe le plus, mais la manière et les raisons pour lesquelles on le fait.
Perso, comme Coline, je suis assez indulgente envers moi dès lors que je ne me voile pas la face. Si je sais pourquoi et comment je consomme, alors je m'accorde un peu de porte nawak des fois, sans culpabiliser une seule seconde et en assumant très largement mes paradoxes. Parce que je ne crois pas au tout blanc et au tout noir. Je n'aime pas l'idée de tout contrôler et je suis plutôt adepte du lâcher prise.
Tout ça pour dire que, comme tu le dis, il faut faire avec ce que l'on est. Et surtout, sans se maltraiter.
Biz.
(Quoique coline a surement raison d'acheter ce qui lui plait parce que bientôt y 'aura plus rien dans les banques....................)
Ton commentaire m'a beaucoup touchée, j'ai connu ça quand j'étais étudiante et boursière, j'avais le minimum vital pour payer mes factures et donc pas question évidemment d'acheter des vêtements, pas même des livres pour mes études. J'ai éprouvé ce sentiment de culpabilité à chaque "craquage" vestimentaire car je savais bien que cet argent me faisait défaut.
C'etait pas le but de me plaindre, hein, juste raconter mon vécu, ma lecture de tous ces questionnements inspirées de "dead fleurette", c'est bien que les blogueuses s'en rendent compte, comme Coline quand elle dit que son mois "no shopping" correspond au mois de gros craquage chez d'autres, et effectivement, le mettre en perspective avec un mois "normal" ne ferait que remuer le couteau dans la plaie de celles qui sont comme moi (je suis loin d'être la seule). Non pas par jalousie, pour rejoindre le sujet d'hier (perso je prends beaucoup de plaisir à rêver devant les allures de princesses de nos blogueuses), mais par envie de pouvoir avoir un minimum qu'on ait réellement choisi, selon les 3 critères essentiels de Marie "que ça convienne à notre physionomie, à notre goût, et avec une touche de folie!"
J'achète d'ailleurs aussi dans les friperies ou dépôts-vente de mon quartier car il y a vraiment de jolies choses ... Si cela peut permettre à quelqu'un d'autre de passer un meilleur hiver, tant mieux ! En revanche j'ai un petit gabarit, toutes mes fringues sont du XS ou du S ...
J'espère que ça s'arrangera pour toi.
:)
Bise.
Elodie: Je pense qu'être exigeant ne dispense pas d'être juste avec soi, non? Bon c'est pas fastoche je te l'accorde, mais c'est mal d'essayer...
Et merci <3
Aurélia B: ;-) Désolée...
Lilo2: "Comme toute dépendance, après un certain plaisir, ça avait fini par te rendre malheureuse", voilà tu as tout résumé.
Courage beauté.
Agatano: Je trouve aussi pour la chemise :D
T'as raison, je crois qu'il faut voir à se détendre aussi pour voir le chemin parcouru!
Anonyme: C'est vrai :)
Severi27: Pas mal ce truc de budget, de ce qui compte, de ce qui est important et donc de ce que l'on doit payer? Par exemple je bois beaucoup de thé, j'utilise ma théière, moche, toute la journée. Je me suis dit qu'il faudrait définitivement que cet objet soit le plus beau que j'ai.
et oui, il faut occuper son esprit pour ne pas sentir le manque!
Bise.
Coline: Je trouve que la question de volonté ou de frustration se travaille, enfin j'imagine. Après difficile d'aller contre son caractère de "base".
Bise beauté.
Aude: Merci beaucoup :)))
Anonyme: Si je suis hors contrôle, je suis comme toi. Ce que tu décris, c'est moi, la revente pour le rachat, jamais de tranquillité, tout comme toi... je te souhaite bonne chance, c'est pas impossible d'en sortir, je te promets. <3 Je t'embrasse.
Garance Désirée: Et oui le sport... C'est drôle ce dont tu parles avec ton permis! Mais t'as des pistes de réflexion sur la question?
je t'embrasse et merci!
Khadija: C'est vrai et merci pour ton commentaire!
Claire: Essaye, si tu le sens, un mois sans rien du tout? Une semaine? Bise et merci!
Brigitte: Bon courage :)))
Le collier est un Vanrycke. C'est une petite tête d emort, je l'aime beaucoup!
Cellebrindal: Oui c'est ce que je me suis fixée à la base, mais je dois rester sur mes gardes, alors parfois je me serre un peu plus la "volonté".
Merci à toi pour ton témoignage :)
Bisous.
Nipponphilia: Dans une certaine mesure tu as raison, mais je préfère me serrer un peu fort au début et puis me détendre, au fur et à mesure. Ce que toi tu fais est hyper bien je trouve!
Olga: Non pas d'une façon nazie, c'est effectivement mieux!
Marie: Oui l'ennui je pense que c'est la cause numéro 1! Comment ça donne super envie ton tour du monde :)))
Tu as été très claire, pas de souci, la réalité revenue, l'esprit a libéré de la place pour l'envie d'achats!
Anonyme: Oui c'est sûr ça a à voir avec l'âge!
Oui la course m'aide aussi au quotidien, elle me booste, comme toi!
Anaelle: Complètement d'accord avec tout ce que tu dis, finalement t'as créé tes propres critères :)
Merci et bisous.
prune: Flippante, ah oui? :)
Sarah: La patience dont tu parles est fondamentale dans la prise de plaisir, c'est vrai. Et elle est de plus en plus négligée...
Castor ou Pollux: Pas de petite voix, la grosse voix pour la faire taire, c'est parfois nécessaire!
Ysabelle: Ah voilà, j'étais plus sûre ;-)
Anonyme: C'est clair, c'est la clé...
Bise!
Peregrine: T'es dans un équilibre dans lequel tu mets, parfois, du déséquilibre quoi! C'est cool quand on peut!
Bisous.
Clochette: Ah merde c'est quand même relou en ce moment! Bon je crois que les filles veulent t'aider, c'est cool beauté; Tiens nous au courant <3 <3 Je t'embrasse très fort!
lakiMa: C'est vrai.
Anonyme: Merci :)
A chaque fois que je bois un thé, ça accroit mon plaisir, surtout dans la préparation, quand je sors ma belle théière japonaise fleurie, que je mets mon thé en vrac, que je chauffe l'eau ... plaisir des yeux, plaisir tout court, mais intense
Clochette, j'ai des trucs du 34 au 38 en bas et du 36 au 42 en haut si ça te branche ;)
Ca rend heureuse de se sentir jolie.
Si ça t'embête et que tu as le sentiment de "faire pitier" et que tu ne veux pas de "charité" ce que je comprendrai tout à fait, on peut peut être mettre en place un système de somme symbolique? Je peux t'envoyer des photos et tu choisis ce qui te plait que je t'envois pour moins cher qu'un t shirt zara.
That's a deal? <3
Maintenant tout va mieux mais j'ai passé des années à voir mes parents comme ça quand j'étais petite alors je comprends.
En fait, ce qui me donne envie de réagir dans ta vidéo, c'est ton rapport hyper zen et pourtant ultra conscient à ton attitude extrême. Le sport t'a rendu rigoureuse? Mais où est la frontière avec ce qu'en anglais on nomme le "control freak"?
Plus qu'un rapport à la cigarette, ça me fait penser à un rapport maladif d'une anorexique à la nourriture. Cette idée de vouloir le contrôle, de ne jamais, jamais se lâcher, jamais se pardonner pour une feuille de salade/une paire de chaussure avalée/achetée, est de la démesure, il me semble. A force de vouloir se féliciter le soir, se dire "c'est bien, aujourd'hui, pas un sou dépensé, demain tu feras mieux", on n'en pense que plus au matin "j'ai réussi hier, je peux le faire encore aujourd'hui". Et du coup, cette obsession du NON rythme la journée. Passer devant une vitrine et se dire "NON je n'entrerai pas dans le magasin". S'interdire ensuite de jeter un coup d’œil, de marcher dans une rue commerçante, de rêver et de remplir des paniers virtuels... Au final, l'idée de NE PAS acheter remplit plus l'esprit qu'une penderie déborde de vêtements. Et le cerveau, empli de frustration, finira bien par se venger sur le porte-monnaie, non?
Enfin bref, comme tu dis - et c'est aussi la conclusion de TOUS les magazines féminins sur n'importe quel sujet -, peu importe la morale des autres, peu importe une normalité qui n'existe pas, la vérité, la solution, on la détient SOI, et ce n'est jamais la même pour chacun. Si toi tu fonctionnes de cette manière, c'est bon pour toi. Mais je comprends également la démarche de Coline qui, plutôt que de se frustrer, de s'emplir la tête de choses non possédées, préfère s'accorder des plaisirs sains plutôt que de tout refuser et de se sentir envahie par le regret, et par les "et si".
Le tout est de ne jamais se sentir coupable, ni non plus reine du monde; ne pas se fouetter parce qu'on a fauté; ne pas se placer sur un piédestal parce qu'on a résisté comme si l'enfer nous attendait dès qu'on succombe.
Sinon, ma solution à moi, c'est de travailler chaque jour de 8h à 20h. Avant et après, tout est fermé, et je me borne à aller boire un coup avec des copains pour me détendre, toujours dans les mêmes fringues - ils disent que j'ai UN style, en fait, j'ai UN jean -, avant de me coucher tôt parce qu'il faut recommencer le lendemain :p Pis le weekend, y'a tellement de monde que c'est infréquentable, les magasins! Fortiche, hein?
Héhé, bonne continuation, j'aime bien te voir et t'entendre blablater sur Vimeo, j'adore te lire.
ps: mes divergences sur les magazines féminins, ce n'est pas pour te comparer, c'est juste pour noter que j'ai trop lu TeennageMag ou autre lorsque j'avais 18 ans, et qu'on nous disait toujours "tu peux coucher comme ci, comme ça, du moment que tu le sens bien pour toi et que ton Jules ne t'y oblige pas", et ça me faisait déjà bien rigoler cette moralité.
Je sais pas trop, en même temps ça m'a donné l'idée, vu que je pars presque de zéro (avec le déménagement au Portugal, j'avais déjà emmené le strict minimum, j'avais aucune "relique", du genre le fameux jean témoin taille 36 de nos 16 ans PTDR) de faire aussi un blog (encore un, ça va faire hurler je sens) pour raconter un peu ça, le choix des pièces (tout à fait d'accord avec les 3 points essentiels de Marie), comment les moduler pour se créer des looks différents avec peu de pièces, comment choisir une nouvelle pièce à acheter (perso, je me fais une photo dans les cabines d'essayage, et je laisse passer quelques jours), comment transcender une tenue grâce à des accessoires, une coiffure, un maquillage qui vont donner un style, comment faire le tri entre ce que les blogs et magazines créent comme envie et ce qu'on va vraiment aimer porter, etc. Bref, je suis bien inspirée, je crois que ça pourrait peut-être en concerner certaines qui, comme moi, y réfléchissent à 2 fois avant d'acheter un basique!
Je me demande comment celles d'entre vous qui bloguent ont sauté le pas, ont dépassé la peur de sembler nombriliste et superficielle ou de n'avoir rien de spécial à apporter dans une blogosphère déjà si chargée et de si belle qualité?
si! moi je trouve que c'est intéressant ce que tu dis et j'ai les même questions que toi.. En ce moment mes parents sont a sec et comme je suis étudiante, c'est moi aussi qui suis à sec . Et bien je ne pense qu'aux trucs que je ne peux plus acheter, que ce soit en fringues, sorties ou même ( enfin surtout) la nourriture . Normalement je devrai me cantonner aux sous marques, au premiers prix mais je ne rêve que du fromage du marché , de jambon sec a 32 euros le kilo, du petit traiteur asiatique en face de chez moi qui fait des soupes pho qui tuent tout, de la boulangerie en face de l’école qui fait les meilleures tartes aux framboises du monde ( mais qui coûte quatre euros la part ) et du chocolat Lindt caramel beurre salé .
Moi je dois me contenter de la marque Bien Vu et ça me tue ( woooo la rime.)
Moi je m’achète deux paires de chaussures par an et ça me tue ( alors que ça a toujours été plus ou moins comme ça ). et je les use jusqu'a la corde , jusqu'a ce que le talon soit raboté de moitié, jusqu'au trou et là même là encore quand je débourse 90 euros pour une paire de pompe en cuir qui que je vais probablement porter 6 mois non stop , même là je culpabilise. Je suis sans arrêt en train de demander si ça va si j'ai pas trop dépensé , si c'est juste d'acheter du chocolat de qualité plutôt que cette merde infâme sous plastique pudiquement appelé "chocolat de ménage" .
J'en peux plus !
Je veux du bon, je veux du bon.. de la qualité, ou ce que je m'imagine être la qualité .. j'en peux plus de tenir mes comptes, comme ça au compte goutte alors que je pourrai accéder a infiniment mieux, meilleur etc ..
Du coup je passe mon temps a me demander comment je pourrai gagner un peu d'argent pour combler ce manque . j'y pense tout le temps et au lieu de dépenser mon énergie pour mes etudes comme je devrait normalement le faire , je passe mon temps a échafauder des combines , des plans qui pourraient me permettre de gagner un peu de thune, tout en ne passant jamais a l'acte parce que je suis une froussarde de première , une procrastineuse de la vie, et parce que je vais quand même a l'école un peu .
BREF . CA VA PAS OU QUOI ??
à l'ecrire, j'ai l'impression que c'est grave .
J'ai le récemment Les choses, de PEREC. Je suis en plein dedans . je crois . il y a des choses qu'on s'imagine qu'il faille posséder pour accéder au bonheur le plus entier . On passe notre vie entière a essayer d’accéder au mieux être parce qu'on ne doit plus lutter pour notre survie . on pense qu'on ne pourra jamais accéder au meilleur de ce que peut produire notre propre société , civilisation . On veut tout avoir, on estime qu'on y a le DROIT , sans effort . et l'effort nous tue, me tue et donc je ne peux pas avoir ces choses ...
Ce putain de canapé Chesterfield auquel on ne peut pas résister ! (à remplacer par d'autres objets emblématique de notre époque ( et qui changent aussi selon les classes sociales et intellectuelles)
Bon c'est un peu embrouillé, désolé.
Ah oui encore un autre truc : moi non plus je n'aime pas ne pas atteindre mes objectifs . Le problème étant de se donner des objectifs possibles et réalisable, et de pas essayer de régler tous ses problèmes en même temps .( genre arrêter son addiction à l'ordi, la clope,se remettre au sport, arrêter de trop manger, se remettre à la lecture , etc etc etc ) faire des listes de choses a faire irréalisable c'est ma spécialité, faire des programmes ultra serré tout en sachant que je les tiendrai pas , bonjour la motivation !
ce serait comme recommencer le sport en se donnant l'objectif de courir deux ou trois fois par semaine 10 km heure ( bon j’exagère).
donc des objectifs a atteindre, mais des objectifs atteignables ...
Quoique au bout de 30 minutes de course je serai encore capable de me dire que j'aurai pu faire plus ...
MONDE DE FOUS !
Pour répondre à ta question, je n'ai pas vraiment passé le pas de la peur de passer pour une fille superficielle. Si ma famille m'encourage dans ce projet, peu de mes amis sont au courant. Alors je le fais pour moi et c'est ce qui compte ;)
Je trouve ça super que des filles comme toi fasse un blog. Au moins vous avez quelque chose à dire. Franchement moi le blog de betty m'insupporte de plus en plus, elle a un lectorat alors elle se foule même plus à faire des articles. Deux photos et hopla, photos de tenues qui coutent la peau du cul. Je peux pas me sentir proche d'une bloggeuse comme elle, et c'est ce qu'on attend d'une bloggueuse non?
Vive Marie et vive le futur blog de clochette.
:)
Pour répondre à ta question, je n'ai pas vraiment passé le pas de la peur de passer pour une fille superficielle. Si ma famille m'encourage dans ce projet, peu de mes amis sont au courant. Alors je le fais pour moi et c'est ce qui compte ;)
Je trouve ça super que des filles comme toi fasse un blog. Au moins vous avez quelque chose à dire. Franchement moi le blog de betty m'insupporte de plus en plus, elle a un lectorat alors elle se foule même plus à faire des articles. Deux photos et hopla, photos de tenues qui coutent la peau du cul. Je peux pas me sentir proche d'une bloggeuse comme elle, et c'est ce qu'on attend d'une bloggueuse non?
Vive Marie et vive le futur blog de clochette.
:)
Je vois bien ce que tu veux dire... Si tu avais les moyens, ptêtre même que tu choisirais de toi même de ne pas dépenser, et de rester à 2 paires de chaussures par an. Mais le fait que tu ne puisses pas envisager seulement d'en acheter, 3, ou 4, ou quand tu veux, tout simplement, t'obsède, te frustre, et devient un élément central de tes pensées. Voilà à quoi peuvent mener les interdictions; et voilà en quoi les points de vue de Marie-la-chic-fille et de Coline-et-pourquoi-pas diffèrent. Encore une fois, chacun son truc! Mais selon moi, Coline a la démarche la plus saine, à s'autoriser les écarts. Si, comme Marie, on décide que le NO-Shopping day/month/year ne souffre d'aucun écart, on risque d'abord de monopoliser son esprit à relever le défi, au détriment d'autres pensées plus sympas; et on risque également de se sentir faible, et de se châtier, si on succombe.
@clochette
Oui, bah c'est mimi de dire "contentons nous de peu et trouvons l'originalité et le style avec pas grand chose", mais on parle plus de désir, de manque, et d'angoisse intérieure. Evidemment, savoir "faire pétiller" un simple jean avec une breloque, c'est chouette, mais ça ne compense pas la frustration de NE PAS POUVOIR porter autre chose... On ne se débarrasse pas d'obsessions vestimentaires avec une touche de couleur malheureusement, car c'est plus dans la tête, que devant le miroir, que cela se joue.
Je te suis depuis quelques mois maintenant et bêtement, je ne commente pas toujours tes posts alors que beaucoup me parlent.
Je te suis totalement dans ta réflexion sur ce que l'on peut "s'imposer", se fixer comme objectif. Pour reprendre ton exemple de la course, j'aurais moi aussi tendance à me rabaisser si jamais je n'arrivais pas à atteindre l'objectif fixé (d'ailleurs, ça me faisait penser que ce serait bien que je retourne courir...!)
Ce commentaire est sûrement un peu confus, mais en tout cas, je tenais à te remercier pour la richesse de tes posts, toujours très précieux et inspirants!
A très vite, bonne soirée :)