"TU CROIS PAS QUE C'EST UNE PETITE ROSBIF COMME TOI QUI VA M'APPRENDRE L'ÉLÉGANCE..."
J'ai pas trop aimé le film de Joann Sfar. C'est pas que c'est nul, enfin faudrait pas voir à être trop excessif non plus, mais, j'ai envie de dire "mouais...".
J'aime Gainsbourg.
Ils sont importants, lui et son œuvre, pour moi...
Le troisième cd que j'ai acheté de toute ma vie entière, à 11 ans, c'était la compil' "De Gainsbourg à Gainsbarre" (la même histoire que chez Sfar!), juste après Out of Time de Rem et Little Earthquakes de Tori Amos.
Il est le premier chanteur français que j'ai écouté (on compte pas Mylène Farmer hein!! Oui, pour les nouveaux lecteurs, j'étais une déglingo de la miss dans mon enfance. D'où l'aspect névropathe de ma personnalité, ça ne s'invente pas!)
J'étais plutôt enthousiaste, presque conquise en entrant dans le cinéma. Et puis rapidement, j'sais pas vraiment pourquoi, ça m'a énervé.
Le film est atypique, audacieux, certains outils de la mise en scène sont intéressants, comme les marionnettes. Il y a plein d'autres trucs chouettes dans cette "Vie héroïque"...
Sauf que, ben sauf que je me suis fait chier.
Au-delà des compositions de Gainsbourg que j'aime d'amour, c'est son élégance que je préférais.
Il faut l'entendre parler pour comprendre ce qu'est l'élégance au sens strict du terme, un sens de la précision lexicale qui me fascine encore et forever.Du cynisme à la pelle, des clopes toujours (comment n'en était-il jamais écœuré des Gitane?), une vraie timidité, une très grande précision dans son travail ( Melody Nelson, l'homme à tête de chou...) et la rigueur dans sa vie tout court (entendre Birkin parler de l'éducation très carrée, presque réac, que donnait Gainsbourg à ses enfants me fait vraiment rire, et montre à quel point, les humains c'est complexe et c'est pétri de contradictions).
Il y a un truc de chouette que ce film n'a pas fait et qui, au bout du compte, m'a plu. Il a laissé le fantasme de l'intimité persister.
Les biopics ça s'emballe souvent sur des interprétations, des détails parfois inventés, d'autres fois non, mais qui tentent d'expliquer le pourquoi et le comment d'une personne.
Ce film, lui, n' a rien changé à l'image que j'avais de Gainsbourg.
Il a laissé les fantasmes que j'ai sur sa vie parfaitement intacts, il n'a pas cherché à m'imposer des images.
L'intimité que j'ai façonné depuis mon enfance avec Gainsbourg (à sens unique l'intimité hein...) elle est toujours présente, n'est même pas dénaturée, de ça je suis contente... Peut-être que dans le fond, il a toujours été le héros de quelque chose pour moi, pas besoin d'attendre un film pour l'envisager de cette manière.
Je ne sais pas si c'est bon signe, mais ce qui est sûr, c'est que je ne l'aime pas moins.
J'aime Gainsbourg.
Ils sont importants, lui et son œuvre, pour moi...
Le troisième cd que j'ai acheté de toute ma vie entière, à 11 ans, c'était la compil' "De Gainsbourg à Gainsbarre" (la même histoire que chez Sfar!), juste après Out of Time de Rem et Little Earthquakes de Tori Amos.
Il est le premier chanteur français que j'ai écouté (on compte pas Mylène Farmer hein!! Oui, pour les nouveaux lecteurs, j'étais une déglingo de la miss dans mon enfance. D'où l'aspect névropathe de ma personnalité, ça ne s'invente pas!)
J'étais plutôt enthousiaste, presque conquise en entrant dans le cinéma. Et puis rapidement, j'sais pas vraiment pourquoi, ça m'a énervé.
Le film est atypique, audacieux, certains outils de la mise en scène sont intéressants, comme les marionnettes. Il y a plein d'autres trucs chouettes dans cette "Vie héroïque"...
Sauf que, ben sauf que je me suis fait chier.
Au-delà des compositions de Gainsbourg que j'aime d'amour, c'est son élégance que je préférais.
Il faut l'entendre parler pour comprendre ce qu'est l'élégance au sens strict du terme, un sens de la précision lexicale qui me fascine encore et forever.Du cynisme à la pelle, des clopes toujours (comment n'en était-il jamais écœuré des Gitane?), une vraie timidité, une très grande précision dans son travail ( Melody Nelson, l'homme à tête de chou...) et la rigueur dans sa vie tout court (entendre Birkin parler de l'éducation très carrée, presque réac, que donnait Gainsbourg à ses enfants me fait vraiment rire, et montre à quel point, les humains c'est complexe et c'est pétri de contradictions).
Il y a un truc de chouette que ce film n'a pas fait et qui, au bout du compte, m'a plu. Il a laissé le fantasme de l'intimité persister.
Les biopics ça s'emballe souvent sur des interprétations, des détails parfois inventés, d'autres fois non, mais qui tentent d'expliquer le pourquoi et le comment d'une personne.
Ce film, lui, n' a rien changé à l'image que j'avais de Gainsbourg.
Il a laissé les fantasmes que j'ai sur sa vie parfaitement intacts, il n'a pas cherché à m'imposer des images.
L'intimité que j'ai façonné depuis mon enfance avec Gainsbourg (à sens unique l'intimité hein...) elle est toujours présente, n'est même pas dénaturée, de ça je suis contente... Peut-être que dans le fond, il a toujours été le héros de quelque chose pour moi, pas besoin d'attendre un film pour l'envisager de cette manière.
Je ne sais pas si c'est bon signe, mais ce qui est sûr, c'est que je ne l'aime pas moins.
Have a good good day, même s'il pleut, même si c'est Janvier...
Je vous kiss, j'vous love!
À demain.
Commentaires
Ce que je peux dire en ayant vu un reportage sur la miss laetitia casta pour son role de brigitte bardot, c'est qu'elle a l'air de la jouer à merveille.
Par contre j'aime beaucoup sa fille charlotte, elle est comment dire mystérieuse et si attachante et si naturelle aussi.
Alors je me dit que faire un film sur lui, c'est un peu vain.
Je crois donc que je n'irai pas.
Et puis, pour tout dire, le côté "performance" d'acteur, ça m'ennuie...
Shocking ?
En revanche j ai ete scotchee par l interpretation d Elmosnino (je l ai entendu dire qu il ne connaissait pas gd chose a Gainsbourg et que c pour ca qu il avait accepte le role sans stress), j ai aussi bcp aime la douce et feue Lucy Gordon meme si le traitement de son personnage est tres minime par rapport a l influence de Jane ds la vraie vie (mais c est vrai, nous sommes ds un comte...).
Par contre, je tiens a dire a quel point j ai trouve Leatitia Casta a CHIER, elle recite, elle fait cliche a mort... Aussi belle qu elle puisse etre et malgre tout le mal qu elle s est visiblement donnee, suffit pas de faire "genre" pour toucher du doigt, meme du bout, un mythe...!
Peut-etre du au fait que j'aie decouvert une autre facette de Gainsbourg,son rapport avec ses origines,ses parents,bref ça m'a enormement touché!
Je suis juste déçue que sa prestation à l'écran ne soit pas le reflet du reportage...enfin je dis çà , j'dis rien vu que je ne l'ai pas vu!!!;)
Alors je n'ai pas encore vu le film...évidemment que je vais aller le voir. Car ma curiosité va l'emporter sur le reste. Pourtant je sais pertinemment que je vais être déçue. Car il n'y aura pas assez de ça, pas assez de çi...
La seule biopic que j'ai aimé ce fût celle de Johnny Cash, Walk the Line. J'ai toujours été déçue par les autres. Et bon être déçue par Les Stones pourquoi pas...être déçue par Gainsbourg c'est un peu hors de questions, c'est même carrément NO WAY haha !
Mais curiosité avant tout, donc j'irai le voir !
Le contraste entre son image et sa voix me plaisait.
Je ne le connaissais pas très bien, peut-être que ce film m'a aidée à plus comprendre ses "tourments" (en très très gros, on est d'accord) mais en même temps, le trait est grossi donc c'est toujours délicat de proposer une oeuvre biographique, les gens qui ne connaissent pas trop l'histoire et la "vraie" vie de l'artiste ont tendance à faire des amalgames... enfin moi du coup, j'imagine gainsbourg schyzo donc bon, pas terrible si ce n'est pas le cas ! :)
bises
★ http://www.frenchick.fr ★
Lila: J'adore Charlotte aussi... Et je l'apl Charlotte, ça doit la soûler qu'on fasse tous comme si on la connaissait à pas dire son nom de famille...
Rose: C'est exactement ce que je me suis dit en voyant le film, pour quoi faire. On ne peut pas dire que c'est raté, ça serait faux, mais c'est vain...
Choquée? Tu déconnes ou quoi!!!
Amande en tartelette: Ah ouais t'as pas aimé Casta! Y avait un truc chez Bardot de faux, plus modéré, plus élégant, mais de faux quand même. Même quand elle vivait, Bardot je la trouvais fausse. Divinement fausse, et c'est aussi ça la grâce...
Je t'embrasse...
Sarah: Oui c'est peut-être ça. Ou simplement parce que ça t'a parlé à toi... Des fois il ne s'agit que de goût...
Lila et amande, je vous laisse le thé et je réponds à marion....
Marion: Oui tu l'as assez crié, même qu'il te rend toute chose...
Ah oui mais Walk the LIne, là tout de suite, c'est un haut niveau.
FRENCHICK: TU as parfaitement raison. C'est délicat et c'est compliqué, dans ce cas là, de remporter l'unanimité....
Maritje: C'est joli ce que tu dis "le garder que pour moi", voilà, il y a quelque chose comme ça auquel je pense aussi...
bisous ma belle
ps:t'es kiffante quand même!!