C'EST QUOI TOI TON POIDS DE FORME?


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Post backlip 360° autrement appelé "comment ça j'ai aucune personnalité vu que je change d'avis comme de chemise?"

Il y a déjà quelques semaines, je vous parlais de mon envie de "mieux manger", d'enfin remettre mes pantalons devenus susceptibles depuis que j'avais arrêté de fumer. Bref, même si les mots n'étaient pas ceux là et que je me cachais derrière les "mieux-être", "hypocondrie", toussa toussa (des choses vraies mais moins centrales que les boules sa race de voir que j'étais boudinée dans plein de mes sapes), il se trouve que je voulais "faire plier", encore une fois, mon corps à ma volonté.

J'ai erré comme ça, entre le comptage des légumes, l'hypothèse que j'étais en carence de vitamines et l'attente de remettre mes jeans de fumeuse (encore une fois, cette volonté spécifique qui ne veut pas que les choses changent... Et elle le fait savoir, la volonté, à coup de "violence", de durcissement, d'absence d'empathie, d'encouragement, ou simplement de tendresse pour soi).

Sauf que ça ne bougeait pas. Ma volonté remontée ne faisait pas bouger l'aiguille sur la balance. Mon problème est ailleurs, indiscutablement.

A aucun moment, je n'ai émis l'hypothèse que si les choses étaient comme ça, ce n'était pas signe de laisser-aller de ma part mais peut-être simplement parce qu'elles devaient être comme ça à ce moment là.

Passer mes journées à me lamenter sur les "trop grosse", "ahhh", "oh j'en ai marre" était non seulement stérile mais aussi parfaitement inutile (je ne maigrissais pas, me demandant comment mon corps n'arrivait pas à comprendre que maintenant j'en avais marre de courir et de faire "gaffe" (toutes proportions gardées ceci dit, renoncer à la confiture de lait? Pourquoi faire, ça va pas ou quoi? Comment ça il faut souffrir? Se priver? Faire attention?? T'es sérieux là?)). Mon corps ne réagissait pas à ma volonté. L'ingrat.

Alors, un peu au bout du roul', le narcissisme lessivé, j'ai commencé à émettre l'hypothèse du régime.
Jamais ça ne m'était arrivé... Un régime. Manger moins, mieux, encore plus de contrôle.
Ca me déprimait, mais il me semblait que ça valait mieux que de chaque jour me plaindre et constater que je n'avais pas récupéré mon poids de forme.

On y est.

Le poids de forme? Mais qu'elle est donc cette histoire de poids de forme. N'étant ni médecin, ni nutritionniste, mon poids de forme ne se basait strictement pas sur des "critères dits scientifiques", sur de critères objectivement mesurables. Non mon poids de forme, c'était mon poids d'orgueil, un chiffre, qui ne définit en rien ma forme ni ma santé mais qui serait garant de la bonne continuité de mon apparence telle que je la décide. Enfin que je la décide, moi et la société, je ne suis pas toute seule dans cette histoire.
Mon poids de fumeuse ne peut pas techniquement être qualifié de "forme" (sinon gros lol quand même).

Donc je disais, l'hypothèse du régime. Et puis, comme tombé du ciel, je lis l'article de  Stéphanie ZwickySuperbe article où elle décrit son histoire, l'amour qu'elle porte à son corps et des tas de choses sublimes qui d'un coup, m'ont fait renvoyer hyper loin, l'idée même du régime (ou du rééquilibrage).

Alors j'ai commencé à lire d'autres choses, les conséquences des régimes, les égos lessivés, les corps fatigués et très clairement, malgré l'orgueil et la volonté remontés à bloc, je me suis dit que non, ça n'en valait guère la peine.

Et puis en un dimanche, j'ai lu les articles de Caro de pensées de ronde où elle raconte son expérience avec ce médecin, le docteur Zermati. Evidemment, je ne me base que sur l'expérience de Caroline, mais certaines choses ont commencé à s'organiser dans ma tête.

J'ai réalisé que la faim était un bon allié, j'ai réalisé que si je mangeais trop c'est peut-être que y avait des trucs de l'ordre du vide qui me donnaient la sensation d'avoir encore envie de me remplir. Et dans ce cas, la confiture ne me serait d'aucun secours.
J'ai réalisé que ce dont j'avais besoin c'était pas de faire plier mon corps à ma volonté, c'était autre chose.

Un truc tendre je crois.

Bref, mon poids de forme je sais pas c'est combien.
Et puis bon, si les choses sont comme ça en ce moment, c'est sûrement qu'il y a une raison, non?

PS: Ce que je fais, c'est que je mange quand j'ai faim... Ca marche pas mal... Et puis comme ça, je me dis que les choses devraient se mettre en place au mieux (pour moi) d'elles-mêmes.

Je vous embrasse.





Commentaires

Lucie a dit…
Pour moi, le poids de forme c'est subjectif, un truc qui se décèle selon les changements de poids : quel est le poids dans lequel j'aime mon corps, et mon corps se sent bien (énergique, fort, etc).
En bref, il se déterminerait à une période de la vie à laquelle on est aussi bien dans son cerveau que dans son corps.
Perso c'est 53kg, (5kg de plus qu'en ce moment), mais je ne cherche pas à l'atteindre. Je sais juste que je suis en dessous et que donc je peux me permettre de manger autant que j'en ai envie.
Anaïs a dit…
C'est drôle car je n'arrête pas de penser à ça en ce moment. Cette notion de poids de forme. Je ne me pèse presque jamais, ce n'est pas dans mes habitudes, je sais quand j'en suis loin ou près quand je me regarde. Mon poids de forme, c'est plutôt "pouvoir marcher et vivre sans me dire attention tu dois rentrer ton ventre". Autrement dit, mon poids de forme c'est quand je me sens assez bien dans mon corps que pour me laisser vivre. Et en cela, étrangement/logiquement aussi, mon poids de forme est plus bas en été. Mais je ne suis pas à ce poids de forme, donc je me prends la tête, c'est un cercle vicieux. C'est psychologiquement que je dois changer ce poids de forme pour être bien et libre.
Color&Cut-Marion a dit…
"Le poids d'orgueil", expression parfaite pour désigner ce pseudo-poids de forme qui ne veut rien et tout dire.

Pour avoir vécu 2 ans au pays du régime fou -le Japon avec des étudiantes qui s'évanouissaient à force de ne plus rien ingurgiter-, ça m'a fait passer l'envie de réguler, diriger et plier mon corps à ma volonté.

En fait, je pense qu'il faut arrêter de dissocier son corps de son esprit. Quand ça va bien dans la tête, ça va bien dans le corps et ça, ça peut prendre du temps :)
Ne pas regarder le chiffre mais la silhouette d'ensemble aussi...
Bonne continuation, alors ?
Elise Monnier a dit…
Bonjour Marie,

J’hésite entre le monologue de l’estomac, du coeur ou du crâne... J’ai un corps difficile à aimer non parce qu’il n’est pas aimable mais parce qu’il est traumatisé. Je m’explique. J’ai un passé de danseuse classique à haut niveau, depuis petite, il est trop ceci, pas assez cela, trop féminin à 14ans, trop vieux à 18ans. Et en même temps il a longtemps était source des plus grandes tortures et de satisfaction, je ne vivais que pour la danse donc que par lui. Je le domptais jour après jour sans comprendre qu’il était de toute manière le plus fort. Parce qu’en fait le corps est le plus fort. Si on tire trop, il gueule, se fatigue, se blesse. Nous met fasse à notre impuissance. Pour ma part, la réconciliation est en marche, grâce à ma vie de femme d’une part, et la reconnaissance de son bon fonctionnement d’autre part. Je le remercie de me rendre libre de douleur et pleine de plaisir. Plaisir qui passe aussi par la nourriture. Parce qu’en fait il faut être costaud pour digérer une religieuse au chocolat, ou un tournedos sauce roquefort pommes sautés et bordeaux. Notre corps fait en fait beaucoup plus de chose pour nous que l’inverse. J’avoue qu’envisager mon rapport au corps comme un échange « tu me fais plaisir, je te fais plaisir à coup de fruits, sport et bonne musique » ça marche pas mal. C’est une histoire d’amour avec soi. Et elle dure toute notre vie avec ces concessions, ses coups de folie et beaucoup de complicité.

C’est grand ce que tu fais Maris, tu poses le doigt où ça coince avec transparence, et nous invite à partager ta réflexion.

C’est vraiment chouette.

Sur ce, j’ai un crumble au four, et une balade à vélo de prévu.

Bon dimanche :)
Anna VetG a dit…
Quand je te lis, tu tapes systématiquement juste vis à vis de ce que je suis, à un moment donné. Les complexes, les obsessions, les galères grave avec ces histoire d'image, d'estime de soi... C'est quand même relativement la loose d'être une jeune femme dans cette configuration de la société. Je m'inspire de ce que tu écris pour dédramatiser, et envisager plus sereinement la féminité, faire le tri. Merci pour ça ! C'est cool la vie. Et plein de bises

www.twentyandblonde.blogspot.com
Anaelle a dit…
Et bien c'est exactement ça qu'il faut faire ma belle! Cari aussi m'a fait découvrir le zernattage. Et oui parfois c'est pour combler un vide qu'on mange. Peut être cela a un rapport avec les fringues que tu n'achètes plus? Tu compense autrement? Juste quelque pistes.. Bisette
Audrey a dit…
Salut
t'as tout compris.
Si tu as réalisé de quoi tu avais besoin, "un truc tendre" a priori, il faut aller le chercher, et cette question de poids de forme aux oubliettes... Après, manger "équilibré" "au mieux" même avec un peu de confiture de lait ça reste la meilleure façon de respecter ton body. Evidemment je ne respecte pas ce que je vous dis à la lettre mais j'y crois fort et, je suis bien d'accord l'esprit et le corps fonctionnent ensemble, la difficulté c'est de tenir l'équilibre pour que tous deux aillent au mieux. Courage, moi
Alexia a dit…
Un chiffre ça veut jamais dire grand chose, et puis, on peut faire le même 'chiffre' mais pas avoir le même corps (muscles, etc.).
Alors manger quand on a faim c'est bien, faire un peu de sport aussi, ou danser dans son salon sinon, ça aide à s'aimer un peu.
Alexia a dit…
Un chiffre ça veut jamais dire grand chose, et puis, on peut faire le même 'chiffre' mais pas avoir le même corps (muscles, etc.).
Alors manger quand on a faim c'est bien, faire un peu de sport aussi, ou danser dans son salon sinon, ça aide à s'aimer un peu.
Eliot a dit…
De mon côté, ça fait déjà un petit moment que je mange que quand j'ai faim, et ça me fait beaucoup de bien, je me sens moins bouboule, plus légère, mieux dans ma peau, j'ai l'impression de respecter mon corps.
Ce que je fais aussi c'est de manger froid, j'aime bien manger froid et apparemment ça fait quelque chose aussi, en tout cas je ne me prive pas.

(Rien à voir, mais j'ai répondu à ton mail le lundi 30 avril et je n'ai toujours pas eu de réponse.
Je le renvoi ?)
Olivia a dit…
bonjour Marie.j'avais presque 8 kilos à perdre,j'en ai perdu 5 en 4 mois et demi.plus que 3! et tout ça en mangeant plus équilibré,moins de graisses et de sucres, et en mangeant quand j'ai faim ;-)quitte à faire 4 à 5 petits repas par jour.et en buvant beaucoup d'eau.je me déplace aussi pas mal à pied et un peu de vélo en ville.ça m'obsèdais vraiment depuis quelques mois je supportais plus mes quelques kilos,je ne rentrais plus dans mes jeans et shorts préférés..et près de mon objectif,je commence à me sentir vraiment mieux dans ma peau.il ya des personnes qui se sentent bien avec leurs kilos en trop,d'autres non,c'est très personnel.le plus important c'est de faire ce qu'il faut pour se sentir bien dans son corps et dans sa tete..bonne soirée Marie ♥
mlleC. a dit…
j'aime bien ces articles!
le poids de forme... finalement, je crois que tu l'as trouvé... c'est celui qui reste, quand tu es bien, quand tu vas bien. je n'ai jamais aussi mince depuis que j'ai arrêté de faire attention... je grossissais à chaque fois que je me disais -ouais, quand même le gâteau au chocolat après les lasagnes c'est un peu trop nan?...
alors les régimes qui te font focaliser sur la bouffe, le rééquilibrage qui te fait focaliser sur tes 5fruits et légumes, c'est fini...
la faim reste une super copine qu'il faut apprendre à aimer (on va pas se battre?!?)
merci pour cette sincérité -ça me déroute et ça me plait- c'est précieux et rare de se livrer comme ça et de façon aussi jolie...
bonne soirée!
Dididoumdida a dit…
Je ne suis pas grosse mais j'ai le bas du corps comme une bouteille d'orangina. Flasque la bouteille... Depuis quelques années maintenant je suis rentrée dans ce petit jeu pervers de la culpabilité face à la bouffe, du "Oh non je ne devrais pas"... Je suis vraiment perdue à ce niveau je dois dire, incapable de me raisonner, de me motiver... Me priver? Me faire plaisir? Mon coeur sans cesse balance... J'ai hâte de lire d'autres articles sur le sujet, qui me permettront peut-être de me trouver...
caro a dit…
J'aime que tu dises que c'était un truc tendre dont tu avais besoin. Je crois que c'est tellement ça. Et surtout, ta volonté, elle n'est pas en cause. Ne serait-ce que parce que tu as réussi à arrêter la clope. Quant au reste, je ne suis pas objective mais je crois que la vision de zermati est d'une grande richesse. Même si parfois c'est compliqué. Merci pour ce lien. et ce billet très doux.
Capucine a dit…
C'est un truc de dingue comment jme suis reconnue dans la fin de l'article (tavu wesh). Merci!
fouh a dit…
Ouais, d'la tendresse, bordel!

Si je fais un régime, je ne maigris jamais.
Si je suis en total lâcher prise à manger quand j'ai faim, je perds illico.
Stéphanie dit sur son corps: "j'aime les imperfections de sa beauté"; je trouve ça drôlement fort et vrai.Ce devrait être une devise même!

On n'aura jamais le même corps au cours de notre vie; c'est pas notre corps qu'il faut arrêter de malmener c'est notre caboche!

bises
Agnès L. a dit…
"le poids d'orgueil"....Très bonne trouvaille !! Parce que finalement c'est bien de cela dont il s'agit : d'égo...
J'ai l'impression qu'il est presque plus facile aujourd'hui d'être dure avec soi même, que d'être tendre...
Qu'il est plus facile d'accepter les diktats de la minceur, que d'accepter son corps comme il est et sera en fonction des différentes périodes de notre vie....
Je crois que la véritable difficulté réside dans le fait de s'écouter vraiment ! Et de savoir qui parle : nos véritables envies, ou notre orgueil ?
Anonyme a dit…
Marie,
la seule chose qui m'a fait maigrir est d’arrêter tout régime...je me trouvais obèse ado (65KG pour 1M70 , lol...)aidée par un entourage "bienveillant " dans mon obsession de la minceur, je suis devenue ano puis boulimique. ça a duré 5 ans et puis j'ai arrêté de contrôler mon poids,aidée dans ma prise de conscience par mon copain qui aimait mon corps, j'ai viré la balance et mangé quand j'avais faim, là, je suis stable à 58/60 KG, j'ai pas fait de régime , ni pensé aux calories depuis 15 ans..Ton corps sait ce qui est bon pour lui...si pour bien fonctionner il a besoin de 4 kilos de plus que ta copine , bein faut l’accepter...de laisse le dormir et manger quand il en a besoin, et pleurer, péter un fard...laisse-toi aller et bizarrement tout reviendra dans l'ordre.
Anonyme a dit…
Pour moi le poids idéal est celui harmonieux à l'oeil, tout ce qui dépasse est superflu...Je nierai toruver "beau" les filles rondes...Car pour moi dès que tu d"passes l'IMC il y a danger...Je suis une future naturopathe qui a choisi cet enseignement là car je pense que se sentir bien dans son corps et sa peau est une question de "bon sens" et non de mode, ni de chimie...
S'alimenter sainement et avoir une vie saine (limite spartiate) est pour moi une discipline quotidienne...J'inflige peut être zero écart de conduite à mon corps! mais c'est pour son bien!!!
Angelle a dit…
Bonjour

Je crois que le poids idéal se trouve dans la tête de chacun. Quand on se sent bien dans sa tête, même si on a qqs kgs en trop, le poids idéal se trouve à cet instant là.
Je cuisine beaucoup et j'ai la chance d'avoir un mari qui aime bien manger et ça aide de cuisiner pour pouvoir se faire plaisir tout le temps (gateaux exclusivement faits maison, on sait ce que l'on met dedans!etc...), je ne dis pas qu'on ne grossit pas de temps en temps mais manger par plaisir et avec la personne que l'on aime aide beaucoup.
J'ai 2 kgs en trop mais je ne m'affole pas, je continuerais à faire de la cuisine pour les gens que j'aime, je mangerais moins de cookies (faits maison), de cakes aux fraises (faits maison) etc... et ça ira mieux.
Surtout ne pas se dire oh putain que va penser ma voisine d'en dessous, que je me laisse aller! (non, je m'en fous c'est une conne!).
Se faire plaisir, c'est ce qui compte le plus! hé ho, on vit en France ou pas! le pays de la bonne bouffe!
Bonne journée
Folie Privée a dit…
Mon con de doc il dit que mon poids de forme c'est 63 kilos (tout ça parce que j'ai des os en adamentium).
Moi je dis que c'est 57 kilos (tout ça parce que je suis une sale
pétasse).


et sinon, comme j'ai dit chez Coline:

Attention, j'annonce! C'est moi LA blogueuse mode.
Si.
Ah ben si.
Je l'ai prouvé sur mon blog de moi aujourd'hui.
À moi les sponsors de ouf' ! (Madrange, Canard Wc, Mc do, Vert Baudet...) T'vas voir !

Et sinon always des cœurs en patates sur toi <3
Anonyme a dit…
trèèès juste tout ça.
mais au passage : il faut savoir que la clope augmente de 10% ton métabolisme de base. Donc ton " VRAI" poids c'est le poids quand tu ne fumes pas ....et que tu manges normalement.
Il faut donc peut être envisager de ne pas retrouver ton poids d'avant ....
Mais ne manger que quand on a faim est je pense la solution. manger juste comme il faut , de tout.
Moi j'ai perdu comme ça , parce que mes enfants me prennent beaucoup de temps et que je n'ai donc plus de temps libre devant le placard à provisions , et je ne me re-sert quasi jamais à table parce que je m'occupes des gamins ...ça à été radical.
bonne route !
Cécile.
Clémentine a dit…
Parrait que mon point de forme c'est 57... Poids que je faisait à 12 ans lol.
Je me sens vraiment bien à 62, plus mince ce n'est plus moi.
sauf que je suis à 68... mais je préfère me faire plaisir à table, sans me coinfrer ni m'affamer.
Shampoing a dit…
S'occuper en fumant, en mangeant, en achetant... Se remplir, se donner une contenance... Fuir, peut-être, en gérant de travers ce qui ne va pas. Se fuir. Fuir une angoisse profonde, un vide, un ennui.

Alors, ma référence, moi aussi, c'est Zermati. Je l'ai lu il y a des années et c'est un livre que je recommande toujours (Maigrir sans régime), parce qu'il casse toutes ces idées folles (sauf pour ceux qui les énoncent au départ, non sans remporter le pactole au passage) de régime. En France, bien manger est une culture, et peu à peu on en fait une science. Or, comme le dit Zermati (ou Apfeldorfer, son comparse) je ne mange pas des glucides lents saupoudrés de lipides pour un total de 670 Kcal, mais des pâtes au fromage et à la crème qui me font du bien parce que c'est bon.

Je crois partager avec toi cette obsession de tout analyser, tout disséquer, tout penser et tout le temps. C'est notre nature, mais parfois c'est fatigant... Alors, au lieu de penser au contenu de l'assiette, pensons au plaisir, pour une fois.

Pas de plaisir? Alors, je passe mon tour et je vais chercher au fond de moi ce qui ne va pas. Le problème c'est que c'est dur, que c'est long, que l'issue est incertaine. Tout le contraire de la tablette de chocolat, de la clope ou de la fringue: je sais où la trouver, je sais que ça va me calmer, et c'est déjà ça. Jusqu'à la prochaine...
minhoi a dit…
manger quand on a faim et savoir quand on a faim je trouve ça super compliqué.
perso j'ai jamais su distingué la vraie faim de l'envie de manger par exemple.
est ce que la faim c'est quand ça tord le bide ? quand ça fait du bruit ? :-D

et surtout a quel moment arrête t'on de manger dés qu'on sent plus que cette fameuse sensation de ventre qui hurle est passée ?

Parce que ça c'est super rapide....

bref je trouve ça super compliqué à gérer.

moi je sais que déjà si je stoppait le sucre totalement ça serait déjà enorme, mais ça c'est pas possible
Léti a dit…
Rien n'est mieux qu'un bon petit repas ultra calorique avec ses amis/ famille ! Et juste faire attention en semaine !
Courage,

Bises
Léti
chieuzonthecake a dit…
J'ai jeté un petit coup d'oeil sur le blog de Stéphanie ...Magnifique ! comme quoi je trouve qu'une femme avec des rondeurs et de la vie est toujours beaucoup plus attirant et sensuel qu'un cure dent qui tire la tronche et compte les feuilles de salade !
Pour ce qui est des régimes j'en ai fait pas mal dans ma "jeunesse" (mouarf bien grand mot ) et depuis je ne veux plus en entendre parler .Car rien n'est pire je trouve, la bouffe devient une vraie fixette, on ne pense plus qu'à ça c'est juste l'horreur! c'est dingue ce rapport malsain que l'on peut entretenir dans ces cas avec la nourriture, alors qu'à la base une alimentation équilibrée permet aussi et surtout de se faire plaisir. Bref du coup quand une de mes copines m'a parlé de son "régime" j'ai fait halte là, je t'arrête tout de suite ma jolie moi les régimes ça me connaît et c'est niet...
Mais, après discussion son "programme" tient plus à une façon de rééquilibrer, ça s'appelle la Chrononutrition je ne sais pas si tu en as déjà entendu parler et ça tiens plutôt du bon sens. Finis les " vous ne mangerez plus que du jambon à 5h du matin accompagné de 200g de salade à 12h" on est plus dans une logique de manger ce dont on a besoin quand on en a besoin. Bon je t'avoue que le coup de manger du fromage le matin m'a pas fait trop rire au début, moi l'abonné aux Spécial K copeaux chocolat mais finalement on s'habitue assez rapidement et on a même le droit au chocolat au goûter ^^ Bref dis moi si tu veux en savoir plus je le redis je suis pas du tout une pro Ducon etc mais pour le coup celui là est plutôt 'intelligent'
Bonne journée !
Greenhair a dit…
Belle Marie,
faites vous confiance. A votre tête, ce qu'il y a dedans est vachement important et vous avez de la ressource. Confiance à votre corps aussi bien sur. Sans oublier que les deux sont liés. Que tout est lié. Aimez-vous en entier.
Marie a dit…


Jade: Oui ça doit ressembler à ça, mais le mot "forme" est finalement pas hyper adapté?

anaïs: Donc finalement c'est plutôt un poids "bien être" social?
Je suis assez d'accord avec toi.

Color & Cut-Marion: Oui tu as raison, il faut prendre ça dans une globalité (je savais pas qu'au japon c'était comme ça...)
Merci, bise.

Elise Monnier: Merci pour ce commentaire que j'ai adoré <3 (le monde de la danse me parait tellement extrême pour le corps...)

Anna GetV: Oh merci, ça me touche beaucoup ce que tu dis :)
Je t'embrasse

Anaelle: Peut-être effectivement...
Bisous

Audrey: Courage moi. Courage toi aussi <3

Alexia: La danse, ouais grave, dans mon salon. J'adore

Eliot: Ah oui? Manger froid je savais pas... Oui j'ai répondu à ton mail (en retard)
bise

olivia: Oui c'est très personnel évidemment (j'ai juste peur de l'idée de régime et de ce qu'il engendre)
Et si tu te sens mieux, c'est que tu as bien fait. Merci, bisous

mlle.C: Merci :-) bisous

Dididoumdida: Non pas de culpabilité, faut que tu la dégages...
Je t'embrasse.

caro: merci beaucoup. tes posts m'ont beaucoup aidé. Je t'embrasse

Capucine: wesh, tahu

fouh: Tu as tellement raison...

Agnès LeMoine: C'est vrai, il est plus facile que d'être tendre (en toux cas plus toléré). ca craint -__-

Anonyme: <3 je te love très fort, merci pour ce commentaire qui me conforte bien profond dans mon idée.

Ariell Etienne: Je comprends, j'ai une tendance à vouloir faire comme toi. mais mon contrôle de tout me fatigue. Il faut de la mesure dans tout, même dans le mesure.
Merci pour ton commentaire :) bisous

Angelle: Le plaisir, voilà c'était ça mon idée. bise

Folie Privée: <3 <3

Cécile: C'est clair, fumeuse c'était pas mon corps...
tu me suggères de faire des enfants? ;-)

Clémentine: Comme je te comprends (12 ans ça m'a fait trop marrer :))

Shampoing: Oui tu as raison, prenons plaisir...

Minhoi: Ah ouais moi je sais quand j'ai faim (mais ma mère par exemple n'a jamais faim -__-)

Léti: :) Bise

chieuzonthecake: Non je connais pas ça, je vais jeter un oeil, mais je pense que pour le moment, je vais faire simple; La faim & le kiffe :)
Bise

Greenhair: <3 je tâcherai :)

soraya a dit…
J'ai lu le livre de Zermati, et ce fut une révélation pour moi qui galère avec la bouffe et mon corps depuis l'adolescence. Troubles alimentaires compulsifs qui pourrissent la vie. Toute la journée tu penses qu'à ca : la bouffe, la bouffe, la bouffe. Ce que tu vas manger, ce que tu ne vas pas manger, comment tu vas faire pour sauter ce repas, comment tu vas faire pour te gaver sans qu'on s'en rende compte... A se réveiller en pleine nuit, sans bruit, pour aller dévaliser la cuisine. Epuisant. Et dingue surtout ! Et puis un jour où je traîne à la fnac, déprimée, je tombe sur ce livre : maigrir sans regrossir : est-ce possible ? Et je crois que c'est l'une des choses qui m'a le plus libérée au monde. Quand tu comprends enfin que ça ne sert à rien de lutter comme ça dans le vide, alors qu'il suffit d'écouter ce corps qui sait ce dont il a besoin et quand il en a besoin... Tout devient si simple. Plus besoin de compter, de se priver, d'y penser à chaque instant. Se laisser guider. Bien sûr il y a toujours des moments où tu te trouves trop ceci ou trop cela. Mais dès que je sens que je suis sur le point de replonger dans le gouffre du restrictif et du contrôle incessant, je relis ce livre et je me sens à nouveau en paix, libre, bien. Et, à ma grande surprise, je perds du poids sans l'avoir cherché.

Bon courage dans cette quête, c'est long mais ça vaut le coup :). Et le plus dur : réussir à le faire comprendre à d'autres pour leur éviter à elles aussi de tomber dans le piège...
Elena a dit…
Ta démarche est tout à fait honnête, et effectivement, "poids d'orgueil" c'était bien trouvé puisque tout est une question d'ego, la façon dont on se perçoit.
Les autres jugent beaucoup trop de toute façon (à ce niveau, tes lectrices ont l'air des filles tout à fait bien ^^). Nombre d'imbéciles ont osé me dire, quand j'avais 15 ans, que j'étais grosse. Ah bah oui, je faisais du 36, tu parles d'un éléphant. J'avais juste un poil plus de formes que la plupart des filles à cet âge... Mais j'allais mal. C'est surtout pour ça. Je mangeais parce que j'allais mal. Et tout d'un coup, tout s'est arrêté. Je suis rentrée au lycée et tout allait mieux. J'ai perdu 3 kg et une taille (bah oui, comme je suis trèèès petite de taille, le moindre changement se voit).

Aujourd'hui, j'ai 20 ans et je pèse 40 kg (sans pour autant être un tas d'os, je suis VRAIMENT petite). Je mange ce dont j'ai envie, quand j'ai envie, et ça m'a libérée. Alors oui j'y crois, quand on est bien dans sa tête et bien dans son corps, tout suit, et tout va bien. Je suis sûre que c'est quelque chose que tu peux atteindre si ce n'est pas déjà fait! ;)
Ju fée du Joli a dit…
Hello!
Je post ici pour la première fois bien que ça fasse déjà un moment certain que je viens flaner chez toi... tu me fait marrer! je trouve ta prose très sympa...
Ce post sur les kilos en trop, la prise de concsience et le billet de Stéphanie Zwicky me parle comme la Sainte Vierge à Bernadette soubirou... Voilà des années que j'attends ce fameux déclic qui me dira "mais arrêtes Ju, tes 6 kilos en trop, ils sont là certes, mais regarde autour de toi, y'a quand même pire..." et j'y arrive pas, je me torture, je m'affame... bref, ton article me parle, tu vas peut être peu t'en soucier mais merci pour ce billet! bisettes
Caroline R a dit…
Coucou ! Je viens de découvrir ton blog ! J'aime ta spontanéité ! Je viens de Nancy aussi ; et "exilée" en Belgique pour mes études. Et bien sûr je me suis jeté sur la nourriture pour combler l'absence de repères !
J'ai trouvé une solution qui me convient bien depuis quelque temps.. Boire des litres de thé. J'en buvait déjà beaucoup avant mais encore plus depuis Liège. Et si ça enlève mon envie de grignoter..alors c'est tout bénèf !
Bonne continuation !! Ton blog est chouette ! Je repasserai à l'occaz.
Caroline

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